i do not ask the wounded person how he feels, i myself become the wounded person ;;; raffaello ;;; terminé
Invité
Invité
i do not ask the wounded person how he feels, i myself become the wounded person ;;; raffaello ;;; terminé Jeu 11 Mai - 19:30
Les nerfs à fleurs de peau qui vibrent et vibrent, le sang expulse compulse, rythme; thorax comme tambour, tendu, irrégulier, sourd. Sourd de rage, corps ressort, tension à relâcher. ((ça va passer, ne t'en fais pas, bientôt tu t'y habitueras)) Ses mains agrippent les barres, phalanges blanches et traction suspension. Regard troublé, vision brouillée, horizon gâchée. ni montagne ni lac n'ont d'attention, monde d'aberration et combustion. Toit happé par les poings, il se hisse et s'éclipse, dans le ciel dans le creux. invisible ((comme avant)), contrôle éclaté et respiration décharnée. ((inspire. expire. recommence. )) Il marche inconsciemment, tourne et tourne des talons; inconscient des gens, des échardes plantées dans sa peau, et il atteint le bout — le début, la fin, quelle importance. ses pensées s'effritent et se déploient, son regard humide s'accroche et s'érafle, se relâche, partout et nulle part. Perdu partout, compas colère seul repère. Mâchoire contractées, une clope nerveusement fumée, gorge et pensées enfumées. Une tête reconnaissable se profile. ((ah, évidemment. c'est toujours comme ça avec toi.)) Il n'est plus — pas, jamais — intéressant de s'occulter. Alors il attend, d'infinies secondes, vibrant, palpitant. Et lorsque finalement leurs regards se croisent : « Quoi ? », un râle, brut, à vif. La colère grondant, brûlant; un jour, toujours — immuable feu. ((tu dois toujours mêler les autres à tout ça.)) « Dis, t'en aurais quelque chose à foutre si c'était pas moi ? en supposant que t'en aie quelque chose à foutre là. » Il se penche, étrangement, tendu comme arc, prêt à sauter du toit, l'attaquer. Il veut juste éclater — lui, quelqu'un d'autre, aucune importance.
the land of tears is so mysterious
Dernière édition par Faust H. Holdstock le Mer 24 Mai - 17:50, édité 2 fois
Invité
Invité
Re: i do not ask the wounded person how he feels, i myself become the wounded person ;;; raffaello ;;; terminé Jeu 11 Mai - 20:50
THE LANDS OF TEARS IS SO MYSTERIOUS
Raffaello traînassait souvent sur ce fameux pont en décrépitude. C'est bon hein. Il avait bien compris qu'il menaçait de s'effondrer à tout moment et qu'on se cassait le crâne à le maintenir en vie grâce à un sort spécifique. Le ténébreux y donna un violent coup de pied, comme ça, sur le vif du moment juste pour voir s'il tremblerait ne serait-ce qu'un peu. Déception ... Il ne frémit pas d'un pouce et il continua à le traverser. La vue ne l'aurait jamais intéressé s'il n'y avait pas le lac. Dommage qu'il ne se trouvait pas juste en dessous du pont. Il aurait vachement aimé sauter de cette hauteur. Ce serait totalement le pied lorsque son corps serait englouti par l'eau à son contact avec elle.
L'hybride sortit de ses pensées lorsqu'il aperçut Faust sur le toit. Vu sa tronche, il n'était pas du tout dans son bon jour mais Raffaello demeura calme, les mains dans les poches. Il le dévisagea littéralement sans la moindre retenue. Il avait cette intuition qu'une bombe allait lui exploser en plein dessus vu comment son ton à son égard était tout sauf amical. Le ténébreux étouffa un rire un peu amusé. Il ne le faisait pas flipper pour un sou. Il s'était imaginé un ange descendu du ciel à cause de ses cheveux immaculés et malgré son expression en ébullition.
J'en ai soudainement quelque chose à foutre, ouais. Ramène ton cul qu'on en discute.
Sur ces magnifiques paroles, Raffaello cracha subitement au sol avant de se remettre à le regarder.
Origami
Invité
Invité
Re: i do not ask the wounded person how he feels, i myself become the wounded person ;;; raffaello ;;; terminé Sam 13 Mai - 17:43
Ah. Soudainement, évidemment. Rictus moqueur — l'extrême sonnait l'alerte, too late. Le mal était fait, ancré, tatoué, indélébile et loin de cicatriser. Depuis longtemps. Il s'accroupit, tête penché sur le côté, regard incandescent, perforant, fixé sur son interlocuteur. Le sourire disparaît, le visage se fige. « tu n'as pas répondu. » Observation sur un ton faussement neutre; lave sous roche. Il hésite, quelques instants fugitifs. Les pensées s'éparpillent mais suivent le courant, le sentiment. Puis il se redresse, saute aussitôt — imprudence. Bruit lourd et sourd, un écho douloureux subsiste dans ses articulations. Douleur inconsciente, nerfs — conscience — noyés dans la colère. poings serrés dans les poches. Articulations prêtes à craquer. « Donc, de quoi tu veux discuter ?. » Yeux perçants, tension flagrante, corps raide. Quelques pas en avants, presque laborieux; comme si les jonctions rouillent et grincent. Désarticulé irrégulier. « Il y a quelque chose qui ne va pas, peut-être ? » Les mots coulent, fluide guttural et crépitant. ((arrête d'agir comme ça, tu es totalement illogique.)) Impulsion action, réflexion aux oubliettes. Menton relevé et regard échauffé, effronté.
the land of tears is so mysterious
hrp:
c'est court sorry
Dernière édition par Faust H. Holdstock le Mer 24 Mai - 22:28, édité 1 fois
Invité
Invité
Re: i do not ask the wounded person how he feels, i myself become the wounded person ;;; raffaello ;;; terminé Dim 14 Mai - 15:49
THE LANDS OF TEARS IS SO MYSTERIOUS
Faust s'accroupit et pencha la tête sur le côté avec ce regard sensé intimider Raffaello. Mais malheureusement, il avait beau essayer de se comporter comme un délinquant par tous les moyens possibles, le ténébreux ne pouvait jamais se résoudre à l'assimiler comme tel. Tsk ! La faute à ses beaux cheveux blancs comme neige et à sa gueule d'ange, merde ! Ouais, il n'avait pas répondu à sa question et alors ? Il n'allait pas lui faire tout un drame pour ça, si ?
Faust sauta finalement du toit et Raffaello le regarda calmement durant toute cette action avant de le rejoindre comme-ci de rien n'était, les mains toujours dans les poches une fois qu'il fut enfin à sa hauteur.
Faut qu'on discute de toi. Ouais, quelque chose ne va vraiment pas, là, tout de suite et c'est ta mauvaise humeur. J't'aurais bien refait la face sur le champ mais tu vois je suis pas d'humeur à te tabasser. La faute à tes cheveux, ta belle gueule d'ange. T'es sûr que t'en es pas un en fait ? Puis merde !
Raffaello n'attendit même pas de réponse de sa part et lui attrapa violemment le col de son haut pour l'attirer vers lui et lui voler un baiser à la fois sauvage et sensuel. Il sortit ensuite une de ses mains de sa poche et la posa sans gêne sur le joli cul bien ferme du gryffondor. Elle l'empoigna chaudement et appuya dessus pour le pousser et le coller contre son torse.
Fuck ! Détends-toi bordel. ------------
HRP: Tkt boté !
Origami
Invité
Invité
Re: i do not ask the wounded person how he feels, i myself become the wounded person ;;; raffaello ;;; terminé Lun 15 Mai - 0:19
Les mots défilent et cette fois, il tente de s'y accrocher. Concentration fragilisée, esprit décousu; mais il s'y cramponne tandis que d'incongrus compliments surviennent. Ses yeux s'écarquillent et un ricanement manque de filer, mais est stoppé net aux creux de sa gorge. Les lèvres de raffaello sont brusques et indécentes contre les siennes et il s'immobilise, souffle coupé, comme à l'affût, mains prostrées dans ses poches; mais se laisse faire. Une main s'aventure sur son fessier, l'attirant près du corps de l'autre dans une étreinte évasive. Une dernière phrase tandis qu'il ingère toutes les informations; et ses yeux divaguent sur le visage face à lui, la tension quittant quelque peu ses articulations. « Un ange. Tu dois être plus atteint que je ne le pensais. » fit-il avec un sourire en coin. Et il lui mit un coup de boule. Puis se dégagea de sa prise, avant de le prendre au col, les bras tremblants perceptiblement. « J'aimerais que ça soit aussi simple. Quelques phrases et tout est fini. Mais c'est pas comme ça que ça — je — marche. » Une voix étranglé et un regard presque désolé. mais quelque chose a changé et il le sait; sa bulle de colère a percé et c'est autre chose qui le hante, gît dans ses entrailles et le pourrit si bien que seuls alcools et clopes sont salvateurs, des besoins et tourments fichés dans la peau et l'crâne si profondément qu'il devrait crever pour y réchapper. « J'peux rien y changer. » Et sa prise se relâche, mais ses mains restent là où elles sont quelques instants, et lorsqu'elles se détachent c'est pour que sa tête rejoigne l'épaule du serpentard.
the land of tears is so mysterious
Dernière édition par Faust H. Holdstock le Mer 24 Mai - 22:30, édité 1 fois
Invité
Invité
Re: i do not ask the wounded person how he feels, i myself become the wounded person ;;; raffaello ;;; terminé Lun 15 Mai - 19:06
THE LANDS OF TEARS IS SO MYSTERIOUS
Faust traita le ténébreux d'atteint. Il n'en fut pas étonné. Il devait avouer qu'il n'était pas vraiment quelqu'un de sain à force de se défoncer au shit et à d'autres drogues dures et il l'assumait parfaitement. Il ricana un peu méchamment à cette réplique de la part de son sexbuddy mais se mit à grogner rapidement, un peu agacé par le gros coup de boule qu'il lui asséna sans prévenir. Raffaello posa par réflexe une main sur son front à cause de la vive douleur qui en surgit.
Sale petit con !
L'hybride secoua un peu la tête et reporta son attention sur son pote lorsqu'il l'attrapa brusquement par le col. Son agacement fut rapidement remplacé par une expression défiante à son égard et un petit ricanement amusé gronda doucement dans sa gorge. Il l'avait insulté sur le feu de l'action mais au fond il n'y avait rien de bien méchant dans ses paroles. Elles étaient juste sorties de sa bouche à cause du soudain agacement qu'il avait éprouvé.
Ouais, c'est vrai que t'es plus branché actions que mots doux. S'tu veux je peux carrément de donner les bons coups de reins que t'aimes, histoire de te calmer.
Raffaello poussa un petit rire névrosé tandis que la poigne de Faust se relâcha légèrement. Le ténébreux se contenta de soutenir son regard silencieusement avec ses mains de nouveau enfouies dans ses poches. Son sexbuddy se décida à finalement le relâcher et sa tête vint se caler contre son épaule.
Ça a un coup de barre tout à coup ?
L'hybride lui claqua chaudement les fesses.
Ouais j'ai vu ça t'inquiète. Faut juste que tu te défoules et on a la méthode parfaite pour ça, tu le sais.
Raffaello n'eut aucune gêne à lui caresser sensuellement le fessier d'une main avec un rictus au lèvres. Il se mit également à le pétrir de temps en temps comme s'il lui appartenait et qu'il était parfaitement en droit d'agir de cette manière.
Origami
Invité
Invité
Re: i do not ask the wounded person how he feels, i myself become the wounded person ;;; raffaello ;;; terminé Mar 16 Mai - 17:44
Il écouta les quelques phrases, ne cherchant même pas à scruter la figure du serpentard de nouveau. Il poussa un léger soupir et releva silencieusement la tête, ayant attentivement écouté l'hybride tandis que sa main avait retrouvé son poste à pétrir son postérieur. L'insulte ne lui avait fait ni chaud ni froid, bien plus familière qu'un compliment — et ce n'était qu'une réaction à chaud. « J'pense pas que ça soit moi qui le veuille le plus, pour le coup. Mais je t'accorde que mots doux et compliments, c'est pas mon truc. » fit-il simplement avant de saisir la main de l'autre pour la retirer — pas déplaisant, mais pas l'endroit ni le moment. « On dirait presque que t'es amoureux de mon cul. » Un ton légèrement amusé, qui trahissait malgré tout une tension qui s'attardait — dans les membres, les muscles, la voix, jusqu'au léger tressaillement de ses yeux. Il mit les mains dans les poches et, arborant une ombre de sourire, il rapprocha son visage de celui du brun jusqu'à ce qu'il sente sa respiration sur ses joues. « On va voir si cette méthode est si parfaite que ça, alors. » Après tout, c'était la première fois que Raffaello avait affaire à lui dans cet état — il était assez curieux de ce que ça donnerait. De si ça pouvait l'aider à éloigner ses sensations obsédantes dont il n'arrivait jamais à se dégager pour longtemps. Si c'était mieux que de boire avec Leto jusqu'à ce que l'euphorie l'envahisse, de se battre avec Earl jusqu'à ce que seule la douleur subsiste, de s'engueuler — et plus — avec n'importe qui jusqu'à ce même la colère ne résiste plus à la lassitude. il n'y avait plus rien à perdre désormais, de toute façon. Alors il déposa un rapide mais insistant baiser sur ses lèvres, les mordillant légèrement, puis recula un peu. « Donc, on va où ? Parce que les échardes, c'est pas vraiment mon trip. »
the land of tears is so mysterious
Dernière édition par Faust H. Holdstock le Mer 24 Mai - 22:32, édité 1 fois
Invité
Invité
Re: i do not ask the wounded person how he feels, i myself become the wounded person ;;; raffaello ;;; terminé Jeu 18 Mai - 19:35
THE LANDS OF TEARS IS SO MYSTERIOUS
Raffaello ricana de manière provocatrice. Il n'allait pas démentir le fait qu'il avait envie de s'envoyer en l'air avec Faust. Il le trouvait bizarrement plus excitant par rapport à d'habitude en le voyant tendu et sur les nerfs. Il lui avait d'ailleurs claqué les fesses pour le détendre un peu mais ça n'avait pas vraiment marché apparemment car le gryffondor se contenta de lui attraper le bras pour l'éloigner. D'accord ! D'accord ! Il laisserait son fessier un peu tranquille, mais juste un peu.
Ça te pose un problème que je l'aime beaucoup ? Genre c'est doux, c'est confortable et c'est chaud tu vois. Que demander de mieux.
Raffaello esquissa un rictus car il savait que Faust aimait ça au fond, ses petites allusions et ses gestes déplacés. Il rapprocha d'ailleurs son visage comme s'il cherchait à répondre tout autant à son petit jeu. Lorsqu'il eut droit à un baiser vif mais tout de même sensuel, le ténébreux en profita pour lui lécher furtivement les lèvres en empoignant ses hanches pour les caresser brièvement.
Miam ! Merci pour le savoureux apéritif. J'ai hâte de passer au plat de résistance maintenant et t'inquiète, tu seras pas déçu pour un sou. Je pense que ma chambre est le lieu idéal pour nous détendre tous les deux.
Raffaello lui fit un petit signe de la tête histoire de lui intimer de le suivre même si ce n'était pas vraiment nécessaire dans le fond. Il retourna nonchalamment au dortoir des serpentards, son dortoir. Il y était à peine entré avec Faust qu'un pote de maison surgit derrière lui pour lui demander une faveur. Bien entendu, le ténébreux qui avait commencé à retirer ses chaussures une fois arrivé près de son lit en lança une par dessus son épaule qui atterrit miraculeusement en pleine figure de l'autre serpentard.
Ta gueule putain ! Je suis occupé. T'es aveugle ou franchement con ? Dégage, j'ai mieux à faire, là, tout de suite. Lui lança t-il sans se retourner.
L'autre élève s'en alla la queue entre les jambes. Il avait peur de se faire encore plus rétamer par l'hybride qui roula des yeux et soupira un peu. Il ferma ensuite les rideaux verdâtres qui entouraient son lit histoire que leur entretien soit plus privé. Bon, ça ne le dérangerait pas du tout de coucher à la vue de tous mais ce n'était pas le genre de Faust. Il fit donc un effort pour lui. Il se surprit quand même légèrement à être aussi courtois avec lui ...
Raffaello se rapprocha donc du gryffondor. C'était drôle n'empêche de voir un serpent et un lion être aussi proches. Ils étaient sensés être le parfait contraire de l'un et de l'autre ... Le ténébreux pressa son torse contre celui du jeune homme en empoignant sans crier garde ses fesses. Il se mit à frotter sensuellement son nez contre le sien et de faire mine de s'apprêter à l'embrasser mais il ne le fit pas et le poussa brusquement vers l'arrière pour le faire tomber à la renverse sur son lit et grimper sur lui. Son corps bien allongé sur celui de Faust, il l'embrassa finalement avec beaucoup de gourmandise et de sauvagerie en poussant un petit grognement envieux.
Origami
Invité
Invité
Re: i do not ask the wounded person how he feels, i myself become the wounded person ;;; raffaello ;;; terminé Ven 19 Mai - 21:55
Il haussa un sourcil à la réponse de raffaello, restant de marbre face à son rictus, même s'il était assez appréciateur de sa réponse — et du fait qu'il n'essaya pas de lui mettre de nouveau la main au postérieur. « Pas vraiment, c'est juste un peu excessif par moment. » Par moment, c'est à dire plus souvent qu'il ne s'y attendait. Le gryffondor restait plus familier à la violence qu'autre chose en matière de contacts physiques, et il avait besoin de plus de temps pour s'accoutumer à ceux-ci — surtout lorsqu'il était loin d'être en pleine possession de ses moyens. Par contre, la tirade suivante le pris quelque peu de court, n'étant pas réellement fan des allégories relatives à la nourriture, surtout dans ce contexte. Parfois, il se posait réellement des questions sur la confiance qui émanait de l'hybride en toutes circonstances — même s'il en était assez appréciateur. Au moins, d'expérience, il savait qu'il pouvait se fier au reste de sa phrase. Surtout que l'endroit lui semblait prometteur — à cette heure-ci, il ne devrait plus y avoir grand-monde dans les dortoirs. Quoi qu'il en soit, il s'abstint de tout commentaire cette fois-ci lorsqu'il se mit en direction des dortoirs à la suite du brun.
Accueil
