j'avais ton parfum comme seul somnifère ; cassie

en lui, tout les vices d'un fou furieux trop con pour vivre. ce sentiment de solitude qui l'envahit, la tristesse le prend, l'emprisonne. il pensa à cassie, cette fille qui avait la place de petite amie dans son cœur. ce mal-être. elle avait trop honte de lui, trop honte pour engager une discussion d'elle même. d'abord, il la spam de nombreux messages ; se cacher derrière un écran était plus facile. plus profond, qu'il s'est enfoncé avec le concours de beauté. il y croyait pourtant, mais non. leo se voile la face, en se justifiant du mieux qu'il peut. un seul mot dont il a peur : rupture. ça le détruirait, le suicide ? il avait qu'elle.

cassiopée ;
jolie jeune fille émanant la rose écarlate. déraison douce. tendresse piquante.

leo savait où la trouver à cette heure là. la bibliothèque. toujours à ce moment là, elle y était.  il souffle fort, cette fille était la seule qui l'acceptait en temps que leo sandvik. il tripote sa cravate comme si c'était la fin du monde. dans les couloirs, il prend un pas un peu trop assuré. il passe la porte de la bibliothèque et la voit au loin.

elle était là.

hrp de luxe:

il est fou ;
fou d'elle.
mais là, elle est en éruption tel le volcan kilauea. de la colère mélangée au doux goût de tristesse. il l'avait blessé, le pire : sans s'en rendre compte. la figure, le dépit, l'amertume de la jeune fille le piquait. leo a le mal de mer, il a honte, mais seulement devant elle. ses mots devenaient peu à peu inaudible. il sent le sol bouger, la peur l'envahit. il se rappela de ses bisous qui sentaient fort la rose et la vanille. malgré tout ça, son âme s'apaisa. cassiopée qui s'agitait devant leo et lui qui montre aucune émotion. alors il s'approche d'elle et l'enlace. elle s'empressa de le rejeter, elle avait fort caractère.

je suis
désolé
vraiment
mais c'est pas si grave que ça si ?
on m'a provoque en même temps ...

t'avais pas écouté ce qu'elle avait dit, mais tu savais qu'il fallait trouver une excuse et s'excuser. puisque finalement tu ne savais ni quoi dire, ni quoi faire.

une bite sur l'épaule trois cadavres sol:

la honte qui l'emprisonne ;
la culpabilité qui le prend.
elle avait raison et il le savait. ne pas savoir comment se justifier, ne pas savoir quels mensonges utiliser cette fois-ci. cassiopée n'était pas de ses filles idiotes gobant tout médires de sa demi. une larme coule le long de sa joue bouffie, rapidement elle essuie son visage et baisse la tête. il ne savait comment réagir, deux cents pensées dans son crâne, il se sentait exploser.

quoi faire ?

son cœur était lourd, il avait presque le mal de mer quand cassiopée relève la tête, déterminée. les yeux dans les yeux, c'était dur de ne pas être déstabilisé par une telle beauté. mais il soutient.

depuis quand tu te vends ? depuis quand ils te piétinent, depuis quand ils te ridiculisent ?

il lâche un petit rire nerveux. ne voyait-elle rien depuis le début ? leo tente de regarder sur le côté mais la jeune fille l'en empêche.

c'est drôle parce que tu vois rien. disons, t'as jamais rien vu. je comptais pas te le cacher, mais ça fait quand même un bon bout de temps que ... ouais.

il sert son plus beau sourire, il est beaucoup trop nerveux. il remet en place une mèche de cheveux, souffle.
la colère monte peu à peu. il sert les poings, essaye tant bien que mal de se contenir mais en vain. il la pousse et s'éloigne d'elle lentement.

putain, tu vois rien ! et maintenant, c'est toi qui le vis mal ? tu veux voir ce que ça fait d'être à ma place ? d'entendre chaque jour les mêmes insultes ? d'être dévisagé ? et puis plein de choses ! maintenant, c'est moi le fautif dans l'histoire. mdr.

il s'en va.

salut.

pardon: