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L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd]

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L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd] Ven 4 Mai - 10:20

Do you want to bubble with me ?...

Cela fait déjà plusieurs minutes que tu attends. Tu jettes un énième coup d'œil à ton téléphone autant pour voir les minutes s'égrainer qu'au cas où un SMS tardif viendrait annuler ce rendez-vous.

Celui-ci était tellement improbable que me faire poser un lapin ne serait pas délirant. Ce serait le premier - en tout cas le premier que tu subis - mais je ne pourrai pas lui en vouloir.
Étaient-ce les volutes de nos potions respectives qui avaient fait naître cet impossible rapprochement de nos corps respectifs ?
Peut-être bien. Non, c'était tellement cliché. La fatigue d'une grosse journée, l'envie de mettre de côté une seule fois cette façade parfaite du préfet-en-chef, non trop facile comme excuse.
Pourtant, elle comme moi n'étions pas nés de la dernière pluie. Nous n'en étions plus au stade de la découverte balbutiante du corps du sexe opposé, nos gestes plein d'assurance l'avaient aisément démontré. Nos gestes oui, les raisons qui nous avaient poussés à les faire par contre ....

Je vivote sur place, mal à l'aise, décidant de m'asseoir sur un banc de pierre face à la gargouille gardienne du temple. Je remue plusieurs fois sur l'assise avant de rester immobile, jouant à allumer et éteindre mon téléphone sans y trouver un quelconque intérêt. Encore quelques minutes et d'la merde, je rentrais à la maison commune des Serdaigle. Pour peu que quelqu'un passe ici à ce moment-là, on s'interrogeait sur les raisons qui poussaient un préfet à attendre à l'extérieur de la salle de bains des préfets. Cela étant, le cinquième étage était peu fréquenté pour mon plus grand bonheur. Je ne savais pas trop où j'en étais à titre personnel pour avoir à me justifier devant autrui.

Je vis finalement une silhouette au pas léger arriver dans ma direction comme si de rien n'était, les bras derrière le dos. À une dizaine de mètres de moi, je me levais mine de rien, rangeant mon téléphone dans la poche de mon pantalon. Je réprimais une légère grimace, bordel comme ça faisait mal ...

- Ah bah je viens d'arriver également, timing parfait, fis-je l'air de rien. Tu vas bien ?... Wouaouh, sacrées phrases d'accroche Lloyd, la classe ! Je m'approchais alors de la gargouille, faisant signe à Élénore de ne pas s'approcher le temps de murmurer le mot de passe. La porte se déverrouilla alors, où des odeurs délicieusement sucrées s'échappèrent vers le couloir où nous nous trouvions. J'inspirais longuement pour en profiter un maximum avant d'inviter Élénore à y entrer la première. La porte se referma derrière moi alors que je me dirigeais vers les innombrables robinets de la salle de bains.

Tournant la tête vers la demoiselle, je lui donnais les informations d'usage qu'elle devait déjà connaître.

- Tu es déjà venue ici, du coup tu sais déjà où se trouvent les vestiaires si tu veux te changer. Quelles senteurs tu veux pour le bain. Après tout, tu es la gagnante du défi, fais toi plaisir ma chère. Je lui adressais un léger sourire, dans l'attente de sa réponse.

Je ne pus m'empêcher de lui poser la question tant elle me brûlait les lèvres. Tu as eu le temps de trouver quelque chose qui serait susceptible de me surprendre plus que je ne saurai t'étonner ? Pour ma part, aucune magie n'est à l'œuvre, et toi ?

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Dernière édition par W. Lloyd Lindberg le Ven 29 Juin - 15:11, édité 1 fois
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Re: L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd] Ven 4 Mai - 13:19




Une marche après l'autre, tu descends les escaliers et arpente les couloirs que tu connais si bien, après seulement trois ans vécu ici. Chemise sur les épaules, longue jupe noire comme à ton habitude, tu files silencieusement, en chaussettes car ça fait moins de bruit. Sans autre affaire que ta baguette, bien à sa place dans le creux de ta main. Tu prends ton temps pour ne croiser personne, sur la route, car tu ne voudrais pas qu'on te demande où tu vas. Tu ne voudrais rater ce rendez-vous pour rien au monde. Il est si difficile de rentrer dans la salle de bains des préfets, encore plus si bien accompagnée.

Finalement, tu arrives au bout du couloir du cinquième étage, l’air visiblement calme et détachée. Tu es néanmoins plus qu'impatiente à l'idée de sentir le toucher brulant de l'eau chaude sur ta peau. Tu le salues d'un signe de la main et d'un sourire, te postant près de la porte. ▬ Très bien, je ne pourrais être plus ravie d'être ici. Tes cheveux ont bien repoussés dis-moi. Rire moqueur mourant dans ta gorge. Tu essayes de ne pas rire en te rappelant la tête qu'il avait eu, chauve. Tu le laisses ouvrir, tendant l'oreille pour capter le mot de passe, mais il t'échappe. Zut alors. Peut-être que tu pourras lui soutirer plus tard? Tu entres donc la première, sautillant sur la pointe des pieds. Tu fais seulement quelques pas avant de t'arrêter, savourant avec délice l’entièreté de cette pièce si particulière. Sa semi-obscurité, ses odeurs entêtantes, ses bruits de gouttes réverbérés contre les murs, ses volutes de vapeur constamment élevés au dessus du sol. Et sa sirène en peinture, hautaine et distante. Mystérieuse. Magnifique.

Tu poses ta baguette sur un banc et commences par enlever tes chaussettes, pour ne pas les mouiller. ▬ Si je me cache dans le vestiaire, tu rateras toute la surprise... ça serait dommage quand même. Même carrément inutile, puisqu'il ne verrait rien. ▬ Pour célébrer l'arrivée du printemps, je voudrais bien quelque chose de floral, si ça te va. Et de l'eau très chaude aussi. Tu es ici pour profiter au maximum de ce lieu qui t'est interdit, tu comptes bien faire durer le temps pour savourer chaque seconde passée entre les bulles et les eaux colorées.

Il s'interroge sur ce que tu lui réserves... eh bien tu ne vas pas le faire attendre plus longtemps. ▬ Je n’ai pas eu besoin de chercher, j'ai toujours sur moi quelque chose d'impressionnant. Moi non plus il n'y a aucune magie... enfin, pas la mienne. Tu vas comprendre... ne bouge pas. Te plaçant face à lui, tu défais, lentement, un à un, les boutons de ta chemise, sans quitter Lloyd des yeux. Tu es très curieuse de découvrir sa réaction. Il faut dire que tu en es fière, de ta surprise. Tu avais arpenté longuement les ruelles du New York magique pour dégoter le plus fin des artistes. Ta peau nue se dévoile, et ce qui est caché, petit à petit, apparait. Blotti entre tes deux seins. Ce dessin d'encre gravé sous ta peau. Tatouage magique. Le serpent reste figé, enroulé sur lui-même, sa tête triangulaire logée calmement sous ta poitrine, son corps filant pour s'arrêter juste au dessus de ton nombril. Mais dès que ta chemise tombe sur le sol lisse, le sortilège de l'artiste s'enclenche, le dessin prend vie. Ton sourire s'élargit. Les nœuds de son corps se dénouent et il s'avance, glisse sur ta peau avec sensualité, épouse tes formes pour les complimenter, roule ses anneaux autour de ton cou et disparait quelques instants dans ton dos pour mieux revenir en ondulant sur tes côtes, dardant sa langue fourchue avant de sagement reprendre sa place, sous ta poitrine. ▬ La danse de mon serpent. C'est assez surprenant pour toi? Sans se soucier de sa réponse, tu ramasses ta chemise en te baissant sur le côté, tes yeux quittant enfin ceux du préfet. L'air de rien, tu vas l'accrocher sur un cintre, ta jupe suivant le mouvement avec une légère latence, elle flotte derrière toi et la transparence du tissus laisse entrevoir ta gracieuse silhouette. ▬ Et toi alors? Tu as quelque chose à me montrer c'est ça? Tu croises tes bras derrière ta nuque, n'affichant aucune pudeur à t'exposer ainsi devant lui. Il en verrait plus dans quelques instants de toute façon.

hrp:

baths, gloom, steam, snake, shameless






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Re: L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd] Ven 4 Mai - 14:35

Shameful bet, just kill yourself dude

À la mention de mes cheveux, je les replaçai instinctivement derrière l'oreille. Faisant une mine faussement énervée à la fin de sa phrase, je lui répondis finalement d'un ton amusé : Heureusement que nous disposons d'une bonne infirmerie. Apparemment ils avaient prévu que les élèves redoubleraient d'ingéniosité pour gagner le duel. Je pense à toi chaque fois que je me brosse les dents ou les cheveux, heureuse hein.

Je fis quelques pas avant de répondre sur un ton plus bas, presque timoré. Moi aussi je suis content d'être là.

La voilà toute guillerette à entrer dans l'antre du bien-être de Poudlard. À part le miroir du Rised qui n'était qu'une illusion, peu d'endroits pouvaient se vanter de procurer autant de plaisirs simples que cette salle de bains. Tout, absolument tout était conçu pour la détente, la relaxation, le bonheur.

Je lui propose les vestiaires mais elle décline l'invitation. À l'entendre, sa surprise serait sur elle. Tiens, un point commun avec la mienne, intéressant. Tout sourire, j'avais hâte que nous puissions rivaliser sur notre défi stupidement drôle ! Surtout que me concernant, c'était une grande première - et surtout une dernière.

J'opine sur son choix de parfum et me dirige vers les robinets adéquats, sous le regard impassible et majestueux de la Sirène. Elle avait dû en voir des vertes et des pas mûres ici, enfin plutôt des roses et des bien dures si je pouvais me permettre cette expression.

Vu le débit des robinets, l'eau ne tarderait pas à remplir le contenant principal. Déjà des milliers de bulles délicates s'échappaient des remous, dégageant une flagrance printanière à peine éclatée.

Elle est désireuse d'ouvrir le bal quant au défi dans le défi aussi je m'installe aussi confortablement que la situation me le permet pour voir ce qu'elle a à me montrer. Je ne peux m'empêcher de déglutir alors qu'elle efface un à un les boutons de sa chemise pour dévoiler sans pudeur ses monts charnels et délicats. Mes joues rosissent - rougissent ? - je le sens et je n'aime pas ça. C'était pas comme si c'était la première fois que je voyais une poitrine mais .... ça devait être la température de l'eau brûlante du bain, ouais c'était ça.

Pourtant mon regard vu vite happé par ce qui se trouvait en son centre. Rien de moins qu'un serpent lové, descendant pourtant le long de son ventre. Le dessin était magnifique.
- Ho, je ne savais pas que tu étais une espionne pour Serp..... Je n'eus pas le temps de finir que j'eus un mouvement instinctif de recul en voyant cette encre ancrée en elle se mouvoir comme si elle était vivante. Les yeux comme des soucoupes, il avait fait de son corps, de ses courbes un terrain de chasse qu'il connaissait dans les moindres détails.

L'animal était sublime mais l'endroit où il errait l'était tout autant si ce n'est plus.

Devant cette fascination esthétique, une sonnette d'alarme s'enclenchait dans mon cerveau, de plus en plus forte, de plus en plus stridente. ALARM, ALARM, RETREAT, RETREAT !! Comment abandonner le navire dont j'étais le capitaine ?

Elle me pose une question après ce divin spectacle, je ne sais pas quoi répondre, à part un hochement de tête absent. Comment allais-je me sortir de cette merde noire, voilà la question à laquelle il me fallait une réponse et ce très vite.

Elle s'éloigne pour poser délicatement le reste de ses vêtements sur des cintres et l'idée de fuir courageusement sans qu'elle ne s'en aperçoive te traverse l'esprit. Génial Lloyd, tu vas passer pour un con et un lâche, magique !

Ces pensées parasites ne te font même pas profiter du spectacle qu'elle t'offre sans pudeur. Je pensais la connaître un minimum, je pensais qu'en la défiant sur une surprise avec un délai réduit, elle jouerait la carte du délire, du déluré, de l'extravertie qu'elle est. Mais non ! Elle me subjugue avec un tatouage réalisé de main de maître et attend un juste retour du cadeau qu'elle venait de m'offrir.

- À la base ouais... mais là .... tu as gagné c'est clair ... Je .... m'attendais pas à ça. Vu son air qui me dévisage alors même que je n'ose croiser son regard, je devine aisément qu'elle ne va pas me laisser me tirer à si bon compte. Non mais honnêtement, je vais juste passer pour un crétin, sur le moment j'avais trouvé ça drôle mais .... Mais voilà voilà, merci bien au revoir !!

Je pouvais en plus prendre ce bain sans avoir à le montrer, c'était mon seul va-tout. Cela impliquerait d'être dans une tenue des plus vulnérables, mais n'était-ce pas mieux en fin de compte.
Visiblement non ... Impossible d'en réchapper avec elle en face de moi Allez, au point où j'en suis, tu as joué le jeu, je ne vais pas me débiner.

J'enlève à mon tour ma chemise, laissant dévoiler un corps au teint pâle, aux muscles fins qui s'ils n'étaient pas prononcés comme un sportif assidu avaient le mérite de ne pas être entourés de gras disgracieux. Mon long collier d'où une perle bleue trônait tapait sur mon plexus au moment où je finissais de retirer mon haut blanc.
Vint le tour de mon pantalon qui laissa place à un boxer noir des plus classiques. J'évitais le regard d'Élénore tout en essayant de ne pas trahir ma gêne pour ce qui allait se produire. Ne pouvant m'empêcher de plier mes affaires enlevées et les poser sur le petit banc d'où j'étais assis, je fixai enfin la demoiselle presque entièrement dénudée qui me faisait face.

- Bon ... Je rentrais mon pouce de chaque côté de mon boxer ... c'est le moment. Elle devait s'attendre à voir un autre type de serpent alors que je pliais le haut du corps pour me débarrasser du seul tissu qui me restait.

Sauf qu'au lieu de me retrouver nu, un autre tissu cachait mon intimité. Totalement inadapté à ma morphologie, luttant pour cacher sans grand succès ce qu'il était possible de cacher, une culotte noire à dentelle recouvrait mon entrejambe, un tissu qu'Élénore reconnaîtrait immédiatement pour en avoir été la propriétaire.

- Je voulais marquer le coup de la surprise, j'avoue que j'aurai dû lancer le concours du ridicule ... Avec ton tatouage, j'ai l'air con avec ça sur le cul ... Le pire dans tout ça était si elle tournait autour de moi pour "m'admirer" entre deux rires. J'avais bien fait les choses, le tissu me rentrait dans le fondement comme la plus pure tradition du string.

Et maintenant, le jeu de massacre allait commencer.


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Dernière édition par W. Lloyd Lindberg le Ven 4 Mai - 18:54, édité 1 fois
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Re: L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd] Ven 4 Mai - 17:29




La rougeur de ses joues ne t'échappe pas, mais tu ne relèves pas, le regardes profiter. Et quand le spectacle est terminé, ton ego est gonflé par ses paroles, et ta curiosité piquée. ▬ Mais non vas-y montre, on verra bien. Tu croises alors tes bras sur ta poitrine, autant pour la soutenir que pour avoir l'air de patienter calmement. Tu découvres son corps en silence. Il est beau. Vraiment beau. Un peu délicat, mais ça serait bien ton genre de venir te blottir dans ses bras. Je suis vraiment chanceuse moi, je sais même pas comment je suis arrivée ici. Tu vois bien qu'il est assez réticent, maintenant, mais tu te tais et le laisses faire, fronçant quand même les sourcils quand il-

Tu n'étais pas prête.

Tes yeux s'écarquillent. ▬ Mais c'est... pffrrRRTTAAAHAHAHA MAIS NOOOOOOOOOOOON HAHAHA-HA TU- AÏE!! Tu te cognes dans un casier et poses ta main sur le coin de ta tête en grimaçant, mais le rire ne reprend que de plus belle. ▬ TU- POURQUOI? Les mots ne sortent plus, manque d'oxygène, tu te tiens les côtes et ferme les yeux pour ne pas le regarder, parce que sinon, c'est pire. Et tu ries bien comme ça pendant un moment encore, si fort que t'en a mal, que ta gorge brûle, que des larmes perlent. Au bout de longues minutes, tu reprends un souffle supportable mais il te faut garder les lèvres pincées si tu le regardes, et tu le regardes fixement dans les yeux. Les yeux Elenore, les yeux. Baisse pas le regard. Baisse pas le regard ou tu repars en vrille. ▬ Franchement j'ai envie de te dire que t'as gagné, mon pauvre j'vais me souvenir de ce moment toute. ma. vie. Qu'est-ce qu'on dit? Ex æquo? Oui, chacun une question ou une action dans le bain. Tu t'essuies le coin des yeux, regardes un peu le plafond. Il est très joliment décoré, tiens. ▬ Aller arrête j'ai mal pour toi, enlève ça... Tu te mords l'intérieur des joues mais c'est plus fort que toi, tu t’esclaffes encore un coup, parce que vraiment, jamais tu n'aurais pu te préparer à ça, même avec un an d'avance.

Le bassin est déjà plein, tu remercies les enchantements jetés sur ses robinets. Les dents plantées dans ta lèvre inférieure pour calmer les dernières secousses qui agitent ton diaphragme, tu te débarrasses du reste de tes vêtements, les abandonne derrière toi sans plus te soucier de leur sort. Il te tarde de rentrer dans l'eau.

Le bruit de tes pieds nus frappant le sol carrelé résonne dans toute la salle de bain quand tu reviens vers Lloyd. Ta main vient caresser du bout des doigts le bas de son ventre quand tu passes à côté de lui, sans le regarder, tu retiens le rire qui remonte. ▬ Je le dirais à personne, promis. Et je dirais pas que t'as rougi non plus. Et tu files, espiègle, le laisses derrière toi, détachant tes cheveux qui tombent en une cascade rosée sur tes épaules. Tes orteils effleurent la surface de l'eau chaude. Très chaude. Peut-être un peu trop pour y rester bien longtemps. Et pourtant tu passes ta première jambe, puis ta seconde, et tu te laisses couler lentement au fond de l'eau, savourant avec délice la température élevée et la mousse légère qui t'entourent immédiatement, avec ses senteurs printanières. Il n'y a bien que cet endroit pour t'apaiser si rapidement. La vapeur te monte déjà à la tête, t'assomme un petit peu, mais c'est une sensation tellement agréable. Tu plonges quelques secondes sous la surface, pour te mouiller entièrement. Quel délice.

Tu te retournes et allonges tes bras sur le rebord de marbre froid, reposant ta tête sur tes mains à plat et une partie de ta poitrine plaquée contre le bord. Tes cheveux trempés coulent dans ton dos, sur tes épaules, sur le bord du bain, le reste flotte lassement dans l'eau. Postée où tu es, tu dévores Lloyd du regard, muette. Tu as promis une Elenore sage, eh bien tu tiendrais ta promesse, et ça te va très bien comme ça. Tu soupires. Un long soupir de soulagement. Tu fermes en même temps doucement les yeux, et ta voix exprime une rare douceur. ▬ Tu viens? Les paupières toujours fermées, mais un léger sourire timide, loin d'être moqueur, qui vient plisser le bout de tes lèvres.


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Re: L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd] Ven 4 Mai - 20:03

Congratz boy, you deserve your Nobel prize of ridicule



Elle rigolait, encore. Et encore. Et toujours. Elle ne s'arrêtait pas, c'était même de pire en pire à chaque seconde.

Pouvais-je l'en blâmer ?... Bien sûr que non ... Je m'étais mis seul dans cette situation, j'avais délicatement ouvert le piège à loup, mis mon pied et déclenché le mécanisme et ce avec le sourire niais de bien faire.

Aussi restais-je planté là, comme une plante verte - à culotte - en attendant que ça passe. Ce sentiment que chaque seconde dure des heures me frappa de plein fouet, la claque ultime de l'auto-flagellation inéluctable.

- Pourquoi quoi ?... Sérieux arrête de rire, j'ai bien compris à quel point j'ai l'air con. Je sais pas c'qui m'a pris.

Dire à quelqu'un pris d'un fou rire d'arrêter revient à demander à une actrice porno de jouir en silence : c'était impossible. Je crains devoir la mettre en position latérale de sécurité tant elle n'arrive plus à reprendre son souffle. À tel point que je finis par rire légèrement à mon tour, où dans cette ambiance ubuesque tout devient communicatif. Orné de mon plus bel atour, je l'attrape en la chatouillant, lui sommant d'arrêter de rire pour agrémenter le tout.

Quand le climat retourne un tant soit peu à la normale, nous préférons nous concentrer sur le regard de l'autre pour des raisons totalement différente. Un mince tissu à peine opaque l'éloigne de la sensualité la plus totale, tandis que le mien ne ferait que ramener en premier plan une raillerie digne de ce nom.

- Disons que notre surprise est difficilement comparable. La tienne mise sur l'esthétique que la mienne sur ... le comique. Je n'avais pas assez fixé de règles du coup, va pour l'ex æquo. Mon ego sera un peu en meilleur état avec ce résultat.

Oh ne t'inquiètes pas, je ne comptais pas le garder une seconde de plus que nécessaire. J'opine donc à ses propos mais je me sens bizarrement gêné d'enlever le plus naturellement du monde ce dernier bout de tissu étranger. Elle n'a pas les mêmes réserves que toi, se débarrassant de son dessous comme s'il ne représentait rien pour elle et avançait d'un pas félin dans ma direction.

Pourquoi ? Pourquoi agissions-nous comme si nous nous connaissions depuis toujours, à se lancer ce genre de défis que seuls deux meilleurs amis d'enfance seraient capables d'accepter ? Pourquoi nous retrouvions-nous nus ou presque alors que nous n'avions rien partagé auparavant que quelques cours et les salutations d'usage ? J'étais complètement paumé.

Ce contact frôlé non loin de la zone fatidique ne t'aide guère à recouvrer les esprits tandis qu'elle te promet de ne rien révéler. Y'a intérêt oui, sans compter que personne ne te croirait, ce serait la meilleure façon de faire de moi ton ennemi... J'y avais pensé avant de m'affubler de cette culotte et avais bien vérifié qu'aucun portable n'était à portée de main au moment où je dévoilerai la surprise. Si elle se mettait à colporter des rumeurs, je lui ferai vivre un enfer dont elle s'en souviendrait longtemps. À Poudlard ou ailleurs, j'avais la rancune très tenace.

Le temps que j'ordonne mes idées, je la voyais se diriger vers le bassin, ses fesses rebondies incitant à la luxure à chacun des pas qu'elle faisait. Bêtement, je profitais qu'elle soit de dos pour me débarrasser de ce foutu vêtement. Un soupir infini de soulagement s'échappa de mes lèvres quand il se retrouva à mes pieds, alors que l'une des parties les plus importantes de mon anatomie retrouvait pleine et entière liberté. Putain que ça fait du bien, murmurais-je les yeux mi-clos.

Je me dirigeais à mon tour vers le bassin, le pas un peu hésitant, ne sachant pas trop ce que je devais faire de mes mains : l'allure assurée d'un mâle alpha ou celui cachant son intimité devant une belle fille ? Je suppose que je fis un peu des deux, quand ma raison l'emportait sur la passion et inversement.
Elle était déjà entrée dans l'eau et ne me quittait pas du regard, ce qui ne m'aidait pas ma dégaine façon défilé de mode sur un podium. Rien que la chaleur de l'eau s'évaporant me donnait des suées et la direction que je prenais n'arrangeait pas les choses. Une nymphe rose dans son plus simple appareil m'y attendait.

Nu comme un ver, je me recroquevillais pour glisser un bout de pied en position agenouillée. Pied que je retirais immédiatement tant l'eau était chaude. Je ne sais pas ce que vous avez avec l'eau vous les filles, mais "chaud" pour vous signifie "peau qui fond" pour nous ....

Progressivement, je glissais le pied jusqu'à la cheville avant de m'asseoir bizarrement sur le rebord, juste à côté d'Elenore et glissait l'autre pour me retrouver les mollets immergés. Laisse moi le temps de m'acclimater, je n'ai pas encore le pouvoir peau anti-lave en fusion.

Je ne pouvais m'empêcher, dans une discrétion digne d'OSS 117, de laisser égarer mon regard entre ses yeux et ce qui pouvait dépasser de l'eau. À tel que je ne remarquais même pas que mes propres attributs, certes entourés par mes jambes, n'étaient pas loin du visage reposé d'Elenore.

- Alors, fou rire mis à part, contente d'être là ?... Tu as l'air de profiter du bain en tout cas. D'ici quelques minutes je rentrerai à mon tour dans la marmite ébouillantée. En attendant, je tripotais négligemment la pierre de mon collier, cherchant un sujet de conversation intéressant vu le lieu et les circonstances.

- Tu avais déjà songé aussi à la question ou l'action si tu gagnais ou ce sera de la pure improvisation quand l'envie te viendra ? Je t'avouerai que j'étais persuadé de gagner au moment où je t'avais envoyé le SMS mais je n'avais pas du tout pensé à ce que je pourrai te demander. Quand j'ai vu ton tatouage, je savais que j'étais foutu. Très joli animal sur un tout aussi joli support.

Prenant mon courage à deux mains, je m'appuies sur les deux mains proches du bord pour me tendre comme une planche et me laisse descendre le plus lennnnnnnnntement possible, sans me rendre compte de la proximité de mon corps par rapport au visage de la demoiselle. Non, la seule chose qui comptait à cet instant précis, c'était de préserver la totalité de mon anatomie sans pousser un cri de pucelle effarouché en train de se brûler.


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Re: L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd] Sam 5 Mai - 11:08




Les sens concentrés sur ton fou rire, tu ne remarques même pas qu'il s'approche, et tu fonds en larmes de rire sans même arriver à te débattre quand il se met à te chatouiller. Elenore tu es bien trop sensible, et c'est un foutu gros point faible. ▬ HIIII ARRÊÊÊTTE ARRÊTE C'EST BON, c'est bon je me ca-alme!! Pire qu'essoufflée tu te tiens toujours le ventre, moitié à terre, moitié debout, appuyée contre les casiers en bois du vestiaire. Mais le rire s'efface, du moins en surface, et tu peux enfin lui parler normalement.

Faire de moi ton ennemi. Tu souris. Oh non pas encore encore un Serdaigle contre moi, j'en ai assez. Qu'il n'ait aucune crainte, son secret est bien gardé. Normalement. Tu te demandes ce que ça donnerait, un Lloyd hors de lui, s'il garde son sang froid ou s'il s'échauffe à en briser les vitres. Les rumeurs disent qu'il est d'une froideur sans pareil, et coincé comme jamais. Pourtant ce n'est pas cette impression que tu as de lui, au fil de vos échanges. C'est même pratiquement l'inverse. Alors tu n'arrives pas à le deviner.

Menton appuyé sur le dos de tes poignets, tu l'écoutes se glisser tout près de toi. Le bain est immense et il choisit de se mettre juste là? Mmhm. Tu gardes encore les yeux fermés, et ton rire se réverbère contre les murs de cette grande salle vide. ▬ C'est pourtant toi qui a fait couler l'eau, moi je n'ai rien fais. Arrête de te plaindre gros ronchon, prends ton temps ça ne presse pas. Tu écoutes l'eau filer autour de sa peau qui perce sa surface, essayant de visualiser la scène derrière tes paupières. Oh certes, tu pourrais directement regarder et profiter du spectacle, mais c'est aussi un peu plus excitant comme ça... Ton esprit s'égare dans quelques pensées affriolantes, osées mais jolies, tu t’éclaircis la gorge pour les dissiper.

▬ Mhmm oui très contente, ça faisait longtemps. C'est le paradis ici. Finalement, tu rouvres les yeux, dans le seul but de le contempler, lui, puisqu'il s'est assis à côté de toi, tu ne vas pas t'en priver. La projection du reflet de l'eau sur sa peau lisse, le dessin de ses muscles fins, le jeu de ses doigts autour d'une pierre bleue. Sa simple proximité. Une véritable sucrerie pour les yeux. Quelques courtes minutes passent et tu t'acclimates au silence, qui permet toutes sortes de rêveries et vacarmes imaginaires. Tu relèves la tête quand sa voix résonne, il reparle de sa merveilleuse idée de défi. ▬ Non je n'ai rien préparé d'avance, je me suis dis que je trouverais les meilleures idées ici. Et là, je sais déjà exactement ce que je vais te demander de me faire, mais je garde ça pour plus tard. En attendant, je te cède mon tour. Faire durer le suspens... et le plaisir. Tu te redresses et étires longuement tes bras vers le ciel, laissant passer un presque inaudible gémissement de douleur quand tes épaules craquent sourdement. Suite à quoi tu te retournes, poses ton dos contre le rebord et tes coudes viennent te soutenir sur le marbre. La mousse, finalement, ne te cache pas tant que ça. Mais ce n'est pas toi qui va t'en plaindre, et tu doutes que Lloyd protestes également, après ces jolis compliments qu'il t'a fait.

Tu plantes le gris de tes yeux dans le bleu intense des siens, malicieuse mais sincère. ▬ Demande-moi tout ce que tu veux. Tu démêles ensuite une mèche de tes cheveux, l'air de rien, alors qu'il se décide enfin à te rejoindre dans l'eau. Tu fais mine de regarder ailleurs, mais du coin des yeux tu ne rates pas une miette de ce ravissant tableau.

baths, gloom, steam, foam, peeking








Dernière édition par Elenore Gee le Sam 5 Mai - 14:38, édité 1 fois
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Re: L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd] Sam 5 Mai - 13:34

I hit the ground bang bang, she shot me down bang bang



Mon index imprime un mouvement similaire à celui d'un métronome, réfutant ce qu'elle venait de dire. Tututut, tu as voulu de l'eau bouillante et en gentleman que je suis, j'ai accédé à ta requête. Et je ne suis ni gros ni ronchon non mais .... Je pinçais mes abdominaux où je pouvais à peine pincer un rouleau de peau entre mes doigts. Tu vois ?... Je lui souris légèrement, conscient de comprendre ce que j'avais envie de comprendre.

Vu la température de l'eau, et comment j'allais prendre mon temps ... J'allais finir en pâte à crêpes fripée avant même que mon menton ne touche la surface. J'y allais à la Serdaigle, lentement mais sûrement. Même pour prendre un bain, nous représentions dignement nos maisons. Si cela avait été possible, je n'aurai pas été étonné qu'elle fasse une méga bombe pour se prélasser ensuite. Cela aurait certes écaillé cette silhouette féminine et lascive mais y aurait-elle pensé sur l'instant, rien n'était moins sûr.

Je suis content intérieurement qu'elle apprécie l'instant, le lieu et a fortiori ma compagnie. Il faut dire qu'avec le spectacle que je venais de lui proposer, en bien ou en mal elle s'en souviendrait toute sa vie et ce à chaque fois qu'elle me verrait. Avais-je pris la bonne décision ou m'étais-je laissé guider par l'excitation du moment sans réfléchir aux conséquences que ça impliquerait. Elle avait beau eu me dire qu'elle ne dirait rien, l'eau coulait sous les ponts et un revirement était toujours possible.

Le temps ralentit et entre deux courtes discussions, nous savourons l'instant présent. Je ne savais pas pour elle mais j'avais toujours apprécié le silence, la quiétude environnante. Je n'aimais pas cette surenchère qui consistait non pas à faire plus que son voisin, ou mieux, mais simplement à être celui qu'on entendait le plus. Un peu comme cette manie de faire partager sur les réseaux sociaux absolument tout des petits gestes du quotidien. Sérieusement, m'envoyer une notification pour me montrer une pêche melba ? Hop suppression du contact.

Un jour, je m'étais décidé à sortir parce que je supportais plus d'être chez moi, je suis allé rejoindre des gens dans un de ces pubs irlandais merdiques qu'on trouve sur les grands boulevards. Tout m'a dégoûté, le too much is so better me donnait envie de vomir. Certains avaient même trouvé un test sur la toile "Qui est le plus sale ?!" et les questions étaient aussi hallucinantes que les rires de ceux bombant le torse en acclamant fièrement avoir fait telle ou telle chose. Et c'était les intellos dont on se moquait ? Décadence quand tu nous tiens.

Je préfère revenir dans ma petite bulle teintée de rose et aux senteurs délicates. Ici le temps est comme suspendu. Je me résigne à briser le silence en évoquant le gain de notre "défi dans le défi". Son imagination semble fertile en ces terres aquatiques car elle a déjà trouvé ce qu'elle me ferait faire. Au moins tu as vite trouvé, je me demande bien de quoi il s'agit.

Elle me cède la place sur la récompense mais comme je venais de lui dire, j'étais muet sur ce que je pourrai bien lui demander ou faire.

Boum.

Tu sens ce battement raté qui fait dérailler ton cœur, une balle qui te transperce de part en part, à moins qu'il ne s'agisse d'une flèche ?... Cette douleur est insoutenable et tu te surprends à poser la main sur ton torse pourtant immaculé.

Sept mots, sept petits mots qui te font perdre la tête. Ton cerveau en ébullition se met à tisser des scénarios tous plus inavoués les uns que les autres, un tableau de maître dans la seule limite était ta propre imagination. Déjà des manifestations physiques plus en bas se font sentir et tu sais qu'il est temps de t'immerger dans cette mousse volatile. L'eau est toujours aussi brûlante mais tu ne saurais dire à cet instant si ton corps ne l'était pas plus.

- Ne dis pas ça à un mec seul avec toi dans un bain alors que toi comme lui êtes nus ... Je parle de moi à la troisième personne comme pour me détacher de cette tentation sulfureuse. Je creuse la paume de ma main pour y recueillir un peu d'eau avant de m'en asperger le visage, sans y trouver un quelconque réconfort. Tout au plus justifier la rougeur qui gagne un peu partout mon corps.

Je fais quelques bulles dans l'eau, la lèvre inférieure en dessous et celle supérieure au dessus du niveau. Je reste silencieux, trop de choses se bousculent dans ma petite caboche pour ordonner un semblant d'idée cohérente.

Je glisse un regard vers elle et croise le sien qui te fixe avec assurance. Je me surprends à être le premier à détourner mon visage en quête de contemplation de tout ce qui n'est vivant : un plafond, une bulle qui se balade, un .... carreau de carrelage peu importe.

Tant pis si ce que j'allais lui demander allait être considéré comme ma récompense. Ma curiosité de Serdaigle avait besoin d'être étanchée.
J'ouvrais lentement le piège à loup, mettais mon pied à l'intérieur mais lui donnais cette fois le mécanisme de déclenchement.

- Hey ... qu'est c'qui nous arrive ?... J'veux dire, tu fais souvent ça toi ? Ca fait plusieurs années qu'on est là toi et moi et c'est à peine si on s'est échangés plus de deux phrases à la semaine. Voilà qu'on est ici toi et moi, à ..... Je ne termine pas ma phrase, je n'ose pas.

Un peu comme elle il y a quelques minutes, je m'enfonce dans les eaux colorées pour y trouver un cocon où tous les sons s'y étouffent. Remontant à la surface, je plaque mes cheveux en arrière et m'essuie le visage pour ouvrir les yeux. Va pas croire que je ne suis pas content d'être ici. Je ne comprends juste pas ce qui se passe, ce qui m'arrive ....

Seasons came and changed the time
When I grew up, I called her mine
She would always laugh and say
"Remember when we used to play?"




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Re: L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd] Sam 5 Mai - 16:50




Pendant quelques instants, il a l'air en état de choc. Quoi? C'est ce que tu viens de lui dire? Cette fois c'est toi qui est curieuse, curieuse de savoir ce qu'il peut bien lui arriver. Tu le trouves étrangement silencieux, mais dès que cette pensée naît dans ton esprit il reparle. T'as envie de rire, c'est vrai que tu l'as bien sortie, ta punchline. Tu n'avais pas fait attention au double sens, à vrai dire. Tu relèves le menton, prend un air fier et une petite voix pincée, pour exagérer. ▬ Pfeu, je dis c'que je veux moi, Monsieur. Tu reprends cependant bien vite ton expression calme et ta pose détendue mais attentive.

Il est tout rouge.

Elenore d'habitude, ce qu'elle ferait, c'est qu'elle se moquerait de lui, avec son accent new yorkais qui résonnerait dans toute la pièce, accompagné de ses rires et d'un coup de coude taquin. Mais là Elenore tout ce qu'elle fait c'est garder le silence et le dévisager, captant d'abord ses yeux puis, quand il regarde ailleurs, dévorant le reste. Il fait des bulles. Et puis il se jette à l'eau, pour ainsi dire. Alors, tu commences à comprendre. ▬ Non pas... souvent, mais disons que ça m'arrive. Tu attends la suite, les lèvres entrouvertes. ▬ À... à quoi? Mhm- Il fuit, plonge la tête sous l'eau. Tu fronces les sourcils, sans saisir exactement où il veut en venir.

Oui c'est vrai, vous ne vous êtes pas vraiment parlés depuis trois ans que tu étais arrivée. Principalement, tu penses, parce que tu parlais à d'autres personnes, rencontrais d'autres de ces nombreuses perles rares qui vivent dans le château. Pas la même licence, la même maison, le même statut dans l'école. Il n'y a eu que des coïncidences, pour que vous parliez vraiment. Des coïncidences comme tomber sur lui après le couvre-feu en tentant de préparer un mauvais coup. Ou... se retrouver seuls dans la salle de potions.

Ta différence avec Lloyd, sans doute, c'est que tu ne te poses pas toutes ces questions qui retournent ses pensées. Toi tu ne vis que pour saisir les opportunités, sauter sur les occasions, prendre le train en marche, et savourer ce que t'offre le présent sans jamais vraiment penser aux conséquences. Bordel ton élément c'est le feu alors, évidemment, que tu sois vive comme lui. Enfin, la plupart du temps. Tu n'es pas responsable, trop spontanée, bornée, têtue, osée. Plus d'une fois, t'as merdé, t'es attiré des ennuis monstrueux. Mais d'autres fois, tu as découvert des inconnus, des moments inoubliables. Oula. Ça cogne fort dans ta poitrine, tout à coup.

Des moments comme celui-ci. Où il est là, au moins aussi vulnérable que toi dans ce bain, à se poser toutes ces questions qui jamais ne traversent ton esprit.

Mais il te les pose à toi, alors fatalement, il te faut trouver une réponse. Mais tu vas dire quoi? Que c'est le hasard? Le destin? T'en sais rien toi, pourquoi t'es là, parce que t'as demandé à être là, c'est tout non? Il remonte la tête et tu ne sais toujours pas quoi lui répondre, mais tu ne peux pas non plus le laisser se perdre sans rien dire. Il est encore plus séduisant, les cheveux mouillés. Alors ta main quitte le rebord du bain et vient lentement caresser ses épaules, sa nuque et son cou du bout des ongles pendant que tu cherches tes mots. Tes doigts s'aventurent à la naissance de ses cheveux, , jouent avec le fil de son collier. Tu prends une grande inspiration. Et alors tu retournes la tête vers lui.

Ta main retombe délicatement dans son dos, sans le quitter, le reste de ton corps frôlant à peine le sien. Tu parles doucement, juste pour lui. ▬ Arrête d'essayer de tout comprendre, laisse les choses se faire... écoute, voici ma demande... Tu cales ton menton sur son épaule, et l'observes avec un fin sourire. ▬ Prends moi dans tes bras... Ta voix meurt doucement. Serre moi contre toi. Ça te démangeait depuis avant, de lui dire, et avec ton cœur qui s'est mis à battre plus vite devant son air d'incompréhension, tu as cédé.

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Re: L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd] Sam 5 Mai - 17:51

Free hugs, free love ?...



Qu'est-ce qui m'arrive, hein Lloyd, qu'est ce qui t'arrive bordel de merde ?
Le sons qui sortent de ma bouche font un écho étrangement familiers avec mes facultés de réflexion : Blblblblblblblbl. Je ne peux guère plus en demander à ma cervelle de piaf.

Non ne me demande pas "à quoi", non je t'en supplie, ne me le demande pas. Je connais la suite mais je suis incapable d'y apposer le moindre mot. J'ai un maelstrom d'idées tourbillonnant à me brûler la vue, myriade d'étoiles qui m'enlève tout sens commun.

Toi, l'assuré et rassurant préfet-en-chef, toi, l'aîné des Serdaigle et modèle pour tant d'élèves, tu ne valais pas mieux que ces petits amoureux transis qui échangeaient leur premier smac à l'abri des regards après les cours.

Pour elle, ce genre de délires est plus commun. Pour moi c'est une nouveauté. Oh, j'ai déjà pris des bains avec de nombreuses filles, partagé des moments intimes mais était-ce nos différences qui rendaient la chose si étrange ? Elle était feu, j'étais eau. Elle était l'action quand j'incarnais la réflexion.

- Laisse tomber .... Non, il y avait des moments où il était préférable de se taire plutôt que de s'enfoncer, or je me sentais déjà embourbé jusqu'à la taille en ce moment.

Fidèle à ma réputation, je m'interroge, questionne, attend des réponses. Pas cette fois en fait, enfin je crois ... Plus des réflexions prononcées à voix haute, pour extérioriser ce bouillon de sentiments.
Lloyd, dixième année, Serdaigle, excellentes notes dans toutes les matières, incapable de déchiffrer le mystère universel. À la bonne heure.

Sa main vient se poser à la lisière de ma chevelure, ma nuque venant s'offrir instinctivement à cette délicate attention. J'en profitais d'autant plus que l'eau commençait à détendre mes muscles. Tête penchée en avant,je la laisse explorer mes épaules jusqu'à ce qu'elle prenne la parole, m'obligeant à croiser son regard par courtoisie.

Elle a la gentillesse de ne pas laisser le silence plomber une soirée qui s'annonçait bien plus guillerette avec ma prestation en dentelle féminine. Mais elle élude finalement en me rejetant - à tort ou à raison - la faute. Tu demandes à un pur produit Serdaigle de ne plus être cérébral ? lui soufflais-je d'un ton mêlant surprise et lassitude. J'étais bien conscient de ce trait de caractère qui n'avait pas fait hésiter trop longtemps le choixpeau sur ma future maison. Je savais aussi comme cette qualité pouvait devenir un fardeau. Tu aurais préféré que nous .... faisions l'amour dans la salle des potions ? J'aurai été tenté de dire baiser car le mot correspondait parfaitement. "Préliminaires zappés, plaisir brutal à l'état pur, see you soon girl." Ouaip, un arrière-goût de déjà vu.

Vint plus tôt que je ne l'aurai cru sa demande, si .... innocente et si lourde de sens à la fois. Un geste délicat, chaste mais qui en disait tant pour peu que l'on s'y penchait. Cette fois-ci je me tus, opinant lentement de la tête avant de m'éloigner de quelques centimètres du bord et pivoter vers elle, debout dans le bassin. Du bras je l'invite à se mettre face à moi et n'hésite pas une seconde avant de l'entourer de mes bras l'un le long de ses épaules, mon poignet s'arquant pour permettre à ma main de caresser sa nuque sous sa longue chevelure, l'autre dans le bas du dos jusqu'à sa hanche opposée.

Mon corps réagit forcément à ce contact, le flux sanguin fait sa basse besogne. Le contact si intime non loin de son propre jardin secret pourrait me faire reculer sous des excuses balbutiantes. Mais je m'en cogne. Je sens sa poitrine se lover contre mon torse et nos cœurs résonner à l'unisson dans une cacophonie puissante. J'hume le parfum de sa chevelure que les arômes du bain peinent encore à remplacer.

Ma main caresse son dos alors que je veux rendre éternel ce cocon de chaleur pure. Mes jambes se rapprochent un peu plus encore d'elle, comme un cri silencieux où je crache à la face du monde qu'elle est mon joyau, fragile et indestructible, unique et si commun à la fois. Je la serre, un peu plus à chaque seconde contre moi, je sens ses bras répondre à cet écho et son souffle tiède parcourir la peau humide de mon cou. Comment puis-je ressentir des frissons alors qu'il fait si chaud.

Je penche ma tête vers son oreille, lui murmurant ces quelques surprenants mots.

- Tu fais chier Elenore ... Le ton n'est pourtant pas au reproche voire même à la colère. Non c'est la manifestation la plus brute de l'état où je me trouvais : Seul au milieu d'un océan déchaîné.

Mes mains descendent sur ses reins et je me décolle d'elle, presque à regret. Je fixe alors son regard d'où elle pourra certainement lire la masturbation mentale à laquelle je m'astreignais bien malgré moi. Voici ma demande...

D'un mouvement lent, figé dans le temps, j'approchais mes lèvres des siennes avant de les faire s'épouser parfaitement entre elles. Ma main remonte sur sa chevelure, mes doigts s'y insinuant tout en les tirant un peu, prolongeant cette communion aussi longtemps qu'elle me le permettrait.

Impossible de dire si ce baiser dura quelques secondes ou quelques minutes. Je devais parachever le but initial de cet acte cavalier.

- Veux-tu m'embrasser ?


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Re: L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd] Dim 6 Mai - 17:28




À son évocation de la salle des potions, tu te rappelles de ses mains qui parcouraient ton corps comme s'il lui appartenait déjà. Et cette idée, elle te plait, mais tu ne veux pas le dire. Tu n'oses même pas y penser. Alors tu déposes ton index sur le devant de ses lèvres. ▬ Chuuuut... on s'en fout... Arrête de penser Lloyd. Les plics et les plocs de l'eau tourmentée par vos déplacements s'amplifient dans l'espace brumeux, comme une douce petite mélodie aquatique.

Tu n'as pas besoin de patienter une seule petite seconde de plus, il ne suffit que d'un battement de cils supplémentaire avant que ses bras ne se referment sur toi, te soutirant par la même occasion un soupir de contentement lorsque tu loves amoureusement ton corps contre le sien. Il en faut si peu pour t'adoucir. Une simple étreinte et te voilà docile, immobile, presque fragile. Tu pourrais rester comme ça indéfiniment. Apprécier en silence ses caresses qui te réchauffent encore plus que l'eau brûlante. Le faire frissonner doucement par le passage de tes doigts dans sa nuque.

Ce qu'il se passe après n'était pas du tout prévu dans ta tête, mais ce n'est pas pour te déplaire. Un rire intérieur secoue tes épaules à son étonnant reproche, je sais, que tu sembles lui répondre. Dès lors que tu comprends ce qu'il s'apprête à faire, tu penches légèrement la tête et viens capturer ses lèvres des tiennes, alors que tu l'embrasses réellement pour la première fois. Et tu te prends soudainement une explosion de sentiments contradictoires dans la gueule, ayant autant envie de le repousser que de l'attirer encore plus fort dans tes bras. Mais tu ne fais pourtant rien de ça,laissant simplement filer le moment.

Vos lèvres se séparent. Cette fois c'est toi qui vire toute rouge, c'est dire à quel point c'est étrange pour toi, qui a pourtant déjà vécu ce genre de scène plusieurs fois. Mais ce soir, l'atmosphère est différente. Oui, je veux t'embrasser encore. Tu le penses si fort qu'il doit l'entendre, au travers de tes pupilles. T'as le souffle court, le cœur retourné, l'estomac en vrac, les lèvres qui tremblent et les jambes qui lâchent. Tes mains filent encadrer son visage. ▬ T'es sûr que t'es pas un peu vélane toi? Parce que quand tu me regardes dans les yeux comme ça... j'ai l'impression que tu me jettes un sort. Sourire fébrile. C'est vrai ça, il t'ensorcèle rien qu'avec son regard, et tu pourrais faire tout ce qu'il te demande. Tu veux qu'il ne regarde que toi, avec ces yeux là, et merde Elenore tu ne comprends pas pourquoi. Pour l'instant, tu t'en fiches, tu veux juste sentir ses mains sur ta peau, sa bouche sur tes lèvres et tout son corps contre le tiens. Alors tu l'embrasses une seconde fois, oui, tu laisses le feu s'embraser et le temps s'arrêter.

Mais cette nuit en rentrant dans ton dortoir tu sais déjà que tu vas mal dormir. C'est le brasier qui s'allume dans ton ventre qui te le souffle, tu entends sa voix lointaine crier dans ta tête. Mais tu fais quoi Elenore?! RECULE! DÉGAGE! ON NE TOMBE PAS AMOUREUSE NOUS, TU LE SAIS TRÈS BIEN! Aller RECULE j'te dis on a pas besoin de ça, recule ou je me fâche Elenore. Tu la détestes cette voix. Elle est toujours là pour te rappeler qu'avec toi, l'amour, ça ne fonctionne pas. Ça part en vrille, ça tombe à l'eau, ça se fait jeter, marcher d'ssus. Le pire c'est qu'elle a raison et ça te fait hurler dans ton cœur.

Mais alors tu devrais faire quoi? Partir, vraiment? Le laisser en plan? Lui dire qu'être amis et de baiser de temps en temps, c'est plus marrant? Non. T'en a marre de faire ça toi, t'en peux plus. Alors ta petite voix dans le décor, tu lui dis d'aller se faire foutre.

À bout de souffle, il faut bien que tu te sépares de lui pour respirer, pour le regarder. Ta gueule la voix dans ma tête, je tombe amoureuse si je veux. ▬ Toi aussi tu fais vraiment chier. Même si tu dis ça en souriant. Tes bras viennent l'enlacer plus fort encore et tu te blottis contre lui, alors que tu te rends ivre du parfum dans son cou, la tête tombante sur son épaule. ▬ Ne m'lâche pas. Ne me laisse pas partir. que tu murmures sur sa peau en fermant les yeux, comme une supplication. Parce que tu as peur de la façon dont tu vas gérer ça et que comme toujours, ça sera très certainement catastrophique. Sous la surface tes jambes se glissent lascivement entre les siennes, provoquant un fourmillement familier dans le bas de ton ventre, mais tu l'ignores. Là, tout de suite, tu voudrais juste que cet instant dure le temps d'une éternité.

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Re: L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd] Dim 6 Mai - 18:43

Time to decide your future.



Je suis d'accord avec elle, une fois n'était plus coutume à présent. Ce qui s'était passé à la salle de potions restait à la salle de potions, il n'était plus possible de revenir en arrière. De là à s'en foutre, c'était un peu exagéré mais je pensais savoir ce qu'elle voulait dire par là. Son index mit fin à tout doute : Tais toi Lloyd et enjoy.

Mettant la théorie en pratique, mes bras se firent protecteurs, enlaçant ce frêle corps contre moi. L'eau s'immisçait entre nous comme un liant de pudeur qui nous faisait nous rapprocher le plus naturellement du monde. Nous serions-nous étreints ainsi, sans le moindre habit, à l'extérieur du bassin ? Rien n'était moins sûr ...
Tais-toi aussi mentalement Lloyd et enjoy ...

À l'étreinte de nos corps vint le mariage de nos lèvres. J'étais demandeur, elle fut réceptive. Le premier, le véritable, celui qu'on assure ne jamais oublier mais qui bien souvent s'étiole avec le temps. Qu'importe je savoure la magie de nos alchimies respectives qui nous combinent en un tout fusionnel. Mon cœur tambourine mon torse à tout rompre, jaloux de ne pouvoir participer et le faisant savoir d'un cri rageur. Ma respiration emprisonnée par cette tendre prison se saccade, s'étiole dans mes poumons.

Il faut tout arrêter. En y réfléchissant avec raison, logique et un minimum de bon sens, poursuivre dans cette voie est la pire des choses qui puisse m'arriver. Elle n'était pas faite pour toi, tu n'étais assurément pas fait pour elle. Le Yin et le Yang, la raison et la passion, le calme et la tempête.

Arrête Lloyd, arrête d'écouter ses conseils à la con, ce-n'est-pas-toi.

Nos lèvres se séparent et il est temps de prendre une longue inspiration et lui dire la vérité en face. Ce ne serait agréable pour personne, mais valait mieux tôt que tard dans ces cas de figure-là. J'avais assez d'expérience en la matière pour témoigner.

- Veux-tu m'embrasser ?

Hein, que ...

Même pas le temps de méditer sur ces mots qui dépassent mes pensées - à moins qu'ils ne pouvaient pas mieux les définir ? - qu'elle s'empresse de répondre à ma demande et bordel, que c'est agréable ....

D'un claquement de doigts, le temps semble s'allonger à l'infini, ma langue se jouant de
sa consœur dans un ballet improvisé. La tendresse laisse parfois place à la fugace passion de nos libres pensées.
Quelques baisers légers viennent parachever cette promesse silencieuse, cette folie de jeunesse qu'on crie à la face du monde. En tout cas l'un devant l'autre pour commencer.

- Me pique pas mes répliques Gee, toi l'originale de notre duo bizarre. Je l'appelle cette fois par son nom de famille mais entre mes lèvres, il aurait presque une plus profonde intimité qu'un banal Elenore. Le ton de ma voix est vrillé de quelques souffles chauds, témoins d'un bouillon d'émotions qui se bousculent à l'intérieur de moi.

Nous restons enlacés, dans une emprise que je serre un peu alors qu'elle me fait une demande des plus déroutantes. Te laisser partir ?... Il y a quelque chose que je dois savoir ?...

Un gouffre, un trou béant m'arrache le cœur et l'envoie valser à l'autre bout de la pièce. La peur primale de tout amoureux balbutiant : elle en aime un autre, elle est déjà en couple, elle va m'abandonner comme une merde, elle va en somme me trahir.
J'entendrai presque rire ma raison qui d'un air narquois m'avait donné la bonne solution tout à l'heure. Qui fait le malin tombe dans le ravin... Le trou qui s'était ouvert devant moi semblait sans fond. Un vrai pré-pubère, quelle honte j'avais de ma propre estime.

[....]

Elle était toujours contre moi, elle ne s'était pas détachée de mon étreinte. Je dandinais sur un pied puis sur l'autre, mes mains montant de sa chevelure mouillée au galbe de ses fesses. Il ne régnait aucune lubricité de mon côté dans ce câlin aquatique bien au contraire. Ici le romantisme avait supplanté le sensuel, le provocateur.

Mes pas l'emmenaient au milieu du bassin et je me rendis enfin compte que je dansais avec elle, sans la moindre musique autour de nous. Je ne lui avais rien demandé, rien proposé, je ne savais même pas si elle ne suivait que pour ne pas me froisser. L'environnement pouvait s'y prêter et personne n'était présent pour nous juger. Je me mis alors à fredonner un air lent, calme, ma bouche non loin de son oreille. Ma main caressait l'arrière de son crâne, lui massant sa douce chevelure.

Lève toi c'est décidé, laisse moi te remplacer,
Je vais prendre ta douleur.
Doucement sans faire de bruit, comme on réveille la pluie,
Je vais prendre ta douleur


Je continuais à la rassurer d'une manière certes peu orthodoxe mais au fond de moi, je ne savais pas qui allait prendre la douleur de l'autre. Elle me demandait d'être son phare, son épaule, son roc invincible. Serais-je à la hauteur de la tâche qui m'attendait ou serais-je celui qui s'agripperait à ce qu'elle serait je l'espérais capable de m'offrir.

Pas à pas, marche après marche, nous traçons notre chemin. Accroché au même bâton, nous savions notre route longue et semée d'embûches. Nous levions tous deux le regard pour apercevoir au loin cette montagne à la hauteur décourageante.
Pas à pas, marche après marche. En route Elenore, empruntons le même chemin.



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Re: L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd] Lun 18 Juin - 0:32




Des baisers dans le cou... tu ne connais rien de mieux pour te laisser transporter. Un faible rire traverse tes lèvres. Et quel duo... tu penses. Tu le regardes sans répondre, gourmande captivée par ses yeux clairs.

Ça ne te ressemble pas d'être comme ça. Toi, sentimentale, mal à l'aise, incertaine, hésitante, effrayée. Son étreinte se resserre très légèrement, et tu entendrais presque son cœur vriller après tes murmures. Tu l'as inquiété. ▬ Non... rien. Je suis juste... une nana compliquée. Ta voix s'éteint en un souffle étiré d'un fin sourire, ce n'est pas la peine de lui partager la bataille qui prend place dans ta tête. De toute façon, tu racontes déjà n'importe quoi. Arrête de parler ça vaudra mieux Elenore, où tu vas encore tout foutre en l'air avant que ça ne commence. Tu fais fleurir quelques baisers dans son cou pour le rassurer et savoures en silence ses caresses brûlantes sur ta peau. Et tu laisses cette salle intemporelle te bercer, fermant les yeux en silence pour tenter de calmer le conflit dans ton esprit.

Tu rouvres les paupières en réalisant qu'il t'entraines dans une danse au milieu du bassin. Alors ça, pour le coup, c'est une première. Personne n'avait encore chanté pour toi. Encore moins de cette façon-là. Tu te laisses porter, sans trop savoir quoi faire, car oui, tu te sens un peu perdue.

Mais c'est agréable de sentir sa main dans tes cheveux, de sentir son souffle sur ta nuque, d'avoir quelqu'un sur qui te reposer quelques instants. C'est apaisant, ça fait du bien. Mais c'est trop... trop doux pour toi, trop sucré, comme une cuiller de miel. Il te faut une bouffée d'air, une pause dans cette avalanche soudaine de bienveillance, t'as pas l'habitude, et tu as du mal à dire si tu aimes ça ou non, finalement. Tu l'arrêtes, un air malicieux dans les yeux. ▬ C'est très mignon ce que tu chantes mais... c'est un peu triste non? Tu lui fais un clin d’œil tout en reculant de quelques pas, te séparant de lui, avant de disparaître brusquement sous l'eau et la mousse. La chaleur à la fois oppressante et rassurante du bain t'entoure et tu es tiraillée entre l'idée de chercher le coin le plus chaud pour t'y prélasser et celle d'embêter le préfet. Aaah Elenore... tu ne sais pas rester calme bien longtemps. Tu ouvres brièvement les yeux sous l'eau pour te guider jusque derrière lui, nageant au plus près du sol carrelé pour éviter qu'il ne te remarque. Une fois en place, tu souris déjà avant même d'avoir fais quoique ce soit. Mais tu ne le laisses pas attendre plus longtemps et surgit dans son dos comme une gamine, accrochant tes bras et tes jambes autour de lui dans un ballet d'éclaboussures. ▬ À L'ATTAAAQUE! Tu ris déjà aux éclats, te serrant à lui aussi fort que possible tout en le couvrant de bisous furtifs. Parce qu'il n'y a rien de plus amusant que de rejouer aux adolescents.

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Re: L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd] Lun 18 Juin - 8:17

Sneaky attacks ? Ok. War is declared.



"Je suis juste une nana compliquée." Ces mots résonnent comme seule réponse à cette inquiétante révélation quelques secondes auparavant. Quelle fille n'était pas compliquée ? Quelle autre justification permettait à la gent féminine de s'extirper de n'importe quelle situation délicate que "je suis quelqu'un de compliqué" ?

J'haussais les épaules d'un air entendu, de celui qui n'insisterait pas autant parce qu'il savait qu'il n'obtiendrait guère plus mais aussi par ce que son esprit s'égarait dans des contrées bien plus agréables. Ses baisers me bombardaient d'émotions qui mettaient à rude épreuve un cœur pourtant entraîné. Ses lèvres se posaient fugacement contre mon cou que l'eau chatouillait déjà. Si à cet instant le cœur avait ses raisons que la raison ignorait, nous ne pouvions former meilleur exemple à cet instant. Tout nous opposait et nous étions pourtant là, dans une communion d'émotions que nous peinions à comprendre.

Quoi de mieux alors que la danse pour partager sans parler, se faire comprendre sans se faire entendre, écouter nos silences à l'unisson ? Je n'avais jamais dansé ainsi, jamais de cette façon, à lui murmurer des secrets à travers les paroles d'une chanson écoutée il y a bien longtemps. Pourquoi alors évoquais-je la douleur ?

Douleur de l'inéluctable, de ce qui ne manquera pas d'arriver ? Douleur de la perdre, elle qui m'est autant inconnue qu'indispensable ?

Je fus coupé dans mes pensées alors que l'étreinte se desserre. Elle-même a remarqué l'incongruité de mes mots qui flottent entre nous comme une sorte d'avertissement. Oui, pas faux. C'est venu tout seul, je ne sais pas trop pourquoi. Totale vérité pour le coup.

La voilà disparaissant dans les eaux colorées sans pour autant réapparaître immédiatement. Je fronce les sourcils, voyant bien le bain remuer sans trop apercevoir celle qui en est l'origine.

- Gee, tu joues au sous-marin maintenant ? Là où elle était elle ne devait pas t'entendre mais rester planté là en silence en faisant le piquet au milieu des bains te mettait dans une situation inconfortable. La traîtresse attaque ne se fit pas attendre quand un poids vint faire courber mon dos et que je me retrouvais entouré d'une flopée de membres qui me serraient pour me signifier qu'aucun échappatoire n'était envisageable.

Ralenti par l'inertie de l'eau, mes mouvements perdaient une grande partie de leur force et nos peaux glissantes n'aidaient pas pour déloger cette sangsue rouge et or !! Attaque sur un préfet-en-chef dans l'exercice de pas ses fonctions, ça va vous coûter très cher Mademoiselle Gee ! Je prenais un ton officiel mais il m'était impossible de conserver une once de sérieux dans pareille situation. Dernière chance avant les représailles qui seront à la hauteur de le menace !! Je savais pertinemment qu'elle ne quitterait pas le perchoir improvisé que j'étais, qu'elle s'agripperait à moi bien plus fort pour que je ne puisse pas gagner ce combat aquatique.

Laissant les quelques secondes diplomatiques s'écouler, je finis par m'immobiliser complètement. Soupirant longuement, mes épaules s'affaissant un peu plus encore, ma voix se fit calme, presque lasse : Bien .... Je vois que tu ne me laisses pas le choix. Je .... ce fut un plaisir que de t'avoir connue, sache le ....

Projetant mes bras vers l'arrière, je tentais d'attraper l'anguille qui avait élu domicile sur moi. Mes mains glissant sur ses flancs, il m'était même impossible de la chatouiller efficacement à cause de l'eau. Mes mains finirent par atterrir sur ses fesses que j'agrippais avec vigueur, touchant cette intimité que je n'avais pas mérité, avant que mon cerveau me rappela la totale nudité de ma partenaire de jeu, me donnant l'impression de plonger mes doigts dans la lave. Les retirant vivement, le visage aussi rouge que le sang qui bouillonnait à l'intérieur de moi, je tâchais de trouver un autre stratagème pour gagner la partie engagée.

D'un pas laborieux et victime de viles attaques de bisous, j'arrivais jusqu'au bord du bassin où je m'accrochais avant de pencher en arrière, criant un VENGEANCE ! avant qu'elle soit la seule à se retrouver sous l'eau, mon visage lui respirant encore l'air parfumé de la pièce. Il lui fallait à présent contre attaquer le temps de son apnée ou me concéder la victoire en lâchant prise. L'un comme l'autre, j'avais hâte que cela se produise.



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Re: L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd] Mer 20 Juin - 0:29




Sa réaction est encore mieux que ce que tu t'imaginais avant de lui sauter dessus. Tu renforces tes attaques et tes prises, tes bras par dessus ses épaules guidant tes mains sur son torse, et tes jambes sur ses hanches se rejoignant juste devant son bassin. Impossible de te faire lâcher, ça c'est certain. Et puis soudain, il arrête de bouger. Décontenancée, tu stoppes aussi. Tu as presque le temps de t'inquiéter avant qu'il ne tente de te déloger en vain. ▬ Qu'est-ce que tu racon- EH! Tu glousses comme une gamine en sentant ses mains se retirer aussi vite qu'elles ne se sont posées sur tes fesses. Tu étais plutôt pour, toi, pourtant. Tu viens chuchoter près de son oreille brûlante, pour le déstabiliser. ▬ Bah alors monsieur le préfet-en-chef? On est gêné? Tu le serres au plus près, pressant tout ton corps contre son dos en riant.

Mais les rires s'arrêtent quand tu commences à comprendre ce qu'il te réserve ensuite. ▬ Euuuh... tu ne vas quand même pas...? Bien sûr que si, il allait. ▬ NON ATTEND NE FAIS PAS CBLblblbl- Il l'a fait. Tu restes sans bouger, la tête sous l'eau, lâchant une bulle ou deux par moment. Purée, tu ne peux plus rien faire. En plus ses cheveux te chatouillent le visage. Tu finis par lâcher prise, puisque tu y es contrainte, et refait surface un mètre plus loin, les cheveux dans la figure et de l'eau dans la bouche. Dans un geste d'inattention tu te retrouves avec du savon dans les yeux. Merde, ça pique à fond. Moitié pleurant moitié riant, les yeux fermés, tu l'éclabousses du mieux que tu peux, envoyant des gerbes d'eau dans sa direction. ▬ TRICHEUR VA! Tu recules un peu, pour te mettre hors d'atteinte de ses représailles, et finis totalement acculée contre le mur du bain. Oups.

Dernier échappatoire, tu te hisses rapidement avec les mains pour t'asseoir sur le rebord, regardant Lloyd de haut avec une lueur victorieuse. Tu n'as plus que les pieds dans l'eau, mais il te suffirait de deux secondes pour te mettre entièrement hors de sa portée. Alors dans ta tête, tu as déjà gagné. Tu te frottes les yeux pour en faire partir le savon et lances espièglement. ▬ Aucun préfet ne peut m'arrêter, Lindberg, aussi séduisant soit-il. Tes cheveux étant plaqués n'importe comment sur ton corps, tu entreprends ensuite de les rassembler pour les essorer, jetant des coups d’œil furtifs à Lloyd pour vérifier que l'idée de te faire replonger dans l'eau ne lui passait pas par la tête. Au moindre geste suspect, tu prendrais de toute façon la fuite.

Tu choisis de prendre ensuite une position plus confortable pour l'observer venir, tes mains postées en arrière faisant surtout ressortir tes épaules et ton buste. Tu lui offres sans doute une bien belle vue sur ton corps, assise de cette façon, perchée en hauteur. Et tu le fais même un peu exprès, il faut bien le dire. Le souvenir de ses lèvres se refermant sur le tiennes surgit dans ton esprit lorsque ton regard tombe dessus. Il te tarde de l'embrasser à nouveau, soudainement. Tu irais bien le croquer... Sage Elenore, tu as promis. Oui, et une promesse est une promesse, et aussi stupides qu'elles soient, toi, tu ne les brise pas. Jamais. Parole d'honneur, même si ça n'a pas de sens. Alors tu ne prononces pas un mot de plus, certes, mais ta façon de le dévorer des yeux et ton petit sourire discret parlent certainement d'eux-même. Si jamais c'est lui qui vient t'embêter, tu ne vas pas dire non, quand même.

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Re: L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd] Mer 20 Juin - 13:31

Head-Boy strikes back



Le combat était engagé. Les forces en jeu utilisaient leurs meilleures techniques pour prendre l'ascendant sur son adversaire. La rose prit l'initiative et après avoir utilisé son célèbre "yellow submarine" elle enchaîna avec la prise de la "moule marinière", s'accrochant à son blond rocher et bien décidée à ne plus le lâcher. Ce dernier dut alors adopter la position de la marée haute, submergeant lentement mais sûrement la belle crustacée. Il fallait dire que sa précédente attaque avait été un échec cuisant.

Palper cette partie là de son anatomie m'avait semblé bien trop cavalier, alors même que tout, absolument tout dans ce "rendez-vous" sortait de l'ordinaire. Notre défi commun, ma tenue ridicule, nos tenues qui n'en étaient plus depuis longtemps, nos contacts si proches et inavoués à la fois, il semblait que nous n'assumions pas ce que nous désirions pourtant tous deux.

Franchir le pas sans brûler les étapes, sauter dans l'inconnu pour vérifier seulement après que quelque chose nous retenait, juste au cas où.... Ainsi était notre duo, une folle inconscience maîtrisée.

Quand les mots qu'elle prononça vinrent se poser au creux de mon oreille, je fus pris d'un tremblement qui parcourut le long de mon échine. L'eau masquait cet aveu de faiblesse et j'eus suffisamment le temps pour souffler un : "Je ne tiens pas à ce que tu me reproches d'avoir usé de mes charmes pour que tu brises ta promesse". Hum, évidemment que c'était pour ça .... Convainc toi avant d'être convaincant Lloyd.

Toujours est-il que les secondes passaient et que je finirai par gagner ce duel sans baguette. Déjà je la sentais se tirer vers le bas pour ne remonter récupérer l'oxygène salvatrice. Elle lâche enfin prise et s'éloigne du prédateur que je devenais enfin. Très peu chat, je lui donnais l'impression de jouer avec ma proie, m'immergeant jusqu'à ne laisser apparaître que ma tête au dessus la ligne d'eau.

-Petite petite petite, tu es à moi ... J'avançais lentement vers elle jusqu'à ce qu'elle bute contre le bord. Elle préféra la fuite, sortant du bassin en m'offrant le spectacle de ses courbes humides. Tiens donc, une envie soudaine de sortir de l'eau ? On aurait peur de se noyer hmm ? Je souris finement sans cesser de m'approcher d'elle. Aucun préfet ne peut t'arrêter, tu veux dire comme arrêter ta fourberie d'il y a un instant ? Je vois .... De mauvaise foi en plus, intéressant.

Puis je m'arrête, à peine à un mètre d'elle. Elle joue les beautés fatales, adoptant une position calculée à la perfection et ça me faisait mal de l'admettre, ça fonctionnait. Je remerciais l'eau colorée de cacher les émois que cela me provoquait mais ne boudait pas mon plaisir de la dévorer du regard. Je me mis de nouveau à sourire. Tu prends cet air victorieux mais de toi à moi, qui en profite le plus de nous deux ?

Je m'approche enfin à son niveau, l'air pacifique avant de me relever complètement, l'eau chatouillant désormais mon nombril. J'enveloppais de mes mains l'un de ses pieds et me mit à le masser sans même jeter un regard vers sa propriétaire. Si cela lui déplaisait elle n'aurait qu'à le retirer subitement et je saurai que j'avais fait erreur. En attendant, l'odeur sucrée des lieux et la proximité joueuse de nos corps me donnaient envie de prendre soin d'elle. Mes doigts fermes remontaient jusqu'au mollet, dénouant des nœuds bien ancrés avant d'appuyer sur la voute plantaire et recommencer. Pour ne pas faire de jaloux, je réitérais la même opération avec l'autre jambe, les pressions semblant toujours trouver un point à soulager. Attends, mets toi plus proche du bord, fis-je en la saisissant par la taille et mettre son fessier à l'extrémité du rebord.

Je lui massais délicatement la partie inférieure de son anatomie, des pieds aux genoux, lui jetant tantôt des regards au cas où elle en viendrait à me conseiller implicitement un endroit favori. J'espère que mademoiselle apprécie ? N'y prends pas trop goût, je ne te ferai pas ça tous les jours, sauf si tu es .... "sage" avec moi. Le ton de ma voix donnait une dimension toute particulière à ce mot. Hmm... fis-je en réfléchissant. Ça te dirait un massage du dos ? Généralement et de surcroît du peu que je connaissais la miss, refuser ne devait pas faire partie de son vocabulaire quand se faire chouchouter gratuitement lui était proposé gentiment. Alors qu'elle se retournait, ventre à même le sol, je me soulevais seulement pour ne pas trop révéler la situation embarrassante dans laquelle ma virilité me mettait. Les petits déplaisirs incontrôlables dont nous les hommes devions composer avec.

Me mettant à genoux, je me positionnais alors à côté d'elle pour poser mes mains contre ses épaules, lui réservant une attention ferme sans être douloureuse. Mes pouces tournaient en de petits cercles, descendant le long de sa colonne vertébrale en se déplaçant du centre vers les flancs. Je m'arrêtais au bas du dos, dans le creux des reins, avant de poser complètement à plat ma main écartée et la remonter en appuyant sur toute sa surface. Je terminais ensuite par un massage de la nuque non sans avoir délicatement déplacé ses cheveux pour me laisser champ libre.

Et maintenant ? lui soufflais-je à l'oreille. Celle qui ne craint aucun préfet aussi séduisant soit-il, désire-t-elle autre chose tant que je suis là ?...



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L'homme n'est qu'un poisson rouge... Il tourne... Il bulle... Il oublie qu'il est en vie... [Elenore (sans accent) & Lloyd]
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