La richesse de la rose, c'est sa fragilité | Feat Alcyone

Je me réveille en sursaut, en sueur. Je m'assois sur mon lit qui est trempé. Je porte une main sur mon front. Il est brûlant.
J'espérai ne pas être malade. Cela fait deux jours que je fais le même cauchemar. Ou je vois mon père se faire assassiner par une personne encapuchonné ne laissant pas dévoiler son sexe, hurlant sans que je puisse bouger ni utiliser ma baguette. Un appel à l'aide. Je ne peux pas non plus répondre. Je me réveille alors en sursaut sur une voix qui me dit que je l'ai laissé mourir et que je n'ai pas pu le sauver. Que j'étais faible. Toujours le même rêve depuis deux jours. - C'est faux murmurai-je. Je regarde dans le dortoir. Je vois des formes mais je ne sais pas si mes colocataires dorment ou non. Je n'ai plus envie de dormir. Je sent que demain les cours vont être difficiles. J'enlève mes couvertures et me lève. Je prend ma baguette posée sur la commode à côté de mon lit et murmure un lumos pour éclairer la pièce. Je vois un des lits se lever et se rabaisser. Une personne dort. Je ne sais pas s'il s'agit d'Annaelle ou d'Arizona. Je ne l'a connait pas. Je l'ai vu quelques fois mais nous avions échangés que de simples bonjours rien de plus. Je me demande quelle genre de personne elle est. Elle devrait être en 7e année vu que nous sommes dans le même dortoir. Je regarde l'autre lit. Il n'y a personne. Il manque une personne. Arizona ou Annaelle. Je ne suis pas préfète je ne peux pas rien dire si je croise la personne manquante. Je ne suis pas une personne à faire ce genre de chose. Je me dirige vers la porte des dortoirs pour descendre les escaliers vers la salle commune. Pas de feu brûlant dans la cheminée c'était tout à fait normal. La lune éclaire les lieux. J'ouvre la porte pour sortir et me retrouver devant le grand escalier de la tour. Je les descends pieds nus. La fraîcheur me fait du bien. Il faudrait juste éviter que je tombe malade. Je descend les escaliers doucement, éclairée par ma baguette. Je me dirige vers le château. Pour me diriger où ? Je ne sais pas encore. Je marche, habillée de ma simple chemise de nuit. Elle m'arrive au dessus des genoux. J'espérai ne pas rencontrer de personnes malencontreuses en chemin. Je ne vis que peu de personnes alors que je me dirigeai vers les escaliers magiques. Peut être que je pourrai aller à la bibliothèque. Mais c'était sûr qu'elle était fermée à cette heure de la nuit. Je ne savais même pas quelle heure il était. J'avais perdu la notion du temps. J'étais fatiguée mais je tenais encore debout. Qu'avait-il en plus de la bibliothèque au troisième étage ? Des salles de cours. Et une salle où il y avait le miroir du risèd. Miroir qui te montrai ce que tu souhaitais le plus au monde. Mais tu étais le seul à le voir. Personne d'autre. Je me dirigeai vers le troisième étage, les escaliers m'élevant. Il y avait très peu de lumières, le château était lugubre à cette heure de la nuit. J'espérai ne pas croiser la préfète des Serdaigles. Je commençai à avoir froid aux pieds. Quelle idée de ne pas avoir mis de chaussons ! Je me dirige vers la salle du miroir du risèd. Je me demandai si je serai seule ou si j'allai croiser quelqu'un. J’espérai pas un garçon. Enfin cela ne me dérangeai pas de croiser Bertram. Il est l'un des rares garçons à ne pas être attiré par moi à cause de mon don. Tu parles d'un don !

J'ouvre la porte doucement. Une personne était là. Je m'approchai. Elle se tourne vers moi. Annaelle. Toi aussi tu n'arrives pas à dormir ? Elle m'invita à entrer, me disant qu'elle était seule. Je lui souris en m'approchant d'elle.

- Bonsoir Annaelle. Ou devrai-je dire bonjour, je ne sais plus quelle heure il est. Toi aussi tu as du mal à dormir ?

Je m'assois à côté d'elle.

- Je peux ?
 

Annaelle me donne l'heure. Quatre heure quatorze. Demain va être difficile mais heureusement que nous sommes le week-end. Je la remercie d’un hochement de tête.

- Heureusement que nous sommes samedi. Sa aurait été encore plus difficile s’il y avait cours aujourd’hui.

La jeune Serdaigle me répond qu’elle n’avait pas du mal à dormir simplement qu’elle n’était pas fatiguée. A quatre heure du matin ? J’avais quelques doutes. Sauf si elle était insomniaque. Je ne savais pas si elle avait des problèmes de sommeil. Elle était venue ici pour ne pas nous réveiller Arizona et moi. Je lui souris.

- Au final je suis venue te rejoindre. Je t’avoue je ne sais pas du tout si je vais réussir à me rendormir.

Je m’assis à côté d’elle. Annaelle a posé un livre au sol. Je ne regarde pas le titre du livre. Je regarde dans le miroir du risèd voyant mon père me souriant et me faisant un signe de la main. Je lui souris. Je me demande bien ce que vois Annaelle. Elle ne m’a pas répondu quand je lui ai posé la question. Cela doit être quelque chose de secret pour elle. La jeune femme me demande pourquoi je n’arrive pas à dormir. Alors elle savait ? Je faisais si peur à voir ?

- Alors tu as deviné ? En effet. Cela fait quelques jours que je fais le même rêve. Où je vois mon père se faire tuer par une personne encapuchonnée. Je ne sais toujours pas s’il s’agit d’une femme ou d’un homme et si cette personne est ici à Poudlard.
 

Alors que je regarde dans le miroir mon père qui me sourit, je sens que Annaelle me prend la main. Je sais qu'il n'y a rien entre nous et qu'il n'y aura rien entre nous. Elle aime Connor. Moi je n'ai encore jamais rencontré l'heureux élu. En me prenant la main la Serdaigle me dit que je n'étais pas seule et qu'elle était toujours là pour moi lorsque je n'allais pas bien. Que si je n'arrivai pas à dormir que je ne me force pas. Et que ce n'était pas sa première nuit blanche et sa ne sera pas la dernière aujourd'hui. Elle terminai en disant qu'elle veillait sur moi. Comme une grande sœur. Alors que nous avions à peu près le même âge. Je tourne la tête vers elle, des larmes coulant sur mes joues. J'essaye de sourire.

- Merci Annaelle. Merci d'être là pour moi. Si tu as quelque chose à me dire je suis aussi là pour toi. Tu es une amie.

Je sèche mes larmes.

- Je veux que l'on retrouve l'assassin de mon père. Pas pour le tuer mais pour l'emmener à Azkaban

Je laisse quelques minutes de silence puis reprend.

- Comment sa se passe avec Connor ? Je ne le connais pas beaucoup je ne l'ai croisé qu'au terrain d'athlétisme et quelques fois dans les couloirs.
 

Annaelle regarde le miroir. Elle me dit que je retrouverai l'assassin de mon père. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Peut être qu'il est mort. Nous n'avons aucun indice. Peut être qu'il était à Poudlard peut être pas. Une fille un homme ? Je ne savais pas moi-même. Lorsque je parle de Connor pour changer de sujet je la vois rougir. Elle l'aime. Est ce que j'aimerai un jour quelqu'un. Est ce que quelqu'un m'aimera pour ce que j'étais et non pour mon foutu don ? Tout se passait bien avec lui. Je souris.

- C'est le principal ma belle. Heureusement que tu es tombé sur un bon garçon. Sa fait combien de temps que vous êtes ensemble ?

Elle me demande alors comment sa se passe avec moi. Me demande si j'ai quelqu'un en vue en ce moment. Je secoue la tête. Je remarque alors qu'elle fronce les sourcils et se tient la tête. Je commence à m'inquiéter.

- Tout va bien ?

Puis elle reprend sans prendre en compte son mal de tête. En me demandant si j'étais intéressée par un Serpentard. Je secoue la tête.

- Non personne pour le moment. Peut être un jour qui sait. Mais pour le moment je suis trop concentrée avec les cours.