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nos euphémismes + dorothy

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nos euphémismes + dorothy Lun 18 Fév - 21:28


je réalise mon ouvrage dans l'amour, abandonne ma colère dans la boue
il n'est pas question de pleurer les êtres perdus ou s'enfoncer dans son inquiétude maussade d'amoureux - c'est bien fini. tout cela est loin de lui, kenneth est de retour alors il a retrouvé son énergie dans ses doigts et dans son sourire. il peut reprendre cette comédie ironiquement sans fin et vivre paisiblement à ces côtés.
pourtant il y'a là d'autres tiraillements, un peu moins intimes, des ébats publics de la séparation entre lui et un univers qu'il essaye d'atteindre - ah ce romeo ! à subtiliser les jolies princesses ainsi, il lui logerait bien une balle dans le coeur pour renforcer éhontément la césure des relations. ses sourcils se froncent avec un peu d'amertume à cette pensée, pendant qu'il t'attend fraîchement assis au fond du pub. il est allé saluer toutes les silhouettes familières pour avoir la paix une fois que tu seras là et qu'on ne vous dérange pas dans votre étrange entreprise.

les pieds étendus sous la table, il regarde son portable pensivement, les traits fermés tandis que cela commence à s'agiter autour de lui ; pan ne joue pas au bienheureux plus que nécessaire. c'est un faux repentant repenti. en réalité, il ne regrette rien et il te l'a bien dit ; ses méfaits sont ancrés et il vit avec.
si tu te rends unique, au-delà de ces petites gamines qu'il a connu jusqu'ici qui minaudent ou qui lui adressent des regards de travers, c'est que tu l'as bien compris. tu n'as pas rejeté sa sincérité quand il est arrivé avec ses gros sabots de vécu et de ressentiments : alors oui, il y'a quelque chose qui veut qu'il te garderait bien tout contre lui pour ne plus te relâcher.
il pensait, la première fois, qu'il ferait face à des mains tremblantes et une bouche timidement en coeur ; il voit encore sa soeur comme une enfant alors les filles de son âge se rapportent au même grade. il y'a pourtant un éclat de pugnacité dans tes prunelles qu'il chérit bien tendrement et qu'il flatte, pour une fois, tout à fait sincèrement.

en te voyant arriver il se lève, te fait un signe pour que tu le retrouves et ainsi te prendre dans une étreinte affectueuse ; pan est ainsi même dans la pudeur, même dans son cercle personnel où il ne fait pas semblant de sourire, ses contacts tactiles sont francs.
dorothy ! salut !
il élève un peu la voix pour que tu l'entendes et pose un doigt taquin sur tes lèvres et sur ton nez.
avant que tu partes dans les grands discours laisse-moi aller chercher à boire. reste à la table deux minutes faudrait pas qu'on nous vole nos places.
il s'écarte pour te laisser passer, laissant son manteau sur sa chaise et tapotant sa poche pour s'assurer que son porte-monnaie est bien en place.
il t'adresse un dernier sourire et se glisse bien tranquillement, à l'aise dans son élément. il n'a pas trop chaud dans ce pull volé sans subtilité à son cousin qui est, bien entendu, trop grand sur lui. pan atterrit finalement au bar et commande deux bièraubeurres et deux shots. il fait glisser les pièces et s'enfuit aussi vite qu'il est arrivé, s'asseyant bien satisfait quand il réussit à se faufiler jusqu'à votre table, les mains bien prises.
bon ! alors tu racontes quoi de beau sweety ? tu participes au speed-dating ?
il dépose le tout tout en parlant, venant loger aussitôt son menton dans le creux de sa main, sans se départir de son sourire sans fausseté.
tu l'intéresses.
Dorothy Martin
Queen of Salt
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Dorothy Martin
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Re: nos euphémismes + dorothy Mar 19 Fév - 21:21


Two facets of


the same part

Feat Pan & Do

Un nouveau regard à ton téléphone t'indique que tu es dans les temps. Si tu n'es pas une grande malade de la ponctualité, tu apprécies néanmoins le fait d'arriver à l'heure… Allez, avec cinq minutes de retard grand maximum. Tu foules le sol de Pré-au-lard sans trop savoir ce que tu vas bien pouvoir ressortir de cette soirée. Tu as répondu à l'appel de Pan en prétextant un besoin urgent de te changer les idées, mais il y avait une grande part de mensonge là-dedans. La vérité, Dorothy, c'est que tu étais rongée par la curiosité. Alors, oui, tu connais les rumeurs, Pan, tu connaissais son visage, son nom et sa réputation. Tu serais un peu plus raisonnable, comme fille, tu serais probablement restée sur un gros, très gros a priori. Seulement, voilà, t'es pas raisonnable.

Il était arrivé, ce jour-là, le cœur plein et il avait tout déballé, tout. Il t'avait parlé de Ceres, il t'avait parlé de bon nombre de choses qu'on ne dit pas aux inconnus. T'avais eu la possibilité de fuir plusieurs fois, mais tu ne l'avais pas fait. Parce que si Pan avait fait des choses horribles, il n'en restait pas moins qu'il t'avait dit la vérité, ce jour-là et l'honnêteté est quelque chose que tu te devais de récompenser par le respect. Alors t'avais écouté, t'avais pris le parti de rester neutre, de ne pas juger. Il acceptait et assumait ses erreurs, ses méfaits. Tu n'avais pas pu t'empêcher de trouver un certain écho avec ton propre passé et tu t'étais alors dit que vous aviez quelques similitudes, toi et lui. Votre histoire n'avait rien à voir, mais tu comprenais quand il te confiait certaines choses, certain point. Tu comprenais sa logique, ses dilemmes, t'étais pas quelqu'un d'extrêmement sain non plus, ça aide. T'aurais pu en rester là, mais faut croire que ta discussion avec Ethan avait eu un réel élan positif chez toi. T'avais pris la décision de te mouiller, de prendre le risque, parce que ton ami avait raison : si ça foire souvent, il y a des fois où l'on rencontre des gens capables de se confier l'un à l'autre qu'ils abritent des monstres. Pan avait joué franc jeu avec toi et tu savais mieux que personne le courage que ça demandait. Tu t'étais alors dit que tu devais faire preuve de courage toi aussi et lui tendre la main comme tu aurais aimé qu'on te la tende quand tu étais au plus bas. À partir de là, tu avais pris son numéro et… Et nous voilà revenues à aujourd'hui.

Tu laisses la chaleur des Trois Balais empourprer ton visage lorsque tu pousses la porte, non sans un regard attendri pour le toit du bâtiment. Tu laisses un sourire feindre ton visage, amusée par tes propres souvenirs sur ce même toit, avant de pénétrer pleinement dans le pub. Tu cherches du regard le Serpentard, tes yeux dérives sur les différentes tables, tu crois reconnaître quelques têtes, jusqu'à tomber sur l'objet de ta recherche. Tu prends la peine de lui rendre son salut pour lui signifier que tu l'as bien vue et te le rejoint. Sa familiarité et son côté tactile te surprennent un peu, t'es pas habituée aux proches, branchés contacts humains à outrance, mais ce n'est pas pour te déplaire. Tu lui rends un peu plus timidement son étreinte, parce que tu ne sais pas trop ce que tu peux te permettre ou pas avec lui. T'es prête à lui demander la raison de ce rendez-vous. Est-ce que c'était juste pour parler ? Est-ce qu'il voulait reprendre là où vous vous en étiez arrêté la dernière fois ? T'entrouvres les lèvres pour lui répondre, mais il ne t'en laisse pas le temps. Tu louches légèrement sur son doigt en haussant un sourcil plus amusé que réellement gênée par sa réaction.

- « Est-ce que je peux au moins te rendre ton salut ou ça aussi, c'est de l'ordre des grands discours ? » Tu lui adresses ces mots avec un léger sourire en coin, non pas que tu le cherches, mais ce serait mentir que de dire que la curiosité de cette entrevue ne te donne pas envie de tester les limites. « T'en fais pas, personne ne piquera ces places. Je t'attends ! »

Tu profites de son absence pour prendre un peu tes aises, retirer ta veste, checker tes messages et surtout mettre de l'ordre dans tes idées. Son absence n'est pas longue, cependant, puisque Pan revient bientôt les mains chargées de boisson. Tu prends ta part dans un « Merci ! » avant de porter à tes lèvres la bièraubeurre. Tu dois l'avouer, qu'il te demande de tes nouvelles te surprend un peu, tu n'arrives pas très bien à jauger où il veut en venir et ça ne fait que renforcer plus encore cette excitation curieuse qui sévit en toi. Serait-ce possible que Pan t'ait invité sans raison particulière ? Ça te semble peu probable, mais on parle de Pan, après tout, et considérant les conditions de votre première rencontre, tu ne sais pas très bien, tu te demandes si tu ne devrais pas envoyer les probabilités se faire foutre.

Tu reposes ton verre sur la table en laissant un léger sourire orner tes lèvres « Hmmm, pas grand chose. Hormis le speed dating, c'est plutôt calme en ce moment. Je me suis inscrite pour rire avec deux amis, et toi ? Des plans pour la Saint-Valentin ? » T'as très trèèèèès envie de lui demander pourquoi t'es là, mais tu n'es pas vraiment sûre de comment tourner ta phrase pour qu'elle ne soit pas trop brusque. Tu réfléchis, tu te dis que tu ne devrais pas autant réfléchir, parce qu'après tout, si Pan t'a invité, c'est qu'il devait bien avoir une raison, même si ce n'était que pour faire la conversation et tromper l'ennuie. « Je peux te poser une question, Pan ? Tu voulais me voir pour un truc particulier ce soir ? »

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Re: nos euphémismes + dorothy Mer 20 Fév - 21:54


je réalise mon ouvrage dans l'amour, abandonne ma colère dans la boue
pan garde jalousement toutes ses amours carnassières. c'est ce qu'il se dit pour ne pas que ses doigts se crispent, à l'idée même d'une crainte inconnue, qui obstrue ses pensée et le fait gémir d'une peur incontrôlable. c'est ce secret-là qu'il ne peut pas dire car les mauvaises âmes guettent pour lui loger une balle dans le coeur et le terrasser.
si son père savait...
sûrement ne le serait-il plus, père. du moins plus d'un garçon, il ostraciserait l'existence d'une âme chérie sous le poids de la déception et du dégoût ; c'est bien déplacé d'aimer les éphèbes égoïstement. sans la possibilité de perpétuer son sang de la plus simple de ses manières.
à cette pensée pan se saisit de sa pinte pour s'y abreuver. il n'aime pas l'alcool. il n'aime pas l'ivresse mais pour ce soir - pour ce soir il peut bien concéder à te donner un peu de sa raison et de sa contenance.
un sourire, dénué là de tristesse, ou d'honte, ou même de vices ; un sourire qui ne veut dire que comme on désire l'interpréter, là est tout le charme discret de la véracité de pan. c'est une feuille complètement blanche.
il est vide, terriblement vide, on ne l'a jamais bâti, son équilibre repose sur des simulacres et il hait la faiblesse de ses sentiments. c'est plus simple de s'étendre sur le diva et de rire méchamment en se disant "ah que je suis sans coeur !".
tu le sais bien ça hein, dorothy, tu le sais bien... parce que ça fonctionne pareil dans ton mécanisme, non ?
sûrement avec mon copain. il sort ça tout naturellement pourtant ça lui brûle la gorge de prononcer ces mots. il regarde ailleurs. ça se sait pas qu'on sort ensemble, lui et moi. ma famille me renierait s'ils savaient que j'étais gay. il fait tourner la pinte et laisse glisser ses doigts dessus. il ne veut pas de ta pitié, ne te veut pas miséricordieuse, mais le danger de ceres et shion est important à souligner dans votre relation basée sur l'honnêteté. et devine quoi, y a ma famille à poudlard !
c'est cynique. il s'est déjà pris violemment la tête avec shion suite à la rumeur du stupeshit, il a encore la chaleur qui crépite, lointaine, de ses doigts sur sa joue. du coup qu'il lui a asséné car pan parle trop - et qu'il est infâme. même quand il essaye d'invoquer une pitié qu'on ne peut lui refuser.
peut-être est-ce cela qui le rend terrible.

j'espère que tu vas bien t'amuser !
il en profite pour replonger ses prunelles dans les tiennes et des fossettes d'innocence, pas calibrées parce qu'une fois de plus elles sont sincères, apparaissent.
ouais. je voulais savoir pourquoi tu m'avais écouté. c'est bizarre tu sais ! n'importe qui de sensé aurait tourné les talons et aurait secoué les épaules de ceres pour la prévenir que je m'intéresse toujours à elle. mais pas toi. alors qu'on se connaissait pas. c'est de la bonté d'âme hein, ou alors tu t'es sentie concernée par... ce que je t'ai dit peut-être ? je veux pas sauter à n'importe quelle conclusion mais ça me rend curieux je t'avoue !
Dorothy Martin
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Re: nos euphémismes + dorothy Jeu 21 Fév - 11:06


Two facets of


the same part

Feat Pan & Do

La façon dont il détourne le regard te met immédiatement la puce à l'oreille. Ce n'est donc pas quelque chose d'officiel et de pleinement assumer, son homosexualité. Là aussi, tu peux aisément comprendre, la pression familiale n'est pas quelque chose d'aisé à vivre. Les parents ont quelques fois des attentes et des projets de vie qui vont à l'encontre même de l'essence de leur rejeton. Tu te demandes ce que ta mère, si droite, si rigide, te dirais si tu lui annonçais que tu aimais une fille ou si tu avais le malheur d'avoir une sexualité un peu trop fournit ou en dehors de ses codes à elle. Elle n'irait peut-être pas jusqu'à te renier… Quoi que. T'en est pas sûre et, étrangement, tu n'as pas tellement l'envie d'aller tester ta petite théorie. Lui faire avaler que 90% de ton entourage proche est composé d'homme est assez compliqué comme ça, si tu dois inclure ta future vie sexuelle et amoureuse en plus… Nan. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Tu comprends néanmoins le signal que veut te faire passer le Serpentard : pas un mot à Ceres ou ses proches. Tu ne veux pas nuire à un Pan, tu garderas donc le secret. Tu peux être une véritable tombe quand tu le veux, Dorothy.

- « Oh, mais j’y compte bien ! J’espère que ça se passera bien avec ton copain aussi. T’en fais pas, je garde le secret. »

Tu ne sais pas trop ce que tes promesses représentent pour lui, mais ça ne change au rien au fait que ne trahira pas sa confiance. Tu laisses tes doigts glisser le long de ton verre lorsqu'enfin, il t'explique le pourquoi du comment de ta présence ici. Tu laisses un sourire éclairer ton visage en regardant tes doigts jouer avec ta pinte de bièraubeurres. Tu confirmes, c'est bizarre, n'importe qui de sensé aurait tourné les talons, mais toi, tu ne l'as pas fait. Peut-être que c'était une grosse connerie ou peut-être que c'était un de ces nouveaux risques que tu cherches à prendre ou peut-être que, tout simplement, t'as de la sympathie pour Pan.

- « Bah, faut croire que je ne suis pas quelqu’un de très sensé parfois. » Fis-tu en pouffant légèrement. « Plus sérieusement, je ne sais pas… En t’écoutant, je me suis fait la réflexion qu’on se ressemblait, toi et moi. J’ai… Compris en quelque sorte ? »

Compris quoi exactement ? C'est difficile de mettre des mots sur ce genre de sentiment. C'est un exercice fastidieux mais nécessaire. Tu devais apprendre à t'exprimer, à dire les choses. Tu t'étais rendu compte qu'en communiquant, ce que tu ressentais devenait moins flou, moins violent et surtout plus facile à supporter. Tu avais l'envie d'aller mieux, tu avais l'envie de surmonter tout ce qui t'avait entravé auparavant, tu voulais grandir tout simplement et pour ça, il n'y avait pas trente-six mille solutions. Il fallait mettre des mots sur ce que tu n'osais pas définir.

- « Comment dire… Tu as la force d'assumer tes tors et tes fautes, de vivre avec, et ça, c'est un courage que je n'ai pas encore. Être capable, d'assumer le pire en nous c'est un truc que je n'arrive pas à faire. J'aimerais, parce que ne pas assumer toutes ces choses-là me rend plus instable et borderline qu'autre chose, mais je n'y arrive tout simplement pas. Je ne sais pas ce qu'il me manque pour en être capable. Le fait est que si certains trouvent ça monstrueux, perso je trouve ça courageux. Puis, je ne sais pas, ce serait hypocrite de ma part de te juger, de te regarder de haut alors que j'ai ma pile de linge crade moi aussi. Y a quelques mois, je n'aurais probablement pas été capable de t'écouter, mais j'ai un ami qui m'a dit qu'il fallait savoir prendre des risques et se mouiller avec les gens. Que souvent ça foirait, mais que, parfois, ça pouvait donner quelque chose de merveilleux, comme quand deux personnes sont capables de s'avouer sans tabou leurs démons. C'est un peu ce qui s'est passé avec toi. Tu as été franc et honnête avec moi, j'ai accepté de te tendre la main. T'as peut-être fait beaucoup de connerie, mais ça ne fait pas de toi un monstre pour autant. C'est ce que je pense. »
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