perséphone Blackwell

Ambroise la voit dans le déluge de ses retards, une fois, deux fois, une troisième fois, c'était une habitude, une rencontre qui se dessinait abstraitement dans leurs quotidiens opposés d'une Serdaigle et d'un Poufsouffle. Perséphone elle lui paraissait brillante, instruite, modeste de quoi polir la curiosité d'Ambroise, l'éclat dans ses pupilles avides. C'était sur cette minime surface que se bâtit leur relation, l'admiration d'Ambroise pour Perséphone et bientôt la honte, le regret de devoir lui exposer son spleen. Encombrant, violent, il se fracassait coup par coup contre cet énorme poids suspendu à l'aide d'une chaîne ancrée dans une poutre. Il était seul et pourtant voyait sa silhouette au lieu se découper. Perséphone ne le voit pas comme ça, Perséphone ne te fait pas d'idée, Perséphone ne lui reflète pas sa déception. Et Perséphone ne fit rien de cela, c'était une main douce contre son épaule, des sanglots qui prirent l'apparence de silences douloureux. Elle ne dit rien, elle le savait pourtant, mais elle ne dit rien. C'est sur les non-dits, sur cette compréhension que se basa leur relation, une tendresse familiale prescrite par ses peurs et par sa fragilité.

constance deschenes

Constance c’était la petite enfance, les moments d’abondances, l’exploration dans le bac à sable jusqu’à Poudlard. Ils avaient construit des châteaux, leur jeunesse, leur amitié fortifiée par le temps. Ambroise il se sentait libre avec le « Frenchie boy ». Constance le connaissait, mieux que lui-même et savait relever une facette autre d’Ambroise que lui-même adorait. Ils se complétaient, s’embêtaient, grandissaient et s’entraidaient. Même maison, même chambre, même lit (à deux étages hein). Ambroise au bas et Constance en haut, c’était des cabanes, des sorties nocturnes au frigo, des sorties nocturnes chez Arya et Sera, ils n’y manquaient jamais. Constance comprenait sa douleur, il la portait avec lui, Constance l’écoutait et le chérissait comme un frère.

arya strauss

Arya elle avait vu son côté vélane avant qu’elle ne le voit lui. C’était partie d’un « essayons » à un cactus. Norbert. Les mots lui manquaient et le désir de la blesser pourtant bien présent, il lui offrit un cactus. Il ne dit rien, il lui écrit tout simplement que son nom était Norbert. Arya comprit pourtant. Il n’était pas intéressé, il ne voulait pas la blesser, il voulait la garder auprès de soi mais comme ami. C’est ainsi que les conversations à deux, puis à trois avec Constance et à quatre avec Sera commencèrent. Ils partageaient cette passion nocturne à rouler contre leurs amis, à emprunter le lit d’un seul pour discuter de leur journée, de leurs ennuies, ils partageaient parfois tout et parfois rien.

seraphina e. vladislava

”Sasuke, I always knew you were alone. In the beginning, I was glad because I thought you were like me – I wanted to talk to you ! But you…didn’t speak. You always had everyone watching you. You could do everything and we were too different. So I decided that you would become my rival. I didn’t want to lose because I was called a loser all the time. Even when we became Team 7, I still thought this way. I always tried to lie but…but the truth is…I always wanted to be like you. Because of that…I was glad that you wanted to fight me.”