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To be happy | Fallen ; mi-juillet ; écosse [hollidays]

L. Bartolomeo Albertini
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L. Bartolomeo Albertini
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To be happy | Fallen ; mi-juillet ; écosse [hollidays] Dim 17 Déc - 18:22



Valise au bout des doigts qui roule sur l'asphalte au rythme régulier de ses pas qui s'avancent dans cette ville qu'elle ne connaît pas. Babylone se perd et découvre le monde après avoir décidé un beau matin comme ça -la veille- qu'elle ne passerait pas ses vacances sans te voir au moins une fois. C'est pourtant ce que vous faisiez chaque années, bien trop occupée l'une comme l'autre à quelques impératifs plus importants que vos retrouvailles chaque fois poussées à la rentrée. Mais Babylone ne veut plus de ça alors d'un effort qu'elle considère comme surhumain elle se décide à venir jusqu'à toi, chez toi, pour te chercher et t'emmener avec elle. C'est comme un kidnapping c'est excitant, et elle sourit de plus belle rien qu'à cette pensée un peu nulle qui la traverse.

Elle est au courant pour ta sœur, tu sais. Tu lui avais dis et peut-être avais-tu oublié puisque vous n'en aviez pas reparlé. C'est que la mort était un sujet difficile à aborder, elle était bien placée pour le savoir Babylone, alors silencieusement elle a attendu, et elle attend toujours que tu viennes vers elle. Elle t'attendra toujours, Fallen, peut importe ce que tu décideras ou pas de faire à l'avenir.

Pardon, vous pourriez m'indiquer le manoir des Blackwell ? Un sourire qu'on lui rend, doigt tendu en direction de cette montagne plus haut, désignant en son sommet un fort à l'air immense même vu d'aussi bas. Woaaa... d'un souffle admiratif qui sort alors que les rencontres s'éloignent et qu'elle se dirige alors vers son objectif d'un pas rapide.

Improvisation totale, elle espérait juste ne pas se faire jeter.

Il avait fallut convaincre et s'excuser alors elle ne tolérerait aucun refus sans une bonne explication, prête à camper pour une acceptation s'il le fallait. Babylone était déterminée et tête brûlée, consciente sans vraiment l'être que les autres avaient leur vie mais que ses envies, rares envies, passaient en premier. Et puis tu sais, elle faisait ça pour toi Fallen. Pour te revoir sourire au moins une fois, t'apaiser et te faire oublier au moins un peu. C'était difficile et probablement ne savait-elle pas tout, rien qu'elle ne te forcera à conter du moins, mais l'essentiel à ses yeux restait ton bonheur et rien ne la ferait renoncer.

Les pas la promènent à travers les sentiers, paysages changeants encore alors qu'elle découvre pour la première véritable fois le monde extérieur. Que de choses appréciables qui changeaient de Pré-au-Lard et de Poudlard, peut-être qu'elle reviendrait à l'occasion. Pour te rendre visite et pour s'aérer l'esprit aussi. Puis le temps passant transforme la terre en gravier tandis que le regard d'agrandit, s'émerveille et s'approche de l'entrée de ces gigantesques remparts qu'elle avait aperçu plus tôt.

Punaise c'est puissant... !
On l'accueille avec amabilité, et elle passe rapidement le pont qui s'abaisse après qu'elle eut montré le passe spécial que lui avait donné Fallen il y a des années maintenant, mais qu'elle n'avait jamais utilisé. Seulement alors s'offre à elle une vue des plus magnifiques, baignée sous le soleil d'été. Somptueux manoir qui se dresse fièrement à l'arrière de splendides jardins parfaitement entretenus. Et l'exclamation sort, la laisse sans voix ensuite tandis qu'elle lui l'elfe qui la guide à travers les lieux. Oh putain.

C'est divin, pense t-elle en oubliant presque de respirer.
Alors elle te voit enfin, après tout ce temps passé à te chercher.
T'es déjà là devant l'entrée à attendre le visage fatigué qu'elle ne daigne s'avancer.

Babylone au visage d'ange te lance un sourire, radieux et la main s'envole en un signe plein de retenu et de cette joie qu'elle tente de ne pas trop exprimer. Pas qu'il ne le faille pas mais peut-être l'endroit ne s'y prêtait-il pas. Il fallait mieux se comporter correctement pour une fois, qui sait quel autre sang noble vous observait toutes les deux à travers les fenêtres, pas vrai ?

Yo !

Ainsi elle te serre doucement dans ses bras, sa valise laissée derrière pour mieux passer ses bras autour de toi. Tu lui as manqué tu sais. Il était temps que tu te montres, Fallen.
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Re: To be happy | Fallen ; mi-juillet ; écosse [hollidays] Sam 30 Déc - 14:53

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Cœur en érosion ; l’absence d’une essence active repeint l’épiderme de Fallen d’une blancheur morbide. L’absence devient une éternité de douleur. L’émeraude contemple le vide, assassine du regard les fleurs éclatantes et le soleil brûlant. Comment le monde peut-il encore vivre en cet instant ? Les blessures de l’épiderme se referment, mais l’organe pulsatif reste faible, sanguinolent d’une défaite. Tu as tout perdu ta dignité autant que ta raison Fallen. Soupirs incessants alors que les heures s’égrènent, et Fallen reste figée, perdue dans un temps déjà dépassé. Des pas se font entendre derrière elle, silencieux et légers. « Tu devrais manger, Fallen. »   « Je n’ai pas faim. » La tête n’oscille même pas en la direction de Vega, autre victime des griffes amères. Une odeur métallique s’insinue jusqu’à son nez. Du sang. Elle détourne le regard en croisant le vermeil. « Tu as l'air plus mourante que moi, on échange ? » « Tu es hilarant Vega. » La réponse se noie dans un brouhaha insipide et Fallen décroche à nouveau d’un monde dont elle ne veut plus rien voir. Le spleen la happe et la rejette comme un océan déchainé, son corps brisé sur le fil des rochers. Le jour et la nuit se ressemblent, alors que la vie se transforme en purgatoire. Est-ce cela mourir ? Ne plus rien ressentir ? Les étoiles ne lui répondent pas, au moins elles ont cessé de lui mentir.

Il faut que l’espoir jaillisse d’une nouvelle fleur pour qu’il se répande sans être éphémère. Un jour, le pont-levis se baisse, livrant un visage aimé. Sursaut de vie qui l’empoigne ; arrachant des gémissements à ses articulations rouillées. Elle court Fallen, elle s’envole vers l’être adulé. Les lèvres tremblantes, elle retient une expression de joie, alors que sa passion s’exalte. Lorsque les bras l’entourent, Fallen la serra, si fort qu’elle croit en mourir alors que la vie investit ses peines, alors que le rêves nettoient la gangrène. « Ne t’inquiète pas, nous sommes seules. » Et les bras se resserrent encore, de longues minutes à se perdre dans le bronze de ses cheveux, dans l’odeur adulée, dans les sensations retrouvées. « Pourquoi ne m’as-tu pas prévenue ? Je t’aurais épargné le voyage. »

Les fleurs ne lui semblent plus si insolentes à Fallen et le soleil tout juste chaleureux. « Tu m’as manquée. » Les mains se délient et Blackwell s’écarte pour contempler Babylone pleine d’allégresse. Babylone en fête.

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Re: To be happy | Fallen ; mi-juillet ; écosse [hollidays] Ven 12 Jan - 15:08



Elle n'a même pas le temps d'être étonnée de te voir si expressive tu sais, ni même par l'affirmation qui franchit tes lèvres en lisant ses pensées. Vous êtes seules, alors elle aussi s'autorise à te serrer si fort contre elle, plus fort, plus fort encore comme par peur de te voir t'en aller un jour. Un sourire sur vos lèvres, plus discret chez toi mais pourtant si sincère elle en a conscience, et vos deux corps se séparent à son grand regret car après tout ce chemin elle aurait bien voulu t'avoir encore un peu. Mais Babylone laisse faire et se dit que de toute façon avec le temps que vous alliez passer ensembles il y aurait bien d'autres occasions.

Un ricanement qui s'échappe, tendre et malicieux.

Héhé.
C'est  plus une surprise si tu viens m'chercher !

Plus vraiment et elle a l'air si contente dans la seconde que ce serait crime que de gâcher ça. Puis elle se souvient de quelque chose soudain, la raison de sa venue qui la fait se mettre à fouiller dans ses poches de façon aussi théâtrale que peu calculée. Une poche après l'autre, quelques bougonnements à force d'échecs avant qu'elle ne sorte finalement, victorieuse, de la poche intérieure de sa veste, une jolie enveloppe rouge et or, couleurs des Gryffondor qu'elle aimait particulièrement, qu'elle te tend d'un immense sourire. Vas-y ouvre ! Te demande en silence de faire vite parce qu'elle ne tient plus en place. Alors ça te plaît ? En vrai je savais pas... J'voulais qu'on passe du temps ensembles loin de tout alors j'ai un peu fouillé -de longues heures passées à éplucher les articles, internet et à questionner son entourage qu'elle ne mentionne pas pour ne pas avouer qu'elle n'y connaît absolument rien- et j'me suis dit que ça pourrait être marrant nan ? Sauf si tu préfères rester chez toi ?

Elle observe rapidement les alentours puis l'immense bâtiment qui se tient derrière vous, imposant, avec la mine soudain plus sombre. À peine, un peu plus triste.

C'est pas que j'veuille être méchante mais ça a l'air vachement stricte et euh... Triste j'sais pas. C'est dans l'air ambiant tu vois ? C'est trop grand pour que vous viviez tous dans la chaleur, genre comme chez ma cousine hm... Eh Fallen, ça va ?

Toujours à trop parler et encore certaine d'avoir fait une bourde, Babylone s'inflige mentalement une claque tout en posant une main, douce sur ton épaule. Et elle te sourit comme elle en a l'habitude, le sourire qui réchauffe les cœurs et qu'elle croit que tu aimes bien aussi. Elle te connaît bien depuis le temps. Ça te dit qu'on parle un peu ? J'pensais faire ça après mais je pense que maintenant c'est bien aussi. Ça s'voit que t'es pas bien.
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Re: To be happy | Fallen ; mi-juillet ; écosse [hollidays] Dim 14 Jan - 19:44

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Surprise assurée, plaisir immense d'un soulagement dépourvu de peine, Fallen sourit à son tour face à ce visage auquel elle fait confiance comme à aucun autre. Et alors que Babylone se met à fouiller ses poches, le sourire efface la mélancolie. Synonyme d’un éclat de rire, l’émeraude se colore de reflets menthe. La vie est un chemin impétueux, océan déchainé recrachant sur les rivages mortuaires ceux qui ont échoué. Et si Fallen coule, si Fallen se noie, quelqu’un viendra toujours la chercher. Curiosité vrillant l’essence, le rubis enflamme la rétine de braise. «Babylone qu’as-tu encore inventé ?» Le papier délivre son mystère tandis que la joie illumine l’encéphale. «Vraiment ? Un parc d’attraction ? Mais où vas-tu chercher ça ?» L’amour transperce Fallen comme un poignard aiguisé, joie mélancolique. Il est dur de vivre lorsqu’on a abandonné. «Si tu n’étais pas là je ne serais jamais sortie de ces lieux.» Elle ne lui murmura pas à Babylone, les pleurs, la colère amère, la mort solitaire. Les creux du visage parlent d’eux-mêmes, vides comme l’enfer. Babylone clairvoyante, Babylone savante, la compréhension ceint l’encéphale.

Fallen élève les yeux vers la bâtisse, ensemble de pierre morte. Depuis quand sa maison était-elle devenue prison ? Depuis quand la douceur du velour, l’odeur du vieux bois et le silence apaisant s’était transformé en un poison lentement l’égorgeant ? L’emblème des Blackwell, un loup hurlant, lui semblait soudainement suintant de sang. Qu’y avait-il d’heureux à être enfermé là-dedans ? Depuis quand Fallen n’avait plus de chez elle ?  «Ma maison a été vide tout l’été, ma mère n’est rentrée qu’une semaine et ça s’est mal passé.» Mensonge éhonté, mais Fallen ne veut pas lui avouer, Fallen ne veut pas se livrer quant à ce qui s’est passé. Le temps imperturbable a son chagrin; coeur s’écrasant à chaque action, l’enfant devenu grand n’avait plus foi ni de mentir ni de fuir pourtant. Babylone à l’âme partagée, Babylone sa soeur encrassée, à qui elle ne pouvait rien dissimuler. «Je ne veux pas te raconter, pas ici, s’il te plait.» Les yeux se détournent, maladie de l’âme. Monstre dévorant ses ardeurs, monstre flagelleur, Fallen tremble de Blanche, Fallen craint les coups, souvenir de ceux labourant sa chair, de son dos sertis de flots rubis et de la douleur amère. L’acrimonie s’est éteinte face à la force punitive et l’évoquer c’est l’appeler, et surtout se la rappeler.

Question qui chamboule et ouvre l’organe pulsatif aux émois, les émeraudes divaguent à nouveau, s’éteignent face au constant rappel. Le soleil d’Écosse caresse la nuit éternelle de son satiné crâne. Babylone brillante, Babylone flamboyante, incendie vivant. Fallen mourante, Fallen inconstante, elles étaient Carpe Diem et Noctem, filles d’un crépuscule mourrant ou renaissant. «Ils avaient interdit les membres étrangers à la famille pour l’enterrement.» Et pourtant, elle l’avait cherché son astre, Fallen. L’âme appelant la sienne, essence déliquescente  face à celle époustouflante. «J’aimerais que nous lui rendions visite, et nous serons à l’abris des regards indiscrets.»

BY MITZI
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Re: To be happy | Fallen ; mi-juillet ; écosse [hollidays] Lun 19 Fév - 23:13



Babylone avait toujours trouvé ton sourire adorable tu sais, qu'il soit empreint de retenue ou bien plus éclatant que jamais, tu avais ce sourire si beau Fallen, qu'elle voudrait ne jamais te le faire quitter. Malheureusement Babylone malgré son souhait du contraire est bien incapable de combattre les maux qui te rongent chaque jour qui passe, alors c'est avec douceur  que les mains se posent sur tes épaules et qu'elle t'étreint comme si à ses yeux tu étais le plus précieux des cadeaux. Quelque part ça n'était pas si faux, tu restais bien la seule après tout capable de la supporter tout le temps. La seule qui la connaisse par coeur autant qu'elle te connaissait toi. Fallen comme une soeur, Fallen comme une moitié et pourtant jamais Babylone ne prétendrait prendre la place de Grenat. Une âme envolée bien trop tôt impossible à remplacer, pour toi Fallen, mais aussi pour tous ceux qu'elle laissait derrière elle.

La joie qui s'évapore doucement laisse place à l'inquiétude, c'est que Bab est curieuse, souhaitant de tout son coeur pouvoir t'être d'une aide quelconque pour te faire aller mieux. Alors elle ne dit rien, elle écoute et hoche la tête, silence respectueux mais si grave pourtant tandis qu'elle accepte de te suivre jusqu'au lieu sacré. À peine la peau frôlée que vous voilà toutes deux envolées, disparues dans le temps et même pas le temps d'une seconde Babylone se laisse penser qu'il serait peut-être mieux que vous ne reveniez jamais. Cette vie n'avait que des problèmes, à quoi bon y rester ? Elle en aurait rigolé si sa conscience n'avait pas été si rapide à chasser l'idée. Impossible en effet d'abandonner, les choses valaient toujours la peine d'être vécues, même les plus douloureuses. Il fallait juste supporter. Encaisser. Avancer.

Hm.
Compliqué.

Les corps qui se matérialisent à nouveau et les contact se rompt. Elle est à peine en retrait, te laisse la guider à travers les allées, le souffle coupé par la sérénité et la beauté des lieux. Vos pas qui claquent lentement en une mélodie presque agonisante, pourtant malgré les tripes qui se retournent elle ne pense pas aller à la mort, Babylone. C'était seulement angoissant néanmoins, cette idée de te savoir si triste sans que tu n'en laisse rien paraître. Même à elle, c'était sans doute le pire. Un soupir inaudible qui s'échappe et les pensées sombres sont balayées. C'est que ce soleil est touchant finalement. Non, rien à voir avec pré-au-lard. Mais il faudrait qu'elle passe leur rendre visite en rentrant, à sa famille elle aussi. Un sourire douloureux qui s'érige, s'éclipse bien vite dès l'instant où elle reporte son attention sur toi.

Vos pas qui se stoppe devant la pierre.
On peut y lire "Grenat Blackwell", entre douleur et malédiction.

J'aimerai pouvoir dire une connerie pour t'faire sourire... Mais y a rien qui vient.

C'est pas vraiment l'bon moment.
Ses iris se déposent sur la tombe de marbre et de runes, elle est magnifique... qu'elle souffle presque admirative. Magnifique comme un dernier vœux des anges pour qu'elle puisse reposer en paix.

Si seulement.
Le temps qui passe.

Je vais pas te forcer à parler, t'es pas obligée si tu veux pas.

Puis le silence qui s'engouffre paisiblement tandis que les iris ne quittent pas la pierre, une prière en pensée, enchantée peut-être pour lui souhaiter à elle, Grenat qu'elle n'avait que trop peu connu, de passer une belle éternité.
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