The world turned upside down

Il était une fois deux gros niais, naïf, ayant perdu le sens de la réalité qui se sont rencontré et pouf, cela à fait des Chocapics.

C'est pathétique que l'histoire d'amour de tes parents, tu la résumes ainsi. Après tout, c'est tout de même plus que ça. Il y a plus de magie, plus de flamme dans les yeux, plus de guimauve à vomir. Non, franchement, quoi que soit la façon dont tu le vois, c'est le meilleur résumé d'eux que tu as.

C'est une réalité, les gens doivent comprendre. Ce n'est pas ta faute si c'est ainsi. Tu n'as pas choisi que ton père soit un Spudmore qui ne comprend pas qu'il aurait dû faire un mariage important. Un mariage avec, au moins, une bonne famille. Ne pas aller se perdre tout les week-end en forêt pour trouver les meilleurs arbres pour récolter le bois pour des balais.

Non, ça, il aurait dû le laisser à d'autres. Tout aurait été plus simple. Tu ne serais pas là, mais ça aurait causé moins de remous pour le coup. À force de ses allers et retour, il a rencontré ta mère. Une cervitaure un peu trop curieuse, beaucoup trop même. Il y a de la méfiance au début des deux coté, puis de visite en visite, de rencontre en rencontre, discutions après discutions, l'amour à fait son chemin entre eux.

L'amour platonique ce ne fut pas leur tasse de thé, vraiment pas. Franchement pas, vu que tu es un peu arrivé. Tu as été la couille dans le potage et une sacré couille pour le coup. Panique à bord de toute part, autant pour ta mère qui devais du coup expliquer qu'elle fréquentait un humain à sa famille et ton père qui devais expliquer qu'il avait une créature magique dans le cœur. Joyeux bordel.

Heureusement que ton père n'était aucunement l'héritier et que la famille de ta mère soit assez coulant pour le coup. Il y eu une officialisation de leur situation de couple et une installation d'une maison au cœur de la forêt de ta mère pour vous trois. Tu n'étais pas encore là et tu avais déjà foutu le bordel de partout.

En tout cas, c'est ainsi qu'on te l'a expliquer. On t'a enjolivé les choses, jamais parler des sales rumeurs qui sont venu faire un peu tache sur la famille de ton père, du fait qu'une partie du clan de ta mère ne veux plus entendre parler d'elle ou encore le fait que vivre ainsi couper du monde ça aide pas à t'aider pour être social avec le monde, mais visiblement, ce n'est que des détails.

Maintenant qu'on a parlé de tes parents ça serait bien de raconter la tienne d'histoire non ? Certainement, mais pour dire quoi ? Toi-même, tu ne saurais pas quoi dire dedans. Tu vois des sorciers, surtout ta famille, lit des livres, vois le clan de ta mère régulièrement, une impression de vivre dans un coin hors du monde. Hors du monde pas tant que cela.

Tu es plus à la croiser d'un peu tout et la frustration de devoir faire bonne figure à ta manière de partout éclate en toi toujours un peu plus. Oui, ça ne ce stock pas, mais ça éclate purement et simplement. Il y a de l'incompréhension sur tout les monde et tu mélanges tout.

Un pied chez les moldus parfois, un autre chez les sorciers d'en d'autres circonstances et la tête chez les cervitaures. Le monde tourne et toi, tu te perds dans tout cela, tu grandis, mais ne sais pas sur quel pied danser. Est-ce qu'au moins il faut danser ?

Pourdlard a été un peu un coup de massue en plus dans toutes tes fondations si précaires. Une instabilité en plus, un monde encore autres, mais qui est un melting-pot encore différent. Au moins maintenant, tu apprends directement avec des gens autour, plus qu'avant en tous cas.

Une part de toi aimerait rendre fier ta famille, l'autre veux retourner vivre loin de tout, au milieu il y a toi qui est perdu avec tes instincts et envie. L'adolescence est vraiment une période pourrie de la vie, n'est-ce pas ?