[EVENT #1] Elenore & Laeva

-C'est bon oui... délicieux même... mais je sais pas.... je pense malgré tout préféré les plats de mon père, quant bien même il est un piètre cuisinier il fait des efforts.... enfin je veux dire... les Elfes n'ont pas cuisiné cela pour une attention toute particulière... je préfère quand c'est fait... avec amour... Après il n'y a pas d'elfe de maison chez moi... et je dois bien avouée que père est très souvent absent. Enfin je dérive...

Elle repensait un peu à sa maison, à Londres, ou plus précisément l'appartement se trouvant en haut d'un vieil immeuble. Un petit espace avec du cachet et un petit balcon. A l'intérieur des oiseaux, divers et varié, que ce sois en dessin, en cage, empailler, en tableau, en peinture et même en tapisserie dans le bureau de son paternel. Au final c'était un endroit bruyant, sentant un peu le vieux, les appartements étaient un calvaire ou on entendais ses voisins de temps à autre râler. La seule chose positive était que presque tout l'immeuble était occupé par des sorciers. Il fallait juste se méfier du vis à vis par les fenêtres quand on voulait faire de la magie. Bref, un sacré foutoir désordonner qui était à l'image de l'enfance de Laeva.

-Ha ? Ce que je vais faire pendant les vacances... je ne sais pas... mon père est du genre à voyager de droite et à gauches, tel un oiseau migrant constamment. Je pense pas que cela dérange quiconque que l'on se voit durant les vacances... en fait... je... je crois que ça me ferait plaisir... ça me dérange aucunement. Ca devient lassant en fait de toujours rien faire durant les vacances.

Songeuse, la serdaigle semblait se calmée peu à peu, concentré sur la conversation, et oubliant comme elle pouvait l'agitation du bal jusqu’à ce que quelques gryffondors, désireux de rependre la joie et la bonne humeur firent péter quelques pétards magiques et avant tout bruyant. Laeva lâchait alors un cris, sursautant au point qu'elle en faisait presque un bon du sol, soudainement paniquée et mettant une main crispé sur sa poitrine et l'autre sur ses oreilles, faisant tombée ainsi son carnet à dessin parterre. Les autres élèves regardaient avec admiration les effets des pétard dont la fumée reproduisait des apparitions des plus majestueuses, tel que des dragons, des licornes et autres créatures fantastiques.

Oui, il est vrai qu'un plat que l'on savait préparer avec amour pouvait s'avérer bien plus délicieux, à qualité égale. Enfin, c'était sans doute psychologique, tout ça, car on savait que la personne l'avait spécialement fait pour nous, donc fatalement, ça nous paraissait tout de suite mieux. Et il fallait avouer qu'entre un bon ragoût d'une de ses mamans ou d'un Elfe de Maison, elle préférait manger celui de sa mère. Toujours est-il qu'Elenore écoutait avec grande attention les paroles de son amie. Selon elle, son père était très souvent absent, elle ne parlait pas de sa mère. Peut-être était-elle morte ou avait-elle disparue devant les difficultés que pouvaient présenter l'élevage de Laeva.

- Super ! J'ai hâte qu'on y soit, Laeva ! On pourra aller chez moi non ? C'est très grand, tu verras !

Elenore était vraiment contente que son amie accepte son offre. Cela la rendait de très bonne humeur même, et elle se mit à siffloter, pendant que les deux étaient en train de manger tranquillement. Pendant quelques instants, du moins, car malheureusement, des élèves de Gryffondor firent exploser des pétards. Assez proche de leur position, trop proche.

Le résultat ne se fit pas attendre et Laeva fit tout de suite une crise de panique. Bon sang, il fallait que ça arrive maintenant, fait chier ! Rapidement, Elenore décida de prendre la décision qui s'imposait en prenant son amie doucement dans ses bras, afin de la coller à elle, pour la rassurer.

- Sh, tu n'as rien à craindre, c'était juste un pétard. Ne t'en fais pas ! Tout va bien se passer.

Puis, après quelques secondes, Elenore reprit la main de Laeva afin de quitter la pièce avec elle, pour retourner sur le banc sur lequel elle était au début de la soirée. Pendant qu'elle avançait, son regard se faisait dur envers les Gryffondors qui avaient causés ce raffut. Elle n'avait pas oublié leur visage et à la prochaine connerie de leur part, elle risquait de réagir au quart de tour.

Enfin, les deux étaient désormais à l'extérieur. L'air était assez frais, mais ça allait encore. Il ne faisait pas totalement froid, tant mieux. Alors qu'elle faisait s'asseoir son amie sur le banc, Elenore posa le carnet de cette dernière à côté d'elle. De plus, elle lui tendit un verre d'eau qu'elle avait attrapé pendant le voyage.

- Bois, ça devrait te faire du bien, Laeva.

Nul sourire sur le visage d'Elenore. Elle avait simplement la mine inquiète et se demandait ce qu'elle pouvait faire de plus pour aider son amie. Intérieurement, elle s'en voulait un peu : elle qui voulait lui faire passer un moment, c'était raté, il semblerait.

C'est drôle les pétards... hein que c'est DRÔLE de faire du bruit ! Néanmoins, visuellement le spectacle était magnifique, on ne pouvait pas vraiment le nier. Puis ce n'était pas volontaire de leur part de les avoirs fait péter d'aussi près. Sur le coup, elle leur en voulait, mais une fois sur le banc, de nouveau à l'air libre, sa rancune avait l'air de s'envoler. Du moins, seulement l'air...  Elle ne pouvait pas en vouloir à ce simple accident. Ce n'"tait pas une attaque personnelle après tout n'est-ce pas ? Et puis même, son regard était poser sur les nuages de fumés magiques qui se changeait en forme d'animaux divers. Eux aussi voulait apporté un peu de joie la fête.

-C'est beau... je m'en veux, j'ai due te faire peur malgré moi.

Larmes qui coulent sur le visage, tout comme des gouttes de pluie coulèrent sur les grandes baie vitré de la grande salle. Pas de soleil dans l'âme, seulement de l'orage et de la pluie. Un rien devient un éclair, un tonnerre assourdissant. Elle les essuyaient tant bien que mal. Elle savait pourtant parfaitement qu'elle devait faire abstraction du bruit, de l'odeur de la fumée, du contact physique.

-Je suis bonne qu'a pourrir l'ambiance, c'est pas possible bon sang ! Manquerait plus qu'un épouvantard me nargue en prenant la forme d'un pétard ! FAIT CHIER !

Ces derniers mot, ça devait bien être la première fois qu'elle exprimât aussi fort un juron, elle qui s’efforçait de restée polie, courtoise, sage et gentille fille. Mais la limite était tellement facile à franchir, cette limite ou tout d'un coup, on insulte un tout et un rien car il nous agace. En fait... elle semblait encore en vouloir à ce pétard. Ce moment ou elle s’efforçait à voir ce qu'il pouvait y avoir de beau dans ce geste n'était pas vraiment suffisant pour calmer sa haine envers le bruit mais avant tout envers elle même et aussi son père qui à ses yeux, n'étaient pas assez présent pour l'aider à faire face à son problème.

-J'ai envie de changer leurs faces d'abrutis amusés en d'hideuses bouilles de citrouilles, quand bien même on ne soit pas à Halloween ! M'énèrvent ces Gryffondors à faire leurs conneries à longueur de journée !

Elle reprit sa respiration, bon... elle avait l'air d'avoir vidée son sac un bon coup. Ses mains tremblaient encore, en fait tout son corps tremblaient, et là était alors ce qui la rendait effrayante, ce qui lui donnait des airs de folie, d'hystérie. Son hypersensibilité, cette malédiction qui fait partie intégrante de l'asperger. Cette chose maudite qui rendait la limite sensoriel si mince mais également la limite sentimentale. En réalité, son visage était loin d'être imperméable aux émotions, il était plus similaire à une horloge mal réglée. Un visage qui ne parvenait pas à affichés les émotions qu'ils voulaient, quand ils le désiraient, un visage condamnée à rester sincère et à ne jamais être dans l'hypocrisie. Laeva n’arrivait pas à sourire, seulement à pleurer ou avoir sur son visage toute cette colère qu'elle portait envers elle même. Et les larmes revenurent de nouveau, quand elle réalisât quel horrible spectacle elle offrait à voir à Elenore, elle cachait son visage dans ses mains; son bandeau humidifiait par ses larmes et devenait gênant à porter.

-Excuse moi... Excuse moi... Je suis désolée.... j'ai tout gâchée !

Peur ? Absolument pas. Elenore avait juste été surprise, par la réaction de son amie, mais c'était tout. Pourquoi elle aurait peur d'un petit bout de chou comme Laeva ? Il n'y avait vraiment aucune chance que ça arrive, bon sang ! Et mince. Là voilà qui pleurait, encore. Bon sang ! Elenore se pinçait les lèvres, elle était en train de tout gâcher là. Il fallait réagir, et vite. Ainsi, une nouvelle fois, Elenore prit la peine d'enlacer Laeva, lui caressant doucement le dos et les cheveux. Elle souhaitait lui transmettre le plus de chaleur humaine. Elle voulait la rassurer, la faire se sentir mieux, la voir sourire. 

Puis l'explosion. Elenore était très surprise de voir Laeva exprimer ainsi ses sentiments. C'était bien la première fois depuis qu'elle la connaissait et c'était vraiment pas mal ! Bon, elle était en colère, mais c'était déjà un premier pas en avant. Il n'y avait qu'à espérer qu'il n'y aurait pas d'autre explosion de ce genre. Quitte à la voir exprimer parfaitement ses sentiments comme ça, la blonde souhaitait que ça soit de la joie et des rires. 

- Ahah ! Ne t'en fais pas, Laeva. J'ai bien retenue leur visage. Au Halloween de l'an prochain, on leur fera une super blague, ok ? 

Tout en parlant, Elenore prit la peine d'enlever ses vilains pleurs du visage de Laeva et lui fit un petit bisou sur le front, afin de la rassurer. Puis, afin de ne pas l’abîmer, Elenore enleva le bandeau du visage de Laeva, afin qu'il ne soit pas irrécupérable à cause de l'eau. Elle regardait son amie droit dans l’œil, faisant fi de cet « autre côté », du visage. Ou plutôt, ça ne changeait pas grand-chose, pour elle. Elle s'en fichait, de ce que les autres pouvaient penser. 

- Regarde-moi, Laeva. Ce n'est pas ta faute, compris ? Ne t'en veux pas, ce n'est rien, je t'assure !  

Puis, après quelques secondes décida d'enchaîner. 

- Tu veux faire quelque chose ? Ne te force pas, si tu as envie de prendre l'air autre part ou même simplement retourner dans la tour de Serdaigle, je comprendrais. Dis-moi juste ce que tu veux. 

Qu'importe sa décision, elle la respecterais.

Son cache-oeil retiré, voilà l'horrible visage de présenter. Un oeil fermée, semblant avoir souffert et refusant d'ouvrir ses paupières. Abîmer, probablement brisé derrières ces paupières restant éternellement closent. Sur le moment, elle cachait cet horrible côté de son visage avec l'une de ses mains. Elle fit alors une confession par rapport à ce bal.

-En fait... la journée du bal est chaque année la plus dure à supporté. C'est pour ça, que je n'y allais pas les années précédentes. Je trouve que c'est beaucoup trop... agité.

"Regarde-moi" avait dit Elenore, qu'est ce que c'était difficile, mais seule à seule, loin de tout autre personne, cela pouvait être un peu plus simple qu'a la normale, ou pas. A vrais dire c'était l'inverse, c'était plus dur car le contact visuel était forcément réciproque. Regarder un prof n'était pas compliqué quand il faisait son cours après tout, tout simplement car en retour, il ne vous fixait pas constamment du regard. Elle relevait alors son œil valide unique en direction du visage de Elenore, la pupille tremblant encore un peu.

Non, elle ne pouvait pas se permettre de prendre toutes les décisions. Ni se permettre de penser seulement qu'a elle. Laeva ne voulait pas agir ainsi auprès de la seule personne qui s'inquiétait un peu pour elle. La seule ayant voulue faire des efforts. Il était hors de question qu'elle ne prenne les décisions à sa place. La serdaigle était une piètre meneuse dont l'idée de commandé quoique que ce sois semblait répugner actuellement. Du moins l'idée de commandée une personne qu'elle considère comme son amie, comme son égal.

-Je voudrais... faire ce que tu désire faire. Comment tu imaginais le bal... le monde entier ne peu pas s'adapter à moi et à moi seule. L'effort doit-être fait que de mon côté parait-il. Alors... je voudrais essayée... de suivre ce que tu voudrais faire. Si... si ça ne te dérange pas bien sur...

Dur à supporter, trop d'agitation. Oui, c'était logique, lorsque l'on connaissait son handicap, Elenore le comprenait parfaitement. Elle-même ne saurait pas trop quoi faire, si elle se retrouvait dans la même situation que Laeva. Mais bon, cette fois, la demoiselle avait décider de venir, et ça faisait énormément plaisir à la blonde. Comme quoi, les efforts étaient payants, parfois. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'il ne se déroule plus aucun accident de la soirée. Oui, ça serait vraiment bien, elles avaient déjà suffisamment galérer comme ça, les deux filles.

Laeva regardait donc dans les yeux Elenore, bien que son œil unique tremblait un peu. Bien, c'était déjà ça, pour l'instant, Elenore ne pouvait pas vraiment lui en demander plus. Elle faisait sans doute énormément d'efforts pour accéder à cette requête et la blonde ne voulait surtout pas la brusquer. Non, il fallait prendre son temps, c'était ça, le plus important. 

Elenore souriait, suite à la déclaration de son amie. Ainsi, elle lui laisserait choisir la prochaine chose à faire. Mine de rien, ça lui faisait plaisir, à la petite tête blonde et elle était en train de réfléchir à ce qu'elle pouvait lui demander. La taquiner un petit peu était très tentant, mais elle risquait de le prendre Au pied de la lettre, ce qui pourrait s'avérer assez... embarrassant. 

- M'accorderez-vous cette danse, gente damoiselle ?

Elenore venait de parler avec un sourire, tendant le bras tandis que son corps s'était légèrement courbé vers l'avant, comme pour une invitation à danser chez « les gens de la haute ». Tout ça l'amusait un peu, de jouer avec ces codes pour les détourner et s'en moquer quelque peu. Lentement, la fille aux cheveux bruns prit sa main et alors, Elenore déposa délicatement son autre main dans le dos de son amie, renforçant ainsi leur contact physique, tandis qu'elles commencèrent doucement à danser. Enfin, essayer car ni l'une ni l'autre ne semblait savoir vraiment comment faire. 

- Je dois dire que vous êtes une superbe cavalière, Lady Steinn.

Elenore venait de dire ça en rigolant à moitié. Elle passait vraiment un bon moment. 

Sans s'en rendre compte, elle n'avait même pas rendu son cache-œil à son amie. Sans doute cette dernière le réclamerait-il, si ça la gênait.

Une danse, c'était un peu embarrassant, mais Laeva si pliait malgré tout, calmant son cœur en colère, se laissant guider par les pas de l'intrépide élève de la maison de poufsouffle. Chacune dansait comme elle pouvait, l'une à l'instant, l'autre en calquant sur celle lui ayant proposé cette danse. Il était certain, il n'en était pas moins, qu'elles étaient belle et bien, toutes les deux, très différentes. Des pas désordonnée, qui font sourires, rigoler tellement que c'était maladroit et ridicule, c'étaient à peine si l'une et l'autre ne se marchait pas sur les pieds. Deux piètres danseuses, qui sans gêne dansait au rythme de la musique qu'elle entendait au loin, sortant par les portes et fenêtres dans la pénombre nocturne.

En sois, elle n'aurait jamais imaginé que ça lui arriverait de danser ou ne serais-ce essayer de danser avec quelqu'un. Montré cet œil fermé et mort était également quelque chose qu'elle n'aurait pas imaginée. Le plus embarrassant, c'"tait de rendre ce contact physique, se toucher réciproque, devant garder la main sur Elenore et l'inverse. Elle était quelque peu mal à l'aise, et son regard se détachât finalement face au compliment taquin de Elenore. Pour ne pas lui manquée de respect, Laeva renvoyait poliment et timidement :

-M..Merci t... toi aussi.

Finalement, ce qui avait l'air compliqué avait été si simple pour cette élève de poufsouffle, il avait suffit que de simple franchise et patiente pour qu'au final, la serdaigle ne se sente pas mal à l'aise au point d'ne demander son cache-oeil qu'elle oubliait jusque là. Cependant, elle oubliait assez vite les pas de danse fait quelques secondes plus tôt tellement qu'elle était saisie par ses sens pour se soucier de les retenir.

Les deux ne dansaient pas très bien, il fallait bien l'avouer. C'était, au final assez drôle à voir ! Elenore passait vraiment un bon moment, et elle espérait que ça soit également le cas pour son amie. D'ailleurs, cette dernière ne demandait toujours pas son cache-œil, ce qui était assez surprenant, tout de même. Agréablement surprenant, par contre. Mais que faire, désormais ? En tout cas, tout se passait bien désormais et il fallait désormais penser à l'après. Oui, que faire, maintenant ? Elenore avait bien quelques idées, mais elle se demandait si la fille aux cheveux noirs allait accepter. Bah, il n'y avait qu'à tenter. 


Néanmoins, avant tout ça, Elenore prit tout de même la peine de lui remettre son cache-œil. Car bon, c'est pas que mais ça risquait de la gêner, selon Elenore, si elle restait encore longtemps comme ça. Néanmoins, Elenore ne put s'empêcher de lancer une petite remarque, en souriant. 


- Y'a pas à dire, t'es quand même plus mignonne sans ce cache-œil, mais il te donne un certain style.

Puis, après avoir rit, Elenore fit mine de réfléchir. Après tout, pourquoi ne pas le proposer ? Tout ça pourrait être assez amusant, si elles se laissaient tenter. 

- Dis, ça te dit qu'on aille faire un tour à la Tour d'Astronomie ? Pourrait être sympa, je trouve.

-Merci... mais... s'il te plait.... ne... ne l’enlève plus, ni ni touche. C'est... j'ai pas envie que tout le monde voit.... pour moi, ça n'a rien de mignon, je le sens comme une part de moi-même pourrie de l'intérieure... un mauvais souvenir que je préfère oubliée, quand bien même cela m'est impossible.

Laeva réarrangeait le cache œil correctement sur son œil une fois celui-ci remit sur son visage. Elle ne mentionnât pas l'accident qui avait produit ce désastre sur son visage, et surement qu'elle éviterais, ne serais-ce que par peur qu'il y est des oreilles indiscrètes qui traîneraient dans le coin.

-C'est donc... loin... très loin d'être mignon... et je met pas ce cache-oeil pour me donner un genre. Je déteste ça, ceux qui font ça pour avoir l'air fort et courageux alors qu'en de sous, il n'y a rien.

L'élastique n'était pas bien dur à tendre, il ne serrait pas trop fort le visage pour éviter des quelconques marques, mais était néanmoins assez rigide pour éviter que le cache-oeil s'enlève facilement par accident. Elle glissait les élastique derrière ses oreilles qu'elles cachaient avec sa chevelure ensuite. De nouveau, elle avait cessée de regarder Elenore dans les yeux, préférant se contenter d'observer la pénombre nocturne. Il faisait de plus en plus noir, sombre, sinistre, petit à petit un peu plus froid même...

-La tour d'Astronomie ? Pourquoi donc ? La tour est dangereuse avec ses escaliers qui s’effritent, de plus... pour cette dernière raison, elle est peut-être fermée pour éviter les accidents durant le bal. Et quand bien même il suffirait d'utiliser un sort pour ouvrir la porte, ça serait interdit... on enfreindraient le règlement en faisant ça.

Des traits de sa personnalité qui se dévoile. Un oiseau qui accepte de vivre dans une cage, voilà ce à quoi on pouvait la comparé. Qui se pliait et se mettait à genoux faces aux règles. Même celle des plus injustes qu'elle avait pue connaitre en France. Il y avait des remords pour cette histoire ridicule. Elle avait honte de ne pas avoir oser prévenir sa mère de l'objet qu'on lui avait confisqué. En fait, elle avait peur de la décevoir à cause du fait que ceci était en quelque sorte une "punition" pour avoir oser ouvrir son esprit à quelques secondes de pur bonheur, d'évasion ou l'esprit vagabondait loin de la salle de classe. Un esprit qui vagabondait dans un monde un peu plus doux et agréable.

La serdaigle pinçait un peu des lèvres, le passé lui revenait en tête tellement facilement, comme une horloge que l'on remonte, un couteau que l'on retourne sans cesse dans la poitrine. Mélancolie qui emprisonne, souvenirs qui font souffrir. Malgré elle, elle n'avait qu'un désir, être parfaite aux yeux de ses parents, et ça c'était finit là dessus. Sur un oeil perdu. Raclure de moldus. Elle pouvait les supporté ceux de l'école, mais les imbéciles qui restaient fermer à la magie, aux handicaps, à la  souffrance de ceux qui l'entoure, ça la répugnait. Quand elle y songeait elle passait de pauvre oiseau en cage à langue de vipère. Un serpent qui veux mordre, et se venger en planter ses crocs et en tuant de son venin ceux qui l'agresse. Si Laeva n'aurait pas été Serdaigle, elle aurait peut-être été Serpentard. D'un pas lent, elle s’éloignât, ramassant son carnet et allant vers le bord du balcon, la lune se faisait refléter sur le lac le plus proche. Plus la nuit avançait, plus l'astre de la nuit s'éloignait de son reflet. Tout d'abord il s'embrasse, collés à la limite de l'horizon avant de s'éloigner et de se séparer. Ses yeux étaient ainsi poser sur ce spectacle alors qu'elle marmonnât ses mots.

-Je me demandais si... tu savais ce que c'était des parents qui se séparent... je crois que, je n'arrive pas à tournée la page. C'est comme un poème, un poème qu'on écrit pendant des années avec le même retreint sans jamais en écrire la fin ou la morale. Ce retreint qui enchaîne et qui fait mal. Mais... si il le faut, nous pouvons très bien changer de discussion....

Elenore se sentait un peu mal, pour le coup. Elle avait gênée sans trop s'en rendre compte Laeva. Tout ça l'embarrassait un petit peu, elle devait l'avouer et se demandait comment rattraper le coup. C'était un peu embarrassant, il fallait se l'avouer mais heureusement, son amie ne semblait pas lui en vouloir. C'était tant mieux, dans un sens ! Elenore eue un petit sourire face à celle qui lui faisait face, en l'entendant parler. Elle n'avait pas totalement tort en fait et même Elenore se sentait un tout petit peu visé, parfois. Elle avait beau être forte et caractérielle, elle avait aussi ses faiblesses et pouvait également y succomber, comme tout un chacun. Comme par exemple avec Venus, lors du dernier entraînement de Quidditch. Heureusement que cette dernière l'avait repoussé, au final ! C'était bien mieux pour tout le monde. 

- Héhé, c'est un peu vrai pour la majorité des gens, je l'admets.

Puis sa camarade enchaîna directement, en signalant le fait qu'aller dans la Tour d'Astronomie était interdit par le règlement. Vraiment dommage, Elenore aimait beaucoup l'ambiance qui y régnait, surtout le soir. Mais bon, elle comprenait la logique, derrière les paroles de Laeva. Toujours est-il qu'elle demanda alors à Elenore si elle savait ce que ça faisait, quand deux parents se séparaient. Non, bien sûr que non. Ses deux mères filaient le parfait amour et il n'y avait aucun problème dans leur couple, de ce qu'elle en savait. Donc, elle ne pouvait pas trop comprendre ce que ressentait la fille au cache-œil. 

- Non, ne t'en fais pas. Bien que je ne puisse pas vraiment comprendre, tu as ton mon soutien, pour ça. Si tu as besoin de parler, je serai toujours à ton écoute, ne t'en fais pas.

Puis, après quelques secondes, reprit la parole. 

- Au fait, j'ai créer mon propre sortilège, très récemment ! Il est tout frais de quelques jours. Regarde, il pourra peut-être te remonter le moral ?

Puis, sortant sa baguette des plis de sa robe, la jeune demoiselle se concentra alors quelques instants tout en executant un mouvement maîtrisé du poignet : cercle en partant du bas, côté inverse des aiguilles d'une montre, puis mouvement sec de gauche à droite.

- Amantium Connexio.

Un sort qui pouvait ressembler au Wingardium Leviosa, mais qui, dans les faits était extrêmement différent. Plutôt que créer une connexion entre le sorcier et sa cible, la connexion se faisait entre deux objets, pour les repousser ou les attirer, au choix. Ainsi, deux roses se décrochèrent d'une partie des espaces verts pour léviter lentement l'une vers l'autre, afin de se rejoindre mutuellement. Elles tenaient en lévitation et étaient face aux deux jeunes filles. Les roses étaient liées entre elles. 

- Ce sort est fait pour lier les choses entre elles ! D'ailleurs, c'est toi qui me l'a inspiré...

Oui, c'était Laeva qui 'lavait inspiré pour la création de ce sort. Sauf que... en langue moderne, le nom de ce sort signifiait « Connexion des Amants »...
 
Oups ?

Elle était douée. Assez pour que Laeva se demandait si le choixpeau ne c'était pas planté de maison avec elle. Elenore, qui était en 5 ème année avait réussie à crée un sort qui lui était propre et unique. Elle savait parfaitement usée de sa baguette à l'inverse de Laeva qui peut-être, n'était pas complètement en phase avec elle même pour pouvoir l'être avec sa propre baguette. Avec un certain émerveillement elle regardait le sortilège se faire, mais en apprenant qu'elle en était l'inspiration, elle ne savait pas quoi dire. "La connexion des amants" La serdaigle savait parfaitement que les choses, en réalité n'était pas si simple. Elle ne savait pas si ce sort fonctionnait sur des personnes mais voyant les deux roses s'entre lacé, une lueur défis semblait apparaître dans l’œil uniquement visible de la Serdaigle.

-Tu es douée, tu sais mieux utilisée ta baguette que moi on dirait. J'ai un peu honte je dois l'avouer. Mais il me vient une idée. Pense tu pouvoir unire une fleur quelconque avec une fleur de lycoris ? Cette dernière me fascine, mais sa symbolique est toute particulière, elle symbolise la rupture. Enfin... je dois surement t'ennuyée avec la symbolique et l'étymologie des plantes. Mais sur le coup... j'ai pensée que cela aurait été ironique.

Rouge sang, sinistre, symbole de mort, cette fleur que l'on surnommait fleur des enfers. Elle était le symbole de la rupture. La rupture entre la vie et la mort mais également celle entre deux êtres qui s'aiment. Les légendes autour de cette fleur fascinait Laeva qui des fois se demandait si à l'image de la portion d'amortancia, il ne serait pas possible de crée une potion capable de rompre tout amour ultime avec, parmis les ingrédiants, quelque chose venant de cette fleur. Elle se posait des questions Laeva, beaucoup de question, mais jamais les bonnes, ses hobbies semblaient la menée inévitablement sur le mauvais chemin. Qui diable pourrait user d'une potion pareil ? Une potion bonne qu'a faire que le mal. Une potion de rupture, comme une potion pour se venger des couple trop heureux à son gout. Elle avait des idées noires, sombres, mais peut-être qu'il n'était pas trop tard pour espéré que plus tard, elle ne devienne pas une de ses sorcières qui tournent mal. Non... il lui suffisait d'avoir un peu d'affection pour la délivré de ce propre piège qu'elle se construisait autour d'elle.

-Mais bon... cette fleur ne pousse qu'a partir du moi de mon anniversaire. Septembre... quand l'été se termine et que l'automne commence. Elle annonce l'automne en quelque sorte, la saison où tombent les feuilles morte. Mais... merci... c'est gentil.... d'avoir pensée à moi pour ce sort... je sais... pas vraiment quoi dire à vrais dire... Je ne peux même pas te montré de sort que tu ne connais pas en retour, je ne suis pas aussi douée que cela...  

Elenore émit un petit rire franc, suite au compliment de Laeva. Oui, elle était très douée avec sa baguette, il fallait l'avouer. En fait, il n'y avait que peu de domaines magiques ou elle était véritablement mauvaise. En tout cas, tout ça avait l'air d'avoir arrêter de faire broyer du noir à Laeva ! Tant mieux pour ça. Pour le coup, Elenore était vraiment fière d'elle. Une lueur de défi était d'ailleurs visible, dans l’œil unique de Laeva. Son idée était assez intéressante, il fallait l'avouer.

- Pas besoin de s'inquiéter pour ça, chacun à son domaine de prédilection. 

Le problème était que cette fleur ne poussait pas à cette période de l'année, mais uniquement en septembre. Hum, c'était vraiment dommage et pendant quelques fugaces instants, la pauvre Elenore faillit se résigner à ne pas pouvoir accéder à la demande de la Serdaigle, quand soudain, un sourire illumina son visage. C'est vrai, elle avait ça en stock ! Un sortilège que lui avait appris son frère, il y avait maintenant quelques semaines et qui pourrait parfaitement convenir dans la situation présente ! 

- Floralis !

Un petit parterre de fleur fit son apparition, proche du duo de jeunes filles. Il était assez petit car ce n'était pas le but, d'en faire un très grand. Et puis, il n'était que temporaire, c'était juste pour la beauté de la chose ! 

- Tu vois ? Aucun problème, ma grande !

Et c'est avec un sourire qu'elle activa alors de nouveau Amamtium Connexio pour lier la fleur de lycoris avec une rose rouge, non-loin de là. Ainsi, c'est après quelques instants que les deux fleurs lévitèrent dans les airs pour se lier entre elles, accédant ainsi à la requête de Laeva ! 

- Et voilà ! J'espère que tu es contente, maintenant. Héhé.

Juste après avoir dit ces paroles, Elenore frissona. Il commençait vraiment à faire froid, mine de rien.

Quel jeu ridicule n'empêche. Comment diable elle aurait pue imaginée la chose impossible ? Mais bon, la poufsouffle ne manquait point de ressource, et les faits étaient là. Elle venait de la faire cette ironie, avec une rose rouge en plus, symbole de l'amour. Laeva ne pouvait pas s'empêchée de soufflé du nez, retenant un petit rire qui finalement s’échappât.

-Bon d'accord... tu as gagnée.

Bon... peut-être que sa aurait été plus dur si la fleur était venue avec son bulbe qui était resté dans le sol en terre qui commençait déjà à disparaître. Le bulbe était assez dangereux, à vrais dire c'était du poison assez efficace pour repousser les animaux mais les hommes également. Mais sur cela, elle préférait resté silencieuse, et regardât le parterre d'ou provenait la fleur s’effacer et ainsi emporté dans le néant son potentiel poison qui bien évidement n'avait affecter personne. (Personne c'est amusé à le mangé) Regardant les fleurs fleurs, Laeva aperçue néanmoins Elenore frissonné de nouveau, la serdaigle se sentait coupable, si elle avait supporter le bruit et la musique, elle serait au chaud, à l'intérieur. Elle retirait alors son châle en laine bleu ciel et le mit sur les épaules de... sons "amie".

-Au pire... à défaut de ne pas pouvoir aller à la tour... autant aller à un endroit chaud et silencieux à la fois ? Enfin je sais pas trop quel endroit mais... ça doit bien pouvoir se trouvé... du moins j'espère....

Elenore afficha un sourire véritablement radieux.Elle était très heureuse que Laeva rit enfin ! C'était un énorme pas en avant et ça lui fit extrêmement plaisir, pour le coup ! Oui, vraiment, rien que pour ça, la soirée valait le coup d'être vécue ! Après avoir frissonné, Elenore senti quelque chose la réchauffer. C'est assez surprise qu'elle constata que ce qui l'avait fait, c'était la Serdaigle, qui venait de lui mettre son châle au-dessus de ses épaules. La blonde était assez touchée par cette attention et fit un hochement de tête à sa camarade. 

- Merci, Laeva ! C'est vraiment gentil de ta part.

Puis, son amie lui proposa quelque chose : plutôt que d'aller dans la Tour d'Astronomie, autant aller dans un autre lieux, plus chaud où elles auraient moins froids ! Oui, c'était une très bonne idée et Elenore cherchait bien où aller, pour ça. Quelques idées lui vinrent à l'esprit, mais rien de très concret ou réalisable. La Salle sur Demande ? Elenore avait des doutes quant au fait que cette dernière se révèle à elle, sans nécessité absolue. Il fallait donc trouver autre chose... mais quoi ? 

- La salle de langues, alors ! Il y fait assez chaud en été, car elle est très bien isolée ! Et je doute que beaucoup d'élèves traînent dans cette partie du château, à cette occasion !
 
Comme Laeva semblait partante, Elenore lui prit la main et commença à partir en direction du lieu choisi, non pas sans avoir adresser un sourire à Laeva.

- Allez, on y va !

Note: