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Dance Dance, I have the gun [Romeo & Lloyd]

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Dance Dance, I have the gun [Romeo & Lloyd] Ven 29 Juin - 23:49

It's not a dance, it's just a lovely and deadly fight.


Doigts entrecroisés, mains soudées entre elles, je faisais tournoyer mes poignets pour détendre mes articulations. Un échauffement que je n'avais plus réalisé depuis un certain temps. Les examens d'abord, avec les révisions qui allaient forcément avec. Les épreuves du Muneca Maleficia qui laissaient peu de place à l'amusement et enfin le bal qui arrivait à grands pas.

Pourtant, assis là où j'étais, une profonde sérénité gagnait mon être, une bulle de silence dans un capharnaüm que rien ne pouvait briser. Je me pris à sourire sans la moindre raison, signe peut-être d'un futur bien-être qui allait me plonger dans un monde lyrique et éthéré. Massant mes épaules avant de laisser ballants mes bras pour terminer mon rituel, il était temps de commencer.

Du bout des doigts, je caressais ma partenaire d'un soir, une tranquille perfection qui ne se laissait pas dompter facilement. Il fallait du tact, de l'empathie, l'apprivoiser à chaque fois que le duo se formait, lui montrer que l'on menait sans jamais imposer.

Ce fugace contact achevé, je me penchais vers ma sac posé à mes pieds pour en retirer un cahier constellé de points noirs. Un amas de taches incompréhensibles pour les ignorants, une ode vers l'osmose quand mon regard croisa la page que j'avais en tête.

Commencer lentement, apprécier la douce mélodie. Se rappeler, retrouver ses caresses qui faisaient de cette communion un moment unique.

Positionnant mes mains de façon appropriée, je marquais un temps de parfait immobilisme. Faire durer le plaisir. Les premiers sons se firent entendre alors que mes doigts exploraient ici et là ce corps fuselé qui ne demandait qu'à s'extasier.

La salle alors silencieuse fit écho à ce partage et l'air prit forme. Je fermais les yeux alors que je sentais toutes ces sensations revenir comme par magie, une bouffée d'oxygène pur qui chassait toute cette pourriture ambiante, desserrant ces mains invisibles qui nous prenaient la gorge jusqu'à nous faire suffoquer. Aucun balai n'arrivait à me faire pousser des ailes comme la musique en cet instant.

Ma tête dodelinait alors que chaque note me pénétrait, je ne faisais qu'un avec elle et tout le reste n'avait pas la moindre importance. Elle avait gagné ce duel et je me laissais volontiers vaincre tant la défaite était délicieuse. Telle une ritournelle je reprenais depuis le début la musique pour former un cercle vertueux où il y faisait bon vivre.

Combien de temps m'étais-je évadé dans ce cocon solitaire je n'en avais pas la moindre idée, mais une note discordante vint gratter cette carapace de quiétude que je me forgeais chaque minute qui passait. Un élément extérieur qui me fit arrêter et tourner la tête alors que des pas venaient dans ma direction.

Une fille. Romeo. Depuis combien de temps était-elle là ?... Pourquoi était-elle là d'ailleurs. Elle jouait également du piano mais je la savais aussi danseuse. À voir sa tenue, à moins qu'elle ne revenait du sport, j'optais pour la seconde solution.

- Bonjour Romeo, dis-je d'un ton neutre et calme. Besoin du piano ? Je comptais rester ici un certain temps donc si tu es pressée, je peux te céder la place un moment.


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Re: Dance Dance, I have the gun [Romeo & Lloyd] Lun 2 Juil - 17:52


   
dancing on my own

 
then fire it


 


 
Fluide, sans aucun effort, le sourire au bord du gouffre est entrainé par les mélodies qui encombrent les membres vibrant d’une vénusté seule à posséder. Ses épaules libérées du poids du monde et bras déployant les plumes que la vie ne cesse de vouloir lui arracher, elle tourne sans arrêts, pointes parfaitement maîtrisées et muscles tracés illustrant un entraînement quasi perpétuel, talent inné qui s’élève entre chaque saut qui pourrait la briser dans ce couloir pour une fois impeuplé. Inatteignable dans sa cage dorée, elle danse à en laisser des débris d’âme volés, à s’en briser une hanche et à s’y tordre les chevilles dont le mouvement rotatif incessant transforme sa peau en un brasier brûlant.  Mais c’est la seule issue aux journées de paralysie – anesthésie générale à l’absurdité ancestrale de ceux qu’elle doit quotidiennement côtoyer (supporter).
Et quand son corps se repose enfin sur le sol qui la porte, gravité convenant à récupérer celle qu’elle a quitté le temps d’un ballet et rideau se rabaissant sur la scène dominée, les fils sont coupés pour la laisser retomber,  souffle tremblant et muscles pesants – elle imagine le cercueil dans lequel elle pourrait se prélasser si ses forces se décident un jour à la lâcher. C’est tout ce à quoi elle pense dernièrement, vice s’installant de nouveau dans son abris privilégié ; jusqu’à être chassé par une nouvelle tonalité qui la fait se rédimer. Alors elle retire ses écouteurs lorsqu’elle réalise que la musique n’est pas la sienne, portes d’un monde qu’elle réserve aux chimères qu’elle fait taire tandis qu’elle s’avance silencieusement, curieuse d’assister au concert privé qu’elle entend se dérouler.
Elle rentre sans frapper car politesse lui est dispensée avant de s’imprégner de la plainte communiquée,  détails instantanément relevés sur l’identité du pianiste qu’elle reconnaît comme figure d’autorité. Alors elle s’apprête à faire demi-tour pour ne pas déranger, prête à chercher autre lieu inoccupé pour s’entrainer jusqu’à ce que les sons l’envahissent, remplacent les grincements qui crissent et ravivent les cicatrices corruptrices. Elle reste donc; compagne muette et discrète, spectatrice unique qui se serait évanouie dans les abysses avant que le morceau ne soit fini si elle ne s’était pas laissée piéger – affecter par  les mélodieuses plaintes qui finissent par s’éteindre dans une ultime note qui aura répondu à son caprice.
« J’ignorais qu’un membre de la fratrie des Lindberg était assez évolué pour être cultivé.» Elle se rapproche de l’instrument, seul appel qu’elle ne déclinera jamais ; irrésistible, irrépressible – doigts se posant sur les quelques touches libre d’accès pour quelques courts accords qui ne font qu’accentuer le sourire sardonique, réponse cynique.« Non. Je suis venue pour danser mais étant donné ta présence, je m’adapterai. »
swan lake

© Nalex
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Re: Dance Dance, I have the gun [Romeo & Lloyd] Lun 2 Juil - 19:47

It's not a dance, it's just a lovely and deadly fight.


La demoiselle s'approche dans sa féline démarche alors que je finissais d'asséner la note finale de mon entraînement musical. La tête penchée à moitié, la toisant bien qu'assis du regard, je la connais suffisamment pour savoir qu'il ne s'agissait pas d'un joli minois à câliner mais d'une panthère aux aguets, à moins qu'il ne s'agisse aux abois. Tout lui semble être un adversaire, un obstacle et la mot de bienvenue qu'elle m'assène a tôt fait de me rassurer à son sujet : elle n'a pas changé d'un iota depuis notre dernière rencontre ici même. Non que nous partagions une amitié quelconque mais nous avions le mérite d'avoir un noyau commun sur lequel échanger au pire des banalités.

Elle commençait fort en tout cas, rien de tel qu'une petite insulte sur la famille pour se mettre en jambe. Allons allons Romeo, ce n'est parce que tous les rebuts se trouvent chez les vert et argent qu'il faut généraliser en y incluant les liens du sang. J'étais le seul à pouvoir insulter mon frère petite vipère, sache le.

Mais moi aussi je suis .... ravi de te revoir. Maintenant qu'elle n'est plus qu'à quelques mètres de moi et visiblement attiré comme je l'étais par la beauté boisée de mon instrument de musique, je la détaille elle et sa tenue, son visage rougi par l'effort, quelques traces de transpiration, une flagrance musquée par l'effort pas désagréable pour autant. Si je savais que la danse était un excellent moyen pour garder la ligne, je n'ignorais pas non plus qu'elle se révélait être un formidable exutoire pour un trop plein d'énergie ou de ressentiments. Tous ces chamboulement à venir n'arrangeaient rien qui plus est.

Je lui proposais aimablement le piano mais elle déclina l'invitation. J'aurai aimé la voir jouer un peu, pour mesurer sa dextérité à la mienne mais aussi pour écouter le choix de la musique qu'elle aurait interprétée. À ta guise. Permets moi seulement de te dire que je peux tout autant m'adapter à ta danse si tu le souhaites.

Comme j'avais appris le piano depuis mon plus jeune âge, je savais assez facilement déchiffrer les partitions même pour des musiques que je n'avais pas ou peu jouées. Je n'étais pas un virtuose mais la persévérance payait toujours. Que cherches-tu comme style de musique ? Si tant est que ce soit un piano entre les mains d'un Lindberg qui puisse te contenter évidemment. Elle avait lancé les hostilités et j'étais homme à relever ce genre de défis. Les joutes verbales en plus d'être inspirantes étaient une forme d'expression qui laissaient autant la part belle à la franchise qu'à l'hypocrisie. Une main de fer dans un gant de velours imageait bien ce jeu et j'étais persuadé que Romeo était une adversaire de taille.

Au pire il te reste tes écouteurs, je dois bien reconnaître qu'il m'est impossible de faire de la pop façon girl's band avec ces simples touches noires et blanches. Je pris une mine désolée, celle désireuse de vouloir bien faire mais reconnaissant ses limites.

Je tapais des mains, symbole d'une trêve potentielle histoire d'avancer de façon constructive. Bref, nous est-il possible de cohabiter ou nos loisirs respectifs vont se faire ombrage. Tu as visiblement besoin de te dépenser et moi d'arrêter de penser. Proposition ou abandon ?


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Re: Dance Dance, I have the gun [Romeo & Lloyd]

Dance Dance, I have the gun [Romeo & Lloyd]
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