[DEFI HALLOWEEN] this is halloween // pan (terminé)

Tu ressors avec le costume, une ride se forme entre tes sourcils au moment où tu croises les bras, fixant ton ami. « Non mais tu m'as regardé Pan ?! Il restait vraiment pas grand chose, je trouve ça injuste. Je voulais le plus beau costume de la soirée moi. Du style, vampire, sorcière, tout ça quoi. En plus, même si ce bleu me va bien, il faut de la poitrine et erreur, je n'en ai pas. » tu roules des yeux et avance de quelques pas, prenant une poignée de bonbon au passage. La perruque tombe au sol et tu la ramasses dans un geste agacé. « Viens, j'ai envie de me venger sur les autres. Ils le méritent. En plus j'ai vu pas mal de Poufsouffle avec de beaux costumes, comme par hasard ! J'hésite à en attraper un et le forcer à changer avec le mien. On va jeter un oeil aux jardins, il y en a toujours un ou deux qui pensent à sa stupide et triste vie là-bas. Fichons leur la peur de leur vie en passant. » ça va Socrate, ton costume n'est pas si terrible et il te va.... plutôt bien. mis à part un ou deux détails. Soit, tu n'es jamais content dans tous es cas. Tu te tournes vers Pan et lui attrape les joues. « Par contre toi, tu es trop mignon comme ça mon mini batman, oh bouboubou. » ton visage s'illumine avant de devenir à nouveau aussi terne. Direction les jardins.

arrête de te plaindre un peu, t'es plutôt bonne dans ce costume.
c'est à son tour de rouler des yeux avec une moquerie à peine dissimulée - ses lèvres tordues dans un sourire mesquin trahissent tout l'amusement qui le traverse en ces instants.
pan est un vilain diable et ce serait trop risqué de s'y dévoilé en s'habillant d'une telle manière, l'on verrait bien que le déguisement lui sied trop bien pour que ce ne soit qu'un costume.
les soleils n'ont pas honte. nous dirions même qu'il est plutôt mignon avec sa fausse fourrure et ses grandes ailes, ganté de noir. le voilà manichéen avec sa peau pâle et ses billes d'obsidienne.
il t'écoute et opine vivement à tes idées, la bouche pleine de sucreries écœurantes : ses sourcils sont bien froncés quand tu viens le taquiner affectueusement. pan se saisit d'une poignée de bonbons à son tour pour te forcer à la fourrer dans ta bouche, avalant les siens.
au moins j'ai du flow contrairement à toi. avance connard, si on va à ta vitesse il fera déjà jour quand on sera aux jardins.
la capuche rabattue sur sa trogne et les oreilles rebondissants mollement à chacun de ses pas il n'a rien des terreurs du trente-et-un décembre mais se contente bien des fausses frousses ; cela va si bien à son personnage rayonnant !
il reste légèrement en retrait et s'assure qu'on ne vous suit pas, il serait fâcheux qu'un petit malin pense vous faire une frayeur en apparaissant de derrière des buissons.
mécaniquement vient le moment où il enfourne un bonbon et qu'il l'avale. vient le moment où il ne respire plus, son poitrail bloqué par une sensation nouvelle.

il se sent si petit, et peine tout d'un coup à avancer ; il se relève et retombe immédiatement sur ses quatre minuscules pattes.
il ne comprend pas ce qui lui arrive.
il regarde autour et hurle dans un miaulement effrayé et strident en constatant le pelage foncé et qu'il n'est
plus vraiment lui-même.
il recule maladroitement sans savoir où aller, continuant à miauler affreusement et de manière répétitive, esseulé.

« Il faut savoir, j'suis « bonne » ou j'ai pas de flow ? » ton ami - qui en rajoute une couche - renforce ton agacement et ne t'aide clairement pas à te calmer à ce sujet. D'un coup tu ne vois plus rien puisqu'il tire sur ta capuche et ta bouche se retrouve pleine de bonbon. Tu en aimais quelques uns, mais pas tous. Pour être tout à fait exact, tu n'as jamais été un grand fan de ces sucreries sans pourtant les détester - et en plus ça n'est pas bon pour la dentition - mais en ce jour de fête, il serait bien dommage de s'en priver. Pan déjà devant, tu le suis. Derrière, tu t'amuses à titiller ses oreilles de chauve-souris avant de lui donner une légère tape au crâne. « Oh qu'elle est vilaine la petite chauve-souris. Respecte ta.... Je suis censé être quoi au juste ? Je ne sais même pas à quoi correspond mon costume. » est-ce réellement si important Socrate ? tes pas s'accélèrent, dépassant la fausse bête. puis, tu entends miauler derrière toi. tu roules des yeux. « Pan chéri, t'es une chauve-souris pas un chat. » silence. miaulement. « Pan ? » tu t'arrêtes et te retourne. Oh non. Plus personne alors tu paniques. « Ça n'est pas drôle. » c'est peut-être une blague de sa part mais dans cette obscurité, tu n'es pas serein. A vrai dire, tu es plutôt facile, très très facile à effrayé. Pourtant les miaulements persistent, tu y prêtes enfin attention et lorsque ton regard se dirige vers le sol, tu aperçois... un... petit chat ? « Qu'est-ce que. » une seconde. un matou avec un costume de- « C'EST TOI ?! » tu es partagé entre te moquer et te poser dix milles questions. Pourtant, tu finis par éclater de rire. Tu t'agenouilles pour venir appuyer ton index sur son museau. « Hahaha ! Mais c'est que tu es encore plus mignon là-dedans chaton. Ooooh, regardez moi ce petit bébé tout perdu et tout effrayé.... » Délicatement, tu viens l'attraper (tout en ramassant sa baguette) dans tes bras comme s'il s'agissait de ton enfant. Et tu ne peux t'empêcher de pouffer de rire tout en trouvant ça... adorable. « On t'a lancé un sort ? Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Oh non mais boubibou, mais tu as l'air tellement adorable comme ça, si inoffensif. » tu lui chatouilles le ventre. « Cependant, tu as perdu en... comment tu dis ? En flow ? Oui c'est ça. »

et il sait que quand socrate soupire c'est qu'il n'y'a plus de patience, que la blague devrait s'arrêter à cet instant - mais pan n'a pas le choix et il se laisse peu à peu dépérir intérieurement de se savoir impuissant à sa propre condition.

il continue à miauler pour que tu le remarques, impuissant et désinformé du fait qu'il peut encore parler (il en oublierait que vous êtes des sorciers) et s'arrête enfin quand vos regards se croisent.
il se sent défaillir quand tu hurles de rire, et a envie de fuir loin - là où tu ne pourras pas poser tes sales mains sur lui.
il est terrifié - quelle idée de glisser cela dans les bonbons ? révolté, et s'il pouvait il taperait scandale - mais qui écouterait un chaton noir avec des ailes de chauve-souris ?

pan te laisse le tripatouiller au début et se laisse porter, tu sembles si grand ! immense, et il te voit clairement dans la nuit, peut deviner chaque trait de ton visage.
il continue de miauler de mécontentement et se met à feuler quand tu lui touches le ventre, se débattant en sortant ses griffes et cherchant à te mordre les mains.
il veut te faire lâcher pour s'enfuir et bouder, jusqu'à ce que tu prennes au sérieux son mal-être digne d'une tragédie shakespearienne.

le sourire moqueur ne semble pas vouloir se détacher de ton visage. Pan Rhee, transformé en adorable petit chat ? Il en entendra parler très longtemps. C'est quelque chose que tu n'oublieras pas d'aussitôt - il est fichu. Ce dernier te mordille les doigts et tu ne peux t'empêcher d'éclater de rire. « C'est quoi que tu cherches à faire ? Me chatouiller ? Comme c'est mignon. » tu prononces les derniers mots sur un ton aiguë qui se veut insupportable. « Ne t'agite pas trop, on dit qu'un chat retombe toujours sur ses pattes mais fais attention, tu es si petit et si fragile. » tu le caresses et viens doucement enfoncer ton index sur le haut de sa tête pour lui faire un petit trou. Maintenant que tu y penses... tu ne devrais pas trop rester sur place. On lui a peut-être lancé un sortilège et tu ne voudrais pas qu'on te change en bestiole à quatre pattes non plus. Alors, tu t'éloignes du coin. « Ne le prend pas mal chaton, mais je te trouve bien mieux sous cette forme. Tu sembles beaucoup plus docile et sympathique. Oh et adorable. Et silencieux. » tu embrasses le haut de son crâne. « Tu ne veux pas rester comme ça éternellement mon petit Salem ? Moi ça m'arrangerait et je te chouchouterais comme un petit roi. Ma chouette a besoin d'un ami en passant. » Rhee allait te haïr. Mais qu'est-ce qu'il pouvait te faire et de dire, en animal de compagnie ? Rien. Alors tu en profitais. Tu fouilles dans l'une de tes poches et te saisis de ton portable. « On va prendre un petit selfie d'amour et l'afficher en story, pro-mis je ne te mentionnerais pas dessus. Dis coucou à la camera. » tu fais bouger l'une de ses pattes. Tu es, insupportable.

pan se rend vite compte que sa lutte effrénée ne sert à rien quand tu continues à le tenir fermement, peu importe ses actions à ton égard : tu sembles bien déterminé à l'emmerder jusqu'au bout au lieu de trouver une solution pour le libérer.
il est toujours persuadé de ne pas pouvoir prononcer un mot, alors c'est avec son regard d'émeraude qu'il t'intime de te taire une bonne fois pour toute, puisqu'il sait que miauler ne lui donne aucune contenance.
pan avait ces airs précieux oui, même en humain : petit et fragile pourrait convenir à sa carrure fine et les délicates rondeurs de ses joues, encore creusées d'innocence.
pourtant socrate tu le connaissais que trop bien et il n'y'a de candide chez pan que ses misérables caprices de petiot gâté.

il sort ses griffes quand tu prends la pose pour le selfie - bien sûr tu as le temps d'en prendre. avec hargne il s'exclame soudainement, sous l'impulsion de l'agacement et le réflexe soudain, naturel.

tu casses les couilles !

un rire nerveux lui vient quand il se rend compte qu'il peut parler et il se remet à te regarder, effaré.

frère j'peux parler depuis le début... putain c'est pas possible...
il soupire. un chat qui soupire.

pan reprend plus fort, sans soucier de se faire repérer ou non.
appuyant ses pattes sur ton torse pour s'écarter.
ta sale tête est trop près là, lâche-moi et aide-moi au lieu de jouer au con ça me fait pas rire !

Tu tires une sacrée tête lorsque de belles paroles sortent de la bouche de ton petit salem. Une minute. Comment ? Tu gonfles les joues, t'empêchant d'exploser de rire pour la énième fois - tu ne voudrais pas trop froisser son égo presque réduit à néant désormais. Mais, bien évidemment Socrate, tu ne te retiens jamais trop longtemps. « Un chat qui parle comment est-ce possible ! » t'exclames-tu avec ironie. Pan tente de se dégager, posant ses petites pattounes toutes adorables contre ton torse. « Ta voix ne va pas du tout avec cet adorable forme de chat. Alors, ferme-la. » tu continues les caresses affectueuses, un sourire malin sur tes lèvres - et tu fais si bien semblant de ne pas entendre ses plaintes alors qu'il essaie de sortir de tes bras qui l'emprisonne. Tu intègres enfin les jardins botaniques et fais tranquillement le tour. « Je suis vexé que tu ne veuilles pas de moi Pan. » tu marques une pause. « Je vois bien que ça ne t'amuse pas, mais, réfléchis bien. Si tu restes éternellement sous cette forme, ça ne peut qu'être avantageux pour toi. Je te l'ai dit, je te chouchouterais comme mon petit roi. » bien évidemment que tu plaisantais. et bien évidemment que le voir dans cet état là, agacé et perdu à la fois est particulièrement jouissif. « Si tu continues de te débattre Pan, je vais finir par te relâcher sans prévenir et tu vas te faire mal, alors, tais-toi. » mais tu n'es pas si cruel Socrate. Tu te penches et le repose sur la terre ferme. « Bon alors, tu m'expliques ce qu'il s'est passé ? » tes mains sur tes hanches, tu arques un sourcil attendant sa réponse.

tu es un sale traître à n'en faire qu'à ta tête. il t'entend rire et il ne peut pas te rejoindre en écho quand tu continues de le caresser sans lui montrer une once de respect : on nomme ça l'abus de pouvoir car il ne peut riposter.
pan n'en a que faire, il t'écoute sans t'entendre, endure tes mots et les encaisse plus que les attraper pour les apprécier.
son audace se limite à la destruction sentimentale et il est couard quand on lui demande vraiment de faire preuve de bravoure - il se tait.
il reste indifférent à tes remarques, exaspéré et bien loin l'envie de t'exaucer le vœu de se joindre à l'amusement lui aussi - ah il pourrait rire, mais pan a bien trop peur.
une fois sur le sol il s'étire un bon coup, s'assied et s'examine en silence.
je ne sais pas. j'ai mangé un bonbon. c'est peut-être ça ? tu sais qui a fait la compo des bols sur les stands ?
il garde un silence de mort avant de reprendre.
imagine je reste comme ça... tu veux pas essayer des sorts sur moi ? peut-être que ça pourrait me retransformer ? steuplaît socrate, j'ferai ce que tu veux après.
il ne pèse pas ses mots car pan n'a que faire des conséquences s'il peut redevenir ce qu'il est initialement : un humain.

Tu te frottes le menton, réfléchissant. Tu n'es pas certain de connaitre la personne qui a réalisé la composition des bols de bonbon, mais tu penses qu'un petit mâlin s'est amusé à en ensorceler quelques uns. Avec tous les bonbons que Pan avait mis dans ta bouche, tu aurais pu toi aussi te transformer en un animal à quatre pattes, or, ça n'est pourtant pas le cas : tu as toujours maintenu ta forme humanoïde. « Cesse de t'affoler pour rien Pan, ça n'est qu'une petite blague de rien du tout. Tu as sûrement avalé l'unique mauvais bonbon de la soirée, la preuve tu es en chat noir et on dit que les chats noirs portent malheur. Tout est lié. Tu n'as pas eu de chance, c'est tout. » Génial, voilà qui lui remontera bien le moral Socrate, tu as vraiment le don pour... cela. Tu hausses les épaules et lui tourne le dos afin qu'il n'aperçoit pas ton visage, hilare. « Oh cela dit, moi à ta place je serais fou de rage et tellement blessé dans ma fierté. Je ferais tout pour retrouver ce petit farceur histoire de lui faire comprendre qu'il ne faut pas rire avec n'importe qui. » à nouveau, tu te tournes vers ton ami posant un genou à terre et l'observant les yeux plissés. « Mmh... » tu souris. « Tout ce que je veux ? » Des tas d'idées traversent ton esprit. Tu pourrais faire de Pan ton petit larbin le temps d'une journée car tu n'es pas non plus un ami abusif. « Très bien. Tu as intérêt à tenir parole, même si ça ne marche pas. » tu pointes alors ta baguette et en deux trois mouvements tu prononces un sort. puis un autre. et un autre. rien à y faire. Ca s'en rapproche mais rien ne correspond à tes attentes. il doit bien y avoir un sortilège d'annulation, ou bien dans la transformation... cela dit, tu ne penses pas avoir des connaissances là-dessus, bien que tu excelles dans ce domaine. « Bon. » tu tapes du pied, à ton tour d'être irrité par la situation. « Avec un peu de chance, le sort prendra fin dans la soirée ou demain. Les farces ne durent jamais très longtemps. » rassurant.

pan n'a jamais cru en la chance ou tous ces concepts illusoires pour se donner des principes, une raison d'exister : la seule reine est l'humanité.
ce n'est pas une petite blague de rien du tout- on ne joue pas de la magie. pas quand il est question de se jouer de lui en tout cas.
il reste silencieux et attend son heure sous la pression de baguette, la magie est comme le feu : on ne peut la vaincre que par elle-même.

toutefois ça ne marche pas et il commence à penser que tu as ta part de responsabilité, peut-être pour faire durer la mauvaise blague.
il s'affaisse dans un chouinement, s'allonge la tête entre les pattes, éperdu et beaucoup trop stressé pour une situation comme celle-ci. ce grand enfant se met à pleurer, excessivement dramatique et relève ce museau vers toi avec hargne.

de toute manière c'est de TA faute ! depuis le début tu y mets pas du tien, t'as rien appris en cours ou quoi? si tu savais maîtriser des sorts basiques je serai à nouveau normal...

Et maintenant il te rejette la faute dessus. Ah ça non. Tu croises les bras alors qu'il pleure sur son pauvre sort. Certes, tu n'aimerais pas être à sa place mais pourquoi se mettre dans des états pareils ? « Pardon ? Ma faute ? Maintenant c'est ma faute Pan ? De toute manière avec toi c'est toujours ma faute, ça je l'ai bien compris. Toi tu n'y es jamais pour rien, bien sûr. Non mais, à croire que je te pose toujours problème. Je suis un problème c'est ça ? Tu accompagnes tes paroles en levant les mains. Oh Socrate, tu abordes un sujet tabou avec tes allusions. « Des sorts j'en connais plein mais non, non je n'en connais aucun pour rendre forme humaine à quelqu'un. Et toi alors au lieu que de me faire des reproches, tu en connais peut-être ? Oh tu m'as gonflé. Puisque je suis si inutile et que je ne fais absolument rien pour t'aider, alors je te laisse seul et impuissant. » tu lèves le menton et dégage d'un revers de la main les mèches de ta perruque qui te gâchent la vue. Et enfin, tu fais quelques pas pour simuler ton départ. Comportement de diva. « La prochaine tu feras attention de ne pas manger de tout et n'importe quoi. »

tes premières paroles le touchent en plein coeur et il reste béat. il sait que c'est sous le coup de la colère, que c'est une réponse vive à sa propre hargne - vous êtes dans l'excès, comme d'habitude.
c'est vrai - il te reproche souvent ses propres erreurs parce qu'il ne sait pas où les ranger dans sa propre petite vie et il a des remords qui lui font mal.
tu es toujours une des seules personnes auprès duquel il s'excuse.
il entrouvre sa bouche et te regarde partir avant de s'élancer à ta suite.
attends !
c'est comme dans les films - quand il avance, il redevient d'un coup humain. sa main se tend et accroche ton épaule. il a une brève exclamation orale avant de continuer ses paroles, débitant vite pour pas que tu ailles plus loin.
plus loin de lui.
désolé c'était con j'le pensais pas vraiment... t'es pas un problème hein !
il relâche parce qu'il a la soudaine peur de te brusquer et recule d'un pas, examinant son propre corps. c'est bon, il est toujours habillé.
il a un petit rire gêné, regardant autre part.
au final c'était pas si compliqué...

Il te demande d'attendre et au bout de quelques secondes tu sens une main posée sur ton épaule. Tu sursautes sous le coup de la surprise et lorsque tu te retournes tu aperçois ton ami sous sa forme naturelle. Par ta faute il culpabilise et s'excuse rapidement, comme si, s'il ne le faisait pas tu disparaîtrais de sa vie. Mais tu le fais marcher parce que tu trouves ça amusant, tu trouves ça jouissif de le voir à ce point là s'accrocher à toi - et en même temps ça te fait réaliser tant de choses Socrate, car personne n'était capable d'écrasé sa propre fierté pour toi. Personne ne te courait après pour s'excuser. Et aujourd'hui, personne n'agit comme Pan le fait pour toi. Tu es peut-être un peu trop dur avec lui.

Il recule mais tu t'avances, tu retires cette perruque qui t'encombre en la jetant vulgairement en arrière et prends ton ami dans tes bras. « Mon chaton d'amour... » et tu adoptes soudain une attitude beaucoup plus douce, ta main vient caresser sa tête comme pour rassurer un petit enfant. C'est un peu ta manière de t'excuser pour ne pas avoir à prononcer ces mots. « Je plaisantais, jamais je ne te laisserais tout seul. » puis tu te décales lentement, posant une main sur son épaule. « Je pense qu'on devrait partir d'ici, de toute façon mon plan tombe à l'eau il n'y a personne. On devrait retourner dans la grande salle et peut-être essayer de retrouver ce farceur pour se venger. » cependant le selfie, lui, tu le garderas précieusement.