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[Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée)

Castiel A. Kingsley
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Castiel A. Kingsley
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En couple avec : Olympe Errol.
[Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée) Jeu 28 Juin - 14:23


the killing moon


Cette soirée s'annonçait merdique.
L'attente de cette nuit là te rendait fou. Agitait la bête en toi, ressassait des souvenirs cauchemardesques. Oh oui, tu te souvenais du bal de l'année dernière.
Ses crocs dans ta chair.
Tes doigts retournant la terre, pour ramper et ta voix qui criait à l'aide qui s'éteignait dans la perte de connaissance. L'odeur du sang tâchant l'herbe. Et ses hurlements sous la lune.
Oh non, jamais tu ne l'oublierais.

Mais cette année, tu irais. Et tu ne laisserais pas ta cavalière en plan. Surtout qu'elle se trouvait être cette jolie rousse avec qui tu sortais depuis les vacances de Pâques. La jolie et séduisante Babylone, apprentie infirmière à qui tu voudrais presque demander plus de piqures.

Cependant, même aux bras de celle qui faisait chavirer ton coeur, quelque chose n'allait pas. Maintenant, tous le monde à Poudlard connaissait la vérité sur ta nature, à cause de l'interview qui avait été posté il y a plusieurs semaines sur le Stupeshit. Et les rumeurs continuaient de tourner en rond, spéculant sur ta morsure. Les gens avaient rapidement fait le rapprochement entre le gala de l'année dernière et ta transformation. Alors tu entendais en boucle dans les couloirs depuis ce matin. « Tu vas transformer qui ce soir Kingsley ? » « Aouuuh, tu vas bien au bal hein Cass ? Va pas dans la forêt cette nuit ! »

Mais fermez-là putain.
Tu serrais les dents, en cognant certains sur ton passage.
Apparemment, ton problème d'impulsivité n'était pas reglé.

Une fille de sixième année t'avait quand même demandé pourquoi tu n'avais pas invité Olympe Errol au bal cette année.  Alors au début t'avais paniqué, te demandant si elle connaissait sa nature. Tu connaissais pas tous les amis d'Errol putain. « Non, pourquoi ? J'ai une copine. Et t'es qui putain ? »

Du coup, le soir même. T'étais plus vraiment sûr de vouloir y aller. Mais c'était jusqu'à ce que Babylone se faufile dans ton dortoir, déjà en tenue. T'avais fusillé les autres garçons de la chambre pour qu'ils baissent les yeux. L'un d'eux d'ailleurs accompagnait Olympe au bal.. Beckett Campbell. T'avais  été plutôt froid avec lui ces derniers jours, à cette idée. Et encore une fois, t'avais pas vraiment d'explications à donner.

***

Finalement, le début de soirée s'était plutôt bien passé. Hormis le fait que tu avais vraiment du mal à te concentrer sur la danse. Demain c'était les vacances et tu reverrais pas les copains pendant deux mois. Tout le monde se cassait et le décès de Mephisto avait rien arrangé. Cette année, t'avais un peu changé de pote, les départs accumulés aggravait ta solitude. Croyance ne reviendrait pas l'année prochaine... Faust non plus. Et ... Caïn non plus.
Tu ne sais pas si cela te brisait le coeur, mais tu voulais pas y penser. Tu te sentais au bord du gouffre, comme devant surmonter la rupture d'une relation qui avait tellement toujours été là que tu te demandais même si elle avait existé. Il te manquerait, mais tu savais pertinemment que le temps et la distance ne pourraient jamais réellement vous séparer. Vous étiez frères.

Babylone avait la tête posé sur ton épaule, sur cette musique douce qu'on appelait dans le vieux jargon, un slow. Mais toute ton attention était focalisée ailleurs. Sur les discussions et les murmures que tu arrivais à capter en dehors de la musique et sur Olympe et Beckett, ensemble. Merde, tu t'en foutais non ? Alors pourquoi tu la fixais comme si t'allais la bouffer ?

***

Plus tard dans la soirée, alors que Babylone était parti se rafraichir, tu vis Olympe faire de même. Sans réfléchir, tu t'élances, poussant certains au passage qui ne manquèrent pas de t'exiger de faire attention.
Tu attrapes le bras de ton amie pour la tirer au calme, en dehors de la salle. Quelques couples discutaient assis dans le couloir, ou adossés au mur, dans l'intimité et pour échapper à la musique qui battait son plein.

« Je.. Tu.. Donc tu y est allé avec Beckett finalement ? »

Tu détournes le regard, ne sachant pas trop ou te mettre avant de lâcher gratuitement comme unique bouée de secours.

« Je pense pas que tu l'intéresses, apparemment il aurait embrassé un mec sur les balcons. »

Tu croises les bras, la toisant sans le vouloir. Tu passes une main dans tes cheveux ensuite, mal à l'aise et agacé de ne pas comprendre toi même ton comportement.

« Désolé de pas avoir répondu à tes sms depuis. Hm, depuis quelques temps. Et très belle robe au passage. C'est vrai que tu fais plus fille comme ça. »


Olympe N. Errol
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Olympe N. Errol
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Re: [Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée) Jeu 28 Juin - 23:47

The Killing Moon
"Et s'il veut partir, alors laisse-le.
Tu es terrifiante, étrange et magnifique. Ce n'est pas quelque chose que tout le monde sait aimer."
La soirée était bien entamée.
Tu t’amusais Olympe et tu riais.
Beckett et toi aviez quasiment expérimenté l’intégralité des boissons et des petits fours mis à volonté.
Vous aviez dansé aussi et pas qu’un peu, si bien que si tu n’étais pas un brin éméchée, tu retirerais tes talons immédiatement. Faut croire que l’éthanol supprime ta douleur et puis… tu as connus des souffrances plus intenses.
Vous reveniez d’une danse vers le buffet et il est clair que tu crèves de chaud, tu as besoin d’une seconde loin de la foule, de l’air frais… d’eau aussi peut-être. Tu regarde Beckett un instant, le sourire aux lèvres, tu ne dis rien et vos regards se croisent.

Je reviens, je vais aux toilettes, faut que je m’aère un instant ! Promis, je ne serais pas longue !

Tu claques un baiser sur sa joue avant de fendre la foule.
Ne faisant pas attention à ce qui t’entourent, à ce qu’il peut bien se passer, tu es uniquement fixé sur ton objectif : sortir, juste deux secondes.
Tu es si prêts et soudain, une main enserre ton bras.
Elle t’entraîne hors de la salle, plus vite que ce que tu le pensais.
Castiel.
Son odeur te frappe, les traits se son visage, ses cheveux, ses yeux…
Si bleus.
Tu te souviens l’avoir remarqué plusieurs fois dans la soirée, dansant avec Babylone et tu te souviens aussi combien tu as détourné les yeux à chaque fois, ne prenant même pas la peine de regarder sa tenue.
Il est beau, peut-être un peu trop.
Mais Castiel est surtout étrange.
Tu hausse un sourcil à sa première question.
Il regarde ailleurs et soudain, il lâche sa bombe.
Cette fois-ci tes sourcils se froncent et tu retiens ta mâchoire de tomber, reculant un peu, comme pour mieux analyser ses réactions, le mur pas très loin dans ton dos… et voilà qu’il te toise, bras croisés sur le torse.
Ton esprit te demande clairement ce qui lui prend.
Le soucis, c’est que tu n’en sais rien, juste que ça ne date pas d’hier.
Suivant de tes yeux d’ors le mouvement de sa main dans ses cheveux, pensant que tu aimerais bien passer tes doigts dans sa tignasse au passage, tu veux accessoirement te mettre une gifle ; tu comprends qu’il est nerveux.
Il empeste à plein nez même.
Des excuses.
Un compliment.
Bon dieu… c’est Noël ?
Tu ne sais plus sur quel pied danser Olympe et sans mauvais jeux de mots pour le coup, il t’a complètement larguée en trois phrases.

Euh… merci, tu es très élégant ce soir et c’est pas grave, je réponds pas toujours non plus.

Tu hausses des épaules tout en lui souriant.
Pourquoi tu sens que la soirée est entrain de prendre un tournant que tu ne voulais surtout pas prendre ? Pourquoi soudainement, t’as la sale impression que cette soirée ne sera pas aussi bien que prévue ?
L’instinct peut-être ?
Même embrumé par l’alcool, il semble capable de détecter ce genre de choses… maudit sixième sens !

Sinon, oui je suis venu avec Beckett et… le Stupeshit dit beaucoup, beaucoup de merdes. Beckett m’a affirmé qu’il n’avait jamais embrassé Bertram, je lui fais confiance bien que… il est en droit d’aimer qui il veut non ? Tu hausses un sourcil. Il n’est pas obligé d’être intéressé par moi pour m’inviter au bal et inversement, enfin… je crois.

Beckett est un ami.
Un ami à qui tu as promis que tu ne serais pas longue et tu n’as toujours pas réussi à atteindre les toilettes. En levant les yeux vers Castiel, tu comprends que ta promesse ne pourra pas être tenue, malheureusement et tu prie, pour que ton ami te pardonne.
Te pardonne de céder aux yeux bleus si mystérieux de monsieur Kinglsey. Te pardonne d’être parfois si faible en étant à la fois si forte.
Tu es là Olympe et c’est peut-être l’éthanol dans ton sang, qui te fais poser cette question, de but en blanc ; franche à cent pour cent.

Pourquoi j’ai l’impression que ma relation avec Beckett te dérange ?
©️ ASHLING POUR EPICODE


Castiel A. Kingsley
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Castiel A. Kingsley
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En couple avec : Olympe Errol.
Re: [Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée) Ven 29 Juin - 0:24


the killing moon


Le vert émeraude de sa robe t'attire l'oeil. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu as du mal à détacher ton regard de sa tenue. Elle lui allait plus que bien, c'était sa couleur. Celle des serpents et de votre maison. Mais c'est ce qui ressortait le mieux avec sa peau. Elle semble te craindre, et tu entends au son infime de son souffle irrégulier qu'elle est tendue.

« Je.. Tu sais... j'entends un peu tout sans pouvoir me contrôler. Je pensais pas que cette soirée me filerait aussi mal au crâne. Comment tu fais pour ne pas les laisser tous rentrer dans ta tête ? »

Tu avais un air sérieux, tu le pensais vraiment. Tu avais eu un mal de crâne pas possible toute la soirée, d'ou ton manque de concentration évident depuis qu'elle avait commencé. Babylone te parlait mais tu n'arrivais pas à l'écouter.
Mais c'était aussi une raison d'aborder Olympe que tu avais répété dans ta tête toute la soirée, agacé au possible de la voir se bidonner de rire avec ton pote.
Ce que t'étais chiant comme mec.

« Merci. »

En réponse à son compliment.

« Mais je m'en fous de la vie de Beckett, il fait ce qu'il veut ça me regarde pas. »

Mais quand ça la concernait, ça te dérangeait. Indiscutablement. Pourtant tu ne ressentais rien pour elle, n'est-ce pas ? Il n'y avait que cette jolie rousse qui pouvait faire chavirer ton coeur, réveiller ton désir à n'importe quelle heure. Mais tes yeux ont quitté le rubis pour admirer cette émeraude qu'ils n'avaient jamais vu.

« Pour rien. Parce que tu te fais toujours des idées. Ca me dérange absolument pas. Et pourquoi ça devrait me déranger d'abord ? J'en ai rien à foutre, Errol. »

Encore une fois, l'amplitude de tes émotions fait déborder le vase. Encore une fois, à trop contenir, à trop mentir, tu exploses en cette déversoir de haine qu'elle ne méritait pas. Mais comment faire pour savoir ce que tu ressentais réellement au fond de toi ? Cette rage amère te pompe déjà l'air. Et elle en rajoute, avec ses commentaires.

« Pourquoi j'ai l'impression que ma relation avec Babylone te dérange ? »

Grognement sourd et boudeur, et tu passes tes mains pour couvrir tes oreilles, te protégeant d'un sonorus bien trop intrusif que tu pouvais entendre résonner depuis la grande salle. Une fois le calme revenu et la musique repartie, tu croises les bras, et tu repenses à ses étranges sms qu'elle t'avait envoyé il y a quelques temps.

« De quoi tu voulais me parler la dernière fois Holly ? J'ai envie de le savoir maintenant. Si tu as quelque chose à dire, fais le maintenant, dimanche on rentre chez nous. »

Quelque chose n'allait pas et tu le sentais.
Tu le sentais un peu trop pour arrêter d'y penser.
Elle avait donc intérêt à parler parce que tu commençais déjà à t'impatienter.
Soirée de merde.


Olympe N. Errol
Louve Alpha
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Olympe N. Errol
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Re: [Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée) Ven 29 Juin - 1:09

The Killing Moon
"Et s'il veut partir, alors laisse-le.
Tu es terrifiante, étrange et magnifique. Ce n'est pas quelque chose que tout le monde sait aimer."
Il te ferait presque rire avec sa question.
Tu te contente juste de sourire, amusée Olympe.

Je suis née comme ça, je te rappelle. Tu hausses nonchalamment des épaules. Je sais que je suis… amplifiée, mais je n’ai pas de comparaison avec un avant. L’alcool aide, étrangement, mais le mieux c’est de faire le vide et de ce focus sur une seule chose.

La voix de ta partenaire.
Sa respiration, son cœur qui bat ou… la musique.
La musique bien différente à tes oreilles que celles d’un simple humain ; captant des sons impossibles pour le commun des mortels.
Il te remercie et te fait clairement comprendre que Beckett, il s’en fou. Ça tu le savais, c’est plus Beckett et toi qui semble le déranger.
Tu préfère exposé d’abord ton point de vue sur la relation.
Posant des questions auxquelles tu n’attendais pas vraiment de réponse, parce que bien sûr, en réalité tu t’en serais passée.
Mais Castiel reste Castiel.
Cette même violence encore et toujours.
Tu l’accuses comme un coup de massue.
Soupirant malgré toi.
Ne gâche pas ma soirée Castiel, s’il te plaît…
C’est trop demander Olympe, clairement.
Comme pour enfoncer la pique, tu poses la question.
Celle qui te brûlait la langue depuis le sketch par SMS de l’invitation de Beckett au bal. Celle qui avait tourné en boucle dans ton esprit pendant un moment.
Il n’y répond pas.
Il retourne la question en te parler de Babylone et lui.
Tu serres les dents, parce que tu connais la réponse.
Parce que c’est le cas.
Parce que je suis dans une telle rage de savoir combien je souffre de t’avoir dans ma vie tout en te sachant dans ses bras.
Ça me donne envie de gerber.

Tu étais entrain de peser le pour et le contre.
Est-ce que tu lui dis ou pas ?
C’est le moment exact qu’il choisi pour lancer la pire conversation du monde. Tu te sens devenir livide. Cette fois-ci il ne te laissera pas fuir.
Les SMS déjà.
La fois aux bains et tout là…
Tu es foutu.
Toi qui justement te disais que dimanche à King Cross c’était parfait.
Il vient de donner un énorme coup de pieds dans tes plans.
Au départ tu voulais le ménager.
Ne pas lui lâcher ça comme une bombe en plein sur la gueule, mais… il a encore ce soir, en l’espace de seulement quelque minutes, réussi à te faire perdre ton sourire. Te blesser et te mettre la haine ; alors non, tu n’as pas envie d’être gentille.
Pourtant tu n’arrives pas à le regarder droit dans les yeux.

Je… Tu déglutis Olympe. L’an prochain je ferais ma rentrée à Beauxbâtons.

Les autres le savent.
Il est le dernier au courant, parce qu’il est le seul qui puissent vraiment, te faire revenir sur ta décision et ça, ça te fais terriblement flipper.
Tu voudrais ajouter quelque chose, mais tu ne sais pas quoi.
Alors tu attends.
Qu’il explose.
Qu’il te libère.
Qu’il fasse quelque chose bordel !
©️ ASHLING POUR EPICODE


Castiel A. Kingsley
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Castiel A. Kingsley
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En couple avec : Olympe Errol.
Re: [Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée) Ven 29 Juin - 12:15


the killing moon


Elle parle, mais pour rien dire. Tu écoutes ses explications à moitié Castiel, car ce que tu veux vraiment c'est qu'elle te dise ce qu'elle devait te dire il y a longtemps déjà. Parce que ton instinct te hurle que c'est pas rien, que tu vas avoir du mal à encaisser, que tu vas avoir envie de tout détruire, comme à ton habitude. Parce que c'est comme ça que ça marche n'est-ce pas ? C'est comme ça que ça a toujours marché. T'étais cette bombe à retardement qui explosait toujours chez le voisin, rayant tout espoirs et désirs de gloire. Qui décourageait de l'envie de fuir. On ne pouvait être lâche face à toi, car la tienne - de couardise - suffisait.

« Je pourrais faire le vide quand j'aurai plus la moitié de Poudlard qui me hurle dans l'oreille. »

Tu es tendu, tu trépignes. Elle aussi... Pourquoi est-ce que c'était si compliqué ? Et si conflictuel entre vous deux. Elle était ton amie, tu pouvais tout entendre.
Du moins c'est ce que tu croyais.

« Quoi...? »

Tes sourcils se froncent un instant, et tu arrêtes de respirer. Après Cain, Valentyne... Croyance putain. Elle aussi ? Elle aussi partait ? Ils s'étaient tous concertés pour t'abandonner ici ? Ton poing part à une vitesse fulgurante pour s'éclater contre le mur derrière elle. La force qui l'avait propulsé avait littéralement fait un trou dans le mur. Mais tu ne pouvais pas la frapper elle. Ta colère devait s'abattre sur quelque chose d'autre. Les doigts désormais presque violines restent ancrés dans la pierre, et tu baisses la tête en éclatant d'un rire.

« Alors ça y est ? Tu m'as rendu comme ça, t'as fait de moi un gentil chien chien et tu te casses ? T'assume plus ta connerie ? Ou alors c'est que tu me supportes plus ? »

T'étais loin de t'imaginer que la vérité était l'exact inverse que ce que tu déblatérais sous la frustration.

« Comment tu peux me faire ça putain. Déjà Croyance et maintenant toi. Je suis condamné à passer mes nuits à l'infirmerie tout s... Oh et puis tu sais quoi ? Fais ta vie Errol, je vais pas te retenir ici si tu veux aller ailleurs. Je m'en fiche bien. »

Merde, etait-ce l'alcool ou l'adrénaline ? Qui faisait bouillir ton sang, alimentait cette rage inéxorable qui grondait dans tes entrailles. T'avais envie d'hurler, de tout réduire à feu à et sang. Une envie de meurtre, de mordre. Tes pupilles se colorent d'une jolie teinte dorée et tu te met à tourner en rond devant elle. Tu avais presque le désir de te transformer, même si ce n'était pas la pleine lune. Le désir de sentir tes côtes se briser sous la transformation pour enfin mettre une sensation sur la douleur que tu exprimais.
Et merde.

Tu l'attrapes et tu plaques tes lèvres contre les siennes.
Par désespoir ou par dépit, c'est ce que tu t'étais dit pendant que tu le faisais. Sans encore te douter que pour la première fois, la bête t'avait aidé à exprimer ce que tu ressentais vraiment.


Olympe N. Errol
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Re: [Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée) Ven 29 Juin - 20:15

The Killing Moon
"Et s'il veut partir, alors laisse-le.
Tu es terrifiante, étrange et magnifique. Ce n'est pas quelque chose que tout le monde sait aimer."
Tu le ressens avant.
Avant qu’il ne l’exprime dans un simple « Quoi ? ».
Flots de rage et de détresse.
Tu voudrais ignorer son regard.
Cette douleur que tu y lis comme la tienne.
Baisser les yeux, mais une fois de plus tu te noies.
Tu plonge Olympe, dans des abysses dont tu as peur de ne jamais revenir et à fois, terrifié à l’idée d’en trouver la sortie.
Peut-être que tu as sursauté quand son poing s’est enfoncé dans le mur, mais tu n’es pas sûre, trop chamboulée par ce qu’il dégage.
Par ce qui émane de lui.
Tu entends la pierre se fendre, en écho avec la mélodie de la Grande Salle et comme un coup imposant le silence aux chuchotis. Les regards se font curieux, mais assez discret, si bien que tu arrives à les ignorer.
Castiel happe ton attention dans un rire.
Un ricanement qui te retourne le bide.
Te fais ravaler ta bile.
Toi qui aurait juste voulu prendre sa main meurtrie et l’embrasser, en lui promettant de rester à ses côtés… de ne pas l’abandonner.
A quel prix Olympe ?
Castiel a les mots pour te faire culpabiliser.
Il crache son venin sans s’imaginer une seconde que ce n’était pas un choix simple, un choix que tu n’aurais jamais voulu prendre… mais si tu reste Olympe, il te perdra et ce, peut-être définitivement. Tu veux croire en partant, que tu vous laisses une chance.
Et aussi d’être amis.
Ton ambition est trop grande.
Castiel ne blesse pas, il assassine.
Doucement tu déglutie et tu laisses ton dos rencontrer la pierre froide, fissurée. Tu accueil plutôt bien l’électrochoc et… tu bascule la tête légèrement en arrière.
Il continue et chaque parole se fait plus douloureuse.
Quand sa voix se mue en silence, tu peux le voir faire les cents pas… que dire ? Ton cœur bat trop fort, ton souffle est anarchique, tu veux juste que ça s’arrête, immédiatement. Les paupières tombent devant tes yeux et deux grosses larmes roulent sur tes joues.
Tu ne peux pas le laisser penser ça.
Inspirant, toujours incertaine, tes yeux s’ouvrent sur sa silhouette bien trop proche et le souffle que tu cherchais, disparaît.
Dans l’éclair de surprise.
S’écrasant contre ses lèvres.
Tu perds le Nord tout en restant immobile.
Les yeux écarquillés au début, ils finissent par se fermer.
Une flamme s’allume en toi.
Ton pouls accélère.
Tu veux planter tes ongles dans son dos.
Passer tes doigts dans ses cheveux.
Sentir sous tes mains le grain de sa peau.
Et soudainement, tout s’arrêta.
Tu étais toujours là, droite et contre le mur, la chaleur de son corps s’éloignant du tiens et en cet instant, tu t’es sentie aussi démunie qu’Alice quand elle chavire dans le terrier du lapin. Sauf que toi, tu n’iras pas au Pays des Merveilles Olympe, la chute te sera fatale.
C’est ta paranoïa, comme perché sur ton épaule qui prend le dessus.
Il y a tant de rage et de colère en toi.

Pourquoi ?

Est-ce qu’il aurait deviné ?
Est-ce que c’est la carte qu’il cache dans sa manche pour te forcer à rester ? Son as de piques.
Est-ce qu’il se joue de toi ?
Tu n’arrives pas à y répondre et encore moins à te décider.
Levant les yeux vers lui, tu réitères ta question :

Pourquoi ? Et comme une durite, tu implose sous la pression. Si tu t’en fiche, alors pourquoi bordel ?! Tu crois que c’était un choix facile, un choix qui me fais plaisir ?! Non !! Inspirant un grand coup pour essayer de te calmer, tu achèves : C’est devenu trop douloureux d’être à tes côtés, c’est ça que je ne supporte plus.

Du revers de la main, tu essuies les traces de tes larmes.
Merci maquillage waterproof.
Vous êtes dans votre bulle chaotique, oubliant que dans ce couloir, il y a quand même des élèves… t’es plus à ça prêt Olympe.
Tu veux t’en aller, tu veux qu’il parte et à fois qu’il reste.
Qu’il te retienne, mais pitié, surtout qu’il te laisse partir.
Ton cœur en miettes balance, il tangue… il veut juste l’embrasser une dernière fois, même si ça sonnera plus comme un adieu qu’un au revoir.
Pourtant, tes lèvres s’agite pour demander autre chose.
Bien plus étrange…

Dansons, s’il te plaît.

Tu es complètement perdue.
Autant que si on t’avais transplaner dans un lieu inconnu avant de t’y abandonner.
Tu te sens comme une épave à l’intérieur.
Bousillée.
©️ ASHLING POUR EPICODE


Castiel A. Kingsley
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Re: [Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée) Sam 30 Juin - 11:38


the killing moon


Quand tes lèvres quittent les siennes, tu te rends compte de l'énorme connerie que tu venais de faire. Et devant des gens. Ton coeur loupa un battement, et si Babylone l'apprenait ? Et par quelqu'un d'autre que toi ? Et si cela causerait votre séparation. Tu te haissais, d'être ce gros con instable qui collectionnait les coeurs brisés. Maybelline, Selene, Wilhelmina, Soleil, sûrement Babylone. Et même Olympe. Putain, mais quel con.
Surtout que tu les avais toutes aimé. Mais à l'heure d'aujourd'hui, tu t'engouffrais dans des choix épineux qui en feraient souffrir à nouveau plus d'une.

Elle reprend ses esprits alors que toi tu continues de le perdre. Elle te harcèle de pourquoi, t'agresse de sa petite voix, qui vient charcuter tes tympans et poignarder ton coeur.

« J'ai pas d'explications à te fournir. »

Comme d'habitude.

« Je n'ai juste pas réussi à arrêter. »

Tu la regardes droit dans les yeux, référence à elle même il y a un peu plus d'un an. Cette nuit dans la forêt. "Je n'ai juste pas réussi à arrêter." Enfin si, quand, il était trop tard.
Tu la toises avec ce regard de dégout que tu ne sais plus si tu exprimes pour toi même ou pour ce que vous êtes à l'heure d'aujourd'hui.

« Tu n'as pas le droit de partir, tu m'as fait tel que je suis. »

Je ne supporte plus d'être à tes côtés. ça vient écraser le reste d'estime que tu avais encore pour toi même. Tu serres les dents, te retenant d'éclater l'autre partie du mur ou bien la tête de quelqu'un cette fois.
Mais ton poing encore couvert de sang se comprime et tu relèves le menton vers son visage quand elle te propose de danser. "Ils vont le remarquer" tu as envie de répondre. Babylone et Beckett. Et l'école. Cette saleté de stupeshit. Tout ce qui pourrait rendre ta vie un enfer.

« Si tu veux. »

Quitte à prendre les mauvais choix, autant les assumer.
Tu prends ses mains pour les placer au dessus de ton cou et tu poses les tiennes sur ses hanches. Tu n'avais aucune idée de ce qu'elle ressentait et toi non plus.

« Je ne suis qu'un connard égoiste Holly. Si ma présence te dérange, je ne t'en voudrais pas de partir. Mais ce que je ne comprends pas, c'est que je n'ai jamais agi autrement que comme un frère envers toi. »

Tu as un rire nerveux. « Sauf si on parle de ce soir. » Et tu reprends, calmé au rythme de la musique si douce qui se jouait en ce moment. « Elle doit m'attendre pour danser avec elle. Et je suis là. Quel idiot. »


Olympe N. Errol
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Re: [Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée) Sam 30 Juin - 14:35

The Killing Moon
"Et s'il veut partir, alors laisse-le.
Tu es terrifiante, étrange et magnifique. Ce n'est pas quelque chose que tout le monde sait aimer."
Il n’a pas d’explications à te fournir.
Il ne sait pas et tu lui en veut.
Terriblement.
Parce que c’est comme s’il l’avait fait sans raisons.
Sans penser une seule seconde à l’effet que ça aurait sur toi.
Tu veux hurler Olympe.
Laisser la bête en toi faire des ravages.
Dévisser des têtes.
Arracher des langues.
Et démembrer avec tes crocs.
Tu veux que cette rage te consume en espérant si fort que la tristesse et la douleur disparaîtront, qu’il ne restera qu’un sentiment de flottement, vide de sens, mais qui n’auras pas pour effet de t’anéantir.
Il te dit qu’il n’a pas su s’arrêter.
Il y a un an, toi non plus, enfin…
C’est ce que tout le monde crois et visiblement lui aussi.
Tu t’es arrêté justement, trop tard peut-être, mais tu t’es arrêté avant de le déchiqueter ; avant de le transformer en lambeaux de chaires à tel point, que même sa propre mère aurait eu du mal à le reconnaître.
Et la petite voix dans ta tête reprends à cette pensée :
Tu aurais dû le tuer.
Olympe, tu es toujours aussi incapable de savoir pourquoi tu ne l’as pas achevé ; comme ceux avant lui.
Pourquoi avoir sauver Castiel ? Pourquoi lui avoir offert ce cadeau sur lequel il ne peut s’empêcher de cracher comme une malédiction ? Pourquoi avoir voulu l’aider envers et contre tout ? Pourquoi être restée à ses côtés pour ça ?
Tu lis du dégoût dans son regard.
Ça fait mal.
Les mots qui suivent sont presque cruels.
Tu voudrais le détester plus que ce que tu l’aimes.
Tu voudrais ne pas culpabiliser, ne pas lui laisser ce pouvoir.
Mais il semblerait, que ta haine semble être incapable de surpasser l’amour que tu lui porte, comme si cette limite ne pouvait pas être franchie.
Tu te sens si instable Olympe, si proche du gouffre que lui demander de danser avec toi, te semble presque ironique.
Jamais il ne dira oui.
Pourtant il le fit, comme si ce soir il avait décidé de te donner tord.
Beckett pourrait t’en vouloir, mais tu es presque certaine qu’il comprendra, surtout si tu es capable de lui expliquer, ce qui n’est pas sûr, mais tu essayeras au moins un peu ; parce qu’il le mérite largement.
Les mains autour de son cou, les siennes sur tes hanches, lentement vous vous mettez à danser. Il est compliqué de regarder Castiel, compliqué de parler… tu as juste besoin d’un instant de calme, de ne pas penser que le sang sur sa main est entrain de tâcher ta robe, que tu en as sur le bout de tes doigts ; doigts s’emmêlant dans les petites boucles de sa nuque.
Cette nuque si fragile entre tes mains.
Cette nuque que tu pourrais tordre en seulement deux secondes.
Le faire passer de la vie à trépas.
Finir ce que tu as commencé il y a un an.
Alors qu’il te parle et tu l’écoutes, tu ne peux t’empêcher de l’imaginer mort : Qu’est-ce que tu ressentirais si là tout de suite, il cessait d’exister ?
Une vive douleur et de la culpabilité.
Même si ce n’est pas toi qui l’achève.
De la colère aussi, mais surtout de la douleur.
Une douleur insoutenable que tu n’arriverais pas à faire taire.
Une souffrance qui te poursuivra, inlassablement.
Tu baisses la tête quand il parle d’un relation frère, sœur.
Retenant un soupir quand il fait part de ce soir.
Tu relèves les yeux quand il fait référence à Babylone.

Vas y, je ne te retiens pas. Tu voudrais t’excuser d’être si froide, mais c’est si compliqué… Ce n’est pas ta présence qui me dérange Castiel, c’est le simple fait d’être là avec toi, sans l’être entièrement. Et… Tu sens tes doigts se serrer contre sa nuque. Je préfère partir, malgré la douleur que ça me procure, avant que tu… Tes yeux se ferme un instant, tu prends une grande inspiration Olympe. Avant que tu me brise définitivement le cœur et que je sois incapable de m’en remettre.

Ton regard est plongé dans le siens.
Tu ne sais pas comment tu fais pour arriver à soutenir le bleu de ses yeux, à rester là droite sur tes talons sans flancher.
Pendant un instant tu te concentre sur la musique.
Tu essayes de te vider l’esprit.
De calmer les cris d’agonie de ton cœur.

Tu n’es pas aussi égoïste que tu le crois Castiel, en une année j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte à plusieurs reprises. Parfois tu agis vraiment comme un imbécile fini, c’est vrai, mais tu n’es pas que ça, sinon je ne serais clairement pas…

Tombée amoureuse de toi.
Tu ne fini pas ta phrase.
Ta bouche s’ouvre pour le dire, mais jamais les mots n’en sont sortis.
Tu le regarde tristement Olympe, avant de sourire.
Toujours aussi encrée dans ton mal-être.
Ton esprit se rappelle les mots qu’il a dit, les durs comme les doux.

Je t’ai transformé, mais je n’ai pas fait de toi un monstre et je n’en suis pas plus ta mère. Tu déglutis. J’ai absolument tout donné pour toi. J’ai pris sur moi a chaque instant où j’aurais voulu t’arracher la tête, je suis toujours revenue m’excuser quand je dépassais les bornes et j’ai fais tellement d’efforts que je peux dire, que toi aussi tu m’as transformée. Tu marque une pause, comme pour imposer un silence important sur tes mots ; avant de reprendre. Je n’ai jamais eu besoin d’un frère, j’ai Croyance, enfin… ne me retiens pas. Je voudrais te promettre de t’écrire, de t’appeler, mais ça ne nous ressemble pas vraiment. Je suis désolée. Tu prends une grande inspiration. Pour tous les mots que je n’ai pas su te dire, pour mes silences, ma colère et mes larmes. Doucement tu caresse sa joue. Je ne doute pas un instant de toi, tu sauras t’en sortir, peut-être mieux qu’avec moi.

Ta tête se dépose sur son épaule.
Tu soupire et inspire.
Peut-être bien que tu te sens plus légère Olympe.
Mais ton cœur te serre encore.
Qu’importe, la musique ralentie et ce finie.

Je suis désolée de t’aimer.
De t’aimer si fort à nous en dévaster.

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Castiel A. Kingsley
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Re: [Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée) Dim 1 Juil - 22:48


the killing moon


C'était douloureux.
Trop douloureux à supporter.
Et t'étais pourtant pas le genre de garçon à chouiner pour rien, t'étais un peu trop doué pour effacer la tristesse. Tu la transformais en cette colère atroce qui te faisait faire des conneries irrécupérables. T'étais jamais triste en fait, t'avais surtout eu la rage. La rage de se prendre un rateau, la rage de perdre un match, la rage contre ton père, la rage contre le monde entier. La rage que Selene se tourne vers ton meilleur ami en prix de consolation, la rage qu'ils partent tous. La rage de ta première transformation, la rage quand ce loup s'en est pris à Olympe, la rage quand t'as découvert son corps au matin.

T'avais la rage un peu comme tous les chiens...
errants.
Tu errais entre les promesses que tu tenais pas et celles qu'ils voulaient que tu leur fasses. T'en avais juste marre d'être une déception de plus à leurs yeux.
Et t'as l'impression d'être ce torchon sale, à SES yeux.
Ceux d'Olympe, qui te regarde dans un mélange de mélancolie et de dépression, dans un cocktail dramatique au triste goût de regrets.

« Qu'est-ce que tu veux dire, par sans l'être vraiment ? »

Tu fronces les sourcils, t'as l'impression de piger vite pour la première fois de ta vie. T'as l'impression de comprendre et ta gorge se noue. Tu l'écoutes parler, pris de vertiges vertigineux. Elle a beaucoup à dire et une seule question te vient en tête, t'as envie de l'interrompre pour lui demander mais tu n'oses pas. Sa voix est belle et son âme est pure. Reposée, tu as l'impression qu'elle te parle avec son coeur pour la première fois, qu'elle est honnête.

« J'en veux pas de tes putains de efforts Olympe ! Je t'ai rien demandé, si tu peux pas m'encadrer ... »

Mais tes yeux s'écarquillent quand tu te rends compte que t'as toujours pas posé LA question. La vraie l'unique.

« J'ai pas besoin que tu fasses des efforts pour moi. Je veux que tu sois toi-même, la même fille qui me mettait des directs du droit dans le bide quand on s'affrontait à la boxe. »

Mais ta voix s'enraye et tu dérailles. Son regard est apitoyant, tant que tu restes pitoyable. Le dos rond, le regard las, tu roules des yeux.

« Tu n'as pas à t'excuser Olympe. Franchement, depuis des mois je ne te reconnais plus. Tu es distante, étrangement timide à mes côtés. Comme si quelque chose avait changé entre nous. »

Tu serres les poings, et la fais reculer jusqu'au mur. Le même que celui que tu avais défoncé quelques minutes plus tôt. Tu plaque ta main droite à côté de sa tête, penché vers elle. Le sang qui s'écoule de tes doigts brisés viennent tâcher la pierre. Mais il fallait que tu poses TA question, LA question avant de pouvoir continuer quoi que ce soit, avant que tu prennes LA décision qui pourrait tout boulverser.
Si tu pouvais être capable de la laisser partir.
Si tu pouvais être capable de comprendre ses larmes autant que ses rires.

« Je crois que.. Olympe, est-ce que tu es amoureuse de moi ? »

Elle n'avait jamais eu besoin de toi pour ce que tu étais pour elle actuellement.
Elle n'avait pas besoin d'un frère, mais d'un amant.
C'était douloureux.


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Re: [Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée) Lun 2 Juil - 10:10

The Killing Moon
"Et s'il veut partir, alors laisse-le.
Tu es terrifiante, étrange et magnifique. Ce n'est pas quelque chose que tout le monde sait aimer."
C’est déchirant.
Tu ignore sa première question.
Il faut que tu continue tant que tu le peux.
Que tu lui dise ce qui t’étouffe Olympe.
Et alors tu parles.
Tu parles avec une sincérité qui te dépasse toi-même, avec ce ton calme qui te sembles si étranger, mais qui te vas assez bien en fin de compte.
Ton cerveau est en mode off et ton cœur débite.
Tu réussi à finir Olympe.
C’est presque si tu lui souhaiterais tout tes vœux de bonheur.
C’est idiot et surtout, ça te tue autant que ça te libère.
Prisonnière d’une montagne Russe, un manège sordide à sensations beaucoup trop fortes et surtout douloureuses pour toi.
Sa voix résonne, elle monte et te percute.
Castiel, comme toujours.
Pourtant, tu ne peux ignorer ses pupilles qui se dilatent.
Cela t’intrigue.
Ton instinct te hurlerait presque de prendre la fuite.
Tu penses à une fausse alerte quand il fait référence à vos vieux combats sur le ring du club de boxe, tellement que tu lèves les yeux au ciel et l’ombre d’un sourire se dessine sur tes lèvres.
Il n’est pas croyable…
Pourtant ce sourire s’efface bien vite.
Sa voix s’éraille et aussi loin que tu t’en souvienne, ça ne lui est jamais arrivé lors de l’une de vos nombreuses conversations.
Et là, tu comprends.
Tu comprends qu’il a compris.
Tu te mordille la lèvre inférieure Olympe.
Comme quoi, il n’est pas aussi aveugle que ça…
Tu déglutis de travers, incapable de dire quelque chose.
De bouger aussi.
D’un geste expert, il te fait reculer et ton dos nu rencontre à nouveau le mur froid et fissuré. Tu te cambre légèrement à son contact. Castiel est là, le visage penché sur le tiens et ton souffle se fait si court. Sa main ensanglanté est contre le mur, juste à côté de ta tête et l’odeur de son sang vient chatouiller tes narines.
Tu sais que le pire est à venir et tu te demande juste si tu auras les épaules assez larges, assez fortes pour l’encaisser.
Est-ce que tu es amoureuse de moi ?
Ton cœur chavire, il loupe un battement avant de repartir au galop.
Tu n’es pas sûre de réussir à lui dire oui, alors que c’est la réponse qu’il faut que tu lui donne.
Tu n’est pas du tout sûre d’être prête.
Tu manque d’air et tu te redresse légèrement.

J’ai fais des efforts pour que tu ne sois pas seul… au début. Parce que je ne me serais pas pardonnée de t’abandonner et j’ai du mal encore aujourd’hui. Tu plonge ton regard dans le siens. J’aurais voulu avoir quelqu’un, à la place de ma mère défaillante.

Il le savait ça.
Tu lui en avais déjà parlé.
Et tu sais qu’il ne va pas tarder à perdre patience.
Tu ne réponds pas à sa question Olympe.
Les mains toujours autour de son cou, tu caresses les petits cheveux qui tombent dans sa nuque ; pensive.

C’est arrivé sans que je m’en rende compte, sans que j’en ai vraiment conscience. Ton pouls s’emballe. Doucement et puis… tout d’un coup.

Appuyant contre l’arrière de son crâne, te hissant sur la pointe de tes pieds, tes lèvres trouvent les siennes et cette fois-ci, c’est toi qui l’embrasse.
L’avouer à voix haute t’as semblé trop dur.
Tu l’embrasse avec douceur et passion.
Avec une pointe de tristesse.
Et tu te détache.
C’était bref, mais non pas intense.
Ton cœur bat si fort, que tu n’es plus certaine d’entendre la musique qui se déverse dans un flot continue et inarrêtable dans la Grande Salle.
Tu n’oses plus vraiment lever les yeux vers lui.
En fait, tu n’oses plus vraiment bouger.
Mais rester statique dans cette situation te fait vriller.
Heureusement, le mur dans ton dos, te soutiens et t’empêche de flancher en te laissant aller vers le sol, qui semble t’appeler.
Dans un geste terriblement lent, tu attrapes sa main ensanglantée.
Tu la prends dans les tiennes Olympe.
C’était de ta faute.
Ta tête bascule, s’appuyant contre la pierre dans ton dos.
Ton regard brillant croise le siens.
Tu pinces les lèvres avant de lui faire un sourire triste.
Tu sais qui il a dans la peau.
Tu sais qui il aime.
Et tu sais que ce n’est pas toi.
C’est déchirant.
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Castiel A. Kingsley
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Re: [Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée) Jeu 5 Juil - 21:48


the killing moon


A ce moment précis, tu n'arrivais plus à la voir autrement. C'était terminé. Elle avait réveillé en toi un sentiment proche du désir, même si tu ne pouvais t'empêcher d'éprouver de la culpabilité face à ces émotions contradictoires.
Tu l'avais toujours vu comme tu voyais Lilibel. Elles avaient le même âge, et tu avais par association imité le même comportement que tu te devais d'avoir. De la distance et aucune pensée de trop. Elle t'avait toujours paru adolescente, jeune fille. C'était la première fois qu'elle t'apparaissait comme une jeune femme.

Elle déglutit face à ta question.
Tu as ta réponse sans même qu'elle n'ait besoin de la prononcer avec des mots. Tu te sens tellement mal, incroyablement gêné. Comment avait-elle pu ?
Double trahison, double crevaison. Pourquoi fallait-elle qu'elle prenne tout les choix qui t'obligerait à lui faire du mal ? Pourquoi est-ce que tu te devais de lui faire mal.

« Et moi je n'aurai voulu avoir besoin de personne. »

Tu ne peux pas t'en empêcher.
De lui renvoyer cette culpabilité qui te déchire le bide, à t'en faire cracher de la bile. Tu ne peux pas t'empêcher de te laver de la douleur, de la jeter comme de la colère.

« Pourquoi moi Olympe ? Putain, pourquoi moi ? »

Elle ferme les yeux et tu les écarquilles. Les gardant bien ouvert. Et merde. Ses lèvres, douces et purpurines contre les tiennes. Chaleur de sa bouche généreuse, tu restes planté dans le sol comme une figurine.
Un rire nerveux et tu baisses les yeux, le sang de tes doigts avait plu en tâches vermeilles sur les vieilles dalles en pierre et tu t'émerveilles.
Tu admires la beauté signifiante de cette souillure si destructrice. Tu étires un rictus sarcastique.

« De tout les mecs de la terre, fallait que tu succombes à Castiel Kingsley, le pire connard que Poudlard ait jamais accueilli. Tu as l'âge de ma soeur Olympe, c'est pour ça que je te considérais comme telle. »

Mais alors que tu relèves la tête, et que tu croises ton regard. Tu t'étais même pas encore rendu compte que t'avais parlé au passé. C'était impossible désormais, pas après vos deux baisers.

« Je comprends mieux pourquoi tu veux partir. Pourquoi tu ne supportes plus ma présence. »

Il fut un temps ou tu aurais voulu faire de même pour ne plus croiser Selene. Mais tu étais trop lâche pour détourner tes yeux de sa chevelure d'ébène. Elle ne l'avait jamais su, mais après votre rupture, il ne passait pas une journée sans points de suture. Sans fissure dans le mur.
Car cette colère t'amenait à les fracasser. Tout ces mecs avec qui elle parlait ou fréquentait.
Et pourtant t'es resté.

« Je sais ce que c'est de voir la personne qu'on aime avec un autre. »

Cain.

« Je suis désolé, Olympe. Je suis désolé. »

Mais tu avais déjà fauté.
Auprès d'une autre qu'elle.
Tu sais qu'ils s'empresseront de tous aller lui raconter.
Et elles seront désormais deux à t'abandonner.


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Re: [Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée) Ven 6 Juil - 20:06

The Killing Moon
"Et s'il veut partir, alors laisse-le.
Tu es terrifiante, étrange et magnifique. Ce n'est pas quelque chose que tout le monde sait aimer."
Et moi je n’aurai voulu avoir besoin de personne.
Tu ne sais pas comment prendre cette phrase.
Tu sais juste qu’elle te fait mal.
Il a deviné, tu le sais parfaitement Olympe.
Pourtant tu continue.
Et Castiel s’emporte, comme toujours.
Pourquoi ?

Je ne sais pas.

Ne me demande pas de t’expliquer l’inexplicable.
Tu l’embrasses après cette simple phrase.
Exactement comme il l’avait fait avant.
Sauf que toi tu as une raison.
Tu ne sais peut-être pas lui expliquer pourquoi tu l’aimes, mais tu sais pourquoi tu l’embrasses et lui aussi maintenant.
A l’instant où tu te détaches de ses lèvres, tu te promets Olympe, de ne pas avoir de regrets. Il fallait qu’il le sache, parce qu’il fallait qu’il comprenne et que cela soit aujourd’hui ou dimanche à King Cross, la différence n’est pas si importante.
Ton dos épouse le mur de pierre.
Ton regard est incapable de se détacher de sa silhouette.
Un sourire s’étire sur ses lèvres alors qu’il fixe le sol.
Tu fronce les sourcils Olympe.
Tu n’aimes pas l’expression que tu lis sur son visage.
Il va être méchant… comme si c’était son seul rempart.
Ses mots ils chauffent ton sang.
Ils te donnent envie d’exploser.
Mais tu as visiblement éliminé l’éthanol de ton organisme, ton esprit est alerte et tu ne peux t’empêcher de lever un sourcil quand il parle de la façon dont il te considère, mais au passé.
C’est là qu’il releva la tête.
Deux yeux si bleus.
Qui comme toujours, te coupent le souffle.
Les deux phrases qui suivent te font soupirer.
Tu allais répliquer, mais il s’en charge.
Il sait.
Pourtant, il ne sait pas ce que c’est que de l’aimer à lui.
Castiel s’excuse et c’est l’apothéose.
Tu te décroches de ce mur.
Tes jambes semblent être capables de te supporter.

Désolé pour ? Pour la douleur que ça m’inflige ? Pour ne pas éprouver ce que j’éprouve ?

Tu n’es pas en colère Olympe, c’est juste que pour une fois, tu laisses la tristesse et la douleur te ravager ; peut-être une pointe de frustration en plus.
C’est compliqué pour toi de contrôler ta voix.
Elle menace de dérailler à tout moment.
Tu reprends ton souffle.
Tu as ce goût de bile dans le fond de la gorge.
Des relents du passé.
Cette fois-ci, ta voix tremble bien de colère.

En terme de connards, crois-moi sur le fait que tu n’arrives pas aux chevilles de la famille Priest.

Tu as l’impression de revivre cette scène cauchemardesque.
C’est un peu différent, à deux trois détails prêts, mais le résultat est clairement le même : c’est toujours toi qui souffre.
Peut-être que tu aurais du garder la Divination en fin de compte dans tes cours, au lieu de la virer en pensant que ça ne te serais pas utile.
Née un 7 Septembre sous le signe de L’Éclair.
Destinée à passer une vie en solitaire, mais à accomplir de grande choses.
C’est comme si les étoiles te rappelait une fois de plus à l’ordre.
Et tu as envie de tout casser Olympe.
Pourtant tu baisses les yeux un instant.
Soupirant.

Au moins… maintenant tu n’auras vraiment besoin de personne, puisque tu seras seul. Il t’en coûte de prononcer de tels mots. Je dois retrouver Beckett, il doit s’inquiéter.

Tu relèves les yeux vers lui et tu te détourne vers la gauche.
Au moment où il n’est plus en face de toi, tu prends conscience que tu ne peux pas aller retrouver ton cavalier dans cet état… c’est à cet instant que ton regard plonge sur l’extérieur. Un besoin vital de prendre l’air te submerge.
Comme si le vent pouvait faire s’envoler ta peine.
Cette douleur qui te comprime le cœur.
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Re: [Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée) Sam 21 Juil - 12:53


the killing moon


Tu restes pantois.
Aussi con qu'un putois.
T'as envie d'avoir rêvé cette scène tellement tu te sens mal à l'aise, jouant nerveusement avec les boucles de tes cheveux. Tu ne voulais pas la faire souffrir, tu n'aurais jamais cru un jour possible ce qu'elle puisse ressentir. Au vu des distances que tu avais instauré, imposé, cela n'avait rien changé.
Comment répondre à un amour qui n'est pas réciproque ? Tu penses à Babylone et ton estomac se tord dans tout les sens. T'as juste envie de détruire l'autre partie du mur et de te casser en silence. Comme tu aurais fait d'habitude. Mais il s'agit d'Olympe, et tu peux pas lui faire ça.

Alors tu restes statique, attendant que ça soit elle qui parte et te laisse en plan.

« Je ne comprends juste pas. Je ne suis pas quelqu'un pour toi.»

Tu réponds ça comme machinalement. Sans vraiment éprouver de conviction, comme si tu te cherchais des excuses sans savoir quoi dire.
Elle parle si bien, comme dans une scène de film.
Un peu comme dans le Titanic, tu touches le fond.

« Tu mérites mieux.»

Tu marmonnes dans ta barbe, ne sachant plus vraiment ou te mettre, tiltant juste quand elle l'évoque la famille Priest. T'en avais entendu parler aussi, sans avoir la capacité de discerner la moindre vérité. La seule que tu écoutais t'embrouillais, parce que tu savais qu'elle vous détruirais.
De vérité.

De solitude.
Elle appuie bien sur le fait que tu seras seul.
Jamais tu ne le seras vraiment. Elle évoque la présence d'autres loup garous. D'autres damnés. Il en serait fini de Croyance et d'Olympe, disparaissant de cette infirmerie sombre comme s'ils n'avaient jamais existé.
Tu te projettes, les os du corps se brisant pour ne laisser qu'une bête froide et sourde, torturé par le silence.

Elle s'en va avant que tu ne reprennes tes esprits.
Elle s'enfuit avant que tu ne puisses agir.
D'un geste impulsif, tu lui coures après pour lui prendre le bras. Mais aucun son ne sort. Et tu finis par lâcher prise.
Dans tous les sens du terme.

« Très bien, bonne soirée.»

Et cette fois c'est toi qui lui tourne le dos. Tu pars retrouver les bras de Babylone, sourire éclatant au loin éclairant ton coeur éclaté.


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Re: [Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée) Ven 24 Aoû - 11:23

The Killing Moon
"Et s'il veut partir, alors laisse-le.
Tu es terrifiante, étrange et magnifique. Ce n'est pas quelque chose que tout le monde sait aimer."
Je ne comprends pas.
Je ne suis pas quelqu’un pour toi.
Tu mérites mieux.


Peut-être.
C’est seule chose que tu as envie de lui répondre quand il te dit tout ça. Pourtant, tu ne dis rien… peut-être que ça il ne le mérite plus.
Tu as trop mal pour penser raisonnablement.
Justement.
C’est peut-être pour cela que tes mots sont durs ?
Tu sais Olympe que tu ne veux pas être méchante, pas comme il peut l’être quand il ne sait plus quoi faire ; quand il se sent acculé. Là tout de suite, ça te semble impossible d’être conciliante. Sur ces derniers mots, avant de lui dire que tu dois retrouver ton cavalier, tu t’en vas.
Tu le plante là.
L’appel de l’air frais de l’extérieur t’attires et tu te dirige dans cette direction, le cœur lourd à deux doigts d’exploser dans ta poitrine et d’y laisser un trou béant, un vide que tu ne sauras pas combler.
C’est là qu’il te rattrape.
Qu’il saisi une fois de plus ton bras.
Te transformant en chimère quand tes yeux d’ors rencontre le saphir des siens, ne sachant pas si tu dois te réjouir de cet acte ou si au contraire tu dois l’envoyer boulet.
Ses lèvres s’ouvrent, mais il ne dit rien.
Ce ravisant.
Tu veux hurler, frapper.
Lui exiger de te dire ce qu’il comptait te dire.
Tu n’en fais rien.
Peut-être bien qu’il ne voulait tout simplement rien dire.
Sa main te relâche et tu vois quelque chose dans son regard, sans savoir ce que c’est ; sans savoir mettre un nom dessus.
Il accepte, il concède tes choix et te souhaite une bonne soirée.
Ses talons ce tournent et il s’éloigne, rejoignant la Grande Salle et très probablement sa cavalière rousse qui doit l’attendre, tout comme Beckett pour toi.
Il s’écoule quelque secondes où tu restes pantoise sur place et puis tu te décides à reprendre ta route vers dehors.
A nouveau tu respires.
Retirant tes talons tu fais quelques pas pieds nus dans l’herbes verte et humide. Tu fermes les yeux Olympe, inspirant. Tu pensais pleurer, mais ta peine semble trop lourde pour être aussi simplement apaisé.
Entendant le vent dans les arbres de la forêt, tu hésites à tout plaquer pour aller y gambader tout en espérant que ton esprit s’y perde ; définitivement.
Mais ta raison est là et elle te rappelle que quelqu’un doit s’inquiéter.
Que quelqu’un t’attend.
Depuis déjà trop longtemps.
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[Bal 2028] Castiel & Olympe — the killing moon (deuxième partie de soirée)
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