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Princesse du dimanche - ft Sam Everyl

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Princesse du dimanche - ft Sam Everyl Mar 22 Jan - 14:28

» Princesse du dimanche


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14h30, pas une seconde plus.
Comme à l’accoutumée tu es pile à l’heure Gérald. Une question d’éducation sans doute. Une éducation que tout le monde n’a pas visiblement.

« Qu’est-ce qu’elle fout celle-là… »

Tu sors ton smartphone. Tu ne donnes ton numéro que pour les affaires. Et quelle affaire, cette Sam Everyl ! Tu ne la connais que très peu mais elle te saoule déjà. D’une, c’est une Poufsouffle. De deux, bah c’est une Poufsouffle donc pas besoin d’épiloguer quoi.
Bon, bien qu’elle appartienne au gang des blaireaux, elle a au moins pour elle d’être une sorcière de sang. Encore heureux d’ailleurs sinon tu ne serais pas là à poireauter. Tu lui envoies un texto incendiaire qu’elle prendra éventuellement pour un signe d’affection. Tu ranges ton portable et tu tournes en rond comme un lion en cage. Comme un acteur maudit dans une salle de théâtre vide. Oh ! Comme ils avaient osé te piéger, ces moins que rien ! A l’unanimité la semaine dernière, lors de la réunion du club de théâtre, on t’avait désigné rôle principal de la prochaine pièce. Quelle aubaine pourtant ! Gérald, nul d’autre que toi ne possède le charisme capable de maintenir une salle comble éveillée pendant toute la représentation. Oh, ils t’en avaient lancés des fleurs ces bougres ! Des roses mêmes, couvertes d’épines !

« Prince de mes deux, gnagnagna… » Te voilà encore à rouspéter comme un gamin, ou comme un vieillard frustré difficile à dire.

Dire que tu devais jouer l’immaculé tocard tombé fou amoureux d’une ptite michto des bas quartiers. Et honnêtement, est-ce que t’avais la gueule d’un cordonnier ? Nan j’crois pas, merci. BREFF. Tu soupires à en faire damner l’enfer. Tu tournes en rond encore, prêt à quitter la pièce. Mais voilà que la tornade jaune de konoha débarque en trombe dans la salle. C'est vrai qu'elle avait du potentielle pour jouer les souillon, mais la Princesse ? Tu lui offres un sourire délicieusement crispé, laissant apparaître un agacement marqué.

« Sam Everyl. J’ai failli attendre. »

Tes manières de gentlemen bourgeois t’empêchaient de te plaindre de son retard (le texto de menace était déjà plutôt explicite d'ailleurs, non ?) mais le regard appuyé sur sa personne suffirait à lui faire comprendre ta frustration. Tu étais un professionnel une fois entré cette salle Gérald. Un grand acteur ! Tu n’étais pas là pour saigner du cracmol aujourd’hui, mais pour jouer et démontrer avec brio à tout ces nullos pourquoi tu étais le best des best.
Tu te tournes faisant mine de chercher quelque chose dans la serviette que tu avais posé un peu plus loin en arrivant. Tu sors le scénario tout beau tout neuf que le gérant du club vous avait distribué. Diverses scènes à deux y figuraient : la rencontre dans les bois, le bal, les jardins, la déclaration, la recherche de la plouc, le mariage.
Une soudaine envie de vomir aussi (mais ça, ça ne figurait pas dans le script malheureusement).

« On le fait dans l’ordre chronologique ou tu as une préférence pour commencer ? »

C’était pas spécialement une demande meut par la bienveillance, c’est juste que chacune des scènes te cassait royalement les couilles donc autant en finir le plus vite possible.


Dernière édition par Gérald de Clifford le Mer 23 Jan - 19:54, édité 2 fois
Sam Everyl
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Re: Princesse du dimanche - ft Sam Everyl Mar 22 Jan - 22:48


Princesse du dimanche

Feat Sam & Gérald


Le froid s'engouffre derrière toi tandis que tu fermes la porte. Brrr, quel temps ! T'apprécies l'hiver, la neige, le côté festif de cette période particulière de l'année. L'hiver, c'est le temps des batailles de boule-de-neige, des chocolats chauds, des cadeaux et de toutes ces choses qui font rayonner ton sourire. Mais l'hiver, c'est aussi le froid. Étrangement, tu n'aimes pas le froid. Malheureusement pour toi, tu as un chien qui a des envies de bougeottes régulières et un compagnon de jeu à aller voir régulièrement aux écuries. Autant dire que même si tu n'aimais pas le froid, tu n'avais pas d'autres choix que de l'affronter. Tu revenais justement d’unes de tes sorties obligatoires journalière lorsque ton téléphone vibra dans la poche de ta robe.

Ah. Gérald. Gégé pour les intimes. Un Serpentard. Camarade de club de théâtre. Avec lequel tu avais un rendez-vous. Rendez-vous auquel tu avais déjà cinq minutes de retard.

- « Merde. »

Et non, Sam, on ne se refait pas. Les changements de la nouvelle année n'avaient en rien affaiblit ton sens aiguë de la ponctualité. Tu délaisses donc ton plan initial de repasser au dortoir pour directement t'enfoncer dans les larges couloirs de Poudlard, direction l'auditorium. Une de tes "grandes surprises de la rentrée" avait été d'être sélectionnée pour interpréter le premier rôle de la prochaine pièce de théâtre du club… Cendrillon. Sur le coup, tu avais cru à une blague, une plaisanterie pas très drôle qui consistait à faire croire à miss second rôle qu'elle avait eu une promotion. Puis, t'avais fini par comprendre que, non, ce n'était pas une blague et qu'à la prochaine première, ce serait toi et personne d'autre que toi qui aurait l'insigne honneur de te taper des monologues, seule, sur scène. Absolument pas intimidant. Heureusement pour toi, si premier rôle féminin, il y avait, premier rôle masculin, il y avait aussi. Premier rôle que ton camarade, Gérald de Clifford (comme le chien rouge), avait obtenu. C'était, d'ailleurs, dans le cadre de vos répétitions que vous aviez convenus d'un rendez-vous à 14h30… Et il était 14h45.

- « J’SUIS LÀ ! » Tu as à peine couru. Tes mèches brunes en batailles, ton souffle saccadé et tes joues rosies par l’effort sont là pour en témoigner. « Désolé, j’étais aux écuries. Je m’occupais de Barbapapa. » Fis-tu avec un sourire d’excuse. « Mais contente de voir que tu n’as pas trop mal vécu le fait de poiroter ! »

Après tout, ça t'aurais sacrément bien emmerdée si ça avait été le cas. Quoi ? Comment ça du sarcasme ? Cet homme fait du sarcasme ? Pourquoi faire ? S'il avait quelque chose à te dire, il te le dirait directement. Après tout, Gérald te donnait l'impression d'être un garçon assez sûr de lui pour oser dire ce qu'il pense. Pas comme toi. Après tout, le sarcasme, c'était l'arme des gens qui manquent de confiance en eux, non ?

Tu poses ta veste, ton vieux sac en cuir épais et ton écharpe sur un banc. « Et, tu sais, Sam Everyl c'est pas un prénom composé. Appelle-moi, Sam. » Simple indication. Tu n'aimes pas trop la distance qu'instaure cette manie d'appeler les gens avec leur nom de famille. Tes parents ne t'avaient pas donné un prénom pour faire joli, alors autant l'utiliser. Tu sors ton script sur lequel dépassait des post-its de couleurs fluo. Ils étaient nombreux, et pour cause, tu avais pas mal de texte ce coup-ci. Tu parcours rapidement les scènes que tu dois jouer en duo. La plupart sont de simples scènes de dialogue qu'il fallait réussir à rendre crédible. Il y en avait une, cependant, qui nécessitait un peu plus de skill, la scène du bal. Pour toi, ça ne te posait pas de problème parce que tu adorais danser, mais Gérald te donnait l'impression d'être un peu trop propre et coincé. Savait-il seulement se mouvoir sans rigidité ?

- « Tu sais danser Gérald ? Je veux dire les danses de salon. Parce qu’on doit faire quelques pas pour la scène du bal et sans vouloir être méchante t’as pas l’air d’être très détendu comme garçon. Tu veux qu’on bosse ça ? Tu vas voir c’est simple comme bonjour ! »
NoteLe non respect d'un pouffy
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Re: Princesse du dimanche - ft Sam Everyl Mer 23 Jan - 20:43

» Princesse du dimanche


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QUATORZE HEURE QUARANTE CINQ. QUA-RAN-TE CINQ.
ON EN PARLE OU PAS ?!

Tu rages. Tu bouillonnes quand la petite tête apparaît dans la pièce, SANS AUCUNE CEREMONIE DUES A TON RANG.
Du calme Gérald, du calme ! Tu sais très bien qu’une Poufsouffle ne peut pas être une lady alors prend ce fait comme tel. Bon vu sa mine défaite, elle avait visiblement fait un effort pour presser le pas. Ce qui était mieux que rien. Tu essayes de te calmer mais bon, il ne faut pas trop t’en demander.
T’es comme un pépé Gérard, faut pas te pousser dans les orties. Ou à ses risques et périls...
Tu voulais l’incendier parce que ça restait plus fort que toi, mais voilà qu’elle te jetait ses excuses au visage. Avec le sourire. Comment ça, ça ne t’avais pas emmerdé d’attendre ? « EUH LOL PARDON SAM EVERYL ? J’AI L’AIR HEUREUX ? » voilà ce que trahissait ton expression décomposée. Oh que c’était rare Gérald, qu’on te laisse bouche bée. C’était quel genre de monstre cette fille ? Etait-ce un démon envoyé sur terre pour jouer avec tes nerfs ?

« Je suis au courant qu’il ne s’agit là pas d’un nom composé, Sam Everyl. Mais tu sais on n’a pas élevé les Scroutt à pétard ensembles. » Premièrement parce que tu ne souhaiteras pas cela à même à ton pire ennemie (enfin si, réflexion faite, tu le ferais sans problème). Et deuxièmement tu employais exprès une expression paillarde pour qu’une fille de basse extraction comme la demoiselle Everyl puisse comprendre tes propos. Tu parlais lentement d’ailleurs, en articulant bien sur chaque mot. Puis comme pour parer une question qui ne manquerait pas de t’insupporter tu cru bon d’ajouter « Et je n’ai jamais eu de Scroutt à pétard, pour ta gouverne. »

Enfin il ne manquerait plus qu’elle interprète ça comme un moment confidence… mais personne ne pourrait s’y tromper tout de même ! Ah pauvre Gérald, tu espères malgré tout que ta petite mise au claire puisse suffire à lui rappeler la différence de niveau entre vous.

« Puis à partir de maintenant, ce sera Cendrillon, ou la souillon, en fonction des scènes. »

Mais tu n’as malheureusement aucune scène -en tant que prince charmant - durant laquelle tu pourrais éventuellement profiter du plaisir d’appeler Sam ainsi. Quoique…une erreur de script est vite arrivée. Ah Gérald ! Tu aurais tué pour obtenir le rôle de marâtre et pouvoir martyriser la Poufsouffle comme tu pouvais le faire avec tous les autres de sa maison...
Tu l’observes un peu, elle, son script. Au moins elle avait travaillé avant de venir, au vue des annotations et des couleurs que tu peux discerner sur les nombreuses feuilles de papier. Tu avais peur cependant, peur de voir cette personne en tant qu’actrice principale. Tu ne pouvais pas la laisser humilier le club de théatre, ni toi, ni Serpentard. Alors tu te promis intérieurement d’en faire une vraie princesse le temps d’une représentation. Quoique cela te couterait en terme d’effort ou de temps. Quand tu t’investis dans une tâche tu es un véritable acharné, tout le monde le sait Gérald. Tu la ferais passer de Pouffy à Lady. Plein de bonnes résolutions, presque touchant finalement, tu reportes ton attention sur le moment présent. Et voilà qu’elle t’insulte la donzelle ! Comment ?!

« Si je sais danser ? Je vais te rappeler mon nom de famille, Sam Everyl, puisque tu ne portes ton attention que sur les prénoms visiblement. » Tu marques une pause (et tu tape la pose) avec l’air hautain qui te va si bien. « Je suis l’unique héritier de la très respecté maison De Clifford, ma famille détient ses titres de noblesse depuis plus de générations que tu ne serais capable d’en compter… »

Tu lui laisses un temps de pause, au cas où elle n’ait pas compris que ses dix doigts ne lui suffiraient pas pour s’aider à le faire. Puis tu t’approches de la jeune fille d’un pas souple. Oh oui, tu es peut-être très rigide de caractère, pas très détendu certes, surtout en la compagnie de ta camarade. Mais qu’elle ne s’y laisse pas prendre.

« Je suppose que tu ne connais pas ‘’les rallyes’’ ? C’est ainsi que se rencontrent les enfants de la haute noblesse. Nous nous rendons à des bals organisés et créons des liens amicaux, ou de nature plus intimes si la chose se passe convenablement. J’ai su valser avant même d’apprendre à lancer un sortilège. »

Mais quel poseur ce De Clifford !
Le délicieux rictus qui ne te quitte jamais s’étire sur tes lèvres parfaitement dessinées. Malgré l’agacement que le doute de la fille provoque en toi, tu vas presque prendre du plaisir à pratiquer un moment de danse. Bon tu aurais préféré le faire en autre compagnie. Mais tu t’en contenteras aujourd’hui.

« Commençons sans musique, afin de réviser les pas des bases. »

La blaireautte avait l'air sûre d'elle mais bon, vu l'animal tu préférais commencer par le commencement.
Dès lors, tu finis de parcourir la distance qui vous sépare, lui retire le script des mains et viens conduire la droite vers le bout de tes lèvres pour l'y effleurer d'un chaste baiser. Tu as presque l’air tendre, tu n’es pas l’acteur principale pour rien Gérald !
Tu te redresses d'un air princier, garde sa main dans la tienne et viens caler ta main gauche dans le creux de sa hanche. Plus qu’à effectuer le temps de trois.

« Tu n’as qu’à me suivre. La scène ne durera pas plus de deux bonnes minutes, évite juste de n’en faire qu’à ta tête durant ce laps de temps. »

Ça, même elle devrait être capable de le faire. Sinon tu l’enverrai valser (mdr).



Spoiler:
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Re: Princesse du dimanche - ft Sam Everyl Sam 26 Jan - 20:35


Princesse du dimanche

Feat Sam & Gérald


Tes lèvres s’affaissent dans une moue légèrement déçue. C’était bien dommage, tu aurais bien aimé pouvoir parler de Scroutt à pétard. C’était, genre, un animal très inspirant pour toi. Ça explose, ça ne ressemble à rien… Bref, ça avait tout pour te plaire. Tu avais un goût très prononcé pour tout ce qui n’était pas esthétique ce qui ne rendait pas le partage de tes sentiments pour ces créatures faciles. Tu avais naïvement cru pouvoir t’exprimer à ce sujet aujourd’hui… Mais non.

- « C’est bête, je pensais que tu avais vachement bon gout. »

Bon. Ok. Tu n’aurais peut-être pas dû dire ça comme ça. Dans ton esprit jeune et libre, ton expression n’avait rien d’une insulte. C’était juste que tu trouvais ça extrêmement cool et branché d’avoir des Scroutts à pétard en guise d’animal de compagnie, tu n’avais pas dans l’idée de mettre à mal sa fierté. Mais, c’est justement ça le pire avec toi, Sam, c’est que tu ne fais jamais exprès. Les mots sortent sans filtres, toujours avec une bonne intention et une extrême maladresse. C’est ce qui rend tes rapports aux gens très compliqués, c’est qui rend difficile, pour toi, le fait de te lier sincèrement avec quelqu’un. Pour autant, tu ne prends pas conscience de la portée de tes mots, tu ne prends pas non plus conscience de la portée des siens.

Face à son ton hautain, tu ne peux qu’exprimer une certaine pitié. Tu lui pardonnes aisément la façon dont il te considère (d’en haut) parce que tu ne prends pas ça pour toi personnellement. À la façon dont il te parle de sa famille, de ses titres, tu comprends que le pauvre bourge (lol ce jeu de mots) n’a pas vraiment l’habitude de se sortir son balai dans le… Ahem. Ne choquons pas les plus jeunes.

Tu écoutes son discours avec un roulement d’yeux bien marqué (parce que tu ne sais pas être discrète). La danse, l’art et l’éducation ne sont pas une affaire d’argent et de rang. C’est une vision très idéaliste et simpliste de la chose mais, à tes yeux, le discours de ton partenaire de scène ne fait pas vraiment sens.

- « Et alors ? Avoir une cuillère en or dans la bouche ne fait pas de toi un danseur émérite. Je ne vois pas le rapport. »

Il poursuit, t'explique le concept de rallye, les bals codifiés auxquels les enfants de la haute se livrent. Tout ce dont il te parle rime avec protocole, obligation, code… Tu ne te retiens pas de soupirer. Les codes, toujours les codes. Mais la danse et la vie n'étaient pas une affaire de code. Tu n'as peut-être pas eu une enfance particulièrement joyeuse, mais tu as eu une enfance libre et c'est une chose précieuse que tu ne voudrais pour rien au monde renier. Pour toi, dans ton petit monde, il n'y a rien de plus important qu'être libre et vivant. Aussi, quand tu le vois, quand tu l'entends, quand la distance entre vous diminue, que ses lèvres touchent ta main et que sa technique t'emporte dans une valse parfaitement exécutée, tu ne peux que tirer la tronche. Des codes, encore des codes, toujours des codes. Chacun de ses gestes te donne l'impression d'être calculé au millième près. Tu adores danser, mais là, tu n'éprouves aucun plaisir. Tu te sens étriquée, à l'étroit, là où tu devrais être libre, noyée dans l'immensité des sentiments amoureux du personnage que tu es censée incarner. Tu suis ses pas, faisant ton job par pur automatisme et alors que la danse continue, tu fronces les sourcils.

- « Ça ne va pas. Techniquement, c'est parfait, mais… Y a un truc qui coince. » Tu relèves la tête vers son visage en cherchant à comment exprimer ton malaise. « Tu… Aime danser ? Fin, si on se base sur la pièce, la danse que partage le prince et Cendrillon est censée être un moment très particulier et important. Le prince se sent pour la première fois vivant et Cendrillon pour la première fois libre. Hors, là, bah, je ne ressens ni l'un ni l'autre. J'ai juste l'impression que le prince se fait chier à emmener la duchesse de machin faire un tour de piste pour faire plaisir à son papa. Nan, sérieux, ça ne va pas. Tu es trop… Rigide. Trop sur la technique, mais la danse ce n'est pas que de la technique. Attends. »

Alors, tu stoppes tout. Tu le forces à s'arrêter avant de t'éloigner de quelques pas pour l'observer. Gerald est beau, c'est un fait. Il a tout du prince, c'est un fait. Mais certainement pas de charmant, pas du membre du corps royal découvrant la vie et l'ivresse des sentiments pour la première fois.

- « Tu n’arrêtes pas de parler de titre, de technique, de code de la noblesse, mais pour être franche bah… On s’en fiche. Tu n’as jamais dansé par envie ? Tu ne t’es jamais lâché ? Tu n’as jamais mis de côté cette stupide pression du paraître au moins trente secondes ? Parce que là… Ce n’est pas vraiment le prince de l’histoire que je vois. Je vois juste un noble qui fait pitié parce que trop à cheval sur l’étiquette. T’es pas à un rallye ici. » Tu es de bonne foi, tu veux vraiment lui rendre service, t’es persuadée de faire une bonne action, là, tout de suite. Aussi, t’abordes un sourire compréhensif et chaleureux en revenant vers lui avec une innocence et une incompréhension de ses envies qui frise l’insolence. Tu te remets en position et cette fois-ci, c’est toi qui l’entraînes. « Allez ! On se détend monsieur le prince, amuse-toi, qu’est-ce qu’on en à foutre de la précision ? C’est pas un concours ! Un sourire, un peu plus de souplesse ! Imagine que t’es pas à un rallye, mais tranquille dans ton salon ! »

Et tu y crois. T’y crois sincèrement.
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