// souffle au cœur

Le voisin murmure.
Je pensais d'abord à des amants. Des amants aux ébats plutôt bruyants, soit, mais cela ne pouvait être autre chose. C'était brutal, étouffé par une main sur une bouche, sûrement, il y avait ce mots, que l'homme répétait sans cesse. « ENCORE. » Je n'osais y prêter d'avantage attention, c'était pour moi bien trop dévergondé, mon âme était encore élégante et raffinée.
Les jours s'enchaînent ainsi. Parfois il ne se passe rien. C'est en général vers 22 heures que le spectacle d'ombres commencent. J'avais prit l'habitude de regarder un film vers ces eaux là, vissant parfaitement mon casque sur mes oreilles pour ne plus rien entendre. Je savais, de par des rumeurs malsaines, qu'ils étaient sorciers ? La question se posait alors chez moi, un doute ravageur. Comment faisaient-ils pour se faire autant entendre ? Leur maison n'était nullement collée à la mienne, il y avait un petit carré de jardin qui séparait les deux demeures, et pourtant, les hurlements de la dame étaient presque palpables.

Au bout du deuxième mois, tout est devenu effrayant. C'est quand les sanglots ont commencés que je n'étais plus sûr de rien. Amants ? Tortionnaires ? Victime ? L’instinct premier me forçait violemment à prendre le téléphone et appeler la police. C'est d'ailleurs ce que je devrai faire.

Troisième jours. Et encore une fois, je me réveille en pleins milieu de ma chambre, perdu. Comment peut on se perdre dans sa propre chambre … ? Et les voisins sont si étranges. Ils pensent tous que cela fait deux ans que j'habite ici. Mon visage n'est pas si commun que ça, cela fait qu'une semaine que je suis installé. .. Je pense ?


L'infirmier raconte.
C'est moi qui donne les médicaments à la petite, je n'ai presque jamais vu son père. Une fois, d'un bref instant. Grand, intimidant, mon honneur en avait prit un coup. Ses yeux sont toujours rouges à cette gamine, et elle n'achète que des dolipranes. Elle répète en boucle qu'elle a des migraines. Au début cela ne me faisait rien, des dolipranes, on en vend par millier. Mais elle, elle semblait désespérée, comme si l'unique médoc qu'elle connaissait c'était ça. De temps en temps je voulais lui proposer d'autres moyens, je m'inquiétais sur son cas, mais elle souriait poliment et me répondait que c'était simplement passager. Alors j'ai fini par m'y satisfaire aussi, cette réponse m'allait.
Un voisin un peu agité me parlait souvent de la maison juste à côté de chez lui, où il entendait des gémissements, puis un jour, il est revenu tout penaud, et m'a simplement dit « Je n'entend plus rien » puis plus de nouvelles de cet homme. C'était assez … dérangeant. Un voyeur ? Non, il n'en avait pas le profil.


La mère fulmine.
Beuglante.
Je t'ai laissé notre fille parce que j'avais confiance en toi Wilfred. Je ne voyais que le bien en toi, je ne pouvais pas espérer autre chose qu'un peu d'amour envers elle. De là où je suis j’entends déjà les racontars à ton sujet. Crois moi, je ne suis pas une sorcière, mais je parviendrai à te faire du mal. Je t'arracherai le cœur s'il le faut, mais tout ça doit prendre fin. Elle m'a envoyé une lettre, son écriture tremblait, je n'ai jamais eu autant peur de ma vie, ce qu'elle me racontait dedans ? C'était absurde. J'ai longtemps pensé qu'elle exagérait, mais Regret n'exagère jamais. Le simple fait qu'elle soit obligé de m'écrire parce que tu lui as interdit d'utiliser le téléphone me rend folle.
Je ne connais pas ton univers Wilfred, je ne sais pas ce que Occlumens signifie, mais elle est ta fille pour l'amour du ciel, arrête de projeter ta haine envers les autres sorciers sur elle, elle n'a rien demandé.

C'était des mensonges ? Quand tu me disais que tu nous aimais plus que tout, pas vrai ? Je te jure Wil, si tu fais souffrir Regret encore une fois, je reviens et plus jamais tu ne nous verras, me suis-je bien faite comprendre ?


Les professeurs se souviennent.
Madame, Monsieur Howard,
Nous sommes assez surpris et  concernés concernant le comportement de votre fille, Regret. En effet, vous ne nous aviez pas prévenu de son mutisme certain, aucuns documents médicales si ce n'est pour son anémie n'a étés transmit à l'école.
Cela pourrait devenir contraignait pour elle, de plus j'aimerai vous informer que Regret subit beaucoup de tord de par cela. Nous l'avons dirigé vers le psychologue de l'établissement, mais les résultats sont presque inexistants, en effet, Regret se met à paniquer quand elle se retrouve face à celui-ci et écrit sur son cahier «  sortez de ma tête  ».
J'espère que cela s'arrangera au plus vite,
veuillez agréer, madame / monsieur, l'expression de nos cordiales salutations.


Regret écrit.
Quelques pages de son cahier.
Il l'a encore fait. Il essaie encore. Je ne deviendrais pas Occlumens, je n'y parviens pas, je n'y parviens pas, je n'y parviens pas. C'est douloureux, ça fait mal, et il ne veut pas s'arrêter. Sa fierté pour les Howard, son désire de pouvoir, tout ça, je ne peux plus le supporter. Je pensai que Poudlard serait un échappatoire. Ce n'est qu'une prison joliment décorée.
Ce soir, ça doit s'arrêter. Au diable lui et sa magie noire, au diable ses attentes néfastes, au diable les Howard, au diable la magie, vivre est devenu un supplice et survivre une épreuve, je ne peux me résoudre qu'à fuir tout cela.


S T U F F
// Regret est muette de par un traumatisme dans son enfance, elle écrit tout sur son carnet, cependant cela reste très limité, des petits mots par ci par là.
// Elle à développée une passion certaine pour les poètes français.
// Regret traîne plus souvent avec les garçons qu'avec les filles, elle est assez mal à l'aise en présence féminine, elle ignore comment se comporter.
// Sleepy king, elle est capable de somnoler un peu partout.
// Regret est surtout dans la contemplation.
// Elle est gourmande, mais une vraie catastrophe en cuisine.
// she protec, but she also attac
// grâce à Sloan elle se déplace en Heelys, tout le temps