N'importe qui aurait cru à une immense blague. N'importe qui aurait décliné. Surtout, ça serait passé au dessus de n'importe qui d'autre en fait. Mais elle. Elle est n'importe qui, mais pas trop non plus. :
Deux serpentards qui ouvrent trop leur gueule, elle qui déraille au bout de la cinquième brimade. Cinq cette fois, on aura pu dire qu'elle a battu un record. Des injures balancées, venue aux mains, elle répond, évidemment, à la provocation, puisqu'après tout il faut bien quelqu'un pour sauter dedans. Ici, elle en l'ocurence, sans trop casser le suspens. Désolée ou pas, c'est trop tard de toute façon. Ok.
En vrai, ça, ça s'est passé à la pause du matin. Là, là journée s'est écoulée, tout le bla-bla, tous les cours son terminés. La madame contente de sa connerie est allée manger, a fait mine de se préparer pour aller se coucher et tic tac l'heure est passé. Autant dire qu'au bout d'un moment tout le monde s'est endormi. Tout le monde sauf elle. On peut l'imaginer sortir des dortoirs en pantoufles et pyjama licorne. Oui, parce qu'elle est chelou et qu'être chelou parfois, c'est pas si mal. Là, elle se prend un ou deux rebords de table en étouffant un "sa mère la pute" et essaie de se faire plus discrète. Où va-t-elle ? En direction de l'extérieur. Elle se fraie facilement un chemin entre les étages jusque la sortie du château, mais on ne va pas se mentir, si elle ne s'est pas faite griller c'est 100% par pure chatte...
Avec sa dégaine et sa pauvre corne multicolore qui se balance accrochée sur sa capuche, elle marche en direction de l'endroit le moins recommandable aux alentours de Poudlard, coucou, et s'y aventure en mode yolo. Grâce à la lueur de la lune, elle arrive à se repérer et atteindre un vieil arbre à quelques 200 mètres de là. Ça y est, elle est chaud patate pour leur en mettre plein la vue. Les deux Tuches de la journée vont chier dans leur froc. Ça en fait, c'est ce qu'elle pense, au cas où. Sauf que, parce qu'il faut bien qu'il y ait une problématique, le temps passe et Tic et Tac ne sont toujours pas arrivés. In fine la madame s'impatiente, sort un paquet de chips de l'une de ses poches et commence à manger, paumée là comme une teubée.
Des fois on pourrait se demander ce qu'il lui passe par la tête...
@halloween
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Re: fais risette (ulysse). Mer 5 Déc - 1:05
marchons à l'orée du monde
il s'est glissé en-dehors de la chambre, ébruitant ses pas sur le parquet grinçant ; il prétendra les insomnies et le besoin de prendre de l'air si les curieux lui posent des questions une fois l'aube levée. ulysse a des oreilles partout et s'est décidé à enfin te poursuivre et stopper tes fureurs quotidiennes - il te connaît intrépide et se lasse de tes escapades interdites pour un oui et pour un non. ce n'est pas comme si tu étais discrète puisqu'il lui avait fallu de s'intéresser un rien à toi pour comprendre la source de vos ébats avec les vipères. intenable. il ne s'est pas mêlé directement et s'est résolu, avant de se coucher, à te poursuivre dans ta course. chaussures enfilées, il a gardé chemise et pantalon à défaut d'opter comme toi, pour son pyjama. baguette dans la poche, il poursuit les ombres pour les attraper ; va à ta suite avec une bonne distance pour ne pas se faire remarquer.
les mains dans les poches, assourdi par le froid mordant des tristes nuits anglaises, il se glisse et t'observe attendre un instant puis s'infiltre dans ta bulle d'existence, démasqué ; son visage plat en guise de salutation. tu le connais à travers la chaleur de ses doigts et des amours maladroits, il n'est pas timide face à toi et connaît ta tranquillité face à son manque d'humanité. il observe autour de lui et se saisit de sa baguette, ne sait-on jamais. milo. on sort maintenant et tu ne discutes pas. il a le ton sévère et indique du bout de sa baguette derrière lui, sans pour autant se montrer agacé. ulysse est une tempête tranquille. tu as de la chance que je n'ai pas prévenu zachary.
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