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((love on the brain)) — socrate #2 [flashback]

Trésor Van Eck
élève décédé
Trésor Van Eck
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((love on the brain)) — socrate #2 [flashback] Jeu 25 Oct - 19:33

soupir de lassitude. t'as l'coude posé sur la table, l'regard qui s'envole partout sauf sur l'prof d'vant toi. c'que t'peux détester c'cours. un d'tes doigts vient tapoter ta montre à intervalles réguliers, comme s't'avais l'pouvoir d'faire avancer l'temps comme ça. t'aimerais bien.
t'comprends pas ces gens qu'arrivent à trouver d'l'intérêt dans tous leurs cours au point qu'ils font la d'mande d'un r'tourneur d'temps pour en avoir plus. ça d'mande un courage et une force d'concentration qu't'as pas. pourtant t'pas un mauvais élève - t'arrives juste pas à écouter quand ça t'apprend pas c'que tu veux toi.

la sonn'rie vient enfin annoncer la fin du cours et t'attends même pas qu'ton prof finisse de donner les d'voirs pour t'casser. préfet modèle, hein. tu traces ta route, t'descends les escaliers jusqu'aux toilettes du deuxième étage où tu t'mets à souffler une fois qu't'es installé dans ta cabine.
c'que t'en as marre d'cette école. viv'ment qu't'ai ton diplôme et qu'tu t'barres. tu r'ssors après avoir passé quelqu'minutes à fixer l'vide en vidant ta vessie. tu t'approches des lavabos et t'remarques quelqu'un.
socrate ; t'es pas étonné, il fixe la glace et s'refait une beauté. c'lui tout craché.

t'ouvres le robinet et t'fais comme s'il existait pas un instant - comme s'tu l'avais pas r'marqué. tu t'sèches les mains, puis tu t'adosses contre l'bac, les iris soudain'ment fixes sur l'visage d'l'autre serpentard aux ch'veux trop longs.
comme on s'retrouve. est tout c'que t'lui adresses en guise d'bonjour.

t'cherches à être sobre, sans trop donner l'impression qu't'as désespérement b'soin d'parler avec lui. c'pas l'cas, c'est l'hasard qui fait qu'vous vous êtes retrouvés là au même moment.
pas plus tard qu'y a deux nuits, il était dans tes draps.
t'l'avais toujours vu comme quelqu'un dans c'style là, c'était naturel qu'tu l'ai approché. un rictus moqueur vient s'peindre aux bords d'tes lippes.
t'passes combien d'temps d'vant la glace par jour, apostolos?
t'peux paraître méchant, mais c'était une vraie question. pas qu'tu sois vraiment intéressé, au fond.

c'bizarre, quand on t'regarde comme ça on croirait presque qu't'es vierge. j't'imaginais pas crier aussi fort.
y a personne d'autre qu'vous dans les toilettes - c'pour ça qu'tu t'permets d'sortir ça aussi librement.
mais t'penses qu'tu l'aurais fait même si la pièce était bondée.
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Re: ((love on the brain)) — socrate #2 [flashback] Ven 26 Oct - 0:58

Ce lieu est toujours occupé par ta présence. Aujourd'hui encore, ta voix résonne car tu murmures une chanson au miroir qui renvoyait le plus beau des reflets. Règle numéro une : toujours se refaire une petite beauté après les cours. Dans le coin, ça grouille de grands garçons alors ça n'est pas pour te déplaire. Passer une heure ici ne t'a jamais posé problème : pour être honnête, il arrive même que l'on te surprenne passer du temps de manière exagérée. Mais qu'importe, qui ose trouver ça dérangeant ? Qu'on vienne te faire une remarque et tu le ferais payer très cher. Car, se pouponner est très important avant de reprendre une dure journée. Alors tu avais déballé ta trousse de survie depuis maintenant quelques bonnes minutes. Les affaires sont éparpillées un peu partout, et même le fer à lisser était branché. Les appareils moldus sont excellents. Et oui, tu es parfaitement chez toi. Socrate s'impose. Mais visiblement, tu n'es plus tout seul. Toujours les yeux rivés sur le miroir, tu observes discrètement derrière toi. Van Eck.

Le Serpentard s'avance pour se laver les mains sans même t'adresser un regard ou un mot. Bien sûr qu'il t'a vu et tu t'empêches de sourire. C'est terrible, de se retenir de la sorte. alors toi aussi tu l'imites, aussi silencieux qu'un mort. Tu passes tes mèches sur l'appareil qui a désormais suffisamment chauffé, puis tu le descends, descends, descends... il prend la parole et enfin, un sourire te trahi. « Trésor. » dis-tu lentement, avant de lui adresser un regard. tu étais excitée comme une petite gamine qui venait de parler à son crush. Mais Trésor n'est rien de cela et tu le sais très bien. il y a une certaine tension, pas forcément mauvaise, pas forcément bonne. Juste une tension. « Mmmh, beaucoup trop. Quoi, ça t'intéresse vraiment ou tu es en train de me juger Van Eck ? Je préfère opter pour la première. Je passe des heures et des heures et des heures, j'aime bien me contempler mais j'aime aussi me faire beau. Là, je me fais be- aie !! » tu éloignes les plaques qui viennent de te brûler l'index. tu souffles dessus et passes ton doigt sous l'eau froid quelques instants avant de reprendre ton activité - pas spécialement ta favorite... car tes cheveux sont beaucoup trop long. la paume de ta main est déjà rouge, alors tu tentes de te dépêcher et d'arranger seulement les petites catastrophes. encore une fois, les paroles du préfet te déconcentre et tu manquais de te brûler pour un second tour. tu poses l'appareil sur le bord du lavabo, regarde de gauche à droite et frappe le bras du jeune homme, l'air outré. « Mais tu es fou ?! On pourrait t'entendre. » tu récupères l'appareil moldu que tu fais claquer devant son minois. « Je n'ai pas spécialement envie que tout Poudlard sache ce qu'on fait ensemble. Alors, évite de dire ce genre de choses à voix haute ou je te brûle avec ça. » c'est surtout que tu préfères rester crédible quand tu dis vouloir reconquérir Nessy. On pourrait croire que tu te moques de ton ex, en allant dans les bras d'un autre un soir. « Et n'exagère pas tes petits exploits. » marmonnes-tu aussi bas que possible en guise de pique. tu préfères éviter toute rumeur te concernant, vous concernant. et tu espères que Van Eck n'a jamais rien dit à quiconque quoique ce soit de votre relation. ça vous regarde, n'est-ce pas ? « Dis-moi tu... on t'a déjà posé des questions à mon sujet ? » ou comment avoir des informations de manière très subtiles.
Trésor Van Eck
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Re: ((love on the brain)) — socrate #2 [flashback] Ven 26 Oct - 20:22

t'retiens d'laisser d'laisser échapper un rire gras et moqueur quand il s'met à paniquer d'vant toi. c'qu'il est mignon, c'qu'il est fragile, c'qu'il est influencable. t'l'avais choisi un peu au hasard, tu d'vais bien l'avouer, mais t'regrettais pas ton choix. il f'rait une cible d'choix pour ta manipulation, celle qu'tu peux pas t'empêcher d'faire – du bout des doigts, au bout d'ta baguette, avec une lueur dans l'regard. c'est un besoin vital, une assurance, un moyen d'rester sain ; détruire les autres pour rester intact. toujours ton rictus collé à ton visage sans imperfections, t'viens passer une main non-désirée le long d'la jugulaire d'aspostolos. des p'tites attentions, une sensation, un contact – une volonté d'le faire se souv'nir d'cette chaleur contre son cou, pour pas qu'il t'lâche avant qu'toi tu l'fasses.

t'as si peur qu'ça qu'on sache qu'tu traînes avec moi, apostolos? ça m'déçoit, j'pensais qu'tu f'rais au moins semblant d'm'apprécier un minimum.
t'sais pas si c'que t'essaies d'faire est une sorte d'psychologie inversée – dire qu'il t'aime pas pour qu'il dise l'inverse, parce qu'tu veux qu'il te dise qu'il t'déteste pas, qu'il s'est attaché, qu'il partira plus, qu'il sera à toi. t'es qu'un connard, trésor.

t'lui as pas encore répondu ; on t'a déjà posé des questions à mon sujet? la réponse est non. t'sais rester discret quand t'en r'ssens l'besoin – t'sais garder tes relations et tes magouilles putrides à l'abri d'oreilles curieuses. même si on t'en avait posé, t'aurais juste balayé l'interrogation d'un r'vers d'main, comme si t'étais pas intéressé par t'propres escapades.
c'est p'têt l'cas après tout – est-ce qu't'en a vraiment quelqu'chose à foutre, d'lui, d'apostolos? est-ce qu't'en a vraiment quelqu'chose à foutre d'tous ceux qu'sont passés avant lui? encore une fois, la réponse est sûr'ment non, sans hésitation aucune.

pourquoi on s'poserait des questions sur nous? poudlard a mieux à foutre qu'conter l'histoire d'nos ébats secrets.
t'es sincère avec lui, t'as pas envie d'lui mentir sur tout. t'pourrais, vraiment, t'pourrais lui dire qu'on t'a posé pleins d'questions, qu'tout l'monde sait, mais t'penses pas qu'ça soit nécessaire.
ça l'f'rait fuir, et t'veux pas qu'il fuisse. tu l'veux pour ta gueule, et ta gueule seule. possessif et dang'reux.

toujours personne autour d'vous, ton r'gard vérifie même plus les environs. t'as pas peur qu'on vous surprenne, et au pire, qu'est-ce qu'les gens pourraient bien dire? t'es préfet, ça pourrait simplement être une discussion « officielle ». même si dans votre cas, elle est plutôt officieuse. quelle importance ? ta main s'rabaisse enfin, après tout c'temps passé contre sa peau. et ton éternel sourire au coin des lippes semblent jamais vouloir s'effacer. rieur, observateur, toujours dans la provoc et la distance – c'lui qui tient les fils au d'ssus d'la scène, pour faire danser socrate comme une marionnette.

j't'ai manqué, p'têt, apostolos? on a comme envie d's'engager pour sa maison et discuter projets d'la salle commune avec l'préfet? ou tout c'qui t'intéresse c'est continuer d'vivre ta fausseté dans l'reflet du miroir des toilettes?
t'fais jamais dans la demie mesure, et jamais ((trop)) dans l'hypocrisie. t'es cash avec lui - t'as pas envie d'lui mentir sur tout.
et t'sais surtout où appuyer.
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Re: ((love on the brain)) — socrate #2 [flashback] Sam 27 Oct - 21:12

Sa main glisse sur ton cou sans que tu ne t'y attendes. Ton regard un peu surpris croise le sien. Par réflexe, tu poses l'appareil sur le bord du lavabo, trop occupé à ressentir des frissons pour te concentrer sur ta longue chevelure. Mais ses paroles te font rouler des yeux. En réalité tu commences à bien l'apprécier, du moins apprécier la relation qui commence à se créer. Elle est un peu spéciale, ça se cherche, ça se taquine. Tu aimes. Et non pas avec n'importe qui, un préfet bien entendu. « Je fais déjà semblant de t'apprécier et crois moi que ça n'est pas toujours facile de jouer les hypocrites. » un petit rire s'échappe de ta gorge. « Je plaisante Van Eck, pour quelle raison je ne t'apprécierais pas ? Tu m'as l'air plutôt... intéressant. Et tout le monde ne l'est pas, à mes yeux. » oh, tu voulais lui faire sentir comme si cela était un privilège. Car il est bien véridique que peu de personnalités au sein du château te poussait à faire des choses qu'habituellement, tu ne ferais jamais. Et tu ne te lies qu'avec les puissants ou ceux qui éveillent fortement ta curiosité. Cependant la façon dont il s'adresse à ta personne t'irrite facilement. Tu débranches ton fer à lisser que tu finis par ranger. « En fait, je ne parlais pas de tout Poudlard chéri. Je ne veux juste pas que ça arrive aux oreilles de certaines personnes. Mais tu ne peux pas comprendre. » et tu accompagnes ces paroles avec un petit geste de main pour dégager tes cheveux, attitude digne d'une peste arrogante. c'est vrai ça, qu'est-ce qu'il pouvait y comprendre lui ? tu n'étais pas le premier ni dernier sur sa liste de personne à mettre dans son lit, et tu en as bien conscience.

Tu l'ignores un instant, te focalisant sur la glace alors qu'il reprend la parole. Toujours silencieux, tu sors un petit tube de ta trousse et applique la crème sur tes cheveux. « Quoi ? » agressif, comme si tu venais tout juste de l'entendre. ses paroles ont le mérite d'être clair. Tu te tournes, lui faisant enfin face. Pour la première fois, tu te détournes du miroir. « Ma fausseté ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça te dérange de voir quelqu'un s'aimer ? Oui je m'aime, quel est le problème ? » tu tombes si facilement dans le panneau. Trésor semble déjà jouer de tes points faibles : ce que tu détestes entendre. Tu le connais depuis deux semaines, mais tu sembles si facile à cerner. d'un côté, ta superficialité est évidente Socrate. Il te faut quelques secondes pour redescendre car finalement, un sourire vient supprimer ce visage agacé par des paroles vexantes. « C'est vrai, je suis tellement occupé à m'observer dans la glace que j'en oublierais presque ce qui m'entoure, incroyable, mon préfet me fait ouvrir les yeux. » un coup d’œil à droite puis à gauche, et tu attrapes fermement sa cravate que tu enroules autour ta main, le rapprochant ainsi un peu plus de toi. « Et moi, t'ais-je manqué ? »

Trésor Van Eck
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Re: ((love on the brain)) — socrate #2 [flashback] Mer 31 Oct - 2:20

il a exact'ment la récation qu'tu voulais qu'il ait, et ton rictus s'fige sur ton visage. t'as tell'ment l'habitude d'l'avoir collé aux lippes qu'on pourrait croire qu't'es une statue grecque figé dans c't'expression. tu l'approches, la distance entre vos corps qui s'réduit. t'sens comme une tension intangible entre vous. t'aimes ça, t'aimes ressentir la pression d'l'air quand vous ret'nez votre souffle - entre chaque battement d'vos coeurs.

bien sûr que tu m'as manqué ((mensonge, tu l'fais espérer)) content d'te faire ouvrir les yeux.
t'sens qu'votre relation couvre socrate d'opprobre - de honte. il ose pas, il chuchotte, il jette des r'gards inquièts avant d'parler.

il veut pas qu'ça se sache, il veut pas qu'ça s'ébruite. il a peur d'être avec toi, mais il est avec toi quand même. et t'aimes ça ; t'aimes qu'il soit réticent mais présent. t'aimes qu'il se sente pas en sécurité mais dans tes bras malgré tout. il est contradictoire, et t'en es la cause. tes iris s'voilent, nébuleux, s'fixent sur lui comme si t'avais l'pouvoir d'lire en lui comme un livre ouvert. p'têt qu'tu l'peux vraiment, au fond. c'pas la première personne qu't'essaies d'embobiner comme ça - et ça s'ra pas l'dernier.
roxanne - t'chasses son prénom d'ton esprit d'un r'vers d'main.

j'sais c'que t'cherches à faire d'vant la glace, apostolos. cacher tes imperfections, dissimuler les défauts sous une couche d'poudre. j'te blâme pas, t'es pas l'seul à faire ça.
invitation secrète pour socrate - t'veux qu'il s'imagine qu'tu fais secrèt'ment la même chose. c'est l'cas non, trésor? t'es faux, toi aussi tu t'caches.

la main qui r'tourne sur la joue d'socrate, tu t'approches plus près encore. t'as pas d'limites, et il t'suffisait de deux mots pour aller plus loin. t'en avais rien à foutre du cadre, du lieu, du moment ; t'pouvais tout faire n'importe où - parce qu't'as l'impression d'en avoir l'pouvoir. non, juste parce qu'tu veux en avoir l'pouvoir. tu t'brideras jamais, s'tu veux faire quelqu'chose, tu l'feras, d'une manière ou d'une autre.

d'qui as-tu peur? qui doit pas savoir, apostolos?
t'veux des noms, des détails - un moyen d'pression pour quand ça tourne mal.
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Re: ((love on the brain)) — socrate #2 [flashback] Mar 6 Nov - 0:35

Tu lui as manqué, vraiment ? Tu ne demandais rien de plus car cela te suffisait amplement comme réponse. Ton ego se voit flatter car tu voulais qu'il s'attache, tu voulais rentrer dans sa tête et ne plus jamais en ressortir. Il fallait qu'Apóstolos occupe la totalité des pensées de Van Eck, qu'il lui fasse oublier tout le reste. Lorsqu'il est si proche de toi, il y a les images de cette nuit-là qui traversent ton esprit. Toi dans ses bras à te sentir plus désiré que jamais. Trésor provoque tant de choses chez toi, et tu ne demandais que ça : te sentir vivant. Vivre et ressentir. Tu relâches sa cravate en riant. « Tu ne sais rien du tout, ne pense pas me connaitre Van Eck. Bien sûr le miroir m'aide à masquer les petits défauts, mais j'aime surtout m'embellir plus que je ne le suis déjà. D'ailleurs je me faisais peut-être même beau pour toi, qui sait ? » il y a sa main qui vient s'aventurer sur ta joue, la caressant presque alors qu'il se rapproche encore plus de toi. Il y a aussi son parfum, cette obsession, qui vient t'envelopper. Il est si intense que tu aurais presque l'impression de le porter.

Cette proximité te rend fébrile et si tu ne trembles pas, les pulsations de ton cœur font vibrer tout ton être. Oui Trésor est une exception, oui Trésor réussit là où les autres échouent. Oui il est important pour toi d'avoir une relation pour t'offrir. Alors pourquoi est-ce différent avec Van Eck ? Ses dernières questions t'arrachent un sourire. Tes mains glissent lentement sur sa nuque pour pouvoir l'encercler de tes bras, tel un serpent qui chercherait à piéger sa proie. « Est-ce réellement important ? C'est compliqué et beaucoup trop long à raconter. Je n'ai peur de personne Van Eck, je dois seulement rester... crédible pour arriver à obtenir ce que je désire le plus. Tu comprends ? Je ne peux pas dire certaines choses et faire l'inverse à côté. » un sourire malicieux se dessine lorsque tu plonges ton regard dans le sien. Vos visages sont si proches que tu finis par loucher sur ses lèvres que tu retiens d'embrasser. « Il y a, j'en suis sûr, des personnes qui gardent un oeil sur moi, qui pensent que je ne suis qu'une personne vicieuse et malhonnête. Il s'agit seulement d'une question de crédibilité, parfois il faut se faire... discret. » tu viens enrouler une de ses courtes mèches autour de ton index. « Tu sais j'y pense mais tu es fort Trésor. Vraiment. Je pensais l'être mais visiblement pas assez. Je ne sais toujours pas si ce qui m'a fait craquer : ce beau corps et ce beau visage ou les mots que tu dois si souvent siffler à tes petites proies ? » tu marques une pause. « Quels sont tes petits secrets ? Parle moi un peu de toi mon Préfet. » après tout, tu ne savais pas grand chose de lui, si ce n'est ce qu'il se dit dans les couloirs du château.

Trésor Van Eck
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Re: ((love on the brain)) — socrate #2 [flashback] Mer 7 Nov - 1:03


je ne peux pas dire certaines choses et faire l'inverse à côté sonne étrang'ment lointain à tes tympans. t'as l'palpitant qui s'emballe et l'sourire qui r'double - il est étonnamment véritable, sous son voile d'hypocrisie, et ça t'admires, trésor. faut l'avouer, y a des qualités dans l'autre serpentard qu'tu trouves particulièr'ment intéressantes ; et c'est p'têt pour cette raison qu't'as décidé d't'intéresser d'plus près à lui, comme si t'voulais analyser une nouvelle créature à ajouter à ton bestiaire. « mes p'tits secrets, hein? » t'sais pas si t'as beaucoup d'choses à cacher (si). « mes p'tites proies? » t'as pas d'proie, seul'ment un intérêt particulier pour certaines personnes (c'est faux). « tu dois t'faire discret? » à quoi bon, apostolos?
t'prends un peu d'élan et tu l'prends par la taille, collant vos corps dans un mouv'ment presque doux. t'fais passer une d'tes mains entre vous deux, laissant tes doigts s'balader sur son torse, à travers son uniforme.

t'veux en savoir plus sur ton préfet?
t'lui sussures au bord d'l'oreille, ta main pas encore au contact d'sa peau qui vient s'planter dans ses ch'veux, comme s'tu voulais l'toucher tout entier, posséder chaque partie d'son corps.

tes doigts maint'nant occupés à déboutonner sa ch'mise, tu t'arrêtes en plein milieu. c'pas drôle d'le faire aussi simplement, aussi banal'ment. t'veux qu'il t'supplie, t'veux qu'il te l'demande et qu'il en est envie. alors t'laisses ta main r'tomber le long d'ton corps, et celle qui était dans ses ch'veux vient s'glisser le long d'sa colonne vertébrale, pour s'arrêter vers la ceinture. allez, dis-le moi, socrate.
tu t'fais violence pour pas l'plaquer au milieu des toilettes - parce qu'au fond, qui d'vous deux en à l'plus envie, trésor? tu t'pinces les lippes, t'souffles un peu.
j'sais pas quoi te dire d'moi, va falloir me d'mander, ou jouer à un jeu.

t'sais d'jà c'que t'veux lui proposer, mais t'veux qu'il approuve avant d'lui expliquer. t'fais un p'tit pas en arrière, comme pour le laisser respire après cette soudaine montée d'tension.
l'atmosphère est chaleureuse, et beaucoup trop transpirante.

qui t'surveilles? dis moi des noms, j'irais m'occuper d'eux.
et t'sais qu't'en es réel'ment capable.
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Re: ((love on the brain)) — socrate #2 [flashback] Jeu 29 Nov - 17:55

Ses mains sur ta taille viennent te coller à lui et la douceur qui accompagne ses gestes te surprendrait presque. Ses doigts se baladent sur ton torse alors qu'il se rapproche pour murmurer quelques mots à ton oreille. Tu es un peu perdu, comme s'il ne te laissait pas assez de temps pour comprendre ce qu'il se passe. Sa main se glisse dans ta chevelure et tu fermes les yeux presque par mimétisme, appréciant la douceur et cette certaine tension qui grimpait peu à peu. Quelle sensation agréable de se sentir autant désiré. Lorsque tu ouvres les yeux, tu réalises à quel point cette proximité est intime. Pourtant tu ne demandes qu'à l'embrasser, être embrassé, et l'embrasser à nouveau. Il t'a manqué. Beaucoup plus que tu ne le penses mais pour une raison que tu ignores tu refuses de lui en faire part. Peut-être par fierté ? Par méfiance ? ou simplement car tu donnes peu de réponses à ce genre de questions. De la pudeur Socrate ?

Tu ressens pourtant une certaine excitation lorsque tu l'aperçois dans le château : ton coeur palpite et tu te recoiffes constamment en espérant qu'il te remarque et vienne vers toi. Tu ne sais pas pourquoi tu es aussi attiré par lui (ou peut-être que tu le sais au fond de toi, mais préfère ne pas y songer), tu ne sais pourquoi il arrive à te faire oublier le temps d'un instant celui que tu chéris. Ce que tu sais cependant c'est qu'il te soigne, à court terme certes. Car tu l'oublies dans ses bras. Trésor t'embarque dans une autre réalité, un monde où l'on te fait croire certaines choses qui te plaisent bien. Tu reviens rapidement sur terre lorsque ses doigts viennent déboutonner ta chemise, comme si tu réalises tout juste ce qu'il est en train de faire. Et tu ne sais comment réagir : tu ne l'aides pas mais tu ne l'arrêtes pas.

Tu es terriblement partagé car l’inquiétude et la peur prennent le dessus. Tu ne veux décidément pas être vu aussi proche de Van Eck mais tu ne veux pas qu'il t'abandonne non plus. Fort heureusement, il cesse et recule, tes muscles se détendent mais le rouge te monte timidement aux joues. Il ne sait pas quoi dire ? Un mince sourire moqueur se dessine sur tes lèvres. Comment faisait-il durant ses dates dans ces cas là ? Oh, tu l'imagines bien faire parler l'autre pendant des heures. Beaucoup de personnes aiment parler de soi et apprécient lorsqu'on les écoute. « Un jeu ? Si ça peut me permettre de mieux te connaitre je suis preneur. J'ai beau paraître centré sur ma personne, j'aime aussi en apprendre sur les autres. » et tu t'avances, entourant à nouveau sa nuque de tes bras : comme si tu voulais maintenir cette chaleur le plus longtemps possible. comme si tu refusais qu'il te lâche. tu t'accroches et tu le charmes de tes iris. « T'occuper d'eux ? Tu ferais ça pour moi Trésor ? » ton sourire dévoile tes dents et tu enfouis faiblement ta tête sur le creux de son cou. Tu ris. Ça t'amuse et ça te rassure en même temps : ses paroles te donnent l'impression qu'il veillerait sur toi. Le sentiment d'être protégé, c'est si important. « Tu as l'air si menaçant, tu me ferais presque peur. J'adore ! » tu ris à nouveau et caresse son visage en scrutant chaque parcelle de sa peau. comme si tu examinais et admirais une créature inconnue. Tu serais parfaitement capable de prononcer des noms car tu n'as que très peu de scrupule pour ceux qui se mettent en travers de ton chemin. Mais c'est impossible. Tu ne peux prononcer le nom des Tudor. Tu ne toucheras pas aux frères et sœurs d'Hennessy. Non pas par peur des représailles, mais par peur qu'il finisse par te haïr : et tu ne pourrais le supporter. « Ça me touche mais je ne peux rien te dire pour l'instant. De toute façon ça n'est pas le plus important. Ce qui m'importe présentement en revanche c'est toi. » tu glisses sensuellement tes mains sur son fessier pour les enfouir dans les poches arrières de son pantalon. « Dis moi ton idée. »

Trésor Van Eck
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Trésor Van Eck
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Re: ((love on the brain)) — socrate #2 [flashback] Ven 7 Déc - 21:15

« on me dit souvent que je fais peur oui. t'es le premier à dire aimer ça, et c'est pas pour me déplaire. » t'appuies cette remarque d'un clin d'oeil. tu laisses son rire emplir la pièce et te percer les tympans. « blague à part, quand tu seras prêt à m'en parler, je m'en occuperais. »

alors que sa main vient caresser par cent fois ton corps, tu frissonnes. t'aimerais ne pas le faire, avoir le contrôle jusque sur ton propre corps. la vérité, c'est que tu n'es pas maître de tout, trésor, et encore moins mâitre de toi-même. s'il y avait bien quelque chose que tu n'arrivais pas à contrôler, c'est bien ça. c'est un sourire étonnamment agréable qui t'illumines le visage quand ses mains se glissent sur tes fesses. toujours obssédé par le contact, tu viens poser l'un des tiennes sur le sien à son tour. tu l'approches de toi et tu l'embrasses. et tu te sens bien, parce que tu peux le faire sans qu'il ne proteste une seule seconde. et dieu sait que t'aimes quand les gens se taisent et acceptent tes actions.

« le jeu... » tu passes ta main libre sur ses lippes, et t'observes avec fausse-passion les iris de ses yeux. pour les capturer une énième fois, pour le capturer une dernière fois. tu devais fermer le cadenas de son coeur et en jeter la clé. « on va jouer à deux vérités et un mensonge. si tu trouves le mensonge, il se passe rien, si tu tombes sur une vérité... » et voilà le plus intéressant des règles du jeu, celles que t'as ajoutées impunément, sans trop savoir où ça vous mènerait, dans les toilettes de l'école. « ... tu enlèves un vêtement. ça vaut pour moi aussi, on joue chacun notre tour. »

tu te libères de son étreinte tendencieuse et abandonne le bas de son corps pour sa main, et tu l'entraînes avec tes trousses entre les cabines des toilettes, là où on ne vous voit pas immédiatement. le frisson d'être découvert t'étais particulièrement appréciable, mais tu aimais avoir le temps de réagir tout de même. « on sera mieux ici. je me permets de commencer chéri. » le surnom sonne aussi faux que terrifiant, mais tu sais qu'il aura une sonorité différente en parvenant aux tympans de socrate. « j'ai eu optimal en potions aux aspics, j'ai aidé andy ollivander qui se faisait bully en première année, mon jus préféré c'est celui aux raisins. alors? » et c'est d'une énième caresse qu'il l'invite à répondre.
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Re: ((love on the brain)) — socrate #2 [flashback] Dim 24 Mar - 17:18

Tu te sens comme ces petites lycéennes dans les séries, à ne pas trop savoir comment réagir lorsque leur crush est dans les parages. Trésor n'est pas un crush - tu penses - mais il est vrai qu'il te fait beaucoup d'effets, qu'il arrive parfois à te déstabiliser même si tu as l'air très sûr de toi. Face à ce genre de personnages, il le faut. Il faut de l'assurance, plus que d'habitude. « blague à part, quand tu seras prêt à m'en parler, je m'en occuperais. » d'abord étonné puis touché, tu baisses les yeux et te mordille la lèvre inférieure faisant semblant d'être embarrassé. Si tu n'avais pas peur de décevoir Nessy, tu ne te serais pas gêné. Tu n'en as pas grand chose à faire de ses frères et sœurs. Mais pour être plus honnête, ce n'est pas ce qui t'importe actuellement. Le simple fait qu'il veuille te protéger te charme un petit plus. L'admiration se mêle alors à plein d'autres sentiments.

Presque sans prévenir - mais à la fois prévisible - le Serpentard te rapproche de lui et ses lèvres viennent attraper les tiennes. Lorsque que tes yeux se ferment, tu sens le cœur qui vibre dans ta poitrine et l'adrénaline qui parcourt ton corps. Ce baiser semble t'avoir embarqué sur un petit nuage et tu t'y sens bien. tu n'avais pas ressenti ça depuis ta dernière relation. Comme si avec lui tout était toujours plus intense. Le jeu qu'il propose est d'ailleurs assez inattendu. D'abord tu ris, peut-être nerveusement car si le jeu te semble amusant il est aussi très risqué. Cela dit tu es très tenté, d'abord parce qu'il y a toujours eu une petite part de folie en toi qui ne demande qu'à être exploitée, ensuite, parce que tu rêverais qu'il soit le moins habillé de vous deux. C'est un jeu que tu ne peux simplement pas refuser. Il te traîne dans le coin des cabines, tu seras au moins plus à l'aise qu'en plein milieu des toilettes. « C'est plein d'imagination là-haut dis moi. Je pense qu'on ne doit pas s'ennuyer avec toi. » un petit sourire malicieux se dessine sur tes lèvres et tu croises les bras, amusé lorsqu'il commence. « Mmmh..... je dirais je dirais.... » tu réfléchis tout en l'observant dans les yeux, comme si tu espérais y trouver une réponse. Avec son petit côté protecteur découvert un peu plus tôt, qu'il ait aidé la Gryffondor en première année ne te paraît pas impossible. Alors un optimal en potions aux aspics ou le jus de raisin ? Mais qui aime le jus de raisin, honnêtement ? « Je crois que le jus de raisin n'est pas ton jus préféré. C'est peut-être même celui que tu aimes le moins ? Je ne sais pas ? Aller, je dirais le jus de raisin je pense que c'est un mensonge. » as-tu vu juste ? ou faux ? « Alooooors, est-ce que l'un des plus beaux garçons de Serpentard va garder un de ses petits vêtements ou pas ? » demandes-tu en tirant légèrement sur ta cravate.
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((love on the brain)) — socrate #2 [flashback]
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