Prénom(s) et nom — Théo Hotchner Âge — Treize ans Orientation sexuelle — Hétérosexuelle Origine — Anglaise Sang — Sang-mêlée Année d'études — Troisième année Avenir — Assurer soin et protection aux créatures magiques Avis sur les cracmols et moldus à Poudlard — Elle accepte aussi bien les cracmols que les moldus. Vivre en leur présence jusqu'à ses 8 ans l'explique certainement. Maison — info ici (attendre la répartition) Avatar — Alice Baskerville - Pandora Hearts | |
| Baguette magique — Frêne, crin de Sombral, 30 cm Épouvantard — Sa mère, habillée comme au jour de son décès. Patronus — Un lapin Reflet du miroir de Risèd — Ses deux demi-frères, l'acceptant comme un membre à part entière de la famille. Odeur de l'Amortentia — Odeur des froids jours d'hiver, les patates chaudes cuisant au four, et l'odeur de sa peluche. Matière favorite — Soins aux créatures magiques Bonbon favori — Les flanbottis (bonbon humain) Créature inspirante — Le niffleur. Animal de compagnie — Aucun. Elle doit d'abord apprendre à se gérer elle-même indique son père. |
Mental
Théo est un esquimau au chocolat. Forte à l’extérieur, douce à l’intérieur. La jeune femme est considérée par ses semblables comme une dure à cuire. Très difficilement impressionnable, elle est toujours partante pour mettre à mal le règlement de l’école. La crainte de l’autorité n’est pas celle espérée par son père. À qui en faire le reproche ? Sa nourrice compensait tant bien que mal le manque d’intérêt de sa mère. Elle ne pouvait passer son temps à la réprimander. Dès lors, elle sera le compagnon idéal pour les escapades nocturnes ou les balades dans la forêt interdite. A-t-elle donc peur de quelque chose ? Les bestioles ne la font pas sourciller. Adieu les clichés stupides de la jeune fille apeurée par les souris, araignées ou toutes les bêtes volantes attirées par les trous de nez. Théo tue avec enthousiasme les moustiques et libère avec bonté les autres insectes ne pouvant nuire à son intégrité physique. Malheureusement, Théo n’est pas insubmersible. Sa phobie est sans nul doute le vide. Monter sur un balai est tout simplement impossible. En haut d’une tour ? Rien ne doit laisser penser qu’elle puisse chuter si elle veut assurer la montée. C’est un handicap très gênant à assumer, surtout pour une jeune demoiselle aussi orgueilleuse.
Sa crainte la plus profonde reste cependant l’abandon. Rien de bien surprenant au vu de son passif. Rejetée des deux côtés de la famille pour ce qu’elle est, il lui est à présent très difficile d’accepter le rejet de la part de ses camarades. Cela la met dans une fureur qui peut tourner à la malveillance si elle juge avoir été humiliée. Cela ne fait pas d’elle une folle furieuse. Il est bien évidemment regrettable que ses crises de nerfs entrainent des dommages aux mobiliers ou au nez de l’individu concerné. Nous sommes d’accords. Néanmoins, jouer avec les sentiments des autres n’est pas acceptable. Théo n’est pas quelqu’un de facile à vivre cependant. Râleuse, elle peut également se montrer possessive. A contrario, elle est d’une grande loyauté. Aider à cacher un cadavre prend tout son sens. Elle sera toujours d’un grand secours pour ceux et celles qui lui sont proches, quitte à se mettre elle-même dans des situations cocasses. Vous l’aurez compris néanmoins, elle préféra être seule que mal accompagnée, même si cela doit lui faire cracher quelques larmes, loin des regards, bien évidemment.
Son fidèle compagnon restera son lapin en peluche. Et sa bouillotte. Et sa couverture en pilou-pilou. Et ses chaussons tout doux. Son peignoir en laine. La casse-cou est également la mémé la plus pitoyable durant les périodes hivernales. Rien n'est trop dur que d'affronter le froid si l'on est pas sur de poser son derrière devant un feu bien chaud 10 minutes après. Elle assume. Elle l'assume tellement bien qu'il est fréquent qu'on la pense hiberner. Elle disparait deux trois jours de la surface de la terre avant de réapparaitre sans plus d'explication. Le seul moyen de la faire sortir de sa léthargie est très certainement la nourriture qu'elle affectionne. Gourmande est un qualificatif fort peut représentatif de la réalité. Elle est LA personne mangeant goulument une raclette et finissant sur une religieuse au chocolat. Respect. Cela mérite le respect. Vous voulez vous faire aimer d'elle, rapportez lui à manger.
Théo affectionne les créatures, qu'elles soient magiques ou familières dans le monde des moldus. Elles font ressortir les plus belles qualités de la jeune femme. Elle perd toute retenue et dévoile sa douceur, sa patience et son affabilité. Le soin aux créatures magiques est bien la seule matière où elle excelle. Elle sauve les meubles en potion et en défense contre les forces du mal quand la capitulation dans les autres matières est indiscutable. Théo n'est pas disciplinée. Encore moins soignée avec ses affaires, qu'elle répand aux quatre coins du château.
Story
Le 29 novembre 2014 fut un jour d'automne particulièrement redoutable. Les températures avaient rapidement chutées, laissant peu de temps à la faune et à la flore pour s’acclimater au nouveau climat. Les feuilles mortes jonchaient encore le sol quand le givre vint recouvrir le petit village de Thringstone. Les maisons crachaient avec vigueur la fumée des feux de leur cheminée. L’atmosphère était paisible. Elle aurait pu être lugubre si un heureux évènement n’animait pas la petite ville. Une femme célibataire avait récemment emménagé dans le village et elle était sur le point de mettre au monde son enfant. Chacun avait son petit mot pour la décrire. Néanmoins, ce qui marquait essentiellement les esprits était sa fragilité, physique comme psychologique. Elle attira la sympathie du voisinage. Parlant peu, elle attirait malgré-elle les ragots. Femme mariée fuyant un époux violent ? Fille de joie désirant revenir sur le droit chemin ? L’imagination des villageois était particulièrement éveillée pour une histoire somme toute bien ordinaire. Une maitresse fuyant le regard de sa communauté. Elle n’aurait jamais songé commettre pareille folie, faire preuve d’aussi peu de dignité et d’amour propre. Mais l’amour qu’elle ressentait pour cet homme était bien réel. Le fruit de leur passion grandissait chaque jour en elle.
La venue de la petite Théo fut difficile. L’accouchement eu raison de la santé mental de la mère. On parlait de dépression post natale. Pourtant, elle essayait. Tenir la petite dans ses bras était un véritable supplice. La savoir à ses côtés une angoisse permanente. Faible mais raisonnable, elle prit une nourrice à son service pour veiller aux besoins primaires et affectifs de l’enfant. Quant à elle, elle s’enfermait jour et nuit dans cette pièce qui lui servait de laboratoire afin d’expérimenter quelques potions. N’était-elle pas sa matière favorite lorsqu’elle étudiait à Poudlard ? Théo venait assistait à quelques démonstrations. Ce sont les seuls instants où elle était tolérée par sa mère.
Le 26 janvier sonna la fin de cette sorcière. La fatigue ? Le supplice de vivre ? Personne n’était particulièrement étonné de sa mort. Le soulagement était même palpable. La petite avait survécu sans séquelle. La nourrice, appartenant à la communauté des sorciers, mit le père devant ses responsabilités. Un représentant de la famille vint chercher la petite et plus personne au village n’entendit parler des Hotchner.
Le père ne pouvait aisément introduire dans son foyer le fruit de son adultère. Sa femme, souffrante, ne l’aurait pas toléré. Elle fut confiée à sa tante paternelle. Très aimante, elle familiarisa la petite à la communauté des sorciers. Les stigmates d’une enfance instable se laissaient cependant ressentir. Anxieuse, colérique, fugueuse. Elle recevait régulièrement les visites de ses deux demi-frères. Tous deux âgés de 13 ans, chacun avait son opinion sur l’existence de cette enfant. Le plus acerbe la prit rapidement en grippe tandis que le plus doux se montrait compatissant. Le décès de leur mère mit fin à la séparation de la fratrie. À ses dix ans, elle entra officiellement dans la demeure de son père. On ne lui accorda pas le port du nom de famille paternel. Bâtarde, elle devait se satisfaire des privilèges qui lui étaient accordés.
Derrière l'écran
| Pseudo — Je ne m’étalerai pas sur ma personne. Je voue un culte à la tarte au citron. Particulièrement celle avec la meringue au dessus. |