can't you see that i'm getting bored ? // aslan

Un moment de pause dans la journée, ou un week-end d'une semaine encore trop chargée. Il ne savait plus vraiment où il en était. Les examens se rapprochaient, et comme d'habitude la pression prenait Aslan aux tripes ; alors qu'il avait encore le temps, qu'il connaissait quasiment déjà tout par coeur et qu'il n'y avait que peu de chances qu'il ai moins de A à une matière.... Aslan. En tous cas, il se donne rendez-vous avec ses manuels scolaires sur une des petites tables de la salle commune et, sa plume à la main (l'arrivée des moldus avait amené le confort de stylo, mais Aslan trouvait un côté reposant et poétique à écrire encore à la plume), il commence à prendre diverses notes - la plupart étant probablement inutiles aux yeux de quelqu'un d'autre que lui. Le temps passe, et il veut pour se relever mais avait oublié la présence d'un de ses livres sur ses genoux. Quand l'ouvrage frappe le sol, il prie pour n'avoir attiré l'attention de personne ; avoir tous les yeux de ses camarades tournés vers lui... Il en tremblait. Aslan est meilleur fantôme que centre de l'attention. Pour éviter de s'embarrasser davantage, il s'éclipse aussi rapidement que possible dans son dortoir.
A ce moment, il ne t'a pas vu se lever de ton fauteuil, et c'était sûrement le cadet de ses soucis.

Lorsqu'il revient plus tard dans l'après-midi, il a le ventre plein. Il a réussit à braver la foule du déjeuner et ne s'est pas enfui au milieu de repas pour finir dans sa chambre. Il s'est même surpris à se balader, les mains dans les poches, dans la cour de Poudlard. Oui, il s'était fait bousculer plus d'une fois. Non, personne ne s'était excusé. Il n'existe pas, seuls certains arrivent à le voir, il est comme un Sombral ; au fond. Il se demande s'il va continuer à réviser mais opère finalement un demi-tour ; il avait envie de monter à la volière. D'un pas décidé, il marche vers la sortie et il n'entend pas ta voix. Mais quand tu insistes, c'est comme s'il se réveillait d'un rêve, comme s'il te découvrait pour la première fois. Il est surpris ; toi aussi, tu le vois? Combien êtes-vous comme ça?
Quand tu lui poses ta question, il reste bouche-bée un instant avant de répondre.

— J'allais te poser la même question. Ce n'est pas très logique. C'est toi qui engage la conversation, c'est moi qui aurait dû demander ça... Enfin, je veux dire... »

Le peu de connaissances sociales qu'Aslan avait, il les avait lues dans des livres ; voilà bien une matière qui lui vaudraient un D ou un T si elle était au programme. Le regard fuyant, il se gratte le coude nerveusement, ne sachant quoi te dire de plus.

— Aslan. C'est mon prénom. Toi? »

Rudimentaire, futile, évasif. Pourtant, il aurait pu continuer de marcher, mais il s'est arrêté pour poursuivre la conversation. Est-il sur la voie du progrès? Il repense à son envie passagère d'aller à la volière. Apparement, il devra y aller plus tard.
Il se racle la gorge, légèrement gêné.

— Tu... Tu voulais quelque chose en particulier? Je peux t'aider? Probablement pas quelque chose qui touche aux cours... Tu m'as l'air plus âgée que moi. En tout cas, tu n'es pas dans ma classe... Donc je ne peux pas t'aider. »

Pourquoi tout devait toujours tourner autour des cours? Est-ce vraiment son seul sujet de conversation?
Probablement. Ne lui en veux pas.

Quand tu lui attrapes la main, son premier réflexe est de vouloir se dégager ; mais bien vite, il se retrouve à tes côtés, à marcher devant tout le monde, en plein dans la salle commune. L'angoisse. Tous les regards se posent sur lui et toi, sur lui surtout, sur lui et toujours sur lui. Il a peur, il n'a pas l'habitude que des gens le regardent et encore moins autant d'un coup ; et surtout, certains ont l'air de le découvrir pour la première fois, alors qu'il a toujours été là, tous les ans depuis bientôt six. C'est ce qui le minait le plus ; qu'on ne le connaisse pas et qu'on ne fasse pas attention au fait qu'il soit là ou pas. C'est ce qu'il se prend en pleine gueule à cause de toi. Briser ton ennui, tu lui avais dit. Il se retient de trembler comme l'infâme gamin fébrile qu'il est. Il faut arrêter de se casser. Il faut arrêter de se briser à répétition, Aslan. N'aie plus peur. Vis, vis, vis, bats toi. Alors il t'offre un de ses rares sourires. Il est à moitié faux, mais il est aussi bel et bien là - ce qui est rare en soi.

— Non, ça va. C'était bien. Je t'ai aidé, alors?
Au fond, il n'est qu'une coquille vide. Jamais une parole plus haute que l'autre ou une once d'émotion dans sa voix. Il avait tout prononcer sur le même ton monotone et barbant dont il avait l'habitude ; parce qu'il pensait que s'il faisait différement il deviendrait vulnérable. Mais vulnérable pour qui? Il était bientôt majeur, il pouvait quand même prendre du recul et se défendre des gens maintenant... non?

Il repère un coin un peu moins bondé que le centre et s'y faufile sans te demander quoique ce soit. Il avait besoin d'un peu d'air, que tu le veuilles ou non. Sortir de sa couquille, peut-être, briser ton ennui, sûrement, mais se retrouver à faire une crise d'angoisse devant tout le monde, sans lui. Il s'appuie contre le mur et te toise d'un oeil nouveau. Tout le monde semblait te connaître, au vu des réactions autour de lui, mais il ne t'avait jamais vraiement remarqué. En fait, personne ne le remarquait mais il ne remarquait personne non plus - c'était peut-être ça, la raison de tous ses démons. Il s'égare dans ses pensées mais se force à revenir à la réalité et à prendre un air détaché, pour une raison qu'il ne comprend pas complètement. Tu le fais agir bizarrement, Cassiopée.
Et soudain ça lui revient. Il te connait en fait.

— Attends... Tu fais du quidditch non? J'ai dû te voir jouer alors... J'étais venu au Serdaigle-Gryffondor pour voir Rub-- pour supporter l'équipe, ahah.
Voilà pourquoi il ne prenait quasiment jamais les initiatives dans les conversations, trop peur de faire des bourdes monumentales comme celle-ci. Avec un peu de chance, tu ne relèveras pas son fourchage de langue.

— Tu es... poursuiveuse non? J'ai un vague souvenir, je devais pas vraiment être concentré, en fait.

Petit à petit, il s'ouvre, mais il essaie surtout de dévier rapidement la conversation.

— M-moi? Attraper un vif d’or? Jouer au Quidditch…?
Il n’y croyait pas vraiment. C’était comme un rêve inaccessible. Il y avait temps de facteurs à prendre en compte… Comment allait-il gérer la pression? Le regard des gens? Son asthme?

Ca pourrait être un bon moyen d’essayer de le sortir de son tourbillon de solitude et d’angoisse ; la reconnaissance, un groupe de coéquipiers… Des amis. Pourquoi pas, après tout. Il tenterait peut-être les tests d’entrée. Peut-être.
Il rougit sans vraiment le vouloir quand il repense à ce que tu as dis plus tôt. Ruben Damon. Oui, c’était bien lui dont tu étais amoureux. Quelle stupidité ; il se sent un peu perturbé à l’idée qu’on le sache mais surtout étonné de lui même d’oser avoir des sentiments pour quelqu’un à qui il ose à peine répliquer deux mots. Mais bon, pour une fois, il n’avait pas un comportement qui différait beaucoup de celui des gens normaux - tout le monde avait peur de parler à la personne qu’il aime en secret, non?

— Oui, Ruben. Ruben, oui. Je savais pas qu’il était aussi prisé… Mais oui, ne le dit pas, s’il te plait.
Petit gamin perdu et invisible a le béguin pour le sportif populaire, comme un air de cliché.

Toujours appuyé contre le mur, il se balance d’avant en arrière, on aurait cru qu’il attendait quelque chose, mais non, il ne savait juste pas quoi rajouter. Ce qu’il n’a pas l’habitude d’entretenir une discussion aussi longtemps, le pauvre Casper, comme tu l’appelles, Cassiopée.
Parfois, il essaie de croiser ton regard, puis il détourne ses iris dans le vide, inlassablement. L’on pourrait croire qu’il est muet, ou qu’il ne sait simplement pas parler - probablement la deuxième idée. Presque de façon précipitée, il se redresse et fait quelques pas en avant, ne sachant pas trop lui-même ce qu’il compte faire.

— Je pense que je vais essayer, pour le Quidditch. Ca a l’air… bien.
Oui, ça lui fera du bien, il va essayer.
— C’était bien de traverser la salle commune avec toi. C’était angoissant, mais les gens m’ont regardé. C’était presque la première fois.

Et il sourit, et pour une fois, c’est totalement sincère.

— Potentiel gâché? Tu crois?

Il rougit légèrement après tes paroles, Cassiopée. C'est un sentiment nouveau pour lui, être flatté, recevoir des compliments, même déguisés comme les tiens ; tes mots d'encouragement. Il se gratte la joue avec nonchalance en essayant de trouver ses mots ; comme d'habitude.
Si personne ne t'écoute, crie.

— J'ai toujours rêvé de faire du piano, mais j'ai jamais eu le temps de m'y mettre, je suppose. Ou alors j'ai pas fait l'effort de m'y mettre. Je sais pas trop.

Il ne sait jamais rien, cet idiot, ce simplet. Il regarde autour de lui, derrière toi, un peu partout dans la salle commune, recherchant désespérement quelque chose à faire, parce qu'il veut vraiment t'aider à briser ton ennui ; même s'il ne sait pas comment faire, parce qu'il n'est pas habitué à ce genre de choses. Il se tord les doigts en s'inquiètant de ne pas être à la hauteur de tes attentes. Casper gâche son potentiel, t'as raison, Cassiopée.

— Merci pour ce que t'as dit, c'est très encourageant.
Sa voix est trop monotone pour ses remerciments, mais il fait comme il peut, il essaie pour toi, d'être mieux, de dire les choses, même si c'est dur.

Il se rapproche de toi, à tâtons, mâchant ses mots sans trop savoir parler, sans qu'aucun son ne veuille bien se former hors de sa bouche. Il veut terriblement t'aider à sortir de ton ennui, il veut terriblement s'aider lui même à tenir debout sur ses jambes en verre qui ne se briseront pas s'il tombe, alors il continue de s'avancer vers toi. Et là il ne sait plus trop ce qu'il veut faire, alors il se laisse tomber de tes bras et il cala sa tête contre toi.

— Et si pour au moins aujourd'hui on faisait semblant? Faire semblant que je suis quelqu'un, que j'existe vraiment, si on montrait aux gens qu'ils peuvent me voir? Tu veux faire ça avec moi, Cassiopée? Tu veux me montrer, m'apprendre?
Blotti contre toi, il se laisse s'imaginer le monde qui tourne enfin en suivant ton rythme.

Tant de possibilités d'un coup sont soufflés dans son oreille. Il allait devoir choisir, quelque chose à expérimenter, une nouvelle façon de voir le monde à découvrir. Tu seras à ses côtés pour l'épauler ; tu seras là pour lui montrer comment tu fais. Lui aussi veut briller, lui aussi il veut se laisser éclairer le monde comme un soleil et cesser d'être la face cachée de la lune. N'est-ce pas trop dangereux? Ne risque-t-il pas de se brûler? Icare, son second prénom : est-ce un avertissement face à une destinée où sa volonté de se rapprocher trop près du soleil va le brûler?
Mais qu'importe s'il brûle.
Il partira en fumée en souriant, en ayant existé au moins quelques minutes. Ce n'est pas ça, son but, au fond? Il l'a vu dans le Miroir du Risèd ; la popularité, un groupe, des gens autour de lui, des mains qui claquent et des rires qui s'envolent. C'est son plus grand souhait ; pourquoi n'a-t-il encore rien fait pour le réaliser?

Les doigts qui frottent son menton l'aident à puiser un peu de concentration pour réfléchir à ce qu'il a le plus envie de faire avec toi. Ce n'est qu'un décor, il n'a pas vraiment besoin de cette mimique pour réfléchir - mais il affectionne cette position, pour des raisons aléatoires.
Il commence à faire les cent pas, ça dure quelques minutes. Ca devient trop long, il faut qu'il se décide ; ne pas faire attendre Cassiopée.

— Je pense que la façon de s'habiller compte beaucoup dans la vision qu'on a d'une personne. Peut-être que je suis trop basique, trop blasé? Je ne sais pas. Un relooking pourrait aider?

Il balance quelques idées à ton attention, essayant de voir quelles réactions tu auras. Il a besoin de ton appui, de ton approbation, de savoir qu'il est sur le bon chemin. Une tenue plus visible, qui le met plus en valeur, c'est sûrement un bon premier pas vers la visibilité. Il faut qu'il s'arrache à la transparence.

— Et puis, tu as parlé de me dévergonder, mais je sais pas trop ce que ça signifie alors tu pourrais peut-être me montrer des exemples et j'essaierais... Je donne des idées, tu me dis si c'est bien...

Tu lui donnes sa chance, tu l'as vu, et pour ça il est prêt à essayer, à prendre son envol, Icare.
Il sourit en se tournant vers toi. Ses bras sont de retour le long de son corps, il a fini de réflechir pour l'instant.

— Ah, et. Oui, je pourrais peut-être tenter le piano.
Entre le quidditch et le piano, qu'est-ce que tu ne pourrais pas lui faire faire, Cassiopée? Il se sent invinsible à tes côtés.

Son reflet dans le miroir lui fait détourner les yeux par réflexe. Voilà bien longtemps qu'il n'avait pas osé regarder l'image de lui même sur la surface vitrée, et il se portait mieux comme ça. Mais s'il voulait vraiment s'affirmer et montrer à Cassiopée qu'il en était capable, il fallait qu'il commence par là. Alors, il fait pivoter lentement sa tête, et il observe ses cheveux blonds, ses yeux d'un bleu fade qui semblent s'effacer dans sa pupille, sa bouche crispée et sa peau d'un blanc malade. Ce n'est rien, c'est lui qui se met en tête qu'il n'est pas joli, ce n'est rien.
Il réfléchit à ce qu'il va faire. Penser comme quelqu'un de visible, comme quelqu'un de sociable, quelqu'un qui n'a pas autant de difficultés que lui. Il regarde autour de lui. Non, il ne doit pas penser, il doit faire. Il regarde une nouvelle fois. La table, la table au milieu de la salle commune, là où tout le monde regarderait instinctivement s'il montait dessus. Il avale difficilement, jette un dernier coup d'oeil à Cassiopée avant de s'avancer, se sentait d'un coup pousser des ailes.
Les ailes d'Icare qui prend son envol, mais qui s'arrêtera avant de se brûler en se frottant au soleil.
Debout sur la table, les yeux de ses camarades de maison se lèvent de leurs devoirs vers lui. La pression monte, son anxiété aussi, mais il doit le faire.

— JE SUIS ASLAN ICARE KAUR ET JE NE SUIS PAS INVISIBLE. VOUS ME VOYEZ TOUS MAINTENANT.

Et il s'enfuit presque aussitôt, un peu honteux d'avoir ainsi perturbé la paix de ses camarades en plein pendant leur occupation calme. Il court vers sa nouvelle amie, pas trop vite non plus pour ne pas attirer l'attention sur lui plus qu'il ne l'avait déjà fait - ça restait tout de même tout à faire nouveau pour lui, et il était fortement mal à l'aise. Il inspire, il expire ; il l'a fait, il a réussi, il est encore en vie et on l'a vu, ça fait du bien, le stress lui picote encore l'estomac mais ça fait du bien.
Et pour une énième fois aujourd'hui, il sourit.
D'un coup, il ne soucit plus d'avoir dérangé les autres Serdaigles, ni d'avoir crié, parce qu'on l'a enfin vu, parce qu'il n'est plus un fantôme. Il est concret et non plus transparent.

— Merci, Cassiopée, de m'avoir permis de faire ça.
Son souffle est encore chaotique, mais il revient petit à petit.
— J'attend avec plaisir que tu chantes avec moi au piano. Haha. C'est grâce à toi tout ça, tu m'as donné du courage. Vraiment merci.

Il est heureux d'avoir pu te rencontrer, il est heureux que t'ai déboulé dans sa vie comme ça aléatoirement, parce que c'était la meilleure chose que tu pouvais lui offrir.

— Tu te fringues très bien, ton style est très intéressant. Pardon pour l'adjectif, l'esprit d'analyse de Serdaigle qui ressort. Ahah.

Il n'arrive plus à tenir en place tellement ce qu'il vient de faire l'a revigoré, comme s'il découvrait une nouvelle vie ; mais il sent que l'euphorie est temporaire et que dès que Cassiopée sera partie, il retrouvera bien vite sa timidité.
C'est à lui de faire en sorte que ça ne se passe pas comme ça, mais il se laissera happer trop facilement dans l'invisibilité, jusqu'à ce qu'on lui face à nouveau découvrir l'autre côté de la barrière.

— Très ingénieux. L'amortencia, je veux dire. C'est pas mal du tout. Comment tu fais pour doser assez bien pour que ça ne soit pas trop?

S'il parlait plus souvent, il serait probablement la personne la plus curieuse qui existe.

Tâche juste de ne pas redevenir ombre... trop vite ; ces mots le percute comme trois couteaux qu'on lui aurait lancé d'un coup. Il est vrai qu'il se sent depuis quelques minutes visible, même invincible, mais il sait que ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne retombe dans l'oubli - qu'il redevienne le petit fantôme qui lui procure tant d'insécurités.
Il balbutie, tente de trouver quelque chose qu'il pourrait répliquer, mais rien que ces petits mots avaient déjà brisés le peu de confiance qu'il s'était bâti si rapidement. Cassiopée avait donc la capacité de faire de lui quelqu'un de fort mais aussi de vulnérable. Comme tout le monde, au final. Lillie pourrait aussi le détruire facilement si elle le voulait.

— Je... Je vais essayer de faire de mon mieux, d'accord? Ca ne se fera probablement pas en quelques jours... Mais je vais essayer.
Il ne peut pas promettre plus, il ne peut pas promettre moins. Il n'a pas confiance en lui, et ça se ressent.
Il ne sait pas s'il y arrivera, et ça se voit.

Il se retrouve à se dandiner d'un pied sur l'autre, comme si une nouvelle fois il ne savait plus où est sa place ; alors que monté sur la table, il n'y pensait pas. Mais maintenant qu'il est de retour auprès de Cassiopée, il a l'impression de sentir leurs regards, à tous, posés sur son dos. Il s'en veut soudainement d'avoir dérangé leurs révisions ou quoiqu'ils fassent alors que quand il a crié, il n'en avait rien à faire pour le moins du monde. Une girouette, c'est ce qu'il est.
Une girouette cassée, qui tombera au lieu de tourner, au prochain coup de vent.

— Pourquoi tu veux absolument plaire aux gens, Cassiopée? Je me demande... Est-ce que tu as peur qu'ils ne t'aiment pas? Est-ce que tu as peur que si tu ne le fais pas, l'amortentia, tu sois comme... comme moi?
Il a peur de la blesser en disant ça ; mais ça s'évapore vite, comme peur, parce que Cassiopée, elle est plus forte que lui. N'est-ce pas? Elle ne va pas se démonter à l'entente de ses paroles.
Ou si?

Il s'empresse de prendre une moue concernée et un peu désemparée. Il fait de grands gestes dans tous les sens pour signifier qu'il s'est trompé, ou qu'il a une correction à faire, une précision à apporter.
— Je... Je ne dis pas ça pour te blesser ou quoi hein! C'est une vraie question... Je suis un peu trop curieux peut-être.