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Hit me baby one more time | Dorothy

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Dorothy Martin
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy Mar 5 Fév - 21:06


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Feat Argus & Do

Tu sens un bras, un torse et tu te dis que ça commence à bien faire. T'en avais un peu raz la casquette de te faire ballotter dans tous les sens comme une poupée et, surtout, d'être trop petite pour voir dans quelle paire de bras tu tombais. Tu commençais à doucement, mais sûrement t'énerver et quelque chose te disais que, dans pas très longtemps, c'était autre chose que le contenu d'un verre que t'allais finir par balancer. Heureusement pour la paire de bras, elle venait en ami.

La voix d’Argus te fais pousser un très bref mais très sincère soupir soulagé. Là, tout de suite, t’aurais bien envie de lui balancer un « Maisoùt’étaisetpourquoitum’aslaisséespècedemalotru » parce que voilà, la mémoire, tout ça, c’est en option parfois. Mais, il vient te sauver… T’espères. Donc heu… Merci ? Par contre, wait, choupette ? Tu ne serais pas une Seredaigle en phase avec l’art de la manipulation, t’aurais sûrement trahi Argus pour le regarder en mode « Qu’est-ce que tu fiches, gars ? » mais ce n'est pas le cas. Aussi, tu cales sur ton visage ton sourire le plus séduisant tout en prenant soin d’écraser légèrement le pied du Poufsouffle pour lui faire passer le message (muet) suivant : « Mais wtf ? ».

Tu ne diras pas que tu as une confiance toute relative dans l’histoire de ton compagnon… En fait, si. C’est quoi ce plan? Alors, oui, c’est efficace comme histoire pour te faire passer pour une psychopathe en puissance mais certains de ses mots te font dresser un peu le poil.
« Elle est pas très subtile » qu’il dit.
« Mais je t’emmerde tellement profondément mais qui parle de subtilité là ? »
« Ça te dérange pas si je vous regarde pendant que vous le faites ? »
« Hahaha, y'a intérêt qu’il se casse parce que tu es tellement un homme mort, sinon. »

Mais bon, c'est pas de sa faute, il essaye de te sortir d'une situation délicate. Il ne peut pas savoir, après tout. Vous n'êtes pas proches comme ça, il ne peut pas deviner que ce genre de sous-entendu à un écho très particulier chez toi. Le genre d'écho qui fait mal. Le genre d'écho qui te fiche en pls et te fais pleurer dans les toilettes. Tu sais que tu ne dois pas t'en formaliser, il improvise. Enfin, t'espères sincèrement qu'il improvise. Alors tu gardes ton joli sourire sur ton joli visage, mais de façon imperceptible ton pied presse un peu plus le siens.

Le lourdingue bourré te regardes, t'as la sensation qu'il ne sait plus où se mettre. Mais Argus à l'air tellement convaincant qu'il finit par tourner des talons en bredouillant des excuses. Tu laisses ton sourire s'effacer et laisser place à une expression beaucoup plus détendue. Il est parti. Tu te dégages d'Argus dans un « Navrée pour ton pied. » avant de saisir le verre qu'il te tend.

- « Et merci, en fait. » Tu lui dois au moins ce genre de remerciement, même si la forme t’as ramené quelques secondes à quelque chose de blessant. Tu ne peux qu’approuver son envie de quitter les lieux. C’est triste à dire, mais l’autre cassos t’as un peu gâché la soirée… Sauf que… Meh, t’as pas envie de finir la soirée sur ce genre de note négative. « Continuer la soirée ailleurs pour commencer. Je ne te laisse pas tellement le choix, j’ai besoin d’un bodyguard, je suis une jeune femme frêle et fragile après tout. » Petits yeux de biche histoire d’appuyer tes propos avec tout le second degré dont tu es capable. « Ensuite… Hm. Que dirais-tu de quitter ce nid pour ados surexcités en faisant un dernier mauvais coup ? » Un petit sourire machiavélique se dessine sur ton visage alors que tu prononces ces mots. Ton regard se pose sur ton verre, ton sourire s’élargit et tu bois d’une traite ta boisson en prenant grand soin de faire un joli et très classe doigt d’honneur à la caméra. « Allez, viens. »

T’as abandonné ton verre sur la première table venue et t’as agrippé ton partenaire du crime par le poignet pour l’embarquer avec toi. Ce que tu viens d’ingurgiter te fais un peu tourner la tête mais t’es encore relativement fraîche, assez pour savoir te faufiler à travers la foule et vous conduire à une table où trône une bouteille vide d’un vin relativement chère. Apparemment quelqu’un avait quelque chose à fêter.

- « Voilà ce qu’on va faire, tu me couvres pendant que je remplis cette bouteille de ponch, au comptoir. Techniquement, on n'a pas le droit d’emporter de l’alcool à l’extérieur, mais, meh, je ferais comme-ci je ne le savais pas. Ensuite baaaaaaah, on s’en va ? On trouvera bien un coin pour se poser sans trop avoir froid. Alors, t’en est ? »

À la réflexion, t'es déjà bien pompette parce qu'objectivement, sobre, tu n'aurais jamais fait pas. Du moins, la Dorothy habituelle ne l'aurait jamais fait. Mais la Dorothy habituelle, tu la sens doucement s'effacer au profil d'une Dorothy plus aventureuse qui veut rire franchement et se greffer des tonnes et des tonnes de souvenirs au fond du crâne. Des bons souvenirs, un peu à l'image des défis idiots de début de soirée. Tu n'attends pas tellement son avis, à Argus, t'as juste envie de mettre à exécution ton plan et de sortir d'ici. Un dernier regard sur la piste te danse fait monter en toi une petite pointe de regret. T'aurais bien aimé danser, mais bon, ce sera pour une prochaine fois. Avec un haussement d'épaule, t'attends que tout soit en place et quand personne ne te regarde, tu plonges la bouteille dans le ponch. Un Rapide, coup de baguette pour la rendre sèche et t'approches d'Argus pour glisser sous sa veste.

- « Soit discret. » glisses-tu avant de passer ton propre manteau et de faire mine de sortir. Tu passes la porte, laisse quelques secondes passées avant de te tourner vers le Poufsouffle avec un grand sourire. « Une bouteille gratuite pour la suite, on dit merci qui ? »
Note : J'espère que c'est pas to much >w<
Argus I. Catwright
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy Sam 9 Fév - 16:50

Si ton sourire est flippant, Gus, c'est peut-être parce que Dorothy t'écrase le pied pendant que tu déblatères tes conneries. Tu réussis à maintenir le masque jusqu'au départ de ce gros relou, que nous appellerons, pour le bien de notre expérience, Cassos N°1. Tu ne doutais pas que Dorothy se joindrait au jeu, c'est d'ailleurs bien son genre de sourire en proférant des menaces horribles, mais t'es soulagé que ce soit passé.

T'inquiète pas pour mon pied. Ça va?

C'est quand même elle qui vient de passer un mauvais moment. Quoique, t'es certain que Cassos en a passé un pire qu'elle à ton arrivée (t'espères). La Serdaigle propose de continuer la soirée ailleurs, ce qui te fait sourire. Elle se prend au jeu! Dommage que vous ne soyez pas autorisés à aller plus loin que Pré-au-lard les week-ends, y'aurait moyen de se faire un petit barathon... non? Non.

Un bodyguard, ouais. C'est tout à fait moi.

Tu plies le bras pour exposer tes muscles inexistants. Dorothy affiche son petit sourire machiavélique et tu lui réponds de même, c'est un réflexe, avant de ranger ton téléphone. Si son plan ressemble un tant soit peu à ce qu'elle a fait avec les oreilles à rallonge, t'es tout ouïe! La Serdaigle t'emmène avec elle. T'aimes pas trop qu'on t'embarque comme ça mais elle ne peut pas savoir que t'es pas trop tactile et t'as pas le temps de réfléchir à une façon polie de retirer ton bras; vous êtes à nouveau devant le punch. Ta partenaire de méfaits emprunte une bouteille vide, ce qui te fait hausser les sourcils. Elle expose son plan et tu hoches la tête.

Bien pensé, on pourra jouer sur ta tête de bébé innocent pour tromper l'ennemi si on se fait attraper!

Ce que tu ne sais pas encore, en disant ça, c'est que c'est à toi que Dorothy passe la bouteille, sous ta veste. Tu prends automatiquement l'air du type nonchalant, voire un peu trop, qui n'a rieeeen du tout à se reprocher. Pas besoin de te demander d'être discret, ahem. Tu sors la bouteille aussitôt que vous êtes à l'extérieur et tu la rends à Dorothy avec un petit rire. Ensuite tu t'écartes du bâtiment pour examiner les toits. Y'a pas trente-six autres bars dans le village, en revanche y'a moyen de se trouver un coin tranquille pour boire. Les tuiles des Trois Balais te paraissent solides, en plus on entend encore la musique en échos, façon aquarium.

Allez, viens!

C'est à ton tour d'attraper ta partenaire de crime sans prévenir, pour vous faire transplaner sur le toit. Tu vises bien, pour ne pas vous faire atterrir sur une gouttière ou un endroit givré. La couche de neige est suffisante pour vous permettre de vous asseoir sans glisser. Ce que tu fais, fier de ta prestation, hilare.

Tu m'aurais dit en arrivant que je ferai ça avec toi, je l'aurais pas cru!

Verdict? Tu passes une bonne soirée.
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy Dim 10 Fév - 18:02


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Le vent frais du soir te permet de retrouver une très légère maîtrise de tes pensées. Le brouhaha de l'intérieur se fait plus étouffé, plus discret et les voix hilares des gens bourrés plus lointaines. Ce bref retour au calme est le bienvenu, non pas que tu sois autant contre le bruit, mais le fait de ne plus avoir à crier pour te faire entendre à quelque chose d'appréciable. De très appréciable. Tu reprends la bouteille qu'Argus te tend, son rire communicatif t'arrachant un léger soubresaut heureux. L'idée, maintenant, c'est de trouver un endroit où poser vos fesses et forcée de constater que vos options sont limitées. Dans un sens, tu trouves presque ça triste qu'un bourg à proximité d'une grande école comme Poudlard ne soit pas plus riche en lieu de divertissement. Ton regard passe rapidement sur les alentours pour revenir ensuite sur le dos du Poufsouffle qui, lui, semble avoir un plan B bien établit.

Tu lèves la tête à son appel, ce que tu n'avais pas prévu, par contre, c'était de te faire transplaner de manière sauvage et pas du tout prévue. Un léger sursaut te transverse le corps en sentant tes pieds quitter le sol neigeux pour atterrir sur ce que tu devines être un toit. Le toit des Trois Balais. L'espace d'une seconde, tu regardes ton partenaire de beuverie avec des yeux de poisson rouge, le genre de regard qui dit « mé keske con fé laaa ? » parce que, dans ton esprit encore peu corrompu par Argus I. Catwright, les toits ne sont pas exactement un endroit que tu pourrais qualifier de bon pour poser son postérieur. Dieu seul sait à quel point ça allait changer.

- « Who… »

Tu prends le temps d'observer un peu le paysage. Disons que tu n'as pas l'habitude d'explorer ce genre d'endroit et, qu'en général, la hauteur ne fait pas vraiment partie de ton quotidien (grosse tristesse). Argus à l'air d'être dans son élément, il s'assoit sans pression aucune et tu te demandes si c'est une habitude, chez lui, les toits. Auquel cas… Non. T'es pas touchée, pas du tout, ça ne te fait absolumeeeeeeeeent paaaaaas plaisir de partager quelque chose de potentiellement important avec lui. Nan. Du tout. Restons dans le déni. C'est très bien le déni. Ça sent la rose, le chocolat chaud et le sel. Vive le déni. Le déni est grand et beau.

- « Si tu m’avais dit qu’on serait capable de faire autre chose que s’engueuler un jour, je ne l’aurais pas cru non plus. » Tu t’assois à ton tour en prenant garde de ne pas finir par-dessus le toit, parce que ce serait un peu con. « Mais ce n’est pas désagréable d’enterrer la hache de guerre. »

En vérité, tu passes un bon moment. Ton sourire ne peut pas mentir le fait que, et oui, tu t’amuses beaucoup Dorothy. Que ce soit avec Argus rends peut-être la chose encore plus exceptionnelle, mais encore une fois, qui de mieux que son meilleur ennemi pour être soit.

- « Youp, tiens, bois un coup. » Tu lui tends la bouteille avant de fixer distraitement le ciel. De là-haut, tout semble plus calme, plus vaste. T’as un léger sentiment de sérénité à observer la ville d’en haut. Tu retrouves un peu ce que tu éprouves lorsque t’es sur un balai. En hauteur on est mieux, plus en sécurité, il te semble. C’est comme-ci les tracas du sol ne pouvait pas te suivre ici. C’est agréable, cette sensation de bulle, d’être seule face au monde. C’est…. Reposant. « Tu viens souvent, ici ? »

Alors que les rires du bar remontent doucement en haut, tu te fais la réflexion qu’il y a un contraste plutôt étrange entre l’ambiance en bas et celle d’en haut. Ça te donne l’envie de jouer la carte de l’honnêteté, parce que d’une t’es légèrement bourrée, de deux parce que… Meh.

- « Je suis trèèèèèèès légèrement pompette. » T'annonces ça cash, comme ça, comme un disclaimer en début de vidéo youtube. « Mais, comment dire, je me sens bien. Ça va faire… Très, trop longtemps que je ne m'étais pas autant amusée. Parfois, ça me pèse de ne pas pouvoir tout simplement être une adolescente de dix-sept ans. Mais, là, actuellement, ça va. Je ne me sens pas jugée, je crois que ça doit bien faire quatre ans que je n'avais pas tout simplement été moi. C'est agréable… Alors, même si ce n'est que pour une soirée et qu'on va probablement se détester une fois sobre, meh, merci Argus. »

Argus. Est-ce que c'est la première fois que tu l'appelles par son prénom ? Oui. Tu crois bien. Tu ne sais pas trop, en tout cas, c'est rare qu'autre chose que « Catwright » ou « l'autre crétin » sorte de ta bouche quand tu en parles. Mais t'es pas gênée pour autant. Au contraire, t'as un sourire doux aux lèvres, t'as le regard sincère quand tu lui dis merci. Tu le penses vraiment. T'avais besoin de cette pause. T'avais besoin de te retrouver toi. Ça fait des années que tu t'étais perdue de vue, que t'étais instable. Pour la première fois depuis quatre ans, tu te sens stable de nouveau. Tu sais que c'est passager, mais ça n'en rend l'instant que plus précieux encore. Alors ouais, pour ce soir, même si c'est un jaune frustré et prétentieux des fois : Merci Argus I. Catwright.
Note : J'espère que c'est pas to much >w<
Argus I. Catwright
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy Mar 12 Fév - 13:58

Argus et les toits, grande histoire d'amour n'est-ce pas? On n'a pas toujours le luxe de se trouver une petite tour d'Astronomie et dans ce cas n'importe quel toit devient prétexte à observer les étoiles. Il fait un peu froid mais ça va. (L'alcool est là.) Tu observes la réaction de Dorothy, ça te fait rire, intérieurement tu pensais qu'elle protesterait plus que ça à l'idée de transplaner sur des bâtiments. Mais force est de constater que tu ne la connais pas si bien, puisqu'elle ne cesse de te surprendre depuis le début de la soirée. L'alcool joue forcément un rôle là-dedans, mais c'est une fausse excuse. L'alcool ne change pas les gens, il vous révèle simplement, sans le carcan des convenances et le masque social.

Aah mais qui est-ce que je vais emmerder, maintenant? Je dois me trouver une nouvelle victime.

Tu dis ça avec un air faussement concerné. T'es pas sûr d'être complètement libéré de ta bizarre rivalité avec Dorothy Martin, c'est toujours agaçant de savoir qu'elle est… si jeune et si brillante? Capable de te clouer le bec? Triste vérité, tu ne sais plus tellement pourquoi tu la détestes, à la base. Vos joutes verbales ont pris plus d'importance que le sentiment négatif, de la jalousie probablement, qui en était à l'origine. Tu pourrais épiloguer des heures sur le sujet, mais… la bouteille volée te semble plus intéressante.

Okay, mais pas trop, il faut qu'on redescende après. Et crois-moi, tu ne veux pas transplaner avec le Moi Bourré.

Tu prends une gorgée en ricanant, les souvenirs du Nouvel An encore très présents à l'esprit. Que dirait Ethan en te voyant?

En plus, j'ai promis d'être sage.

Tu fais un rapide check-up de ta situation, assis sur un toit certes, un peu pompette, mais encore en état de penser, de parler, et surtout t'as pas atterri dans les poubelles, alors bon point pour toi! Et puis, il ne doit pas être très tard… Mais tu n'as pas envie de regarder l'heure, ce serait comme sortir de ce moment, qui est un peu en-dehors de l'espace-temps. C'est peut-être la proximité des étoiles. Dans un si petit village, perdu au milieu de la campagne, c'est facile de distinguer chaque constellation et tu te perds un peu dans leur observation, quand Dorothy te demande si tu viens souvent par ici. Tu lui rends la bouteille et tu t'installes un peu en arrière pour avoir moins mal à la nuque en regardant le ciel.

Ouais… enfin, pas sur ce toit, précisément. Les toits et moi, c'est une grande histoire d'amour. Les lampadaires aussi. T'es pas sérieux. Tout le mobilier urbain. Mais surtout les trucs en hauteur.

T'es pas sérieux, et pourtant. C'est pas tant les toits que ce qu'ils représentent qui est important. Depuis quand as-tu pris cette habitude de monter le plus haut possible? Non, c'est pas tant le toit qui est important. Tu jettes un coup d'œil amusé à Dorothy quand elle avoue être pompette. Mouaiiis… plus que légèrement, à ton avis, mais tu juges pas. Tu te contentes de sourire en silence, un peu moqueur, légèrement moins à mesure qu'elle exprime ce qu'elle ressent. C'est une révélation un peu personnelle et ce sont des remerciements un peu étranges, pas seulement parce qu'elle dit ton nom, vous qui n'avez l'habitude de vous appeler uniquement par des injonctions plus ou moins polies. C'est pas déplaisant. Un peu étrange. Tu ne sais jamais comment gérer cette impression qui te dit que tu as passé une étape dans une relation; c'est comme gagner un niveau dans un jeu vidéo. Le jeu devient plus difficile, mais c'est aussi plus gratifiant.

Ouais, enfin, c'est pas parce qu'on arrête de se détester qu'on est potes, hein.

Ça aurait pu être très méchant comme remarque, mais c'est clairement dit sur le ton faussement arrogant du mec qui se prend pour un ami exceptionnel, en vérité tu ne sais pas prendre un remerciement. Tu as du mal à l'avouer, également, mais la présence de Dorothy Martin, pour la première fois depuis toujours, n'est pas agaçante. Tu dégages un peu la neige derrière toi et tu t'allonges complètement sur le dos. Tu réfléchis plus sérieusement aux mots que tu vas prononcer ensuite. Finalement tu bâilles (c'est incontrôlé) en souriant:

Mais je pourrais m'habituer à t'avoir dans les parages.

C'est ta façon très maladroite de dire à Dorothy que tu aimerais bien la côtoyer plus souvent. Mais qu'est-ce que c'est solennel, un peu trop pour deux adolescents perchés sur les toits avec une bouteille de punch! Alors tu tournes la tête vers la Serdaigle avec un petit sourire en coin:

Dis-moi, Martin, je t'ai déjà parlé des étoiles?

Malgré ton expression amusée, qui est la même que tu prends quand tu prépares un sale coup, c'est une demande très sérieuse. La hauteur des toits, plus que la sensation de liberté, te rapprochent d'un de tes sujets de discussion préféré. Ta vraie passion n'est pas d'observer le monde d'en bas depuis les toits, mais de lever les yeux vers elles. Et, si Dorothy Martin doit apprendre à te côtoyer, l'astronomie est un passage obligé. Tes quelques proches le confirmeront: Argus Catwright aime s'asseoir sur les toits pour observer le ciel, car plus que tout, Argus est amoureux des étoiles.
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy Mar 12 Fév - 17:15


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« C’est pas parce qu’on arrête de se détester qu’on est pote, hein ? Doooonc, on ne se déteste plus ? » Tu laisse un sourire rieur étirer tes lèvres. Tu sais très bien ce qu’il veut dire, mais tu le cherches, tu ne devrais peut-être pas. C’est ta façon de le titiller un peu, de te chamailler un peu avec lui. C’est la base de votre relation, après tout, les chamailleries. « J’suis honorée d’être hors de ta liste noire, Catwright. T’en fais pas, si tu ne veux pas voir ma tronche t’auras juste à lever les yeux, je suis une petite dame bien pratique pour ça. »

T'uses de ton sens du second degré, mais dans le fond, t'es touchée. T'as pas besoin de tourner autour de pot pour comprendre ce que signifient les dernières paroles d'Argus. Il accepte ta présence, c'est plus que tu ne peux espérer. T'en demandera pas plus pour le moment, ça représente déjà beaucoup à tes yeux. C'est l'avantage d'être une outsider, tu supposes, on se contente de peu, de tout petits riens. Quelques mots, un sourire, c'est tout ce qu'il te faut. C'est ce que tu as et c'est très bien comme ça. C'est aussi l'avantage d'être une Seredaigle aux rapports affectifs troubles. Tu n'es pas très exigeante envers tes proches, par contre, tu l'es beaucoup envers toi-même. T'as su montré au Poufsouffle des facettes de ta personnalité qui l'ont poussé à plus ou moins t'accepter, pour toi ça ne signifie pas rien. Tu lui es reconnaissante de ce moment suspendu qu'il t'offre. Mais t'en diras pas plus, t'aime à croire que t'en a pas besoin.

Tu te laisses choir sur le dos à ton tour pour venir braquer tes yeux vers le ciel. T'as jamais réellement regardé le ciel. En vérité, tu as passé ta vie à fixer le sol. Le sol, toujours le sol. À avoir tellement peur de la chute, à être autant attirée par ce contact violent contre la terre, t'avais délaissé le monde qui évoluait au-dessus de ta tête. Mais il était encore de se rattraper, n'est-ce pas ? Il était encore temps de se détacher du vide pour se plonger dans l'infini. Du moins, c'est le sentiment que tu avais, là, maintenant. T'avais une chance, une main tendue. Le truc que tu avais cessé d'espérer. Alors tu la saisis, cette chance, tu tournes la tête en répondant au sourire du Poufsouffle.

- « Non, mais j’ai hâte de t’entendre. »

Ton sourire ne quitte pas ton visage lorsque tu plonges de nouveau ton regard vers le ciel. Tu te sens… Bien. Apaisée. Soulagée. Comment t’as fait pour vivre sans ça avant ? C’est une bulle dans laquelle rien ni personne ne pouvait t’atteindre, c’était grisant légèrement affolant. Depuis quand le ciel était devenu aussi beau ? Depuis quand les étoiles étaient-elles aussi brillantes ? Tu croises doucement tes mains contre ta poitrine. Ton sourire s’accentue légèrement en réalisant qu’il y avait une autre vue apaisante dans ta vie, à présent.

- « C’est clairement plus beau que le sol… » Murmures-tu plus pour toi-même qu’autre chose « Apprends-moi. »

Tu ne veux plus jamais bouger de ce toit.
Note : REPONSE NINJA DU BOULOT BONJOUR.
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy Sam 23 Fév - 0:37

Dorothy n'a pas besoin d'insister sur ce que tu viens de dire, cette déclaration détournée, mais elle le fait évidemment, parce que c'est Dorothy. Alors tu entres dans son jeu et quand elle t'affirme qu'il te suffit de lever les yeux pour ne plus la voir, tu lèves le nez.

Pardon? Qu'est-ce que tu dis? J'entends rien de là-haut!

T'as pas l'habitude d'être le plus grand, et on ne t'enlèvera pas ce privilège! C'est aussi le pouvoir du second degré. Vous n'êtes pas si différents, au final. Il y a deux jours, ça t'aurait fait mal de le reconnaître, et peut-être que si elle recommence à monopoliser les livres que tu cherches, ça te fera encore grincer des dents, mais pas maintenant.  Tu as bien de la peine à éprouver des sentiments négatifs quand tu regardes le ciel. Des émotions, ça oui, parfois très fortes, mais rien qui te fasse froncer les sourcils ; ou alors, ce sera parce que tu es concentré à chercher telle ou telle constellation qui se dérobe à ton regard expert. Dorothy demande à entendre parler des étoiles, alors tu t'exécutes. En fait, tu gardes le silence un moment, le temps de te repérer dans la carte céleste. Vous avez de la chance, la Lune n'en est qu'à ses premiers quartiers, alors sa lumière n'occulte pas complètement les autres astres.

Tu vois la grosse étoile au-dessus des arbres, en face? Y'en a une plus petite un peu plus haut sur sa droite. Depuis là, en bas à droite il y a une autre grosse étoile. Sud-ouest. Et au sud-ouest de celle-là, une quatrième plus petite. Si tu les relies ça forme un sablier un peu en diagonale. C'est la constellation d'Orion.

Tu tends le bras pour désigner les différents points célestes qui te servent de repères, lentement, pour que Dorothy ait le temps de voir (ou non) ce dont tu parles.

Les gens dans l'Antiquité trouvaient qu'elle avait plutôt la forme d'un chasseur agenouillé. C'est pour ça qu'il lui ont donné ce nom. Orion était un géant, le compagnon de chasse de Diane, la déesse de la Lune, t'sais?

Tu parles comme si la mythologie romaine était une évidence, mais tout le monde ne s'amuse pas à apprendre le Latin pour gagner des skills d'astronomie, Gus.

Évidemment comme c'est une histoire de dieux, ça a fini par un bordel pas possible, et quand Orion est mort, c'est Diane qui l'a transformé en constellation. Elle lui a même mis deux chiens de chasse. Tiens, d'ailleurs au bas à gauche on voit Sirius, dans la constellation du Grand Chien.

Tu fais un geste dans la direction sud-sud-ouest de la carte astrale que tu es en train de dessiner au-dessus de vous. Ce n'est peut-être pas très clair pour un néophyte, mais tu t'y repères parfaitement. Tu continues tes explications, toujours aussi concentré:

Le truc cool avec Orion, c'est qu'elle sert de point de départ pour trouver toutes les autres constellations qui apparaissent bien en hiver. L'autre truc cool, c'est son étoile principale; celle que je t'ai montrée au début, t'sais? elle s'appelle Bételgueuse. Ça fait penser à Beetlejuice, non? Bételgeuse est une étoile géante, genre, 600 fois plus grosse que le Soleil. C'est pour ça que c'est la 9e étoile la plus brillante dans le ciel.

Eh ouais, vous connaissez tous la première, mais pas celles qui suivent, hein? Comment ça t'es un nerd? Rien ne t'arrête.

C'est une supergéante rouge, même, parce qu'elle menace d'exploser; devenir une supernova. Mais on sait pas quand, et si ça arrive quand on est encore sur Terre, bah on la verrait aussi bien que la pleine Lune, jour et nuit, pendant plusieurs jours! Alors qu'elle est à... 400 années-lumière de nous?

Comment ça l'astronomie c'est pas trop GÉNIAL, tout le monde devrait faire de l'astronomie. Tu réalises enfin que tu parles à une néophyte et tu te retournes brièvement vers Dorothy:

Tu sais que des tas d'étoiles sont déjà mortes, pas vrai? Mais à cause de la distance, on les voit encore briller, comme des témoins du passé.

Là encore, comme si c'était une évidence. Tu pars tellement loin dès qu'on cause astronomie, t'es incapable de lire l'ennui ou l'endormissement sur le visage de tes voisins (ou alors tu t'en fous) et tu ne penses jamais à leur demander si tu dois t'arrêter. Il faudrait vraiment qu'on ronfle à tes côtés pour que tu gardes tes observations et autres remarques de nerd pour toi. Ou alors, il y a le froid. C'est pas mal, le froid. Tu prends la bouteille volée, mais... elle est vide!

C'est toi qui as tout bu??

Tu ajoutes juste après, pour excuser ta véhémence:

J'ai froid maintenant.

Les observations astronomiques, ça fait chauffer le cerveau, mais pour le reste tu comptais sur le punch! Qui a dit que l'alcool n'était pas une solution?
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy Sam 23 Fév - 22:19


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On va dire que c’est parce que tu as bu que tu rigoles à sa vanne, pas par parce que tu t’amuses ou que tu la trouves drôle. Non, non, non. Faut pas déconner. Ahem. Les étoiles, donc. Pour toi, ce qui se dessine devant tes yeux ressemble à un fouillis de points lumineux. Tu connais la base de la base, c’est-à-dire la constellation de la grande et de la petite casserole, mais pour le reste, meh, on repassera. Tu n’arrives pas à décortiquer le ciel, à percer ses secrets, tu apprécies la vision qui s’offre à toi comme quelque chose de simple et de joli, mais sans en déceler les détails. T’attends, non sans une certaine impatience, le cours improvisé d’Argus parce qu’au-delà du plaisir d’être posée et de passer un bon moment, tu es affreusement curieuse et demandeuse de nouvelles connaissances. Aussi, lorsque le Poufsouffle commence à t’indiquer différentes étoiles, tu t’appliques à devenir une élève attentive.

La constellation, d'Orion, donc. Tu fronces légèrement les sourcils, en te concentrant pour relier un à un les différents points lumineux et y découvrir le fameux sablier. T'avoues, tu te retrouves plus dans la vision de l'antiquité que dans celle d'aujourd'hui. Puis, c'est peut-être con, mais tu trouves l'histoire de ton compagnon très belle à entendre. Tu ne peux t'empêcher de pouffer lorsqu'il te résume l'histoire des dieux comme étant un sacré bordel et alors qu'il poursuit ses explications, ta main attrape la bouteille près de toi et, plus par réflexe que par réelle envie de boire, tu la portes à tes lèvres.

T'aurais jamais pensé dire ça un jour, mais Catwright est un professeur passionnant à écouter. Fin, il connaît son sujet et à l'air de prendre un pied monstrueux à en parler. Tu profites qu'il contemple le ciel pour esquisser un sourire tendre. Ouaip. T'es bien, vraiment bien. C'est nouveau, ça te fais bizarre, tu as la sensation que tu pourrais rester, là, toute la nuit à l'entendre parler sans jamais te lasser. Tu laisses dériver ton regard quelques secondes vers son visage, il a une expression qui t'amuses beaucoup, Argus, une expression que t'aurais jamais pensé voir sur son visage. Quelle bonne idée que d'être venue jouer les meufs sociales aux trois balais, ce soir. Tu n'aurais pas pu rêver mieux comme soirée. Tes yeux retrouvent rapidement le contact des étoiles, tu commences à y déceler un début de carte grâce aux explications de ton compagnon. T'as des milliards de questions qui se bousculent sur le bord de tes lèvres, mais tu n'oses pas interrompre son exposé, pas maintenant du moins. Alors pour contenir ta curiosité un peu plus longtemps, tu reprends quelques gorgées, plein de gorgées. Tellement de gorgées que t'en vide la bouteille sans même t'en rendre compte. Quand il se tourne vers toi, t'as chaud, tu te sens d'une extrême bonne humeur et surtout, tout te semble incroyablement… Doux.

- « Ah ouais ? Dit, c'est une question bête, mais combien de temps ça vit une étoile ? Et, les étoiles filantes ça fonctionne comment ? Ce ne sont pas de vraies étoiles, si ? Et, oh, oh, autre question ! Sachant que les étoiles meurent, ça veut dire que certaines constellations vont finir par disparaître, non ? Je veux dire, si une étoile meurt, et même si elle continue de briller encore un peu, elle finira bien par s'éteindre un jour, non ? Du coup, ça veut dire qu'on peut perdre du jour au lendemain une constellation ? Et, je me disais au- Fin, pardon, je pose beaucoup trop de questions, hein ? »

Tu prends un petit air gêné, tu t'es un peu trop emballée là, mais y a un sourire con qui ne quitte pas tes lèvres, Dorothy, et quand c'est au tour du Poufsouffle de prendre la bouteille pour boire un coup, tu te rends compte que tu as peut-être un peu abusée sur la boisson.

- « J'ai pas fait attention, pardon. Attends, je vais te trouver un truc pour te tenir chaud. » Tu n'as pas de plan particulier en tête, t'essayes de te mettre débout pour commencer. Mais voilà, à peine as-tu esquissé un mouvement pour te relever, tu retombes sur tes fesses plus surprise qu'autre chose. « Woh… Ça, c'était chelou. » Tu clignes des yeux plusieurs fois, c'est trop bizarre. « Je… C'est normal que tout soit flou, bizarre et surtout que certains trucs qui ne devraient pas bouger, comme cette maison par exemple, bougent ? » T'es sérieuse, ça te perturbe, ça allait très bien tant que tu étais allongée, mais maintenant que tu redresses la tête il n'y a plus rien qui va. « Ok, c'est ultra perturbant comme sensation. J'ai l'impression d'être là sans être là. J'suis pas experte, mais c'est clairement pas normal comme sensation. »

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Argus I. Catwright
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy Dim 24 Fév - 17:57

Oui, Dorothy, tu poses beaucoup trop de questions. Trop de questions à la fois. Est-ce que c'est gênant? Pas vraiment. Ça te fait simplement sourire, t'es content qu'on s'intéresser aux étoiles avec toi. En revanche, tu ne sais pas si c'est la fatigue, l'alcool ou son débit de parole, mais t'as pas retenu tout ce qu'elle demande.

Non, les étoiles filantes c'est le nom qu'on donne au phénomène lumineux qui accompagne l'entrée dans l'atmosphère d'un corps météoroïde dans le ciel. Ça peut être des astéroïdes ou autre chose, quand ça se désagrège ça fait une petite traînée lumineuse.

Ça, c'était la question facile. Il te semble bien que l'on étudie déjà ça dans les cours d'Astronomie de premier cycle. Quant aux autres questions...

Les étoiles ne disparaissent pas du jour au lendemain, puisque la lumière circule plus lentement jusqu'à nous. Une étoile qui meurt explose, et le gaz qu'elle expulse peut se dissoudre dans l'espace en 5 milliards d'années. Mais elles vivent plus longtemps que nous. Les plus grosses, ce sont les plus fragiles, et elles peuvent survivre quelques dizaines de millions d'années... les petites jusqu'à dix milliards. À 300 milliards d'années, on considère qu'une étoile est encore jeune! Quand tu sais que le Soleil en a cinq... Autant dire que les constellations que l'on connaît ne disparaîtront pas de notre vivant!

En lorsqu'elles le feront, elles formeront de magnifiques nébuleuses. Il y a quelque chose de très poétique dans cette mort. Tu comprends pourquoi les anciens encensaient leurs héros disparus dans le ciel. Disparaître dans une explosion de gaz et de poussière d'étoiles pour former des papillons colorés, des rosaces éclatées dans l'univers, c'est une belle fin, le genre de fin dont tu pourrais rêver. Mais assez parlé des astres! Ça fait beaucoup de questions dont tu ne te rappelles plus.

Faut que je commence à prendre des notes, c'est ça? Je te passerai mes bouquins d'astronomie, si ça t'intéresse. En échange de tout ceux que tu as sur les poisons.

C'est un petit rappel de votre dernière conversation, dans la bibliothèque. Ça parait loin maintenant. Ça te rappelle avec douleur ce devoir que tu as dû rendre à la rentrée. T'es pas sûr de l'avoir réussi. On ne peut pas dire que tu étais très en forme pendant les vacances, ou que tu avais la tête à travailler... C'est ça de faire la fête! Il faut assumer ses lendemains de cuite... Et en parlant de cuite... Dorothy se relève en titubant et manque de tomber. Pour toi, ce n'est pas un choc, mais elle ne semble pas habituée. Aaaah, ça?

T'es bourrée, Martin. Bienvenue dans mon monde.

Tu éclates de rire après avoir révélé la terrible vérité sur un ton beaucoup trop sérieux pour être honnête.

Je vais t'aider à descendre, t'en fais pas. Accroches-toi. Vomis pas sur mes chaussures.

Tu ajoutes ça juste avant de lui tendre le bras pour transplaner en bas du bâtiment, dans un petit tas de poudreuse à l'écart de l'entrée des Trois Balais. C'est qu'on n'est jamais trop prudent avec le transplanage en état d'ébriété... Déjà en temps normal, ça vous retourne l'estomac! Et tu sais de quoi tu parles, évidemment. Bienvenue, en effet, dans le monde d'Argus. On est loin de la poésie du ciel, là.
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy Lun 25 Fév - 10:37


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- « Oui. Bon. Eh. Oh. Hein. Pour ma défense, il était très intéressant ce bouquin sur les poisons. »

C’était petit, ça, de profiter de ton esprit bourré pour remettre sur le tapis de vieux dossiers. T’es pas au top de ta répartie, actuellement, disons même que tu n’es pas trop confiante quant à ta capacité à lui répondre sans t’emmêler les pinceaux, donc, dans le doute, tu t’abstiens. Ça ne t’empêche pas, cependant, de grommeler un « Je suis désolée » pas du tout audible et que tu espères le plus discret possible parce que, bon, t’as ta petite fierté et actuellement elle s’est un peu barrée en vacance.

D'ailleurs, non, elle ne s'est pas « un peu » barrée en vacance, elle s'est TOTALEMENT cassée à l'autre bout du monde en te faisant coucou et en te souhaitant bon vent. T'es bourrée. Bon, avec une bouteille et quelques cocktails dans le ventre, tu ne peux pas dire que ce soit une surprise, mais… Ouaip. Tu as, comme qui dirait, franchit un cap dans ta vie. Tu expérimentes pour la première fois les joies de l'alcoolémie et, tu dois l'avouer, c'est quelque chose de plutôt déroutant. T'avais toujours trouvé, de loin, ça ridicule. Maintenant que tu étais en plein dedans, tu devais avouer que c'était plutôt marrant. Bon, tu n'étais pas forcément dans un état très flatteur, mais la sensation de lâcher prise et, pour une fois, de ne pas te monter la tête sur tout et rien avait quelque chose de plutôt grisant. Tu laisses le rire de Catwright soulever légèrement la commissure de tes lèvres, c'est plutôt agréable de l'entendre rire comme ça. T'en viendrais presque à ne pas être agacée de n'avoir pas le dessus ce soir. Par contre, tu dois l'avouer, tu hausses un sourcil quand il te tend la main. Transplaner ? Vraiment ? Dans ton état ?

- « T'es sûr de toi ? Nan, parce que j'ai une confiance toute relative dans mon estomac actuellement. » Ce n'est pas une blague, déjà qu'en temps normal le transplanage c'est pas le must niveau tenue de ce que tu as dans ton corps si, en plus, tu dois le faire avec pas mal d'alcool dans le sang. « Je ne peux rien te promettre, je vais essayer de ne pas viser tes chaussures. »

Alors tu lui agrippes le bras et avant même d'avoir pu penser à quoi que ce soit d'autre, t'atterrie dans la poudreuse, hors du toit. Ok. La sensation est tout sauf agréable. On ne va pas se mentir, tu sens des choses remonter qui ne devrait pas remonter. Tu laisses quelques secondes passées, t'espère sincèrement pouvoir faire passer la nausée, mais le fait est que tu n'y arrives pas du tout, c'est même pire que tu ne le pensais.

- « Ok, bouches toi les oreilles et retourne toi, s’il te plaît. »

Et avant même de lui laisser le temps de dire ou de faire quoi que ce soit, tu lui lâches le bras pour aller vider tout ce que tu peux quelques pas plus loin. Oui. La poésie, les étoiles la beauté du ciel, c’est clairement d’actualité. T’as juste la neige, ton vomis et la certitude que transplaner bourrée est une très mauvaise idée. Tu as au moins la décence de rendre ton repas autre part que sur Argus et le milieu de la rue.

- « Mais quelle idée de merde, putain. »

Oui, Dorothy Martin jure. C'est très glamour. Genre, le mythe de la naine coincée est un peu mort là. Mais ce n'est peut-être pas plus mal dans un sens. Tu laisses un soupir passer entre tes lèvres quand tu comprends que plus rien ne sortira de ton estomac ce soir. Tu te redresses, sort ta baguette pour nettoyer ton merdier sans oser pour autant faire face au Poufsouffle. Mais tu ne peux pas le faire poireauter dans la neige dix ans non plus alors tu te forces à tourner les talons dans sa direction et ça doit se voir que tu es hypra gênée et que tu sais plus où te mettre Dorothy, mais tu as la naïveté de croire que ton camarade ne va pas te rire au nez. La naïveté.

- « Ok, j’ai très honte, j’ai la tête qui tourne et en plus j’ai plus rien dans le bide. Bref. »
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Argus I. Catwright
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy Mar 26 Fév - 13:03

Quand il s'agit de transplaner en état d'ébriété, Gus, tu es un champion. Plus la situation est critique, plus tu gères. C'est un espèce de super-pouvoir bidon, mais qui te seras (probablement) utile si tu continues sur la voie de la médicomagie. On a besoin de gars comme toi, qui savent faire des miracles tout en gardant leur sang-froid, à Ste-Mangouste. En attendant, tu te contentes de boire sur les toits, d'y entraîner tes amis, puis de leur offrir l'atterrissage le moins mouvementé du monde dans la poudreuse. C'est loin d'être suffisant quand on a plusieurs cocktails dans l'estomac, comme le prouve Martin, en t'informant poliment qu'elle va vomir: bouches toi les oreilles et retourne toi, s’il te plaît. T'as envie de dire oh, please t'as vu bien pire. Les filles aussi, ça vomit. Et pas des arc-en-ciel. Tu ne te retournes pas, tu vérifies plutôt qu'elle ne va pas s'effondrer dans la neige, parce que sa dignité n'est pas la chose la plus importante à ce moment-là. Tu n'irais pas jusqu'à dire que tu sors ton pineapple pour immortaliser, non… (Serafim méritait des photos de qualitey), mais tu ne peux pas retenir un sourire. Ah, le vomi. Ce n'est pas l'alcool qui lie les gens, c'est tout ce qui en découle. Les confidences et, parfois très littéralement, tout le reste.

La Serdaigle rend son repas, jure, et tu ricanes en silence, dans ton écharpe. Tu la remontes sur ton visage pour qu'elle ne voit pas que tu te fous de sa gueule, un peu de respect quand même, mais quand elle revient vers toi, un peu débarbouillée mais pâlotte, tu sors le téléphone.

C'est pour la postérité.

Un petit coup de flash, et hop! C'est dans la boîte. Et ça va directement dans la messagerie de Serafim, au cas où Martin aurait la bonne idée d'envoyer valser ton téléphone pour effacer définitivement les preuves de sa déchéance. Comme ça, t'es sûr que la prochaine fois, elle te passera tous les livres que tu voudras. C'est qui le plus fourbe, c'est qui? Tu as au moins la décence de ne pas (trop) te foutre de sa gueule, tu lui tapotes même le dos pour la ramener dans la bonne direction: le château, c'est par là.

C'est normal, ça va passer… attends-toi au pire demain matin. Bois beaucoup d'eau et évite de trop manger.

On sent l'expert… Les mains dans les poches, tu prends tranquillement la direction de l'école. Tu réalises que vous avez oublié la bouteille vide sur le toit des Trois Balais, et ça te faire rire. Tu surveilles que Martin te suit et qu'elle est capable d'avancer droit… Si elle se sent mal au point de tourner de l'œil, ça sera gênant. Tu regardes le ciel en marchant, tu recherches Orion et quand vous sortez du village, que le ciel est complètement noir et les lumières de Pré-au-lard s'effacent, tu repères une bande de ciel noir plus clair sur la gauche. La Voie lactée. Tu souris, dans ton écharpe. C'était une bonne soirée.

Pour une fois que c'est pas toi qui termine bourré…

Ça va Martin, tu t'en sors? Tu veux que je te tienne la main? Que j'appelle tes parents pour qu'ils viennent te chercher?

Tu ricanes silencieusement en imaginant la réaction de sa mère si c'est toi qui l'appelle maintenant. Bonjour madame Martin, votre fille a un couvre-feu? Mais t'es pas complètement irresponsable et tu sais que c'est ton devoir de la ramener en un seul morceau à la salle commune. C'est quel étage, déjà, Serdaigle? Ça va être un long, looong retour pour Martin. What a walk of shame.
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy Jeu 28 Fév - 22:34


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Le flash du téléphone d'Argus te fait singulièrement rouler des yeux. Il peut se la mettre où tu le penses sa postérité. En plus, t'es quasiment sûre que cette photo risque de devenir un moyen de pression. Tss… Si tu pouvais le… Mais tu ne peux pas, parce que sayons honnêtes, Dorothy, t'es pas fraîche, pas du tout. T'as déjà le crâne qui te lance et tu commences à te dire qu'il se pourrait bien que tu craches tes boyaux dans pas longtemps. C'est notamment à ce moment-là que ta conscience à la gentillesse de se réveiller pour t'accabler de moult remontrances. Oh, comme c'est gentil, conscience. Juste, POURQUOI TU T'ES PAS RÉVEILLÉE UNE HEURE PLUS TÔT ?

T'as une gueule improbable Dorothy, mélange entre le grumpy cat et la nana qui n'a pas dormi depuis trois jours. Bon, heureusement que c'est le Poufsouffle en face de toi et pas un gars que tu tentes de pécho parce que, pour le coup, le romantisme est un peu mort, violé et enterré. Tu prends les conseils de Catwright et ses tapes dans le dos avec un grognement douloureux. Ton corps te fait passer des signaux très clairs actuellement.

- « Raaaah, ne me parle pas de bouffe pour l'amour du ciel… » Mais tu notes dans un coin de ta tête le coup de s'envoyer des litres d'eau dans le bide. Ouais, ça te semble être un bon plan. « Mais merci pour les conseils, tu as aussi une technique pour retrouver ma dignité ? J'crois que je l'ai vomi en même temps que mon estomac. »

Tu passes une main sur ton front en grimaçant. Ouais, au lit avec de l’eau… Ça te semble plus que raisonnable. Tu es bien contente d’être sortie des trois balais, tu n’imagines pas l’état de ton crâne si tu avais dû rester au milieu de la foule et de la chaleur ambiante. Au moins, ici, l’air est frais, le silence règne et ce n’est pas pour te déplaire. D’une certaine façon, le froid te maintient également éveiller. Tu ne mentiras, par contre, sur le fait que le tambourinement de ta tête t’inquiète légèrement. C’est beaucoup plus violent que tu ne le pensais. Alors, comme ça, ce n’était pas un mythe le coup du marteau dans le crâne ? Et Catwright qui te nargue… Hm. Hé. Ça te donne une idée, ça. Une brillante idée. Le genre d’idée fourbe qui non seulement te profite, mais te fait également beaucoup rire. Le genre de petites idées qu’on a pour taquiner un ami. Ce n’est pas lui qui voulait enterrer la hache de guerre, après tout ?

- « En fait, ça ne va pas trop non. J’ai mal au crâne… T’as pas idée. Je le sens pas, on peut se poser cinq minutes ? »  fis-tu en t’adossant contre un muret.

Tu ne mens pas, t’as vraiment mal au crâne et ça ne te facilite pas la tâche pour mettre un pied devant l’autre. Cependant, t’avoues, t’es encore suffisamment consciente pour en profiter pour faire chier ton emmerdeur bien-aimé. Après tout, entre amis, on se serre les coudes et tu as passé une siiiiii bonne soirée en sa compagnie. Où est le mal à abuser sur la dernière ligne droite ?

- « Je veux que tu me portes. » Fis-tu en grimaçant sous un nouvel assaut de ton crâne, pas très content d'avoir autant d'alcool dans le sang. « Soyons francs, ça ira beaucoup plus rapidement comme ça et ça t'évitera de devoir me traîner à l'infirmerie parce que je suis trop bourrée pour monter des escaliers. Allez, tu voulais t'habituer à me voir dans les parages, c'est le moment. C'est pour la postérité. »

Et tu ne peux pas t'empêcher de balancer ça avec un grand sourire avant de pester de nouveau contre ton crâne qui, lui, n'est pas DU TOUT dans un mood smile. T'es fourbe, Dorothy, même bourrée, tu ne peux pas t'empêcher de le taquiner.
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy Mar 5 Mar - 23:11

Si tu pouvais adresser un message à ton toi du passé, tu lui dirais Courage, petit Gus salé, la vengeance arrivera plus tôt que tu ne le crois! tu penses à toute cette frustration ressentie avant les Fêtes à cause d'un stupide livre, et tu soupires de contentement, les mains sur les hanches. Yep! Tu te sens mieux maintenant! Est-ce parce que la source de la dite frustration vient de vomir devant toi? Mmmh...

Le mieux pour ta dignité, c'est de l'enterrer tout de suite. Qu'est-ce que l'amour-propre, sinon une construction mentale pour t'empêcher de faire des conneries? Non, plus vite tu en feras le deuil, et mieux tu te porteras.

Et tu dispenses ces conseils de vie avec l'air d'un grand professeur, sage et expérimenté. Payez un verre à Gus et il vous fera la morale gratuitement. Tous les soirs entre 20h et minuit. Tu as, bien sûr, une once d'empathie pour l'âme innocente de Dorothy Martin qui vient de s'envoler avec sa dignité ce soir (ou plutôt de s'écraser au sol. Dans la neige.), mais t'es encore trop haut sur ton petit nuage de satisfaction pour t'en inquiéter. Jusqu'à ce qu'elle demande à s'arrêter un moment. Oh? oh, bien sûr. Tu la suis jusqu'au muret et prends en considération son air faible et sa mine pâle, pour ne pas la vanner davantage. Pas tout de suite. Attendons qu'elle se remette un peu de ses émotions. Tu profites de la pause pour fouiller tes poches à la recherche d'el famoso paquet de cigarettes qui ne te quitte jamais, ainsi que ton briquet. Tu t'allumes une petite clope en admirant le ciel, pépouze, quand la Serdaigle reprend la parole pour dire je veux que tu me portes; tu manques de t'étouffer avec la fumée que tu étais en train de recracher en petits ronds successifs.

Hrm, pardon?

WESH T'AS CRUAi-je mal entendu? La seule chose qui te retiens de dire que tu n'es pas une bête de somme, c'est la grimace de Martin, qui a l'air de souffrir le martyre. Tu ne vois aucun problème à l'amener à l'infirmerie. Sauf si elle est fermée. Et que tu dois faire le piquet avec elle jusqu'à l'arrivée de Palton. T'as froid. Tu préférerais tenir compagnie à ton lit. C'est pour la postérité, qu'elle dit avec un grand sourire. Tu te retiens de râler, parce qu'elle oscille entre la moquerie et la souffrance. Ça doit être dur pour elle. Tu tires une taffe en réfléchissant précisément à la façon dont tu vas formuler les mots qui suivent:

T'as mal au crâne, pas aux pieds, tu peux marcher.

Bien Gus, merci pour l'empathie, ça fait plaisir. On espère que tu ne te destines pas vraiment à une carrière dans la médicomagie. Pire docteur ever. Tu coinces ta cigarette entre tes dents pour décoller Martin de son muret, en la tirant sans délicatesse.

Alleeez, bouge! Je vais pas te traîner comme ça jusqu'au château!

Non, force est de constater que tu n'auras ni la force ni l'endurance nécessaires pour ramener ta camarade de cette façon. Surtout si elle fait preuve de si peu de bonne volonté ou que ses jambes se mettent à flageoler. Mais c'est pas possible, elle est en coton?! C'est peut-être parce que t'as pas l'habitude de boire avec des débutants que tu as de la peine à réaliser que Martin ne simule pas son moment de faiblesse. Faut dire que le dernier débutant avec lequel tu aies bu, c'est Ethan... Qui fait plus d'un mètre quatre-vingt, et a la carrure de hockeyeur qui va avec. Autant dire que l'alcool avait mis du temps à faire son effet sur le demi-vampire... Après un dernier grognement d'effort inutile, tu baisses les bras. La cigarette se consume sans ton aide au bout de tes lèvres, au rythme de ta patience.

Putain, j'le crois pas!

Tu tournes le dos à Martin et tu fais un geste excédé.

Vas-y, accroches-toi. Bave pas sur mon manteau.

Mais ce n'est pas comme si elle aura l'occasion de s'endormir sur ton épaule, puisque tu vas galérer à la porter. Vous êtes parti pour une loooongue marche. Ladies and gents, we're in for a long ride! Mémorable.
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy Mer 6 Mar - 19:23


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Ça te rappellerait presque une époque pas si lointaine. Voir une réaction, une expression autre que son sourire narquois sur son visage. Ressentir une petite pointe de fierté, compter des points imaginaires dans un jeu dont personne ne connaît le but ou même les règles. Tu n'aurais pas cette douleur qui te lacère le crâne, tu en sourirais presque. T'as déstabilisé Catwright, dans cette vie, comme dans une autre, c'est un délice qui n'a pas de prix. Tu retrouves ton petit plaisir coupable, actuellement, Dorothy.

Néanmoins, tu es consciente que tu lui en demandes beaucoup et tu ne t'attends pas à ce qu'il accepte, pas sans avoir bataillé avant. C'est comme ça, tu comprends, dans un sens. Mais tu n'as pas non plus l'intention de céder. C'est peut-être un gros caprice de diva que tu lui fais, c'est peut-être vachement égoïste comme démarche. En fait, ce n'est pas peut-être, c'est totalement ça. Seulement, voilà, tu penses au chemin qui t'attend jusqu'à la salle commune Serdaigle et… Meh, t'as juste envie de t'avouer vaincue. Autant dormir à la belle étoile à ce compte-là. Il fallait gagner le château, puis monter des escaliers… Trop d'escaliers. Quelle idée de coucher dans les tours, hein ? Alors oui, l'endroit est beau, t'as une vue magnifique sur le ciel, une vue à rendre jaloux ton camarade Poufsouffle, mais c'est une vision qui se mérite et tu n’as vraiment pas le goût de l'effort, actuellement.

- « Whoua, on croirait entendre ma mère. »

La même empathie et la même délicatesse. C'est troublant. Mais ça ne te fait pas bouger pour autant. Qu'il ne croit pas que ça t'amuse d'avoir le crâne qui communique en morse agressif (c'est un vrai type de morse), à choisir, tu préférais la phase « je ne tiens plus sur mes jambes, mais la tête ça va grave bien », c'était plus rigolo et vachement plus sympa. Et quand il coince sa clope entre ses dents pour te tirer de ton refuge avec la délicatesse d'un ours mal léché, tu laisses toute l'ironie dont tu es capable partir en vacance pour prendre un ton légèrement plus agressif.

- « Mais arrête putain ! » Eeeeeeet, non, hausser la voix, c'est une mauvaise idée visiblement. Monsieur le Crâne n'est pas content alors tu fronces les sourcils pour laisser passer la douleur avant de reprendre plus calmement. « Ok, c'est loin d'être fun, là, tout de suite, mais ne crois pas que ça m'amuse de me taper un mal de crâne comme celui que je me tape actuellement. Que ça te gonfle, je le comprends, mais vas-y doucement s'il te plaît, on était deux à boire ce soir. »

Faut arrêter de déconner. Tu ne vas certainement pas subir sa tête de con et son manque de délicatesse tout le long du chemin. Les choses partaient bien, ça te fait foncièrement chier d'en arriver à t'engueuler gentiment avec lui, mais t'es clairement pas en état de faire preuve de beaucoup de patience. Tu soupires.

- « Écoutes, j’suis désolée. Juste… Aide moi à aller jusqu’au dortoir, s’il te plaît. »

Tu baisses les bras, t'as pas l'envie ni l'énergie pour te battre. Tu veux juste rentrer, trouver ton lit et avoir quelques heures de sommeil en plus pour affronter la gueule de bois le lendemain matin. Alors t'avoues hausser un sourcil lorsque tu vois Catwright te tourner le dos au comble de l'énervement. Il cède ? T'as mal entendu peut-être ? T'avoues, t'es légèrement déstabilisée. T'hésites un peu avant de t'accrocher timidement à ses épaules en bredouillant un « O…Ok, merci. »

C'est… Étrangement gênant comme situation. Tu ne sais pas trop où poser tes mains ni trop où regarder. Alors tu lèves les yeux vers le ciel, tu tentes de chercher Orion dans la myriade de points lumineux au-dessus de toi. Ça te permet de ne pas trop te concentrer sur ce qu'il se passe et de potentiellement faire abstraction de la mauvaise humeur de ton porteur. Non pas que ça te surprend de voir Argus de mauvais poil, au contraire, c'est plutôt habituel entre vous d'être de mauvais poil. Mais, t'as passé de sacré bons moments en sa compagnie, t'as pas vraiment envie de voir le retour tout gâché. Alors tu cherches un truc à dire, mais rien ne te vient, t’es pas très à l’aise avec les mots, actuellement. Il est peut-être trop tard pour lui proposer une pause ou t’excuser pour avoir haussé la voix. Tu te dis qu’il y a de forte chance pour que ça l’énerve davantage. Alors tu cherches, tu creuses et…

- « Je viens de réaliser qu’on a laissé la bouteille sur le toit. »

…. Wtf Dorothy ?
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy Jeu 11 Avr - 17:32

Si on t'avait dit que tu verrais bientôt Dorothy bourrée, tu ne l'aurais pas cru. Mais si on avait ajouté que tu porterais sur ton dos cette Dorothy bourrée, Gus, tu aurais appelé illico presto Ste-Mangouste pour offrir au petit drôle un séjour au département pathologie des sortilèges, maléfices chroniques. C'est peut-être toi qui est malade. Quelle idée de servir de porteur à sa majesté Martin quand on a des p'tits bras pas musclés comme toi, Argus? C'est pas que t'es incapable de la porter. C'est juste que tu le fais en douillant à mort, voilà le problème. Tu marmonnes dans la barbe que t'as pas avant de réaliser que c'est tout haut que tu râles, pas dans ta tête. Pendant ce temps, Dorothy est... étrangement silencieuse.

J'espère que t'es pas en train de dormir!?

La patience et toi ça fait deux, Gus. Surtout quand t'as froid et que t'as envie de pioncer. La Serdaigle avait raison, vous étiez deux à boire ce soir. La responsabilité est partagée. Ça signifie également qu'elle n'est pas la seule à avoir envie de se glisser sous ses couvertures sans le moindre effort. Mais qui fait l'effort, là? C'est bibi. Et il a mal aux pieds.

La bout... mais elle était vide, on s'en fout! Parce que tu l'as fini? Tu te rappelles?

Ça te fait ricaner. Pas étonnant qu'elle soit dans cet état, surtout si c'est sa première cuite. Mais tu ne l'as pas forcée à boire, et dans le monde de Gus, tout le monde assume ses conneries.

Sauf Gus, oui.

C'est arrivé dans le château que les choses se corsent. Déjà que remonter touuuut le chemin dans la neige, c'était difficile, ça te donnait envie de jeter Dorothy dans la poudreuse, mais là... bah, tu peux pas la jeter du haut des escaliers. Alors tu galères dans les marches. Tu oses espérer qu'elle ne s'attendait pas à voyager en première classe, parce que le Gus Bus secoue un peu. Pas mal.

Putain! Faut... vraiment... que... j'arrête... la clope.

Qu'il dit, essoufflé, en laissant derrière lui un mégot décédé. Bientôt la métaphore de cette ascension. Mais pourquoi tu t'infliges ça, en fait? Tu pourrais pas aller dans ta salle commune, aux sous-sol, et poser Martin sur un canapé? ... ah oui. Mais t'es déjà au 5e étage. Mais t'es con?? Non, juste un peu bourré. Tu continues donc la montée des marches, et des étages, avant de parvenir enfin, on ne sait comment, au pied de la tour des Serdaigles. C'est un miracles. Tu t'affales à moitié contre un mur en lâchant ton poids-mort:

Descends, descends...

T'as l'impression de mourir, tes poumons sont en feu et tu vas sûrement te laisser rouler au bas des escaliers pour redescendre. Tu lâches plusieurs jurons, plié en deux, les mains sur les genoux. Il en faut peu pour te mettre en PLS dans un coin. Mais ta mission touche à son but. On n'abandonne pas maintenant, soldat! Tu t'approches de la porte et... merde. T'avais oublié le fonctionnement de l'entrée. Parce que les Serdaigles ne peuvent pas faire comme tout le monde, un mot de passe ou un gentil tour de baguette sur des tonneaux, nooooon les Serdaigles ils résolvent des énigmes pour avoir le droit de se coucher dans leurs lits tous les soirs. Putain d'élitistes. Tu lâches un cri mi-outré mi-épuisé et dégaine ton pineapple. Pas besoin de réfléchir, t'en as pas la force de toute façon, et si Martin est incapable de mettre un pied devant l'autre, ce n'est pas elle qui va pouvoir vous aider sur ce coup-là! Tu envoie un message de détresse au seul Serdaigle que tu connaisses assez bien pour le déranger à n'importe quelle heure de la nuit. Bertram doit être ravi d'être ton ami.
HIT ME BABY ONE MORE TIME;
Janvier 2029
Trois Balais
avec Dorothy
Dorothy Martin
Queen of Salt
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Dorothy Martin
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy Ven 12 Avr - 12:40


alcohol creates friendships


it's scientific

Feat Argus & Do



- « Hein ? Non, non, je dors pas. »

Dixit la fille qui contracte ses paupières comme un culturiste contracte ses muscles. Tu ne sais pas trop où t'en est. Tu sais juste que tu es très fatiguée et un peu heureuse aussi. Tu ne sais pas, tu t'amuses. T'as l'impression de retrouver le dada de tes trois ans et demi. T'sais, quand tu montais sur le dos de Luke pour faire la chevalière qui allait tuer la princesse et pas le dragon. Parce que oui, t'as jamais été capable de dire non à un dragon. Entre nous, quel intérêt de ramener une bonne femme dans son château ? Ça sert à rien, ça prend de la place et en plus ça parle et ça se plaint. C'est beurk les princesses. PUIS ÇA CHANTE OMG. Alors qu'un dragon… Un dragon c'est classe, ça crame les gens que t'aime pas, ça mange l'horrible recette de tripe de papa et en plus ça ne chante pas sur les petits oiseaux, ça rôtit les petits oiseaux. Non, ramener un dragon chez soi, c'était vachement plus rentable qu'une princesse. Alors tu chassais la princesse, tu ramenais le dragon et Luke, c'était ton fidèle destrier.

Puis tu te souviens que, pour l'heure, c'est Argus Isa Catwright ton destrier. Et quel destrier ma bonne-dame ! C'est peut-être l'alcool qui te fait imaginer des choses… Ou c'est peut-être que t'assumes vachement plus ton côté loufoque, mais tu mets à te demander quel genre de destrier serait le Poufsouffle. Luke, c'était un grand cheval de guerre, puissant, fort et beau. Mais quel genre de monture serait Argus ? Ah… Bonne question. Un petit poney ? Ou une mule ? Ça te rappelle un peu Shrek tout ça. Peut-être même un âne ? Ouais… Mais de l'autre côté… Le petit poney… Hm. Puis te rappelle la bouteille, le toit, la boisson. T'as vraiment bu toute la bouteille ? T'as bu, ça, tu t'en souviens. Mais la quantité… C'est descendu tellement facilement aussi. Tu écoutais, tu écoutais encore et pouf ! Tu fronces les sourcils sous l'effort de la réflexion. Tu t'es enfilé une bouteille.

- « Aaaah… Je l’ai fini ? Peut-être. » Attention, morale de l’histoire dans 3, 2, 1. « Comme quoi, même les plus petits gabarits peuvent boire beaucoup ! »

Voilà. On applaudit. Dorothy Martin à sa première cuite. Elle ira loin cette enfant, please faites des dons, sauvez-là, faites un truc, j'en peux plus d'elle #JoueurEnDétresse. Et, t'es fière en plus Dorothy. T'as dit ça avec le ton de la sagesse, comme-ci, c'était une conclusion satisfaisante, une leçon à retenir. Alors que tu n'es pas capable de tenir debout, que tu souris comme une débile tout en t'endormant, que t'as la tête qui tourne dans tous les sens et que le moindre truc qui te passe sous les yeux te donne matière à penser des choses incongrues comme « Hé, mais est-ce que c'est de la pierre ou juste une imitation cette maison ? » ou encore « Est-ce que si je mets des balais d'essuie-glace sur mes lunettes, comme sur les voitures moldues, ce ne serait pas du génie ? ». T'es désespérante Dorothy, mais au moins tu souris. Tu regardes plus Argus de haut, tu te disputes plus avec. T'es juste… Là sans être là. C'est pas si mal que ça, au final.

Vous entamez, cependant, la partie douloureuse des escaliers du château. Partie qui te ramène un peu brutalement à la réalité. Ton porteur à un équilibre plus que relatif et ta tête rentre rapidement en conflit avec ton euphorie passagère. Aaaah, bah ouais, c'est nettement moins agréable, d'un coup. T'as un sursaut de délicatesse en essayant de t'accrocher un peu plus pour lui faciliter la tâche, mais t'es pas bien sûr que ça aide. Ceci dit, t'avoue, tu ne peux t'empêcher de savourer le moment. C'est suffisamment irréaliste pour que tu t'en amuses, en silence, avec pudeur, parce que vu comment il râle, tu te doutes bien que t'as tout intérêt à garder tes réflexions pour toi. Sans que tu arrives à comprendre comment, vous arrivez devant la porte de la salle commune. Tu te laisses choir sur le et glisser contre un mur en baillant. Bon. Plus qu'à aller se coucher et… Quoi ? Pourquoi il geint ? Tu regardes la porte d'un air un peu absent. Ah… L'énigme. Ah. Ahahahaha.

- « Ah oui, c’est vrai. C’est pour ça qu’on boit jamais. »

Ceci explique cela. En effet. Tu voudrais bien briller et dire qu'un serdaigle, même torché, peut jouer à l'oracle maiiiiiis non. Tu es suffisamment consciente pour te rendre compte que tu vas sûrement dire de la merde et que ce n'est peut-être pas la solution la plus rapide pour gagner ton lit. Alors tu sors mollement ton téléphone, tu pianotes avec une extrême concentration un sms… Mais à qui. Sûrement pas à Luke non. Le plus logique serait Ceres, mais tu ne veux pas la déranger non plus… Tu ne sais pas très bien l'heure qu'il est, mais ce n'est pas très poli de réveiller les gens. Ah, mais du coup, si tu ne peux réveiller personne, tu fais comment ? Heureusement, tu n'as pas trop l'occasion de te poser la question. Rapidement, la porte de la salle commune s'ouvre. Ah ! Un miracle ! Tu t'aides du mur pour te remettre sur tes jambes… Plus ou moins maladroitement. T'es magnifique Dorothy, vraiment. Grandiose même. Tu reconnais le visage de Bertram et tu ne peux t'empêcher de sourire.

- « Beeertraaaaaam ! »

Et tu lui fais un « coucou » pour le saluer. Tu ne sais pas trop comment, mais t'arrives jusqu'à la porte. Pour être tout à fait franche t'as plus vraiment conscience de ce que tu dis ou fait. Tu sais juste que t'es juste à la porte de ta salle commune et cette pensée suffit à te faire bâiller franchement. T'as quand même le réflexe de chercher Argus du regard. Peut-être qu'il est déjà en train de repartir vers son dortoir à lui. Le fait est que tu l'appelles un peu sans réfléchir. Tu lui fais coucou à lui aussi. Puis tu ne sais pas trop pourquoi tu dis ce que tu dis. Mais tu le dis.

- « Je regarderais plus souvent les étoiles, maintenant ! »

Traduction : Merci, c'était chouette comme moment.
Note : merci pour ce rp duckloved
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Re: Hit me baby one more time | Dorothy

Hit me baby one more time | Dorothy
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