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pretty high // ft. haemon

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Haemon Liddicoat
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Haemon Liddicoat
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Re: pretty high // ft. haemon Lun 8 Avr - 2:03


pretty high

xxx

la soirée s'éternise et tu n'as pas pu lui voler un chapitre, ni même un alinéa, rien. que quelques lettres en arial, sans mise en page.

tu n’arrives pas à retirer l’étiquette dorée « peut-être ((elle)) » si fortement attaché à son front. orianna. tu repenses dans ta danse à ce doux prénom. dérivée d’auriane. porté par la sainte aure. tenace. c’est avéré. tu t’appropries l’étymologie de ta tendre danseuse et dérive au pays imaginaire. tu es écrivain, rien de plus normal.

et tu penses, inlassablement. tu réfléchis et tu t’obsèdes, toi-même, d’une histoire désuète. tu n’as que ça en tête. haemon. et tu tangues, souffrant de tes songes, comme un miroir face à elle. tu crois que tes jolis mots avec ces si jolies lettres pourraient devenir de jolies balivernes, et pourtant… c’est un peu vain, tu ne l’as jamais ignoré. identique. tu penses à ta vie comme elle pense à la sienne, et tu calcules tes tirades comme elle calcule les siennes. ah,
la voilà justement qui rigole à nouveau,
cette sale peste.

tu voudrais lui concéder sa triste requête, redéposer tes grandes mains contre son tout petit cou ah, non, rien, tu l’épies comme un cafard, ça suffira bien.
elle le sait, haemon, que rire ainsi c’est une torture, elle le sait et c’est bien pour ça qu’elle semble si hilare pour un bout de pain,

« cesse… » ta voix s’approprie ta pensée et tu succombes à ce chuchotement vite couvé par ses esclaffement dérisoires.

ton regard se détourne mais tes oreilles ne cessent de lui appartenir. rien n’a de sens. les minutes défilent et ancre fermement, dans le temps, ce mœurs bien vite bâti par vos infidèles ébats. à quoi s’amuse-t-elle ? pourquoi reculer d’un pas pour finalement revenir comme une jeune fille trop couvée ? pourquoi se moquer pour, dans une redondance étonnante, retomber dans tes bras ? pourquoi vivre comme elle le fait, quand on peut vivre comme toi.

pourquoi s’inventer des raisons quand on peut simplement chercher la vérité la plus esthétique à la littérature.

tu te nourris de ses baisers hargneux comme d’une mince consolation à ta quête perdue. tu l’embrasses pour tenter d’y retrouver un peu d’((elle)). mais ses lèvres n’ont pas le goût de l’amour, pas même celui de la domination perfide. non, orianna est bien trop douce. orianna a trop de faiblesses, orianna pourrait succomber un jour ou l’autre, perdre pied. orianna si elle était ((elle)) ne pourrait jamais te quitter avec la même violence, la même haine. orianna et ses mains qui glissent sur tes joues c’est pas assez, car tu t’en souviens très bien, haemon.

et tu ressens ((ses)) ongles contre tes épaules te tenir comme un voleur.
la belle époque…?

« prétendre quoi, orianna. pourquoi veux-tu prétendre et prétendre et prétendre. » tu la lâches. cette histoire n’intéresse pas plus tes vieux carnets qu’elle ne pourraient intéresser tes futurs lecteurs « qu’est-ce qui t’empêche de croire qu’en ce monde il y a quelques gens qui veulent être un réconfort, pourvu, égoïstement c’est vrai, qu’ils y gagnent eux aussi un peu de consolation. » tu saisis ses paumes, l’emprisonne de tes reproches déguisées « tu crois que je suis un écrivain de mensonge ? penses-tu que je m’amuse, ce soir, à subir tes hilarités sans fondements, simplement pour signer « sale fiction inspirée par de tristes évidences, haemon liddicoat. » ? oh orianna tu voudrais juste que je te prenne contre un mur, les doigts crochus serrés contre ta douce nuque. tu veux oublier qui tu es, qu’on écrive ta nouvelle identité ce soir. » tu persistes et tu sais bien que la musique ne parvient pas à entraver ta colère. « viens, on y va. c’est bon, je cède. à quoi bon. dis-moi seulement à quoi te sert toute cette mascarade désuète ? orianna, on ne change pas. te faire plus grande et plus belle ne cachera jamais la tétanisée petite enfant orpheline que tu es. »

tu te défais enfin de ses mains, de son emprise, de ses galéjades de son illusion,
tu ne crains rien car tu t’es convaincu qu’elle n’est pas ((elle)).

« pleure un coup. pleure pour quelque chose. mais ne rigole plus, ça ne marche pas. je n’ai plus la patience d’aller dans ton sens. »
@feat b. orianna tilbury vive le vodka coca
Awful
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B. Orianna Tilbury
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Re: pretty high // ft. haemon Mar 2 Juil - 2:27

Hey there bud,
how'd it go last night?
I'm sorry to have ditched out
but I was pretty high


et comme dans un fracas volent en éclat l'illusion et le semblant de joie que tu t'évertuais à créer tout autour de vous. sur tes lèvres meurent le sourire et le souvenir des siennes qui devant toi s'agitent pour déblatérer. morceaux de sons que tu regrettes de n'entendre que trop bien malgré la musique. tu te concentres, allant jusqu'à fermer les yeux, pour produire ce son de grondement provenant de la vibration de ton muscle tenseur du tympan, dans une tentative de brouiller et d'atténuer les bruits qui t'entourent. afin de ne plus l'écouter. tu as envie de crier et de le frapper, pour une fois. à la place, cependant, tu te contentes de marmonner de cette voix vibrante, quelques mots qui ne font pas vraiment de sens.

▬ tu te crois si grand et pourtant tu n'y comprends rien...

sensation piquante, grondée comme une enfant, par ce pilleur frustré de ne trouver que du pyrite en cherchant tout au fond de toi le coin le plus précieux de la véritable orianna. ça marchait pourtant. tant de longues minutes passées à s'écorcher, prétendre. mais il en a assez et tu réalises que toi aussi. impérieuse enfant, qui au refus d'admettre ses torts additionne l'irritabilité facile de celle qui refuse d'être contrôlée. il t'attrape, fort, d'un coup, pour serrer tes mains et quand il te relâche, ces dernières viennent frapper ses épaules avec violence.

et tu pousses, ma grande, tu pousses cette figure de cire en espérant que l'ardeur de ta peine finira par le faire fondre misérablement sur tes mains déjà trop souillées. ta tête est fixe, tournée vers le bas et tu hésites un instant à plonger ton genou dans le creux de ses jambes pour que devant toi il vienne à plier et à supplier. tu es rouge de rage, mais tu serres les poings si forts que tes jointures blanchissent, alors que tu sens tes ongles s'enfoncer dans la chair tendre de ces paumes qu'il tenait, comme pour y remplacer la sensation.

▬moi au moins, il n'y a qu'aux autres que je mens. un écrivain de mensonge ? ne passes-tu donc pas ton temps à te refuser la vérité ? l'amour rend aveugle haemon, mais la haine aussi et je crois qu'entre les deux, tu as perdu depuis longtemps le sens de ta propre personne. pantin dépendant de l'amour de quelque demoiselle. tu n'es pas une plante. tu n'as pas besoin que l'on te baigne d'engrais, d'eau et de lumière mais pourtant, tu sembles tant le réclamer. tu veux de quoi noircir tes pages, retiens bien ça. je ne te dois rien. je n'ai rien à te dire. étouffe-toi sur ta faim.

tu prends une pause pour le dévisager et grimace face au côté pathétique de la situation. noyée dans l'alcool et les regrets. et quel but, quel intérêt, quel résultat, qu'avais-tu obtenu, avec quelles armes t'étais-tu lancée dans la bataille ? pour t'avouer toute la vérité orianna tu ne savais pas pourquoi tu étais venue à sa rencontre. tu aurais dû le laisser dans son coin, à pourrir dans sa soif de tristes histoires, à se laisser dépérir et chasser un fantôme pour rien au monde ne reviendrait le hanter. tu as depuis déjà des heures perdu et pieds et haleine quelque part entre les notes de musique.

▬tu devrais le savoir pourtant. rien ne dure. tout le monde finit toujours par se lasser et s'enfuir, haemon. elle, peut-être avait-elle raison.

et tu tournes les talons, dans ta tenue de lumière, pour t'inflitrer entre les passants et t'échapper de cette bouche chaude et bruyante qui sans pitié et probablement elle aussi enivrée vous vomit sans pitié sur la pierre froide la rue. là dehors il fait sombre et la pluie tombe sur ton allure fragile. tu pourrais retourner à l'intérieur mais ta fierté est trop forte pour te permettre de faire ça. alors tu fixes un vieux sac non loin de toi, t'enquis d'un incendio pour l'allumer et venir y tremper le bout d'un bâton de nicotine que tu emprisonnes entre tes lèvres.

peut-être qu'ainsi, son goût et ton envie de vomir partiront en fumée.
BY MITZI
Haemon Liddicoat
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Re: pretty high // ft. haemon Sam 13 Juil - 19:05


pretty high

xxx

tu ranges tes idées, renonces à tes histoires. orianna n’était pas l’héroïne de tes drames, mais simplement l’antagoniste de tes nuits. et quelle nuit, ce soir.

malgré l’animosité grondante, tu ne parviens pas à te défaire de son air hautain, de ses peurs si difficiles à arracher. c’est qu’elle joue bien, l’enfant, malgré les critiques et le jugement sévère qui se pavanaient sur tes lèvres dès lors que le sang-froid avait pris congé.

tu crois l’achever. sa tête se baisse et ses bras te détestent, tu t’éloignes alors doucement sans objecter – toi aussi, après tout, tu ne voulais plus l’avoir si proche. mais baigné dans l’erreur tu ignores la tempête qui se prépare, et dieu sait comme tu aurais voulu fuir cet orage assaillant.

car la voilà bavarde. assassine. qui déblatère. ton comportement haemon n’est un secret pour personne et cette école toute entière sait, pourvu qu’on t’observe cinq secondes, que tu n’es rien. qu’un sourire ne se forme pas sur tes lèvres à moins que ton voisin te l’initie, que la colère ne te viens que lorsque l’atmosphère te le dicte. que tu batifoles l’âme vide, sans te souvenir de celle que tu cherches. « pantin dépendant de l’amour de quelque demoiselle. » jamais les mots n’avaient-ils sonnés aussi justes, pourtant indépendants de tes stylos. tu la dévisages, crispé. mais son discours s’allonge ; tu étouffes. et elle t’ordonne d’en crever.

« peut-être avait-elle raison. » dans un éclaire, ta main droite se lève. tu te figes. prêt à la frapper alors qu’elle se détourne de tes passions malsaines – son corps se fond dans la foule, mais la voir se dissiper, soudainement, apaise ton cœur… pouvait-elle disparaître comme ((elle)) s’était permis de disparaître ? était-ce le jeu de toutes les femmes que de naître torrent pour mourir en mirage ? ta colère, mêlée à l’incompréhension, se noient dans ton ivresse et tu foules ses pas après un moment d’absence.

en dehors de ce bar qui vous avait tué, tu saisis son poignet pour l’emprisonner de tes paroles, pourvu qu’elles lui trottent en tête le temps de mille cauchemars. tu reprendras ton chemin vers poudlard après avoir craché ta fureur, le sommeil perdu.

« t’es rien. t’es rien orianna tu viens ici en espérant que quelqu’un vienne te porter de l’attention pour une nuit, histoire de te sentir vivante un instant. t’es là parce que t’es qu’une orpheline égoïste qui s’ignore, toujours dans l’attente qu’une âme un peu seule vienne te confirmer le peu de qualité qu’il te reste. si l’envie me prenait de tenir une plume pour écrire ton roman, je suis désolé de t’annoncer qu’on aura qu’une nouvelle de cinq lignes à peine, simplement pour dire que Bonnie Orianna Tilburry est une raciste de sorcière, trop occupée à se moquer des autres pour se combler elle-même. t’es rien. »
@feat b. orianna tilbury jtm boté
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Re: pretty high // ft. haemon

pretty high // ft. haemon
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