pech! | z Dorothy

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pech! | z Dorothy Lun 11 Mar - 17:01

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pech!

La beauté sans la grâce attire, mais elle ne sait pas retenir ; c'est un appât sans hameçon.

feat Dorothy

Pendant tes vacances, tu es tombé amoureux. Pour de vrai cette fois. Et à chaque jour passé à la capitale, tu faisais ton petit détour pour passer devant la vitrine et l’admirer. Jusqu’à ce que la vendeuse, excédée de voir toujours le même petit bonhomme blond, une sucette dans la bouche, se trémousser sans raison devant la boutique te propose de l’essayer.

« Je peux ? » avais-tu lancé, des étoiles dans les yeux.

Pour toute réponse, elle t’avait tenu la porte et tu avais pénétré le petit magasin de vêtements de luxe en trottinant, tout content. Il en fallait peu pour être heureux, et toi, ici, tu l’étais parfaitement. En plus ça sentait bon.

Elle t’avait avoué être étonnée de voir un jeune homme en pâmoison devant des vêtements quand tu lui avais dit que ça n’était pas pour ta petite-amie mais pour toi – quelle petite amie, de toute manière ? Tu avais alors bêtement souri et avais indiqué ta taille.

Et lorsque tu avais passé les jambes dans le tissu lourd, tu avais été pleinement convaincu. Avant même de voir le résultat final.

~

Te voici donc de retour à Poudlard, ta nouvelle acquisition sous le bras. Tu l’as peu portée, ta robe, parce qu’elle est trop belle pour ça, et tu penses même la réserver pour ton prochain spectacle – la fameuse surprise que tu prépares en secret de tes parents pour ne pas qu’ils t’explosent la tête de leur homophobie et préjugés avant l’heure – mais aujourd’hui, tu as craqué et tu décides de la porter comme tenue du dimanche.

Après ton petit passage à la chapelle bien entendu. Tu ne raterais ce rendez-vous avec Dieu pour rien au monde.

Et vu qu’il y a du soleil et que la pelouse ne te semble pas humide, tu te décides à un petit tour à l’extérieur, juché sur tes talons de six centimètres. Par contre, tu ne t’assoiras pas par terre au risque de tacher ton amoureuse en tissu.

Comme souvent, tu braves l’interdit en te rapprochant de la forêt interdite, en espérant retrouver ton ami le serpent – que tu as failli lancer sur un malheureux phobique de ces créatures – toutefois, il n’y a rien. Dommage. À part de la terre et de petites branches.

Toutefois, alors que tu es prêt à rebrousser chemin, tu sens que l’on te retient en arrière. Surpris par cette sensation inattendue, tu te retournes.

Et là.

Malheur.

Tu n’as pas été assez prudent, tu étais prêt d’un buisson plein d’épines et à force de remuer les hanches à la recherche de ton serpent, les doux voiles se sont pris dans les picots acérés.

Tu n’as vraiment pas de chance.

Et tout perdu que tu es, tu ne sais pas comme faire pour te dépêtrer de cette difficile situation.

Tu aggraves ton cas en t’abaissant pour t’en sortir à la main, lorsque ta chaussure glisse dans un résidu de boue. Tu sens que ton pied sort et le voilà dans la terre meuble et humide, noirci alors qu’il était tout beau, tout propre avec tes ongles roses faits ce matin.

« C’est pas vrai... » tu geins, pathétique.

« halloween »
Dorothy Martin
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Re: pech! | z Dorothy Mar 12 Mar - 13:21


Semaine de merde un jour

Semaine de merde toujours

Feat Ino & Do

Oh, le retour des obsessions à la con de Dorothy Martin, ça faisait longtemps. Enfin, après le samedi chaotique que tu avais passé, il était plus que normal que tu commences à t'agiter. Tu étais comme ça, c'était un de tes traits de caractère. Quand tu rasasses, quand tu te stresses, tu te sens obligé de t'activer, de remplir ton emploi du temps de telle sorte à occuper chaque seconde de ta journée. Évidemment, ça passait par les études en premier lieu. Puis, venaient des choses plus triviales comme le ménage, la composition, le sport et plus particulièrement l'escrime, mais, pour aujourd'hui, tu es forcée de constater que rien ne t'occupait suffisamment l'esprit. Ton travail finit, ta chambre impeccable, tu avais bien tenté d'aller jouer du piano pour te distraire ou d'aller faire quelques passes d'armes, mais rien n'avait réussi à te faire oublier les évènements de la veille et l'espèce d'appréhension qui en découlait. Évidemment, tu n'allais pas passer à autre chose en moins de 24h. Non. Impossible. Alors il te fallait trouver autre chose, une autre activité, quelque chose pour d'activer davantage. Ton regard se porte sur ton téléphone… Inviter quelqu'un peut-être ? Pan ? Ceres ? Mais comment tourner la chose… Luke alors ? Non trop occupé. Tu pourrais bien harceler Ethan et Bertram, mais tu leur as déjà suffisamment imposé ta présence, il fallait les laisser souffler. Quant à Gus… Non. T'as aucune idée de ce que Payne pourrait dire ou faire… Non. Gus n'est pas une option. Tu soupirs en te laissant tomber sur ton lit, ton Boursouf à tes côtés. Ton Boursouf… Oh. Mais oui bien sûr.

- « Hé boule de poil, une ballade ça te dit ? »

Ce n'était pas tellement une question, tu savais ton Boursouf partant pour à peu près tout, spécialement si ça incluait de se faire porter ou d'avoir des câlins. Luke (Parce que oui, t'avais 11 ans, tu rentrais à Poudlard, tu voulais te marier avec ton parrain quand tu serais plus grande et du coup tu as appelé ton animal de compagnie Luke. Non t'as pas honte.) émit un grondement grave, signe qu'il était content. Tu laisses un sourire se dessiner sur ton visage avant d'enfiler une paire de basket, un vieux sweat et un legging pour affronter l'extérieur. Tu es, comme qui dirait, clairement sur un jour off. T'as pas envie de te faire belle, t'as juste envie d'être une clocharde, parce que c'est bien de s'en battre royalement les grelots de son apparence de temps en temps. Luke dans les bras, tu sors du château pour gagner les parcs, puis les lieux extérieurs. Tu te fiches de combien de temps durera ta randonnée improvisée, tu veux juste… Marcher. L'air frais, te fais du bien et la présence de ton Boursouf te permets de te concentrer sur autre chose que sur tes mésaventures du Speed-Dating. T'en profites pour faire quelques photos, pour jouer avec ton animal de compagnie, tant est si bien que tu finis par atteindre les abords de la forêt interdite sans trop savoir comment. Tu prends soin de prendre Luke dans tes bras… Ce con serait capable d'aller se perdre dans les bois et tu ne tiens pas tellement à aller t’aventurer entre les immenses arbres de la forêt. Après tout, on ne l'appelle pas « interdite » pour rien.

Alors que tu es sûr le point de tourner des talons, tu entends une plainte s'élever un peu plus bas devant toi. Tu fronces les sourcils, partagée entre la curiosité et le mauvais pressentiment. Quelqu'un serait tombé ? Se serait perdu ? Tss, à tous les coups, c'est encore un premier année qui voulait faire son intéressant et qui s'en mord les doigts. Tu t'approches prudemment, la zone à est parsemée de buissons épineux, t'aperçois un amas de tissu trop bien travaillé pour ne pas être affreusement coûteux. Un simple regard suffit à te faire, grosso merdo, comprendre la situation. Tu poses Luke sur le sol en lui ordonnant de se tenir en place et tu t'approches.

- « Est-ce que ça va ? Je vais venir t’ai-»

Le reste de ta phrase se meurt dans le fond de la gorge. C'était lui. Oui. Lui. Pas elle. Lui. Et tu regrettes encore de le savoir, ça. Sombre histoire d'une visite à la piscine à une heure improbable pour répondre à l'une de tes obsessions du moment. Sombre histoire d'une porte de vestiaire ouverte trop tôt parce que tu pensais être seule. Sombre histoire d'une découverte que tu aurais largement préféré ne pas découvrir. Tu ne caches pas ton agacement en découvrant le visage d'Ikachev, à croire que tu vas croiser toutes les têtes désagréables de Poudlard ce week-end. Tu roules des yeux, t'aurais bien envie de te foutre de sa tronche, là, tout de suite, mais tu as la décence de te retenir.

- « Tends ta main, je vais t’aider. Tu peux dire adieu à ta robe, par contre, elle va prendre chère. »

Quelle idée d’aller faire mumuse dans des ronces aussi.
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Re: pech! | z Dorothy Jeu 14 Mar - 19:58

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pech!

La beauté sans la grâce attire, mais elle ne sait pas retenir ; c'est un appât sans hameçon.

feat Dorothy

Tu es très concentré, affairé à te sortir de ce bourbier. C’est la loose, vraiment. Même si tu t’en sortais sans trop de problèmes – c’est à dire sans avoir arraché la moitié de ta robe – il te faudrait encore rentrer au château, tout dégueulasse que tu es maintenant. La joie. Toi qui voulais profiter d’une journée tranquille et sans accroc… c’est le cas de le dire. Quelle malchance.

Puis tu perçois un mouvement sur le côté et tu tournes brièvement la tête, mais ne vois encore rien. Une voix féminine s’élève et tu te sens sauvé. Cette jeune demoiselle a constaté ta détresse intense et accourt pour te sortir de ce mauvais pas ! Quelle grandeur d’âme !

Sauf qu’elle s’interrompt brusquement et tu relèves les yeux, curieux. Et là tu la vois. Et tu la reconnais. Et tu deviens cramoisi. Et tu souhaites te rouler dans la boue jusqu’à disparaître de son champ de vision.

Et visiblement, elle aussi te reconnaît. Et semble ravie de te voir.

Pourtant, il ne s’est rien passé ! Elle a ouvert la porte où tu te trouvais dans les vestiaire alors que tu te changeais. Tu n’y es pour rien ! Elle ne peut que s’en prendre à elle-même. Bon, le problème étant que ta robe était à tes pieds et que donc, pour elle, meuf en robe hyper travaillée égal mec se baladant à poil à la piscine – donc connaissance de ton secret – bref. Le moment qui se déroule entre vous est gênant et tu préférerais qu’il ne se soit jamais produit.

Va-t-elle s’en aller en courant ? Elle n’en a pas l’air. Elle te propose tout de même son aide mais prévient que ta précieuse robe va être toute déchirée après. Quoi ?! Hors de question.

Tu ne forces même pas la féminisation de ta voix, tu n’en as pas besoin. Pas besoin d’artifices devant cette jeune fille.

« Je refuse d’abîmer ma robe ! Elle a coûté trop cher ! »

Tu n’es pas en plus doué en sortilèges de réparation. Il te faudrait aller pleurer près d’un professeur. Et c’est franchement embarrassant. Vite, une autre solution !

Bon, ça ne va pas lui plaire, mais tu préfères tes zlotys dépensés plutôt que la protection de son regard pur et innocent.

« Tu peux me la détacher derrière ? Je vais l’enlever, comme ça j’aurais plus facile pour la sortir des ronces. »

« halloween »
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Re: pech! | z Dorothy Ven 22 Mar - 10:49


Semaine de merde un jour

Semaine de merde toujours

Feat Ino & Do

Tu es ce qu'on appelle, une fausse coquette. L'attrait du physique, de la beauté, le culte de l'apparence, on ne peut pas dire que tu y es insensible. Ton physique (et Dieu seul sait à quel point ça te fait chier) est un de tes complexe numéro un. Tu apprécies qu'on te trouve jolie, tu apprécies les regards, la satisfaction du miroir… De chez-toi. Le concept de sortir faire les boutiques, avait autant d'intérêt à tes yeux qu'un petit pois perdu sous un meuble. Les achats en ligne, il n'y avait que ça de vrai. De plus, tu devais l'avouer, tu étais bien trop radine pour être sensible au luxe. Les vêtements étaient utilitaires, certes, savoir les accorder était important, certes, mais jamais au-delà d'une certaine somme. Tu pouvais te ruiner en livre, Dorothy, mais certainement pas en produits cosmétiques et en bouts de tissu bariolés. Alors, quand tu vois Ikachev se plaindre du prix de sa robe, t'avoue, tu n'as pas la moindre once de pitié.

- « Si elle a coûté trop chère fallait peut-être éviter d’aller jouer dans les ronces avec, champion. »

Tu grommelles, légèrement agacée. Tu ne comprends pas, de quoi, il se plaint, au juste ? Il s'attendait à quoi exactement ? Se balader en forêt dans une robe hors de prix, c'était comme marcher dans la gadoue en sandale, c’était débile. Et, bon, t'as des doutes, mais en tant que Serdaigle t'oses espérer que ton camarade en avait conscience. Alors, tu avoues, tu n'es pas très très à l'écoute. Tu es bornée, enfermée de ton idée de le sortir de là même si ça doit lui coûter le prix d'un rein. Après tout, c'est de sa faute, après tout, c'est lui qui avait fait l'idiot, pas toi. T'étais déjà bien gentille de l'aider. Il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin non plus. Mais voilà, la plus bornée ici ce n’est pas toi.

- « Tu peux me la détacher derrière ? Je vais l’enlever, comme ça j’aurais plus facile pour la sortir des ronces. »
- « … Pardon ? »

Il n’y a plus aucune malice, plus aucun sarcasme dans ta voix. Il est sérieux ? Il croit réellement à ce qu’il dit ? C’est ça son plan ? Se mettre à poil pour sortir sa robe ? Mais… Mais jusqu’où il y tient à son bout de tissu, là ?

- « C’est ridicule, c’est qu’une robe. » C’est mort, jamais. « Il en est parfaitement hors de question, je ne vais pas t’enlever ta… Robe. »

Puis quoi encore ? Non mais ça commençait à bien faire putain. Payne, lui… Mais qu’est-ce que tu avais fait pour mériter un week-end aussi… Merdique ? Tu n’allais certainement pas plonger dans les ronces pour aller déshabiller un gars trop con pour se balader près de la forêt interdite comme une diva londonienne. Il en était parfaitement et tout bonnement hors de question. Alors tu tournes les talons. C’est bon, le jaune c’est pas ta couleur, t’es pas une bonne Samaritaine. Faut arrêter. Tu n’as pas la patience. Pas aujourd’hui. Pas dans cet alignement des astres. Mais ça, évidemment, -parce qu’il y a toujours un mais dans les histoires les plus honteuses- c’était sans compter sans ton adorable (et un peu con) animal de compagnie. Luke s’est jeté dans les ronces pour aller saluer ton camarade Serdaigle. Tu pousses un long soupir en comprenant que ta petite boule de poil ne pouvait remonter seule. Si lui s’y met aussi.

- « … Haha quelle blague. »

Nan mais quand la vie vous déteste, au bout d’un moment, faut arrêter de lutter.

- « Un jour, faudra qu’on cause sérieusement, toi et moi. » Fis-tu à ton Boursouf en descendant. « Bon, bouge pas, je vais t’aider. »

T’es partagée entre l’agacement et une profonde lassitude. En vrai, plus ça va plus tu te dis que ça ne pourrait pas être pire. Si Dieu a le sens de l’humour, il foutrait une bonne petite averse des familles. Histoire de parfaire le tableau. Nan parce qu’autant ne pas faire les choses à moitié. Tu rejoins donc ton camarade et ton animal de compagnie en roulant des yeux. Tu t’affaires sur les attaches de la robe, savourant avec ironie l’étrangeté de ce moment. Qui aurait cru que la petite catin vierge de Poudlard déshabillerait un mec près des bois, hein ? Comme quoi. Tss. C’est ridicule putain.

- « Je te préviens, tu te débrouilles pour remonter. Voilà, c’est détaché. Sur ce, si tu veux bien m’excuser. »

T’attrapes ton Boursouf d’une main avant de t’extraire des ronces. Vraiment, hein, quand le week-end est bon, il est bon. T’étais bien partie pour filer dans ta chambre, d’ailleurs, mais faut croire que tu t’adoucis avec le temps. Ça doit être aussi gênant pour lui que pour toi. Puis, même si c’est con, ça pourrait arriver à n’importe qui ce genre d’emmerde. Tu laisses un soupir passer entre tes lèvres, soigneusement tournée dos à lui avant de lâcher un :

- « T’as de quoi te changer, au moins ? »
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Re: pech! | z Dorothy Ven 22 Mar - 20:20

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La beauté sans la grâce attire, mais elle ne sait pas retenir ; c'est un appât sans hameçon.

feat Dorothy

Aïe. Elle est vraiment d’une humeur massacrante. Pourquoi tout son ressentiment te tombe-t-il ainsi sur le coin de ta figure ? Tu ne penses pas le mériter, sérieusement. Quoi, elle est choquée par ce qu’elle a vu l’autre jour dans les vestiaires ? Tu pourrais lui faire remarquer qu’elle est la seule fautive dans cette histoire. Tu as bien le droit d’aller te baigner ! Et puis, elle en a vu d’autres, non ? Et si pas, eh bien il est temps d’apprendre la vie à cette jeune fille !


Tout ce qui t’importe, c’est qu’elle ne raconte pas ton petit secret. Le reste, tu t’en fiches pas mal. Tu hausses un sourcil. C’était accidentel ! Tu n’avais aucune envie de te retrouvé encerclé par les ronces. Non, tout ce que tu voulais, c’était retrouver ton ami le serpent. Un manque d’attention, ça arrive à tout le monde.


Elle n’est pas très réceptive à ta demande de soutien, pour le coup. Et là, tu avoues être scandalisé par ses paroles. Pardon ?! Tu peux répéter ? Ce n’est « qu’une » robe ? Tu en es certain, elle vaut bien dix fois plus que l’ensemble de la tenue de la demoiselle, lunettes comprises !


« Oh, tu es jalouse, je vois, fais-tu avec un petit sourire en coin. Si tu veux porter une jolie robe, tu peux me demander pourtant. »


Car pour toi, son comportement médisant – ce fameux bout de tissu est tout de même superbe ! – ne peut être emprunt que de mauvaise foi et de jalousie. Comment peut-on haïr un si bel ensemble ? Ah, les filles…


Elle refuse de t’aider ? Très bien. Tu devras te contorsionner, mais tu arriveras tout seul à tes fins. Tu n’as pas besoin d’aide. Enfin… tu n’aimes pas être seul avec tes problèmes et ta souffrance. Tu aimes t’éparpiller dans des lamentations exaspérantes.


Mais finalement, elle change d’avis, la faute à son petit animal de compagnie – décidément trop mignon, tu le serrerais fort contre toi si tu n’avais pas peur qu’elle t’étrangle – et vient te porter secours. Tu es ravi.


« Je suis content d’être tombé sur toi ! Ça aurait été quelqu’un d’autre, j’aurais dû trouver une autre solution. »


Après, l’autre personne aurait éventuellement pensé à quelque chose de plus efficace que de détrousser une jeune fille – prétendument. Enfin libéré, tu peux te glisser hors de ta prison de tissus, l’air satisfait. Oh, elle s’est retournée, pudique. C’est presque dommage. Tu n’as pas honte de ton corps.


Tu barbotes dans la boue avec ton talon et ton pied nu. Désagréable. Il faudra laver cela correctement une fois arrivé à la salle de sport. Si tu t’y rends en un seul morceau.


« Ouais, bien sûr. C’est le week-end, je m’entraîne dur. J’ai plein de vêtements dans mon sac à main. »


Tu sors sans plus attendre ton collant de danse, déçu de l’abîmer si tôt. Mais ce n’est pas grave, c’est juste pour une fois. Tu en as des propres dans tes quartiers, tu iras les chercher plus tard. Tu l’enfiles et sors ta veste légère que tu passes rapidement. Elle t’arrive juste en bas des fesses, cachant le principal aux yeux choqués de ceux que tu pourrais rencontrer à l’avenir. Puis, tu t’appliques à débarrasser la robe de ses épines et une fois cela fait, tu la glisses dans ton sac. Puis tu troques tes sales talons pour une paire de baskets même si tes petons sont souillés de boue. Tu régleras ça plus tard.


Tu ressembles enfin à un mec, Inocenty. Tes yeux se posent sur la nuque de la jeune fille.


« Merci pour ton aide. Je m’appelle Inocenty, et toi ? »

« halloween »
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Re: pech! | z Dorothy Lun 25 Mar - 11:42


Semaine de merde un jour

Semaine de merde toujours

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Jalouse ? Les mots se coincent dans le fond de ta gorge, t'y veille personnellement. Tu pourrais lui répondre, lui offrir unes de tes répliques cyniques et acerbes, mais tu te retiens. Tu n'as ni la force, ni l'envie de te prendre la tête aujourd'hui. Aussi, tu ne rentres pas dans son jeu, tu le laisses se bercer de l'illusion que tu en as quelque chose à foutre de sa robe, de son style, alors qu'au fond tu t'en fiches comme de ta première chaussette. Tu peux avoir de « jolies robes » pour beaucoup moins chère comme ça. Puis, il n'est pas né celui avec qui tu pourras parler shopping et complexe physique. Aaaaah, y a des choses, c'est compliqué d'assumer. Ta vision de toi-même, ton jugement personnel quant à ce que tu ressembles, c'est trop sévère pour en parler avec un inconnu. Fin, inconnu, c'était ton camarade, tu le connaissais de vu, mais ça s'arrêtait là.

Tu grommèles dans ta barbe en te battant avec l'attache de sa tenue. Son positivisme te fait rouler des yeux. Ouais. Ouais, il pouvait être content que tu aies en ta possession une insupportable boule de poil câline et débile. M'enfin, il valait, peut-être, mieux que ce soit toi. L'excentricité de ton camarade, que tu avais découverte, te laissait pour le moins indifférente dans le sens où… Bah, il ne faisait de mal à personne. Les goûts et les couleurs étaient propres à chacun. Si ça lui faisait plaisir, en tant qu'homme de revêtir une identité plus féminine, bien pour lui. Tu ne le connaissais pas intimement, tu ne pouvais pas connaître ses raisons et pour être tout à fait franche, tu t'en fichais pas mal. Chaque vie, chaque vision est unique et mérite d'être respectée, même si on ne peut pas tout approuver. En ce qui concerne le cas de ton camarade en particulier, approuver ou non n'est pas de ton ressort. Il est ce qu'il est, point. Mais tu sais qu'entre les murs de cette école ton point de vue n'est pas partagé par tous. Pour toi, il y a des monstres au combien plus dangereux, les pires sont souvent ceux qui paraissent les plus sains d'esprit.

- « Ça aurait été quelqu'un d'autre, ça aurait pu mal finir. Tu ne sais donc pas qu'on n'aime pas les gens bizarres, ici ? » Beaucoup de cynisme perce dans ta voix. Le même cynisme avec lequel tu parles de tes bourreaux. Le même cynisme avec lequel tu penses à eux. Ces gens qui, sous prétexte d'une sexualité plus libérée te traitent de pute. Ces gens qui, sous prétexte d'une hybridité te traitent de monstre. Ces gens qui, sous prétexte de sentiments paradoxaux te traitent de fou. Ces gens qui jugent, qui ont une vision bien encrée de ce qui est bien ou mal, de ce qui est moral ou pas. Ces gens que tu détestes par leurs regards et leurs murmures. Ces gens qui ont, eux aussi, un peu d'étrangeté en eux, mais qui refusent de l'assumer. « Je te dirais bien de faire plus attention, mais je me doute que tu es assez intelligent pour savoir à quoi tu t'exposes si jamais ton secret devait être connu de tous. M'enfin, j'suis assez admirative de ce que tu fais, pour être honnête. Assumer ce qu'on aime et ce qu'on est en plein jour ce n'est pas donné à tout le monde. »

Dixit toi, par exemple. Mais ça tend à changer. Tu fais des efforts pour du moins. Parce que tu en as marre d'être enfermée dans ce corps où tu te sens à l'étroit. Parce que tu en as marre de ne plus savoir qui tu es au final. La petite fille sage, la pro de l'auto-sabotage, la bombe à retardement, la femme en devenir, la rebelle, la gamine, l'enfant en manque d'affection, l'adolescente en proie aux changements et aux questions que ça pose. T'es peut-être un peu de tout ça, au final ? Après tout, un héros à toujours mille visages.

Tu as sagement attendu en haut de la pente, dos tourné. Tu as un certain sens de la pudeur, essentiellement à cause de tes complexes. Tu aimes à croire que tout le monde apprécie d'avoir son intimité et, pour être tout à fait franche, ton passif fait que tu ne t'autorises que très rarement à contempler les autres. C'est quelque chose que tu voudrais changer, ça aussi, mais c'est probablement le combat le plus dur que tu auras à mener. Faire la paix avec ton physique, avec l'attrait que peuvent avoir certaines personnes sur toi. Ça allait être compliqué oui, surtout que tu ne te vois pas aborder le sujet avec Bertram ou Ethan. Il allait falloir que tu gères ça seule… Tu ne sais pas si tu peux te faire confiance sur ce coup là. Enfin, tu verras bien.

- « Tu t'entraînes ? » Là, par contre, tu n'as aucune idée de ce à quoi il peut bien faire référence. Tu te doutes que ce ne doit pas être en lien avec une possible randonnée habillée en princesse cependant. Tu te retournes après quelques minutes. T'as entendu le froissement des vêtements, tu prends ça comme un signal que la voie est safe. « Je sais très bien qui tu es. On est dans la même maison Ikachev. » Commences-tu en profitant de l'avantage de la pente pour faire un truc que tu ne peux que rarement faire… Regarder les gens de hauts. « Moi c'est Dorothy Martin. Septième année. »
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Re: pech! | z Dorothy Mer 27 Mar - 19:58

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pech!

La beauté sans la grâce attire, mais elle ne sait pas retenir ; c'est un appât sans hameçon.

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Tu te doutes qu’elle n’est pas très contente d’être en ta compagnie. Tu l’entends à son ton, et puis tu as l’impression de recevoir de mauvaises ondes de sa part. Sensation étrange, n’est-ce pas ? Toutefois, tu décides de ne pas plus la mettre dans l’embarras en agissant tel un bébé et en lui demandant, presque larmoyant, pourquoi elle te déteste.


Même si ce serait cool de le savoir tout de même. C’est pour cette histoire de vestiaires ? Elle n’avait qu’à ouvrir doucement la porte, être plus attentive. C’est pas ta faute si tu possèdes toi aussi un corps. Désolé.


Alors que tu t’apprêtes correctement, qu’à l’aide d’un miroir et d’un coton tu débarrasses ton visage des dernières traces de maquillage qui pourraient y traîner, elle continue de parler. Tu sens un léger jugement dans sa voix. Tu hausses les épaules et réponds, impassible :


« Si ça avait été quelqu’un d’autre, je n’aurais pas proposé de retirer ma robe. J’aurais trouvé une autre solution, et peut-être que mon saveur aurait été plus enclin à aider énergiquement une jeune fille en détresse pour ne pas déchirer son si beau vêtement. »


N’est-ce pas ? Ce n’était pas le cas de l’adolescente qui te tournait le dos. Parce qu’elle savait qui tu était. Car ça semblait l’irriter, beaucoup.


« Et je suis bien conscient qu’on n’aime pas les gens bizarres. C’est pour cela que j’ai créé une deuxième identité, pour pas avoir à assumer ça. »


Une fois débarbouillé et propre, tu changes ton sac en un sac bien plus masculin, car si tu venais à te balader dans les couloirs avec un petit truc rose mignon, ça ne le ferait pas. Pas du tout. Même si tu aurais pu demander à Dorothy de t’escorter. Toutefois, elle ne va pas rester toute la journée avec toi, si ?


« C’est marrant, mais ta phrase est totalement incohérente. Tu sais pourquoi ? Parce que je n’assume pas du tout. Justement, si c’est un secret, s’il ne doit pas être découvert, c’est que je n’assume pas cette part de… moi un peu laide, un peu nulle, qui ne plairait pas à grand monde. Je ne suis pas du tout courageux. Car si je l’étais, Roxelane n’existerait pas et tout le monde saurait que parfois, je porte des robes. Tu vois ? »


Logique implacable. Modifier ainsi ton corps pour paraître plus féminin ne te plaît plus. Plus autant qu’avant. Car ça implique trop de mensonges et de mauvaises choses. Tu en as marre. Et tu as peur des retombées.


Négatives, bien sûr. Tu es conscient que peu d’élèves accueilleront favorablement le fait que tu aies menti à toute l’école ainsi. Que tu aies embrassé des hommes par la duperie. Juste parce que tu en avais envie, que tu étais en manque d’affection et de reconnaissance. Ridicule.


Enfin, elle se tourne vers toi, elle te regarde de haut. Parce que tu n’aimes pas cette sensation désagréable, tu viens à sa hauteur et tu la surplombes enfin. Mais pas d’un air méprisant, simplement comme ça. Tu as un problème avec le fait d’être « en dessous », ton père, tout cela, ça ne te rappelle pas de bons souvenirs. La pression. Trop forte pour tes frêles épaules.


« Ah… heu... »


Bon, ça n’a servi à rien car maintenant, tu sembles minuscules. Elle sait qui tu es mais tu ne sais pas qui elle est car elle ne t’a jamais intéressé, elle n’a jamais attiré ton attention. Tu n’as jamais voulu lui parler, amicalement ou – comme souvent – pour un peu plus d’intimité. Tu te sens très insultant. Tu essaies de reprendre contenance pour ne pas t’écrouler de gêne.


« Enchanté du coup… désolé, je suis pas très attentif aux autres, surtout aux Serdaigle... »


Les Poufsouffle sont tellement plus mignons ! En plus, ils sont près des cuisines. Tu sais que tu ne dois pas trop manger, mais parfois, une petite folie… vous, vous devez vous faire les mollets sur les escaliers. Quelle joie.


« Ouais, je m’entraîne. C’est rigolo car tu connais mon nom de famille mais pas ce qui me définit le plus. Je suis danseur professionnel, je fais du ballet, et même si je n’ai pas mon professeur près de moi tout le temps – dieu merci – je passe énormément de temps à faire du sport car pendant les vacances, les représentations, c’est non-stop. Faut bien que je gagne ma vie. »

« halloween »
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Re: pech! | z Dorothy Sam 6 Avr - 16:34


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- « Et pourtant, tu as pris la peine de créer un personnage pour vivre en plein jour ton excentricité. La plupart des gens ne prendrait même pas le risque d’oser se montrer, mais pas toi. C’est bien la preuve que tu assumes un peu plus que le commun des mortels, non ? »

Tu aimes à croire que tout le monde ment. Personne n’est capable d’être 100% honnête avec lui-même. C’est un fait. Les gens passent leur temps à se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas, à embellir un tableau quelque peu vétuste pour briller aux yeux des autres. À l’image de ta mère qui vous décrit comme une famille unie alors que ce n’est pas le cas, à l’image de toi qui perdue au milieu de ses divers masques ne connaît plus son vrai visage. C’est quelque chose de propre à l’être humain. C’est ce que tu penses, du moins. De même, tu penses que tout le monde à son petit secret, son petit plaisir coupable et inavouable. Ce petit truc censé faire rougir de honte quiconque l’entend. Pour se prémunir du jugement, la stratégie la plus fiable est de ne rien laisser paraître. Alors on se cache dans l’intimité d’une chambre, dans la solitude de la nuit pour se laisser bercer par ce petit truc dont on ne peut pas parler. La plupart des gens vivent cachés. Hors, tu ne considères pas que ce soit réellement le cas pour ton camarade. S’il masque une partie de la vérité par le biais d’une double identité il n’en reste pas moins qu’il se « montre ». Quelque chose que ni toi, ni bon nombre de personnes font. Tu respectes cela, dans un sens. C’est un courage que tu n’as pas. C’est un peu dommage qu’il ne prenne pas la chose sous cet angle, d’ailleurs. Mais sa situation et son ressentit sont sûrement beaucoup plus complexe que ça.

- « De plus, même si elle ne plaît pas au plus grand nombre, je ne pense pas que tu doives considérer cette part de toi-même comme étant laide ou nulle, justement. Le regard des gens nous pousse à renier ces petits trucs qui font notre identité, mais le regard des gens est loin d’être une vérité en soit. Ces gens, dans un sens, n’ont pas plus d’éléments de réponse que toi pour dire ce qui est bien ou mal. Choisir de la cacher ou pas ne regarde que toi, mais tu ne devrais pas dénigrer cette partie de ton identité pour autant. » Un léger sourire passe sur tes lèvres, ce n’est pas une leçon que tu peux te permettre de distribuer. « Enfin, je suis sans doute la plus mal placée pour te balancer ce genre de conseil. Pardon, je me suis mêlée de ce qui ne me regarde pas. »

Tu l’observes gravir la distance qui vous sépare et ainsi réduire votre écart de taille. Ta suprématie n’aura pas duré bien longtemps, m’enfin quelques secondes en haut valent mieux qu’une éternité à plat. Cependant, en le voyant légèrement se décomposer lorsque tu déclines sans mal son identité, t’avoues t’amuser. Tu ne t’offusques pas qu’il ne te connaisse pas, tu as tout fait pour, après tout. Vivre discrètement était un moyen imparable pour rester à l’écart des ennuis. Mais vivre tel un fantôme n’avait rien de bien excitant. Si c’était pratique, c’était également lassant et éreintant. Il fallait l’avouer, tu en avais marre. Tes yeux repassent sur l’horizon, tu revois Lisbeth te parler d’instinct et tu souris. Vivre en faisant la morte n’avait rien d’une vie. Même si le risque faisait peur, il fallait savoir le prendre. Avoir ses propres amis, avoir sa propre identité, ses qualités et ses défauts. Se laisser vivre tout simplement. C’est ce à quoi, tu inspirais. Avoir envie de se lever le matin était une drogue dont tu avais du mal à te passer. Trop de temps à être spectatrice de ta propre existence, tu voulais être la scénariste et l’actrice désormais.

- « Ne t’excuse pas, je n’ai pas fait grand-chose pour me faire remarquer depuis pas mal de temps. Ceci explique cela. »

Tu hoches la tête en notant soigneusement dans un coin de ton crâne les informations que le Serdaigle te livre. Un danseur donc ? Tu étais plus branchée musique mais la danse était un art que tu appréciais également. Tu t'étais souvent dit que la féminité passait par l'art de bouger son corps et qu'être capable de se mouvoir avec grâce était un signe exceptionnel de confiance en soi.

- « Tu sais, si je devais m’intéresser à la biographie de chaque nom de famille de Poudlard je n’aurais plus le temps pour rien. Mais du coup tu danses ? C’est impressionnant d’avoir déjà un nom alors que tu es encore étudiant. J’imagine que tu veux continuer dans ça après ton diplôme ? »
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Re: pech! | z Dorothy Lun 8 Avr - 21:52

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La beauté sans la grâce attire, mais elle ne sait pas retenir ; c'est un appât sans hameçon.

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Puis, tout change. Tu ne sais pas ce qui s’est passé dans sa tête, si tu y es pour quelque chose – ça serait bien en même temps – mais elle te semble tout d’un coup bien plus ouverte à la conversation. Un total changement. Impressionnant. Mais absolument pas désagréable. Tu peux d’ailleurs te détendre un peu. Abaisser ta garde. Car tu avais l’impression qu’un rien pouvait la provoquer et l’énerver. Tu ne souhaitais pas finir bouffé ce soir, merci.


« C’est… cool si tu me trouves courageux de faire ça. Je ne partage pas du tout ton avis, ceci dit, et je peux t’assurer que si certains découvraient qui j’étais réellement déguisé ainsi… je pourrais courir très vite. »


Sous-entendu que tu pourrais décéder d’une mort lente et douloureuse dans les prochains instants suivants ta captures par tes « victimes ». Oh, bien sûr, la jeune fille n’est pas au courant, d’abord parce qu’elle n’est pas un garçon ayant dû subir tes avances, et tu n’as pas forcément envie d’aborder ce sujet avec elle. Tu ne la connais pas assez.


Elle insiste même en te disant que ce qui te rend original – c’est le cas de le dire, c’est même un peu trop original pour ne pas être malsain – n’est pas mauvais. Aïe. On voit bien qu’elle n’est pas au courant. Car oui, tu as honte. Même si c’est plus fort que toi. Un garçon ne devrait pas s’habiller comme ça. Une personne normale ne devrait pas mentir ainsi à l’entièreté de l’école. Et en profiter pour faire des choses que tu n’oserais pas en temps normal par peur d’avoir une sale réputation. Ou juste parce que tu n’es pas une fille. Tu grimaces légèrement. Bien sûr, Dorothy voit cela d’un regard extérieur. Elle ne peut pas comprendre tout ce que ça implique. Elle n’est pas dans la situation depuis quelques années maintenant.


Tu lui souris toutefois courtoisement. Puis lui fais savoir que ça n’est pas aussi rose :


« Je peux t’assurer que ce que je fais, oui, c’est laid. C’est pathétique, c’est mal. J’en ai moi-même conscience. Pas besoin de l’avis des gens – qui ne sont pour la plupart heureusement pas au courant – pour savoir que je suis un nul sur ce coup-là. »


Tu ne lui en veux pas de s’être mêlée de tes affaires. Quelle importance ? Elle est la première à pouvoir te parler de ce genre de choses vu qu’elle est au courant – et que ça ne semble pas la déranger. Au fond, ça te fait plaisir qu’elle ne te rejette pas, qu’elle ne te juge pas. Même qu’elle dise que tu a du courage. Même si c’est totalement faux.


Tu tiques toutefois sur autre chose.


« Comment ça tu ne te fais pas remarquer ? Tu es timide ? Tu n’aimes pas faire de vagues ? Et pourquoi depuis pas mal de temps ? Désolé, je suis curieux. »


En fait, au vu de la tournure de sa phrase, y’a un petit quelque chose dur à expliquer mais qui ne te plaît pas. Tu as l’impression qu’elle est invisible, qu’elle le sait et que ça la fait souffrir. Ce serait triste quand même.


Cette pensée est vite balayée par le reste de la conversation. Tu souris un peu. Elle n’a pas tort, et tu es peut-être passé pour un sale présomptueux. Même si ce n’était pas du tout ton intention à la base. Tu as beau assumer un petit côté arrogant de temps en temps, de là à ne pas te prendre pour de la merde et pour un petit prince que tout le monde doit connaître et reconnaître… mouais. Plus tard peut-être.


« Ouais, je danse ! Ma mère était elle aussi danseuse de ballet. Elle a arrêté quand elle m’a eu. Elle a tout de suite voulu que je reprenne le flambeau mais que je ne m’arrête pas. Depuis, je m’entraîne non-stop et après mes études, peut-être que j’aurais la chance d’aller danser en Russie, parmi les meilleurs. C’est hyper réputé et ça serait un grand honneur ! »

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Re: pech! | z Dorothy Dim 21 Avr - 17:32


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Et tu espères sincèrement pour lui que la danse lui ai appris à courir vite et longtemps. Un sourire désabusé passe sur tes lèvres alors que tu as une petite pensée pour tous ces « gens différents », à Poudlard, qui ont dû apprendre à courir vite pour échapper à la méchanceté gratuite de certain. Tu regardes alors l'école, grande, imposante, majestueuse. Il y a tellement de merde entre ces murs, tellement d'hypocrisie et de toxicité. Pourtant, tu ne pourras jamais réellement détester Poudlard, tu ne pourras jamais réellement t'en détacher non plus. Poudlard était ta maison maintenant que le foyer familial ne remplissait plus son rôle. C'était là qu'était Luke, c'était là aussi qu'étaient les rares personnes que tu aimais comme des amis. C'était là aussi qu'il y avait quelques cons, mais bon, on ne peut pas avoir un si grand château sans quelque nuisibles.

Tu vins pincer tes lèvres face à l'entêtement de ton camarade. Sans doute, serait-il bien impoli de relancer le sujet alors que tu viens toi-même de le clore, mais… Mais tu tiens à clarifier tout de même quelque chose.

- « Je ne parle pas d'acte mais de nature. » Précises-tu calmement. « Ce que je veux dire c'est que ce n'est pas ta seconde identité ou ton plaisir de t'habiller en femme qui est laid. Ce que tu choisis d'en faire sans doute, mais je n'ai aucun élément pour en juger. Si tu en as conscience, ceci dit, c'est déjà un premier pas. Tu n'as pas idée du nombre d'imbéciles qui n'ont pas conscience de leur propre laideur. »

Et cette fois-ci, tu es fière de dire que ce n'est pas ton cas. Tu fais partie de ces gens un peu trop conscients de leurs mauvais côtés. Ça ne rend pas les choses faciles, ça pèse sur la conscience et surtout ça ne t'aide pas à avoir une très bonne estime de toi. Mais tu aimes à croire que ça fait de toi quelqu'un d'un peu plus intelligent que la moyenne. Une petite consolation pour ton ego.

Consolation de bien courte durée quand le flot de questions du Serdaigle arrive à tes oreilles. Ainsi donc il ne sait pas… Tant mieux, moins les gens en savent, mieux c'est. Tu n'aimes pas tellement cet a priori qui tourne autour de toi, le regard emplit de doute des gens qui savent et qui se demande si oui ou non il y a fond de vérité sur tous ces mots dont on t'a affublée. Mais lui ne sait pas et tu ne vas pas t'en plaindre, d'ailleurs, tu n'as aucune envie de lui donner du grain à moudre. Tu n'as pas envie de revenir sur cette histoire, pas avec lui, pas aujourd'hui. Il n'y qu'une seule personne avec laquelle tu sais que tu dois en parler, mais cette personne tu n'es pas encore prête à lui raconter. Tu es encore dans une phase où tu cherches une excuse où tu lui cherches une excuse. La fuite est une stratégie tellement facile quand il faut faire face à ce qui nous détruit.

- « C'est l'impression que je donne, d'être timide ? » fis-tu avec un sourire amusé. « Je ne peux pas dire que je le suis. Mais je n'aime pas faire de vague, c'est vrai. Plus on se tient éloigné des problèmes moins on en fait les frais. Je veux tout simplement vivre ma petite vie tranquille, moins les gens me remarquent, moins je prends de risque à me retrouver dans leur galère. Tu saisis ? »

Raison pour laquelle tu sautes continuellement à pieds joint dans les emmerdes et te fais plus remarqué en un mois que tu l'as fait en quatre ans. Tu es d'une logique, Dorothy.

- « Hm et ça ne te pèse pas trop de réaliser les ambitions de ta mère ? Tu as l'air d'aimer la danse, mais ça a aussi l'air de prendre une sacrée place dans ta vie. » Une place que, personnellement, tu n'avais pas été capable d'accepter. Quand tu vois ta mère et ce que le Quidditch la force à faire, tu ne peux que refuser de monter sur un balai dans le but de faire carrière. Pas avec tous les sacrifices que ça demande. Pas si ça veut dire négliger sa famille, négliger ses enfants. Tu n'as pas la prétention de dire que tu seras une meilleure adulte que ta génitrice, mais tu as la prétention de croire que tu peux être une meilleure mère qu'elle. Ça passait, pour toi et premier lieu, par une carrière qui te permettrait d'être présente et à l'écoute de ton entourage. « Tu n'as pas peur de passer à côté de quelque chose en te focalisant exclusivement sur ta carrière ? »
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Re: pech! | z Dorothy Ven 26 Avr - 20:09

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La beauté sans la grâce attire, mais elle ne sait pas retenir ; c'est un appât sans hameçon.

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C’est qu’elle est têtue en plus de cela ! Inocenty, tu es quelqu’un qui aime avoir raison. Surtout quand tu es certain de ne pas être dans l’erreur. Et puis qui mieux que toi peut te juger ? Certes, ce qu’elle dit n’est pas faux, mais tu n’aurais peut-être pas voulu entendre cela. Tu as bien plus l’habitude des regards et remarques dégoûtés sur ton petit secret, alors sa réaction te fait presque peur. Tu ne sais pas comment y réagir. Oh, bien entendu, ça te touche, mais tu n’aimes pas montrer ce genre de sentiment. Tu dois rester fort, tu te souviens ?


Alors, pour lui montrer que tu n’ignores pas sa remarque, tu hoches doucement la tête, déglutissant douloureusement en te demandant si c’était bien cela que tu étais censé faire.


Mais elle enchaîne sur autre chose et tu te surprends à te détendre. Depuis quand tes muscles étaient-ils aussi tendus ? Ridicule. Ce n’est qu’une gamine. Pourquoi être à ce point stressé de ce qu’elle pourrait te dire ?


Peut-être parce que votre « relation » ne débute pas dans la normalité. En général, lorsqu’on rencontre quelqu’un, on parle d’autre chose que de ses défauts. Pour ne pas voir fuir l’autre. On peut dire que c’est réussi. S’il y avait des cours de relations sociales, tu les prendrais sans hésiter. Les bases sont à revoir de toute urgence.


« Je saisis parfaitement ! » lui lances-tu avec un sourire.


Toutefois, tout cela ne rime-t-il pas avec solitude ? Tu ignores la vie de la jeune fille, sans doute est-elle très bien comme cela, mais si ça n’était pas le cas ? Oh, elle pourrait t’en parler mais tu ne vas pas lâcher ça tout de même ! Vous ne vous connaissez pas. Tu combats ta lourdeur quotidienne de toutes tes forces.


« C’est tout à ton honneur de ne pas vouloir te faire remarquer ! »


Enfin si dans leur dos elle ne fait pas de sales coups aux gens bien entendu. Tu as toujours détesté ces personnes en apparence angéliques qui pourtant, derrière, font les pires atrocités. Et qui ne sont jamais punies car on ne croit pas le plaignant. Oh, bien sûr, tu en as déjà été victime ! En même temps, tu ne te défends pas comme un lion contre les cons.


Tu n’as pas l’impression que la jeune fille te posera de gros problèmes. Après, elle est très jolie, même mignonne, et on n’est jamais trop prudent. Tu devras la tenir quelques moments à l’œil avant de pouvoir te détendre complètement.


Ça aurait pu s’arrêter là, mais la voilà qui te pose des questions sur ta mère. C’est pas un peu personnel ? Enfin… au fond c’est toi qui a commencé à en parler. Quelle pipelette ! Tu es incorrigible. Tu te dois de lui répondre avec honnêteté maintenant. Mais que dire ? À vrai dire, tu ne te poses pas souvent cette question.


Même si tu reconnais vivre une situation souvent pénible.


« Ouais, peut-être enfin… je sais pas ? J’ai pris l’habitude à force et puis j’ai plus de libertés ici à Poudlard que si je restais chez moi. Mes parents ne peuvent pas débarquer à l’école pour me reprendre de force ou me taper car je m’entraîne pas assez tu vois ? De toute manière ça semble marcher car je me débrouille plutôt bien même en solo dans une petite salle où j’ai pas d’entraîneur… »


Tu croises les bras sur ta poitrine, tu hausses les épaules.


« Bien sûr que je passe à côté de plein de choses. Mais je peux déjà venir étudier la magie alors je suis satisfait. Mes parents auraient pu m’interdire l’accès à Poudlard, non ? C’est déjà super même si je n’en branle pas une. Je pourrais ceci dit avoir plus de relations sociales et moins superficielles, même si je suis un peu nul de ce côté je crois… est-ce que ça changerait quelque chose ? Je sais pas. »


Superficielles, tu entendais par ton manque criant d’amis et par les personnes que tu mettais dans ton lit sans plus jamais leur reparler ensuite. Tu ne vas pas pleurer néanmoins. Bien sûr que tout cela te fait du mal, mais il y a toujours un prix à payer. Ce serait honteux de te plaindre.


« Tu n’as pas ce genre de responsabilité toi, hein ? »

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Re: pech! | z Dorothy Mer 1 Mai - 19:40


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C'est tout à ton honneur, qu'il dit. Dans un sens, cette réflexion te fait sourire, mais pas de façon sarcastique, cependant. Ce n'est pas quelque chose que tu as entendue souvent, parce que tu n'en parles pas souvent, mais tu aimes l'idée que c'est courageux et respectable de ta part de vouloir prétendre à une meilleure vie, à être une meilleure personne. Quelqu'un qu'on peut aimer, quelqu'un dont on peut avoir confiance. Tu sais que ce n'est pas ce que ton camarade souligne, là, right now, mais tu t'arranges pour l'interpréter comme ça. C'est tout à ton honneur de prendre ta vie en main. Le challenge est de taille, tu appréhendes, tu hésites beaucoup. Tu te demandes si tu y arriveras, si tu auras la force pour devenir cette jeune-femme accomplie que tu rêves d'être. Cette fille qu'on peut admirer, sur laquelle on peut se retourner. Ce serait bien si ça finissait par arriver. Ce serait bien, oui.

Tu retournes cependant rapidement à l'écoute de ton camarade pour laisser de côté tes propres pensées. Il te donne l'impression d'être une espèce de marionnette content de son sort, Ikachev et tu ne sais pas si tu dois être heureuse pour lui ou légèrement attristée. Sûrement, aucun des deux, son sort ne te concerne pas, après tout. Si son quotidien actuel lui convient, si les rapports face à sa mère lui conviennent, qui es-tu pour venir tout remettre en question ? Personne. Il évoque néanmoins le mot liberté ce qui te fait penser que ce jeune-homme subit pas mal de pression à la maison. Aaaaah, c'est un critère de parentalité d'avoir des attentes démesurées pour ses gosses ? Est-ce qu'il y a, ne serait-ce qu'un adulte responsable sur cette terre qui souhaiterait, tu ne sais pas, l'épanouissement de son enfant ? Vous savez, le bonheur, la joie de vivre comme il le veut, etc. Nan ? Ah bon.

Il admet avoir néanmoins l'obligation de passer à côté de beaucoup de choses pour satisfaire ses propres ambitions et celles de ses parents. Bienvenue au club, bro, bienvenue au club. Tu as croisé tes bras sur ta poitrine à ton tour, tu adoptes une posture d'analyste, écoutant, essayant de relier les points entre eux, de fixer les pièces du puzzle pour obtenir une image plus nette de ce que peut être Innocenty Ikachev. Tu retrouves certaines similitudes avec ton propre parcours, d'autres points qui te font tiquer aussi. Sa Vision du Monde à l'air complexe, légèrement en bordel également. Il a l'air de se poser des questions sans vouloir y trouver de réponse, Ikachev. Tu fronces les sourcils en réfléchissant. Ce froncement se fait alors nettement plus prononcé lorsque le Serdaigle ouvre pour la dernière fois sa bouche : « Tu n'as pas ce genre de responsabilité toi, hein ? »

- « Qu’est-ce que tu en sais ? »

Ta voix est douce mais glaciale. Tu n'aimes pas lorsque les gens posent un regard facile sur ton existence, tu n'aimes pas qu'on sous-estime tes propres soucis, qu'on surestime le reste. Tu interprètes ça comme une forme de mépris, une forme de mépris que tu as assez bien connue quatre ans plus tôt. Tu n'es pas assez patiente pour accepter ce mépris de nouveau.

- « Tous les parents ont des attentes plus ou moins dures envers leurs enfants. Maintenant, certains choisissent de se coucher, d’autre de tracer leurs propres chemins. Tu as choisi ta voie, moi la mienne. Ça ne veut pas pour autant dire que l’une est plus facile à vivre que l’autre. »
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Re: pech! | z Dorothy Mar 7 Mai - 2:27

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pech!

La beauté sans la grâce attire, mais elle ne sait pas retenir ; c'est un appât sans hameçon.

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Et alors que tu l’interroges sur si oui ou non elle connaît une situation comparable à la tienne, tu te mets à marcher doucement vers le château. Vous avez l’air louche à parler ainsi à l’orée du bois. Comme si vous prépariez un mauvais coup. Mieux valait ne pas se faire attraper par une chauve-souris folle ou un professeur ayant passé une mauvaise journée.


Toutefois, sa réponse te fait t’arrêter. Il y a un petit quelque chose dans sa voix… quelque chose qui ne te plaît pas. As-tu réussi à la vexer ? Eh bien bravo Ino, tu es un génie. Même en essayant d’être juste sympa, tu arrives à tout gâcher.


Lentement, tu te tournes vers elle car tu ne comprends pas, les sourcils froncés. Elle s’explique davantage et tu as l’impression qu’elle te juge. Serait-elle en train de te dire que tu n’es qu’un soumis incapable de prendre ses propres décisions ? Elle ne te connaît pas, ce serait un peu précipité et pas franchement gentil.


Toutefois, elle n’a pas tort. Pour atteindre ta sacro-sainte célébrité et le peu que tu as amassé aujourd’hui, tu en as fait des sacrifices. Et effectivement, tu t’es couché. Et tu as couché. Mais ça ne te fait ni chaud ni froid. Tu es content pour elle qu’elle n’ait pas à subir pareilles situations, si tel est le cas.


Et elle se méprend tout à fait sur tes intentions.


« T’ai-je reproché quelque chose, cocotte ? Ai-je seulement sous-entendu que ma vie était un calvaire et que la tienne avait l’air tellement plus facile à vivre ? Non, car je ne te connais pas. Toutefois, sans doute n’as-tu pas de parents comme les miens, effectivement, sans doute n’es-tu pas obligée de faire tout ce que je fais – sans reproche – pour briller, même un peu. C’est là où je veux en venir ; tu n’es pas danseuse, tu ne côtoies pas les personnes que je côtoie. Et je ne te souhaite absolument pas d’un jour les rencontrer. »


Tu lui fais un sourire un peu forcé. C’est plus clair maintenant ? Les gens prennent vraiment la mouche pour tout est rien ! Toi, quand on t’attaque, tu as tendance à rester amorphe.


« Je n’ai jamais dit que tu n’avais pas de problèmes, tout le monde en a. Que tu n’avais jamais vécu de situations compliquées. Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit ! »


Tu poursuis doucement ton chemin vers le château, songeur. T’es vraiment une merde, Ino. Dans tes relations, y’a toujours un truc que t’arrives à faire capoter. Tu glisses une main dans tes cheveux blonds. Que faire maintenant ? T’entraîner ? Le moral n’y est plus trop, d’un coup, mais as-tu seulement le choix ?


« Je vais m’entraîner, tu peux venir si tu veux. »

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Re: pech! | z Dorothy Sam 11 Mai - 14:37


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Co… Cocotte ? Tu ne caches pas ta stupéfaction face à ce surnom beaucoup trop triviale à ton goût. Appelons ça de la vexation facile ou tout simplement un sursaut de pudeur. Le fait est que tu n’apprécies pas, mais alors pas du tout le ton avec lequel il te parle. Il sait y faire, Ikachev, il glisse des jolis mots avec un joli sourire, mais c’est aussi tranchant que l’acier. Tu ne supportes pas son style, tu supportes encore moins cette familiarité. Cocotte. Pour qui il se prend ?

- « Déjà, commence par bannir ce genre de sobriquet de ta bouche, si tu veux que je prenne les choses bien. »

Parce que ce genre de petit surnom, ça a le don prodigieux de te braquer. Tu ne peux t'empêcher d'y voir une certaine forme de jugement, une certaine forme d'irrespect aussi. Une cocotte, ce n'est pas une fille qu'on traite avec beaucoup d'égard et de respect. Une cocotte, c'est un peu trop familier pour toi, un peu trop quand la personne en face est un parfait inconnu. Accepter ce genre de remarque, en se disant qu'elles sont sans arrières-pensées, pourrait se faire si la personne qui la distribue était quelqu'un de connu, quelqu'un que tu connais. Mais ce n'est pas le cas ici, Ikachev est un étranger, une tête parmi tant d'autres sur laquelle tu n'as pas réellement d'avis. Enfin si, tu commençais doucement à te faire un avis. Et il était mitigé.

Tu as, cependant, la décence d'écouter jusqu'au bout ton camarade, même si tu es bouchée, même si tout résonne dans tes oreilles comme une insulte. Tu ne saurais pas dire si c'est lui ou toi le problème. Probablement un peu des deux, peut-être même plus toi. T'as toujours été un problème, Dorothy. T'as jamais su comment communiquer avec les gens. Communiquer pour détruire, tu sais faire, communiquer pour construire, en revanche, c'est beaucoup plus compliqué. Coucou Ethan, coucou Bertram, coucou Payne. Maybe, un jour, on saura se dire les choses sans défoncer les murs. Ce serait bien. Ta paranoïa et ton épanouissement mental seraient bien pour.

- « Je vois, on dirait que j'ai mal compris, ce que tu voulais dire. J'avais pris ça pour un espèce de jugement mais de ce que tu me dis ce n'est pas le cas. Enfin je suis un sac qui n’a aucune compétence sociale, ça explique sûrement pas mal de choses. »

Tu n'iras pas t'excuser cependant, la fierté, tout ça, il ne faut pas trop en demander. Parce que tu es un monstre de fierté et que tu considères que lui aussi à sa part de responsabilité. Être compréhensive, c'est une chose, mais il y a encore des lignes que tu peines à franchir, Dorothy.

- « Changeons de sujet, ça ira plus vite. »

Ah. La fuite, mesdames et messieurs ! Notre héroïne ! M'enfin, à ce stade, tu ne vois plus trop comment faire autrement. Tu n'as pas la volonté ni la force de supporter que la situation parte en couille, alors autant s'arrêter-là. Ça ne sera pas la première fois que tu fermes brutalement un topic parce que tu n'assumes pas. Ce ne sera pas la première fois que tu prends la fuite parce que tu es incapable d'interagir et de comprendre autrui. Spoiler : ce ne sera pas la dernière non plus. Et pourtant, pourtant, il t'invite à poursuivre, Ikachev. Et tu ne comprends pas. Pourquoi ?

- « Attends, wait… Notre conversation est un désastre et tu me proposes de t'accompagner ? J'avoue… J'avoue que je ne te suis pas. »

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Re: pech! | z Dorothy Sam 25 Mai - 1:28

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La beauté sans la grâce attire, mais elle ne sait pas retenir ; c'est un appât sans hameçon.

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Il y a des gens qui ont un talent caché. Certains savent faire quelque chose à la perfection, d’autres sont terriblement à l’aise avec leur langage. Toi ? Vexer les gens. En essayant d’être gentil et prévenant. Et à chaque fois – parce que tu ne t’y attends pas, forcément, tu n’es pas animé de mauvaises intentions – tu te prends une bonne claque dans la gueule. Sbaf. Et oui ça fait mal.


Quand elle réagit aussi violemment pour tes paroles que tu trouves très douces et amicales, tu clignes sottement des yeux. Tu as l’impression d’avoir agi comme un parfait connard alors que tu ne vois pas le problème à l’avoir appelé « cocotte ». C’est mignon une cocotte non ? C’est une petite poule. C’est chou une poule. Honnêtement, tu ne comprends pas ce qui a pu lui déplaire. Et tu t’enfonces, alors que votre relation est déjà ô combien mal partie.


Faudra un jour te résigner au fait que tous les êtres humains ne soient pas faits pour les relations sociales, quand bien même il y a un désir réel d’amélioration. Tu ne seras jamais entouré comme tu en as envie, c’est dommage mais c’est ainsi.


Alors tu décides de simplement ne rien répondre pour ne pas te disputer, seules tes épaules se haussent avec douceur. Qu’importe ce qu’elle pense de toi ! Tu ne la recroiseras sans doute jamais – ou du moins, tu éviteras soigneusement son regard et elle en fera de même – et elle peut bien s’offusquer si elle en a envie. Tu es déjà fatigué de la conversation que vous menez.


Et contre toute attente, au bout de quelques instants, elle change d’avis sur tes « insultes ». Oh, elle ne s’excuse pas pour t’avoir si mal jugé mais c’est un début. Elle reconnaît ses probables tort et tu ne fais que hausser les épaules à nouveau, comme si rien n’avait d’importance. Tu dis, cependant :


« T’es pas la seule à être mauvaise en relations sociales. Même quand j’essaie d’être sympa et pas trop arrogant ça foire. »


Comment se comporter au final ? Tu ne sais plus sur quel pied danser avec les gens. D’un côté, on reproche ton manque de tact et ton petit air hautain. De l’autre, on te trouve niais, trop gentil, sans doute un peu con. Les autres, ils font comment pour tout réussir ? De tes observations, il n’y a pas que les petites poupées parfaites qui ont des potes, des compagnons. C’est ta tête de blondinet qui déplaît ?


Oh, laisse juste tomber. Tu n’auras probablement pas la réponse à tes insupportables interrogations aujourd’hui. Tu veux penser à autre chose. Danser t’y aidera.


Et changer de sujet avec la demoiselle également. C’est elle qui initie le mouvement et tu ne fais que suivre, docile. Tu ne tiens pas à t’attarder sur le fâcheux.


Toi, tu as déjà commencé à marcher lorsqu’elle t’interrompt pour pointer du doigt l’illogisme de tes paroles prononcées à l’instant. Pour la troisième fois, tes épaules frêles se soulèvent et tu tournes le visage dans sa direction, presque paisible.


« Si tu la considères comme un désastre, libre à toi de t’en aller. Ce n’est pas mon cas. Mais si tu es occupée, il n’y a pas de souci. »


Elle aurait pu apprendre quelque chose de chouette en ta compagnie, pourquoi pas ? Pour « t’excuser » du brûlage de rétine que tu lui as fait subir l’autre jour en exposant ta nudité. Non… ce n’est pas du tout pour ça. Tu t’en moques, ce n’était pas ta faute.


Au fond, tu ne sais pas vraiment pourquoi tu lui proposes cela. D’habitude, tu t’entraînes seul et ça ne pose pas de problème. Tu es calme et capable de la plus grande concentration.

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Re: pech! | z Dorothy

pech! | z Dorothy
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