« Socrate... ? » tu tentes une seconde fois. immobile, Socrate ne se retourne pas. aucune réponse. aucune réaction. inspiration et expiration, le tout dans un contrôle : tu refuses que Socrate t'entendes soupirer. « Ça fait une heure que tu es allongé sur cette fontaine, aller viens il va commencer à pleuvoir. on va bientôt manger. » plic ploc. plic ploc. plic ploc. Tu n'avais rien senti, jusqu'à ce que quelques gouttes chutent sur tes cils. Il se met à pleuvoir. Tu te sentais responsable, comme si tu avais provoqué ce temps.
Et Socrate restait toujours immobile comme un mort.
Fallait-il abandonner son ami ? Parfois tu le détestes car il est affreusement têtu : et rien, absolument rien ne pouvait le faire changer d'avis. Inspirant une bonne bouffée d'air que tu finis par bloquer à l'intérieur de tes joues, ta main elle, glisse et saisit son bras sans une once d'agressivité : il faut le sortir d'ici. Entonnement, le jeune garçon se laisse faire. « Mais tu pleures ? » Le jeune Serpentard refuse de mélanger son regard au tien : ses mirettes étaient levées vers le ciel et ses cils battaient à chaque goutte qui tombait dessus. Et s'il ne pleurait pas ? Le contour de ses yeux rougis par quelque soit la raison de cette émotion prouvait le contraire. Le silence était si lourd que tu ne prêtais plus attention au son de la pluie qui frappait contre les toits du château.
***
« M. Apostolos, à quoi est-ce que vous jouez encore ? Vous attendez quoi, que le sort se lance tout seul ? Vous êtes en retard. » « J'essaie mais à chaque fois j'y arrive pas alors je laisse tomber j'en ai marre... » « Un sorcier n'abandonne jamais. Vous ne sortirez pas d'ici tant que ça n'est pas réussi. Est-ce bien clair ? » les larmes lui montent aux yeux, sa bouche se met à trembler. Tu as de la peine pour ton ami. Soudain, derrière lui, August s'agite. « Bah alors tu chouines Socrate ? Chouineur ! Ouh le chouineur ! Eh les gars regardez ! Bien fait, ça t'apprendra de me faire pousser une queue de rat devant tout le monde ! T'es méchant ! Tu le mérites ! » Tu te lèves. « Tais toi August laisse le tranquille ou tu mangeras des larves pour le restant de ta vie si tu continues ! » « Booohé tu te prends pour un prince maintenant ! Socrate la princesseuuh ! Socrate la princesseuh ! » tu boues intensément. A tel point que du haut de tes douze ans - que ta mère te pardonne - tu t'apprêtes à l'insulter. « August mais fer- » Socrate se retourne, appuyant le bout de sa baguette menaçante sur le nez d'August qui louchait dessus. « Te relâche pas trop August parce que déjà de un t'es trop moche, de deux t'es vraiment idiot, de trois je vais te pourrir jusqu'à ce que tu quittes Poudlard. et pour finir, t'es vraiment trop moche sale moche va quand tu respires on dirait que tu ronfles. mocheté. » « Bien, puisqu'on dirait que ma salle de classe ressemble plus à un combat de tétine qu'autre chose, vous allez calmer vos pulsions meurtrières de gosse à couche de bébé dans le bureau du directeur
tous les trois immédiatement. »
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« C'est incroyable quand même. T'es passé de nul euh je veux dire, t'as eu énormément de difficultés et maintenant tu me surpasses ! » Il finit de siroter sa brique de jus d'orange et se met à rire. « Moi nul ? Je cachais mes talents pour plus tard. C'est en feignant l'évolution que ça épate les gens. Si t'es trop fort dans l'immédiat, on finit par s'y habituer. » tu t'affales sur l'un des fauteuil de votre salle commune en roulant des yeux. « Mais t'étais vraiment nul Socrate. » Socrate continuait à aspirer sa paille alors qu'il ne semblait plus rien rester à l'intérieur de sa brique. tu trouves ça agaçant. Lorsque ses yeux se posent enfin sur toi, tu sursautes. « Certes. » puis il continue. « Néanmoins j'ai réellement gagné en assurance et je n'ai pas pleuré depuis des années. »
« ...Tu as pleuré hier devant « La vie » « C'est un film. » « Tu as pleuré quand même. » silence. chacun surmonte le regard de l'autre. Socrate finit par abandonner. « Bien Anxhel, bien. Bon, il est quelle heure ? Vingt heures ?! Et j'ai pas encore préparé mon masque au miel ! » «
La fin du monde. » « MAIS VRAIMENT ! » tu ris. « Tes parents te supportent encore ? » « Oui. Ils sont toujours aussi fous de moi. Et je suis fous d'eux, ça répond à ta question ? Ma mère m'appelle tout le temps pour connaitre tous les potins. Mon père voit en moi une futur célébrité chez les sorciers, il sait que j'ai beaucoup de talent. Il a raison. » il semblerait que Socrate n'ait jamais appris la définition du mot
modestie. mais si sa propre famille pouvait le supporter, alors tu en étais capable. « t'as besoin d'aide pour ton masque ? » « Non mais je veux bien que tu me fasses du thé, d'ailleurs Romeo devrait pas tarder. » « Romeo ? Cette fille, tu lui avais pas demandé de t'embrasser parce que tu voulais t’entraîner, parce que tu avais peur de ton premier baiser avec ton premier amour ? » il se décompose et au son de sa voix, c'était terrible. « ...Comment... Comment tu sais ça ? » « tu me l'as dit. » « Ah oui pffft, c'est vrai c'est vrai. » Socrate, décrit comme la pire des pestes, en est absolument une. Facile à détester, difficile à aimer, il est pourtant ton ami.
***
«
Olalala, écoutes Anxhel, laisse tomber ça me fatigue. » visiblement, il ne voulait plus rien entendre. « J'comprends pas Socrate, j'essaie au mieux de passer du temps avec toi. Je t'abandonne pas. Mais dès les premiers jours, tu as commencé à me faire des reproches, sauf que je ne suis pas d'accord. On se voit tous les jours ? C'est psychologique, crois-moi. T'as juste du mal à accepter les choses. » silence. puis lentement, il se lève. aucune expression sur le visage. Socrate est un vrai tsunami quand il s'énerve. Pourtant, il soupire, comme las de débattre à ce sujet - las de ne pas avoir le dernier mot ? « Ça n'est
pas psychologique. Et je t'interdis de sous-entendre que je suis paranoïaque. En fait, tu es en train de me faire passer pour un jaloux ? Ecoutes si c'est ce que tu penses Anxhel, alors continue de le penser. Pense ce que tu veux de moi, je n'en ai plus rien à
faire. » et enfin, il élève la voix. il continue. « Je suis désolé, mais je ne l'ai jamais aimé, je la trouve vraiment VRAIMENT - stupide. Sortir avec une Gryffondor... certes, elle est jolie. Mais elle n'a pas l'air de m'apprécier. Quand on s'est présenté, elle ne m'a même pas regardé droit dans les yeux. Je suis quoi moi ? Medusa ? Je la transforme en statue si elle me regarde dans les yeux c'est ça ? Sale dinde. Aucun regard. Aucun sourire. Une voix plus que monotone. Elle est sans vie. Tu sors avec un meuble Ikéa. Et en plus, une petite amie qui n'apprécie pas le meilleur ami de son petit copain, ça n'est pas moins 3 ou 5 points, c'est éliminatoire direct. » Tu ne comprends plus rien. Il y avait-il réellement quelque chose à comprendre chez Socrate lorsqu'il prenait la parole, contrarié ? Non. Il a - visiblement- besoin de s'exprimer, donner son avis - chercher à t'influencer peut-être. Il est expressif, il a besoin de souligner qui il aime ou non. « Arrête, elle est juste timide. Elle sait que t'es pas... enfin que t'es pas la personne la plus chaleureuse de Poudlard, alors forcément elle a des a priori sur toi. » le volcan entre en éruption. « TIMIDE ? ELLE TIMIDE ? Oh vachement timide en soirée et vachement timide sur les réseaux sociaux hein. Tu la fais passer pour une sainte ni touche toute gentille alors qu'elle ne sait même pas se présenter correctement. Quel manque de respect. Aller, c'est bon c'est bon, je ne veux plus qu'on parle de ta pétasse. » Ses mots sont durs. Parler de respect et traiter ta petite amie de pétasse juste après ? C'est culotté. Entrer en confrontation ne servirait à rien : alors tu quittes la table et tu attends ses excuses les plus sincères.
il prétend être trop fier. Il prétend ne jamais se rabaisser à s'excuser qu'il soit en tort ou non.
Mais tu sais qu'il le fera.
et il l'a fait.
***
NOTE : J'arrête
l'histoire ici. qui est + une liste d'anecdotes de sa vie au château et de son comportement au fil des années aux yeux de son ancien besti. Je voudrais développer son histoire vraiment perso en rp, jpense que j'aurais des ocassions et que ça sera beaucoup + motivant à faire.