Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes.
La pluie. Elle était présente depuis plusieurs jours sur le domaine des Allen, et Mikhal avait refusé à plusieurs reprises de sortir de sa chambre pour ne serais-ce que s'aérer en dehors de quatre murs. En vain, elle ne voulait pas. Pour la simple et bonne raison qu'elle préférait continuer ses recherches sur les moldus et leur monde aussi curieux soit-ils loin des regards indiscrets. Savoir comment ses parents s'étaient rencontrés, et ce qui avait potentiellement pousser son père à sombrer d'amour pour ce qui est désormais la mère de la fratrie Allen. Une multitude de livre étaient actuellement ouvert sur quelques mètres à même le sol, traitant des sujets différent la jeune femme essayait tant bien que mal de savoir quel mal touchait sa mère, elle qui n'avait jusqu'à la découverte de son père rien de magique si ce n'est la longue chevelure blafarde à l'époque. Peut-être était-ce une histoire de chromosome, de cellule sanguine, peut-être neurologique ? Il fallait percer ce secret pour espérer un jour ressentir de l'amour et non du dégoût envers sa propre mère. C'était une de ses résolutions. Essayait de l'aimer. Mais inutile de précipiter les choses. Cela allait prendre du temps, et accélérer le mouvement ne risquerait en aucun cas d'améliorer ses relations avec sa mère, loin de là au contraire.
La jeune femme tourna rapidement la tête vers la porte de sa chambre, dérangée pendant ses recherches. D'un rapide coup de baguette en rangea ses derniers, et ouvrit la porte par la même occasion. « C'est pour ? » Le regard inexpressif, Mikhal salua rapidement de la tête son grand-frère Ezra, ainsi que sa sœur aînée Evaïne. Tout le monde était au courant pour la haine que ressentait mutuellement Ezra et Mikhal, cependant, sa relation avec Evaïne était quant à elle un peu plus discrète, bien qu'elles ne soient pas très expressive l'une envers l'autre, elles se supportaient sans trop d'effort. Cependant, à cet instant précis, on pouvait sentir une atmosphère électrique s'installait dans la chambre de la jeune sorcière. « Un souci Ezra ? » L'aîné de la fratrie était muet. Aucun mot ni expression sur son visage. Mais on pouvait tout de même ressentir un énervement dans les mouvements de ses yeux, ainsi que les crispations de ses doigts. « Si je ne peux vous aider en rien, j'aimerai continuer ma lecture au calme. » Un léger sourire sur les lèvres, c'était tout ce que la jeune femme pouvait leur offrir avant de leur demander de quitter les lieux, s'ils n'avaient aucune raison d'être ici.
Le brun ferma la porte et scella cette dernière à l'aide de sa baguette avant de soupirer. « Tu ne nous laisse pas le choix Mikhal. » La jeune femme fit un pas en arrière avant de plisser les yeux d'un air dubitatif. « On a toujours le choix Ezra. » Sa baguette en main, elle n'aurait jamais hésité à la lever face à ses détracteurs, et encore moins s'il s'agissait comme à cet instant de son propre frère. « Alors s'il te plaît baisse ta baguette. » Mikhal jeta un coup d'oeil à Evaïne, toujours silencieuse, derrière son aîné. « Tu es là pour le couvrir, ou t'assurer qu'aucun de nous deux ne mourra, grande-soeur ? » Elle roula des yeux tout en haussant les épaules d'un air presque désolée. « Ne le prend pas personnellement Mikhal, mais maman ne mérite pas autant d'acharnement. Tu lui dois le respect, et à nous aussi par la même occasion. »
Il ne lui fallut pas plus de minute pour comprendre ce qui allait se passer. La voilà seule, enfermée dans une pièce où son propre sang a décidé de son jugement sans qu'il n'y ait droit à la parole pour chacun des partis. « Et qu'est-ce que vous allez faire ? Me faire mettre à genoux pour que je vous supplie d'arrêter ? Me faire dire je t'aime ? C'est quoi le but de votre jeu... » Mikhal voulu continuer sa phrase mais fu rapidement désarmé par Ezra. « Expelliarmus ! » La jeune femme roula des yeux et essaya rapidement de se saisir de sa baguette au sol. A genoux Mikhal toucha du bout des doigts sa baguette, et avant même qu'elle ne puisse réagir elle ouvrit grand les yeux face à Evaïne, qui sans la moindre hésitation, pointa sa baguette face à elle. « Endoloris ! » La jeune femme poussa des cris d'agonie, étouffer par un sort que prononça Ezra juste derrière elle. Mikhal posa ses mains contre sa tête pour que les douleurs cesse, ne pouvant contenir plus longtemps ses hurlements. « C'est exactement ce quelle ressens à chaque fois que tu ouvres la bouche, ou que tu respires d'ailleurs. » Evaïne donna rapidement un coup de coude dans les côtes d'Ezra comme pour qu'il se dépêche et cesse de parler inutilement.
Ezra sortit de sa poche une paire de ciseau et se rapprocha de sa jeune soeur, Evaïne l'aidant à tenir sa tête droite. « Et dans quelques secondes tu lui ressembleras plus que jamais. Cadeau d'anniversaire. » Les bruits de ciseau se mirent à raisonner dans la chambre, les halètements de Mikhal en fond. Des mèches immaculées virent rapidement jonchais le sol sans que la jeune femme ne puisse y faire quelque chose. Est-ce que cela aurait servit à quelque chose ? Non. Si ce n'est retardait l'échéance de l'action préméditée, ou bien les énerver d'avantage et les convaincre de continuer leurs méfaits. Alors à quoi bon se torturer l'esprit. Se taire reste la meilleure des solutions dans des moments pareils. Je suis désolée. Alors qu'elle essayait tant bien que mal d'éprouver ne serais-ce qu'une lueur d'amour pour sa génitrice, là voilà humiliée et violentée pour ne pas avoir été assez rapide dans ce nouvel apprentissage.
Une fois terminée, les deux jeunes sorciers se relevèrent et laissèrent leur sœur assise à même le sol tête baissée. Des mèches encerclant Mikhal. « Tu l'aimes le moins, et pourtant tu es celle qui lui ressemble le plus. Petite soeur. » Agitant sa baguette comme pour rendre à sa pièce sa sonorité normale, ils marchèrent tous deux en direction de la porte, et jetèrent ensemble un dernier coup d'oeil à Mikhal qui ne bougea toujours pas. Traumatisée. Effrayée même. « Evidemment, rien ne s'est passé. » La jeune femme essuya une larme sur sa joue et pinça sa lèvre pour ne pas hurler d'avantage. Humiliée. Ses efforts foutue en l'air. Jeter à l'eau. Piétiner. Pour de l'impatience.
Seule. Mikhal se redressa difficilement, ses genoux tremblotant. Marchant jusqu'au psyché de sa chambre, la jeune femme dégagea sa vision d'un mouvement de main et vu ses long cheveux immaculé gisant sur le sol, entre ses pieds, quelques mèches sur ses épaules. Mais sa chevelure s'arrêtant jusqu'à celles-ci. Ses long cheveux blanc n'était plus. Et avait laissé place à un carré déstructuré made by Ezra Jellal Allen. Merci.
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