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problèmes familiaux / sephora

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Sephora E. Tudor
@play2win
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Sephora E. Tudor
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Re: problèmes familiaux / sephora Mar 23 Oct - 2:12

Elle se met à réfléchir aux paroles d'Elendil, se demandant si elle pouvait dire de même de ses frères et soeurs - probablement que la réponse est oui. Oui, elle ne pourrait probablement pas vivre sans eux. Elle se souvient de la terreur dans ses yeux après l'incident des cracmols, l'horreur qu'elle a ressentie quand Finn lui a tout raconté, à elle et les autres. Elle serait détruite si il leur arrivait quelque chose, c'est sûr.
Sans eux, elle n'est rien. Un seul Tudor vous manque, et tout est dépeuplé. Elle éternue, et ça la fait rire, ça la tire de ses pensées comme si elle était parti loin pendant un instant. Tes frères et soeurs sont pareils, n'est-ce pas? Elle se met à sourire, puis à rire. Ce n'est pas son genre, de ne pas être enjouée.

Ouais! Ouais ils sont tous comme ça! Je les aime beaucoup, ils m'encouragent dans tout ce que je fais, et ils sont toujours là quand j'en ai besoin, et ils me font rire, ils jouent avec moi, et ils me font beaucoup sourire!

Rien que dire tout ça la fait hausser la voix encore plus, et elle hausse les épaules avec une moue désolée quand quelques autres gens présents dans le parc les fixent tous les deux subitement. Elle leur adresse un maigre désolé et se retourne vers Elendil pour lui sourire de nouveau. Elle appréciait tout de même beaucocup sa compagnie ; plus qu'un simple professeur particulier qui l'aidait à faire mieux, il était un véritable ami et allié pour elle.
Elle ne saurait jamais vocaliser ses remerciements.

Tu sais... Je suis contente d'avoir pu en parler avec toi! J'aimerais bien recontrer ta soeur un jour, je suis sûre qu'on s'entendrait super super bien! On a à peu près le même âge en plus non?? Ca serait trop cool tu te rends compte!

Et la voilà repartie dans de grands gestes extravagants - ses bras se lèvent, sa tête gigote et elle manque de s'étaler par terre en glissant légèrement du rebord. Mais elle en ri encore, parce qu'elle est comme ça. Elle aime la vie, elle lui sourit, et si elle était tombée, elle aurait ri aussi.
Elle ri tout le temps, en fait. Sephora, c'est un rayon ; un rayon de soleil. Elle va bien avec les couleurs de sa maison. Elle a toujours su au fond d'elle qu'elle y finirait, à Poufsouffle - même si elle espérait peut-être un peu Gryffondor comme le reste de sa famille.
C'est vrai qu'elle y pense parfois, elle aurait bien aimé pouvoir manger avec eux, à table, et sûrement que Finn aussi, mais bon, ils sont tous les temps collés ensemble ((presque)) le reste du temps, alors ce n'est pas grave!

Au fait... Je devrais peut-être recommencer à réviser non? AAAAH j'avais presque oublié!! Comment je vais faire pour le contrôle, Elendil! Je vais rien savoir demain!
Fidèle à elle même, la tête entre les mains, elle se met à paniquer et bondir partout en attrapant ses feuilles. Vite, vite, révise.
problèmes familiaux
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Re: problèmes familiaux / sephora Ven 26 Oct - 20:33

Au milieu des terres ensoleillées, un homme enveloppé d'ombres. Par-delà les mots peints au bonheur, un paysage désolé. Tu laisses le silence planer, le souvenir des vivants, de ceux que tu aimerais enterrer. Tu te laisses porter, rien qu'une seconde, le souvenir rassurant de cette colère muette.
Tu te laisses oublier, au regard d'une pulsion immonde, espérant calmer l'avalanche. Tu laisses le cœur parler, l'envie impulsive d'éradiquer ton futur ; tu côtoies la vengeance, les désirs que forment tes plus sombres pensées. Tu veux aimer pour pouvoir détester, te rappeler pour mieux oublier ; souffrir dans l'unique but de les faire payer.

Tu invoques la détresse pour espérer la dompter, et tu en perds de vue le présent, le bonheur d'un instant duquel tu t'évades. Les souvenirs te hantent, coupent court à un futur encore amorphe. Tu recherches la paix, ton humanité morte-née ; tu hurles à l'abandon, traçant la raison d'une vengeance à peine désirée.
La négativité remonte, le monde en noir ; et au fond de ton âme damnée, tu apprécies le confort de votre instant passé. Si seulement, si tu pouvais la mériter. Si seulement, si tu parvenais à simplement exister. Si tu te délectais du présent en oubliant les chagrins du temps ; si tu appréciais l'instant, éludant les caprices des souvenirs.

Si elle suffisait, si le bonheur suffisait ; si la rédemption était plus qu'un effort, mais le mal superposé de bienveillance. Si tu pouvais devenir quelqu'un, pour pouvoir te débarrasser de cette image bruyante qui te représente malgré tout.
Si tu pouvais te bercer d'ambitions pour oublier le mal que ce passé t'a collé. Si tu pouvais, et le monde te semble trop oppressant, les actions impossibles. Le bien paraît lointain, le changement impensable.

Si tu pouvais ; mais chaque seconde alourdit le poids du destin et de ce qui disparaît loin de toi. Si tu pouvais, si tu voulais. Le nuage d'une dépression alarmante, d'une humanité désemparée.

« Hm. Oui. Ce serait bien. »

Une silhouette sans visage ; et l'indécision t'emporte. Si tu pouvais te sentir brûler, une fois encore. Si tu pouvais sentir le sang couler sous l'impulsion des lames affutés. Si le futur s'alliait au passé, si les souffrances s'alignaient ; si l'agonie marquait le début et la fin brusque de tout ce que tu étais.

Tu te perds, tu te perds, sans vouloir te trouver.
Tu te noies, tu te noies, sans parvenir à nager.

Et alors, le paysage revient. Sous un éclat de rire, l'appel d'un bonheur trop proche pour ne pas être ignoré. Au nom de l'innocence, du futur recherché. Tu ne veux jamais que te comprendre ; et tu oublies jusqu'au moindre détail de ton introspection pour te laisser aller. Dans le bonheur, cette fois - comme les deux faces d'une pièce aux couleurs opposées.

« On reprend du début ! Si tu as une bonne note, je te paierai plein de bonbons à Pré-au-Lard. »

Parfois, il suffit d'un éclat,
d'une étincelle.
Un malheur n'arrive jamais seul ; et le bonheur attend à portée.
Qui es-tu, Elendil ?
Tu cherche encore la réponse, la vérité.
Tu cherches à te comprendre, te construire, à vivre pour de vrai.

À petits pas, sous un bonheur grandissant.
problèmes familiaux / sephora
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