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Kindling

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Bertram Godfrey
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Re: Kindling Ven 8 Mar - 12:33

Kindling : materials used in lighting a fire

Before I lose my mind again  

Pour être honnête, j’avais compris ce que tu voulais dire par conversation amicale. Tu voulais dire ces conversations complice que l’on avait l’habitude d’avoir, tu voulais dire ne pas sentir le poids de mes mauvaises décisions pendant une minute. Prétendre qu’il n’y avait pas de problème, laisser tout ça de côté. Je sais que tu ne voulais pas dire “ laisser nos sentiments de côté” - mais je craignais m’être fourvoyé une fois de plus. Pour le première fois je pouvais comprendre un petit peu ce que Beckett avait ressenti. La confusion. La déception. La brûlure lente et profonde. Si toi et moi on ne devait rester qu’amis….Je serai capable de le faire. Je me sentirai mourir un petit peu, mais j’en serai capable.  J’enfouierai tout. Je reviendrai en arrière, là où j’étais en sécurité.

C’est peut-être parce que l’idée me déplaît que je décide de me lever, argumentant qu’il était déjà tard. Parce que je n’avais pas envie d’en savoir plus - cela ne pourrait que me blesser et mettre le bordel dans ma tête. J’attends que tu te lèves à ton tour mais au lieu de ça tu attrappes ma main.

Comment tu fais pour me connaître si bien ? Même quand je mens ? D’accord peut-être que tes perceptions y sont pour quelque choses. Les faibles plis au coin des lèvres ou des yeux. Mais comment tu fais pour savoir exactement quoi dire ? Je te regarde. Tu es si beau, si sage, si tendre, si doux. T’es mignon quand t’es gêné et quand tu t’encombres de ces précautions inutiles. Mes lèvres esquissent un sourire rayonnant qui se transforme en expression amusée. Mes doigts serrent doucement les tiens. Je n’ai pas envie de lâcher. Je n’ai pas envie de partir.

Comment je dois t’appeller alors ? Mon petit lapin en sucre ?



Mais une petite  plaisanterie pour détendre l’atmopshère, ça ne fait pas de mal, non ?

DEV NERD GIRL



Dernière édition par Bertram Godfrey le Ven 8 Mar - 13:38, édité 1 fois
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Re: Kindling Ven 8 Mar - 13:32


Tu n’as pas besoin de prendre la fuite. Je ne veux pas te blesser, je ne veux pas te rejeter ou te décevoir. Je ne compte pas t’appeler mon ami parce que, franchement, ce serait un mensonge. Tu es tellement plus que ça. Tellement, tellement plus. Il me suffit de voir ton sourire se rallumer pour être apaisé, pour que ce pincement au cœur s’évapore et que je me sente respirer normalement à nouveau. Il me suffit de sentir ta main qui s’accroche à la mienne pour que mes propres lèvres tracent l’esquisse du bonheur. Ce n’est qu’une douce pression contre ma main, mais ça me suffit à savoir que ça va, que j’ai le droit de te retenir ainsi. Peut-être même que ça m’encourage, que ça m’inspire à glisser mes doigts entre les tiens. T’as pas besoin de lâcher ma main. T’as pas besoin de partir.

Tu me demandes comment tu dois m’appeler et je ne sais pas. Appelle moi juste Ethan ? Tu y vas plutôt d’une suggestion qui m’arrache un sourire à demi découragé, mais aussi fort amusé. Je n’arrive pas à t’en vouloir ou à m’en formaliser véritablement. Je dirais même que je suis presque attendrit par la taquinerie. Ou peut-être que c’est juste parce que c’est toi. Que c’est juste parce que je suis heureux d’être seul ici avec toi, nos mains entrelacées. Que dans le clair-obscur de la nuit, avec ta silhouette qui se découpe sur fond d’étoiles naissantes, je suis incapable de ressentir autre chose qu’un profond élan d’affection. C’est difficile de ne pas t’attirer à moi, de rester sage et de me contenter de ce que l’on a. J’espère que tu saisis la grandeur de l’effort. Quoi que je ne t’en voudrais pas de ne pas être reconnaissant. Moi non plus je ne le serais pas, si tu te retenais de t’approcher de moi.

« Tant que je suis ton lapin à toi, je suppose que je pourrais m’en accommoder. »

Impossible de dire ça avec un air sérieux, il faut de la concentration pour dire ça sans éclater de rire. Ou même sans sentir une profonde chaleur dans mon cœur comme de l’or fondu. Une brûlure de tendresse et de douceur. C’est ridicule. Tant que je suis ton lapin à toi ? Pitié, ça me ferait cringe dans n’importe quel autre contexte. Mais tant que je suis le tiens, ça ne me dérange même pas de me ridiculiser un peu avec ces répliques dignes des plus grands nanars. Même que...

« C'est le truc le plus cheesy que j'ai dit de ma vie. »

Il vaut mieux en rire, n'est-ce pas ? Et, parce que même mon self-control a ses limites, c’est mon tour de quitter le banc, pour te faire face. Si je n’ai aucune envie de séparer nos mains, il n’empêche que j’en ai toujours une de libre. Et que je me permets de délicatement replacer une mèche brune derrière ton oreille, quoi qu’il s’agit peut-être surtout d’une bonne excuse pour gratifier ta joue d’une caresse aimante alors que je me perds dans tes yeux.

« Tu veux vraiment rentrer ? »
Bertram Godfrey
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Re: Kindling Ven 8 Mar - 14:49

Kindling : materials used in lighting a fire

Before I lose my mind again  

Tu vois? Je suis capable de te taquiner, de venir t’embêter lorsque mon coeur est plus léger. Tu le fais doucement crépiter, comme un feu de cheminée. Plus que des amis, moins que des amants pour l’instant je m’en contenterai. Même si c’est loin d’être raisonnable j’aimerai qu’on puisse voler quelques instants comme ceux-ci. Rien qu’à deux, pouvoir sentir tes doigts glisser entre les miens pour la première fois. Une réunion tant attendue. Je me suis tellement détesté, j’ai besoin d’un peu de réconfort et je crois que toi aussi. Je masque mon envie de te serrer contre moi par une plaisanterie, un détail, pour détendre l’atmosphère. Ma tête sait qu’on a raison d’attendre, que j’ai besoin de temps pour déterminer ce que je veux et laisser partir Beckett, morceau par morceau.

Mais quand tu es là et que tu me souris, je ne pense qu’à toi. Tu ne me donnes pas l’impression d’être coupable ou détestable. Quand je suis avec toi, je me sens bien. J’ai l’impression qu’il n’y a plus rien de mauvais en moi, plus de défauts. Et avec surprise, tu ne te laisses pas démonter par ma taquinerie. Je m’attendais à ce que tu sois un peu embarrassé, et c’est moi qui suis capturé. Je ris un peu avec toi mais t’as visé juste. Je me sens comme un idiot, incapable de réprimer un sourire incontrôlable.

C’était heum...super cheesy. Est-ce que vous seriez entrain de flirter avec moi, Ethan Stoker ?



Je masque mon embarras derrière un air faussement scandalisé mais mon sourire me trahit. Ma fierté m’empêche de l’admettre mais c’est étonnant et ...plaisant. Je n’oserai jamais lui dire que ça ne me dérangerait pas qu’il reste un peu cheesy de temps en temps. On doit rester raisonnable. C’est ce que je me répète. Jusqu’à ce qu’il se lève pour se tenir face à moi, jusqu’à ce que son autre main vienne replacer mes cheveux malmenés par le vent. Mon sourire idiot s’efface quand ta main me caresse doucement la joue. Un frisson me parcourt je rompt un instant ce contact intense entre nos regard pour fermer les yeux. Ma tête se presse doucement contre ta main et un léger soupir franchit mes lèvres. J’ai rêvé de ça. Ta main sur ma joue. Tes doigts sur mes lèvres.
Comment tu veux que je résiste quand tu fais ça ?

C’est ce que mon regard te dit lorsque j’ouvre à nouveau les yeux. Plus la distance est faible entre nous, plus elle est insoutenable.

...Non.



Tu me donnes le vertige et ce n’est pas à cause des gradins. Tu fais battre mon coeur et pas parce que j’ai peur. Tu me donnes envie de balancer la raison par la fenêtre, d’arracher les chaînes qui me retiennent  d’envoyer valser très loin nos bonnes résolutions. J’ai envie d’être plus proche de toi. Est-ce que tu veux être plus proche de moi aussi ?  Ma main libre se pose sur le côté de ta veste pour que je puisse me rapprocher de toi alors que mes yeux te dévorent.

Je veux vraiment t’embrasser là tout de suite.



Autant te donner un avertissement. J’aimerai pouvoir te dire que ce n’est qu’un tease, que je vais reculer aussitôt avec un petit sourire. Mais c’est du sérieux. Mais est-ce que tu le veux aussi ?

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Re: Kindling Ven 8 Mar - 16:28


Tu es d’accord, super cheesy. Puis c’est la tentative de prendre cet air qui m’amuse à chaque fois, celui où tu fais mine d’être outré et qui, pour un observateur averti tel que moi, trahit ton opinion contraire à celle que tu prétends avoir. Alors, quand tu me demandes si je suis en train de flirter avec cette expression-là, je sais que c’est une invitation à continuer. Ou alors est-ce la faute à ton sourire ? À l’éclat scintillant au fond de tes yeux ? De toute façon je n’ai pas le choix de l’admettre, on m’a pris la main dans le sac.

« Mea culpa. »

Et, bientôt, ce ne sera pas mon seul crime. Le 15 mars, je sais. Je le sais très bien. Et pourtant ça ne m’arrête pas, ça ne m’empêche pas d’aller un peu plus loin. De m’approcher dangereusement de la frontière à ne pas franchir. Peut-être que je la cherche, que je veux savoir ce que je peux me permettre, jusqu’où on peut aller. Peut-être que je ne réfléchis à rien de tout ça et que j’ai juste envie de plus. Peut-être que c’est plus fort que moi, dès qu’il est question de toi. La façon dont tu fermes les yeux ne m’aide d’ailleurs en rien à reculer. Ce soupir, cette façon de te caler contre ma main, d’en chercher le contact. Je te vois t’abandonner à moi, me faire entièrement confiance. C’est, je pense, la plus belle preuve d’amour que l’on aurait pu m’offrir. Que tu aurais pu m’offrir. Je n’aurais jamais cru que c’était possible. Que l’on me ferait un jour cadeau d’une confiance si profonde, si sincère. Que qui que ce soit pourrait même rechercher mon contact, s’y perdre sans craindre la moindre représailles. Surtout quelqu’un comme toi. Habituellement si gardé, si renfermé et si indépendant. Tu fonds dans mes mains avec une douceur que le reste du monde ne t’imaginerait même pas. Un abandon si précieux dont je veux mémoriser le moindre détail. Chacun des traits de ton visage, l’odeur de lavande, la chaleur de ta joue contre ma paume. Je veux graver ce souvenir avec le plus de précision possible. J’en aurai besoin, je le sais. C’est de ce genre de moments que sont fait les patronus.

Lorsque je te demande si tu veux vraiment rentrer, c’est en un murmure velouté. Je n’ose pas te déranger, je n’ose pas briser cet instant parfait. Je donnerais tout, sans hésiter, pour protéger la sérénité qui semble t’avoir gagné. Si tu veux partir alors c’est ce que nous ferons. Tu pourrais me faire ce que tu voudrais, t’essuyer les pieds sur mon cœur en partant et je ne t’en voudrais pas. Tu ouvres doucement les yeux et j’anticipe la réponse. Je retiens ma respiration, attends le verdict, la sentence. Je m’y plierai, quelle qu’elle soit. Mais ce ne sera pas nécessaire. Ta réponse je la connais avant même qu’elle ne franchisse tes lèvres. Je la sens pulser dans ta peau contre la mienne, dans cette main qui n’a pas quitté la mienne. Ton cœur répond à ta place. Ce qui n’enlève rien à la délivrance que tu me susurres. Non, bien sûr que non. Je sens ta main s’agripper à moi et ça me rend d’autant plus faible. Je ne pourrais pas te résister, je n’en aurais pas la force. Je n’en aurais même pas la volonté. Lorsque tu dis vouloir m’embrasser, ma réponse est déjà prête.

Fais-moi tout ce que tu veux.

Ce baiser-là n’est pas comme les autres. Ce n’est pas l’un de ceux que l’on s’échange par impulsion, par débordement après que l’un implore à l’autre de rester. Ce n’est pas non plus l’un de ceux que l’on s’échange parce que le premier fut trop bref, mais que l’on regrette rapidement par crainte de s’être trop avancé. Ce baiser-ci, c’est l’un de ceux que l’on s’offre dehors sous la neige après s’être accroché à l’autre. Après que l’on ait avoué cette crainte viscérale de perdre un être aussi cher. Un de ceux que l’on veut faire durer aussi longtemps que possible, dont on veut profiter, que l’on veut faire compter plus qu’aucun autre. Un de ceux avec lesquels on souhaite offrir l’éternité. C’est un baiser pour dire je t’aime.
Bertram Godfrey
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Re: Kindling Sam 9 Mar - 11:44

Kindling : materials used in lighting a fire

Before I lose my mind again  

Est-ce que j’avais vraiment besoin de te répondre ? Quand tu me caresses si tendrement, quand ta voix effleurent doucement mes oreilles avec une question qui ressemble à des mots doux. Tu veux vraiment rentrer ? Comment est-ce que je pourrais vouloir autre chose que ce moment qui perdure ? Comment je pourrais vouloir autre chose que d’effacer la distance qui reste entre nous ? Je sais que tu le veux aussi, mais tu es fourbe, tu as réussi à me le faire dire en premier. Cette victoire, je te l’accorde sans arrière-pensée.

Ton doux visage se penche docilement vers moi et c’est la seule chose que je vois avant de clore les paupières. Toi. Rien que toi. C’est tout ce qu’il a dans ma tête. Je t’embrasse comme tu m’as embrassé la première fois. Sans peur, sans crainte, sans remord. Dans mon coeur je n’ai plus l’impression que c’est mal ou que je devrais me sentir coupable. Il n’y a que toi, ce que je ressens pour toi qui résonne dans mes os, des vagues qui éclaboussent mes entrailles à chaque tendre collision entre nos lèvres. Je n’ai pas l’intention de me contenter d’un seul baiser timide. Ma main quitte la tienne pour se retenir à ta nuque alors que je t’attire contre moi. . Quand nos lèvres se détachent, ça  ne me suffit pas. Mon visage ne s’éloigne pas, le bout de mon nez effleure le tien alors que je t’implore :

Encore...juste encore un peu….


Je ne suis pas raisonnable, je sais, mais c’est toi qui m’enflamme. Un seul baiser ne pourrait pas rattraper tout le temps qu’on a perdu, all the heartache.Et quitte à commettre une infraction, autant y aller à fond, non ? Dès que nous partirons, ça sera terminé. Plus rien avant un mois, pas même des baisers volés. Autant en profiter pendant les quelques minutes qui nous restent. Je t’embrasserai jusqu’à en avoir mal. Mes sourcils se froncent alors que je te serre davantage contre moi. Je veux sentir ton corps contre le mien, ton odeur. Je veux qu’il laisse une empreinte pour ne pas oublier.

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Re: Kindling Sam 9 Mar - 16:34


Lorsque tu m’en demandes encore, juste encore un peu, je ne peux qu’accepter. T’embrasser de plus belle, laisser l’une de mes mains vagabonder jusque dans ton dos, me perdre totalement dans cet instant. Moi aussi j’en veux plus. Je veux tout. Mais ça signifie peut-être aussi que j’en veux trop. J’ai soif de toi. C’est un sentiment dangereux, mais je n’ai pas la tête à réfléchir à ça. Je n’ai la tête nulle part, je suis juste là, à t’embrasser, à vouloir toujours plus. Je veux m’imprégner de toi, j’aimerais que cet instant ne prenne jamais fin. Et c’est un sentiment partagé, je le sais. C’est pour cela que le concept du temps perds tout son sens. Je ne sais même pas combien de temps s’est écoulé, combien de fois mes lèvres ont fiévreusement retrouvé le chemin des tiennes après que nos souffles se soient croisés. Ce n’est que lorsque je réalise que ma main qui était contre ton visage a glissé un peu plus bas, que je sens ton cœur battre la chamade et que j’ai l’envie de t’embrasser le cou que je commence à réaliser. Il n’y a pas que de tes baisers dont j’ai envie. Il n’y a pas que ta peau qui m’attire. Tu me fais me sentir vivant. Plus que jamais, je suis dans le moment présent, dans les pulsions incontrôlées. Et j’ai envie que ça continue, j’ai envie de plus. Plus que tes lèvres, c’est ta propre vitalité que j’ai envie de goûter. J’ai envie de me sentir encore plus vivant, grâce à toi. J’ai soif de toi.

Fuck.


Ça me tue de devoir faire ça, mais j’ai pas le choix. Et si j’en venais à te blesser ? Mais mettre fin à ce qu’on a là tout de suite, n’est-ce pas tout aussi douloureux ? Je n’ai pas le cœur à m’éloigner tout à fait. Pour l’instant, je me contente de séparer nos lèvres, de poser ma tête contre ton épaule. J’ignore si je reste là car j’ai besoin de réconfort, car je n’arrive pas à m’éloigner ou parce que, justement, je ressens cette envie viscérale et malsaine. Mes yeux ont viré au rouge n’est-ce pas ? Fais chier. Allez Ethan, respire un bon coup. Je dois reculer maintenant, je dois rompre le contact. Je dois me calmer, me maîtriser. C’est d’autant plus difficile que je n’en ai nullement envie. Je veux juste être près de toi. Je veux juste t’offrir mon amour. Je veux juste te serrer contre moi. Je veux juste t’aimer et te rendre heureux. Je veux juste être avec toi. Mais si ça équivaut à te mettre en danger, je ne peux pas. Je ne dois pas. C’est justement parce que je tiens tant à toi que je dois me faire violence. C’est si douloureux, si difficile, que je me sens presque étouffer. J’en ai tellement honte que je peine à croiser ton regard. Et si mes iris en cette couleur rougeoyante d’avidité et de passions t’effrayaient ? Est-ce que, de nouveau, tu oserais t’abandonner à moi en fermant les yeux ?

« Je suis désolé je crois… je crois qu’on devrait… »


J’ai toujours détesté ce que je suis mais là, c’est autre chose. Jamais de ma vie n’ai-je eu plus envie d’être normal.
Bertram Godfrey
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Re: Kindling Sam 9 Mar - 18:19

Kindling : materials used in lighting a fire

Before I lose my mind again  

Encore. Encore. C’est le mot que mon corps te supplie à chaque baisers, qu’ils soient enflammés et maladroits ou bien lents et mesurés. Encore, à chaque caresse, frôlement de ta peau contre la mienne. Plus, c’est ce que conjure l’enfant capricieux en moi, celui à qui tu as laissé goûter la plus douce de toutes les friandises. Toi. Est-ce que tu peux lui en vouloir d’en désirer plus, lui qui a été si affamé ? Que tu te laisses entraîner avec moi au fond de l’abysse me ravit à un point que tu ne peux imaginer. Je t’encourage à te laisser aller un peu plus. Ce sentiment d’urgence, cette langueur tu l’as aussi, je me trompe ? Tu ne peux pas prétendre le contraire. Quand je t’embrasse, serré comme ça contre toi, je ne peux rien te cacher, je le sais. Et toi non plus.  

Je ne sais pas combien de temps on a passé ensemble. A s’enlacer, à s’embrasser comme des amoureux qui doivent se dire au revoir pour la première fois. Mais tous les baisers du monde ne peuvent ralentir le temps, pas même un millier.

Ce sont tes lèvres les premières à partir, elles me manquent déjà. Mais avec ta tête sur mon épaules, mes bras t’emprisonnes qu’un peu plus. Est-ce que tu as le vertige ? Mes doigts remontent le long de ta nuque pour s’enfouir dans tes cheveux. Ces sensations, je veux qu’elles restent imprimées en moi. Aussi douces que mes pas dans de la neige craquante et aussi permanente que la lumière qui brûle la pellicule. Mes doigts descendent vers ton dos, comme pour te consoler.J’expire profondément, serein, à profiter de ta chaleur et ton odeur jusqu’à ce que tu nous sépares. Ton regard m’évite et ça m’inquiète. J’ai fait quelque chose de mal ?

Qu’on devrait quoi…? Mon coeur s’arrête pendant à instant - le pire scénario vient me frapper le visage. Seulement au passage je capte l’un de tes jolis iris qui a prit une couleur plus intense. Evidemment. J’aurai presque oublié. Mes mots s’emmêlent dans une demi-excuse improvisée très rapide.

Ah...heum...oui, oui, bien sûr, désolé, c’est moi qui me suis laissé emporter.



Okay, je ne suis pas désolé une seule seconde. Mon regard se pose sur tes épaules qui se soulèvent au rythme de ta respiration. Voilà qui est terriblement gênant. J’enfonce mes mains dans les poches de mon manteau et le remercie d’être aussi long et couvrant. Je t’observe avec une moue désolée. Cette fois-ci c’est sincère.

Désolé, j’ai pas pensé...J’suis un idiot. Ca va ?  



J’ai pas pensé que tu devais te retenir pour mon plaisir. Moi, je ne me suis pas retenu. Pas du tout. Je vais docilement m’asseoir sur les gradins pour te dire d’une voix douce. T’es pas le premier et pas le dernier à avoir des réactions physiologiques. Même si...elles sont différentes des miennes. Déjà avec de l’alcool dans le sang tu as réussi à te contenir. Je ne veux pas te soumettre à davantage d’épreuves mais….j’ai pas peur de toi pour autant.

Prends ton temps. On partira quand tu seras prêt.



Et de ponctuer ma phrase avec un sourire. Je suis content que tu sois là. Même si je ne peux pas toucher sans que ton regard s’embrase. Ce que tu as bien voulu m’accorder, je l’accepte avec plaisir. Est-ce que ça t’aiderait que je te dise que j’ai probablement un goût dégueulasse ? Comme du goudron mixé avec de la cendre froide ? Hm...C’est trop délicat pour plaisanter de ça avec toi maintenant. J’attendrai. Le 15 mars et plus s’il faut.

DEV NERD GIRL

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Re: Kindling Sam 9 Mar - 19:33


Je commets un crime des plus impardonnables, je mets fin à ces baisers passionnés, à cet échange lascif. Je n’ai pas le choix, je n’ai pas l’impression d’avoir le choix. Mais tu ne m’en veux pas, tu ne me repousses pas, tu ne me punis pas. Au contraire, tu me serres dans tes bras. Tu m’acceptes tel que je suis. C’est à mon tour de fermer les yeux, de te laisser faire, de profiter de ton affection. Je m’y noierais sans hésiter. Moi aussi je te fais totalement confiance. Mon cœur s’apaise quand tes doigts s’aventurent dans mes cheveux courts. J’arriverais presque à en oublier ma culpabilité. À me sentir encouragé. Sauf que cette envie d’enfouir mon visage dans le creux de ton cou ne peut mener à rien de bon. Alors je m’éloigne. Je me sépare volontairement de ce cocon d’amour et d’affection. De ce paradis qui n’existe qu’entre toi et moi. Je dois retourner sur Terre avant d’abuser des bonnes choses, avant d’abuser de toi. À voler trop haut on se brûle les ailes et il ne faut pas oublier que Lucifer, lui aussi, était autrefois un ange. Si je continue comme cela, que je ne fais pas attention, les flammes sont déjà prêtes à m’accueillir.

Tu comprends finalement ce qui est en train de se passer, ce pour quoi je suis forcé de te priver de ce que tu me demandes. Tu bredouilles des excuses et c’est soudainement le malaise. Je ne peux pas t’en vouloir, pour moi aussi c’est gênant. J’aurais aimé que ça se passe autrement, que rien ne vienne gâcher notre union langoureuse. Un idiot ? Non, ne dis pas ça. Tu es tout sauf ça. Tu n’as rien à te reprocher. C’est moi qui ne suis pas… Tu le sais bien.

« T’excuse pas. Moi aussi je me suis laissé emporter. »

Et dans le regard qui trouve finalement son chemin jusqu’à toi, je pense que tu peux comprendre tout ce que je ne dis pas. Je me suis laissé emporter parce que j’en avais envie. Parce que tu me fais cet effet-là. Parce que moi aussi j’en voudrais plus. Il n’y a, dans mes yeux écarlates, que désir pour toi. Dans tous les sens du terme. Mais ça non plus, ça ne te fait pas peur. Alors tu restes à mes côtés. Ta voix est douce, nullement alarmée. Prends ton temps. Ma respiration est de nouveau égale, je me sens plus maîtrisé, mais mon regard n’a pas cillé alors que j’admire la sérénité avec laquelle la proie accepte la compagnie de son prédateur. On partira quand tu seras prêt. On. Tous les deux. Ensemble. Est-ce donc cela que je pourrais gagner à être avec toi ? Cette acceptation profonde. Cette confiance qui frôle l’inconscience. Ce sentiment d’être à ma place, même lorsque d’autres verraient à y redire. Mais en suis-je vraiment surpris ? Tu n’as jamais eu peur de moi. Je me demande, l’espace d’un instant, si un jour ce sera différent. S’il y avait seulement quelque chose que je pourrais faire pour que ce soit le cas.

I could ravage you, I could ruin you. And I’d enjoy every moment of it.

But then again, maybe you would too.


Mais oserais-je ? Tu m’es si précieux, si unique, si important. Je ne me le pardonnerais jamais. Je ne voudrais jamais te causer la moindre peine, la moindre douleur. Qu’elle soit causée par la passion ou la colère ne changeait rien. Peu importe l’origine de mes élans impulsifs, jamais je ne voudrais que tu en sois la victime. Peut-être est-ce justement pour cela que tu restes si calme, si aimant. Parce que tu le sais. Parce que tu as confiance en ma parole et en ma volonté d’offrir plutôt que de prendre. De créer plutôt que de détruire. Et, je dois l’admettre, tu me donnes aussi envie d’y croire. D’espérer follement que je puisse vaincre ma propre nature et que l’amour suffise à me transformer en ce que je ne suis pas. Alors ma main part retrouver la tienne. Ce n’est sans doute pas prudent, ce n’est sans doute pas recommandé et ça ne représente sans doute même pas une fraction de tout ce que nous aimerions faire. Mais je te guide jusqu’à mes lèvres qui viennent déposer un doux baiser sur le dos de ta main.

« Merci de croire en moi, Bertram. »
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Re: Kindling Dim 10 Mar - 13:46

Kindling : materials used in lighting a fire

Before I lose my mind again  

Ca serait mentir de croire que je n’y pense pas. Que je n’y ai pas pensé. Je sais de quoi tu es capable - dans tous les sens du terme. J’étais au première loges de ton changement de personnalité. Et au premier rang quand je t’ai vu, soumis à tes besoins physiologiques et pourtant….tu avais choisis de te mordre Toi, pas moi.. A ce moment là ton toi profond, le plus basique, le plus viscéral avait surgi. C’était le vrai toi que j’avais eu dans tes yeux cramoisi. Pas un monstre, juste un homme soumis à des contraintes différentes des miennes, à des besoins différents et qui avait la force de caractère de les transcender. C’est pour ça que je peux regarder tes iris rubis et savoir que c’est toujours toi. Ou c’est toi  aussi. Peu importe.

Egoïstement, je suis ravi d’apprendre que tu t’es laissé un peu emporter aussi. Bien. Je n’étais pas le seul. Même si dans ton cas, ça n’a pas les mêmes implications. Je vais devoir apprendre à me retenir moi aussi - je ne peux pas te laisser faire des efforts tout seul. Moi aussi j’ai besoin d’un petit moment pour faire redescendre la température. Le 15 me semble si loin mais bien nécessaire. Sans contrainte, je me laisserai aller à m’y perdre et ça ne peut pas être une bonne chose. Il faut toujours aimer avec modération, n’est-ce pas ? C’est ce que ma mère m’avait appris.

Ta main s’empare de la mienne pour la porter à tes lèvres. Je t’aurais bien moqué - je ne suis pas une princesse  qui mérite le baise main si seulement je ne m’étais pas rappelé de ce geste la nuit du nouvel an. Derrière tes lèvres accueillantes, il y a bien des crocs. Mais cette image est rapidement balayée par tes mots et ton regard tendre. Je t’adresse un sourire. Je sais que c’est important pour toi. Ne pas avoir peur, ne pas céder à la panique. Quelle chance, je suis plutôt doué à ça.

C’est pas très difficile.  



Je ne te dirai probablement jamais ce qui s’est réellement passé cette nuit de nouvel an. Je pense que tu vivras très bien sans savoir qu’un jour tu as failli déraper. S’il le faut je t’aiderai à construire cette confiance qui te manque. Toutes ces années et pas un seul vrai dérapage, c’est ça qui devrait compter, plus que mes mots. Et même si je te souris quelque part au fond de moi, une crainte vient de naître. Celle que tu réaliseras un jour qui je suis vraiment, tous mes défauts, tous mes mensonges et tu me verras tel que je me vois. Qu’est-ce qui se produira à ce moment là ? Est-ce que toi, tu croiras en moi ?  On verra bien. Je récupère doucement ma main et m’éclaircit la gorge. Autant prendre de bonnes résolutions, on ne peut pas continuer de se toucher comme ça. Je me relève, prêt à partir.

Je crois bien que je vais avoir besoin d’une douche froide. T’es prêt ?  



Une petite plaisanterie pour détendre l’atmosphère. Le début d’un rulebook pour tenir jusqu’au 15. Etre en public, détendre l’atmosphère avec des plaisanteries idiotes. Essayer de ne pas le fixer en cours. Ouais….ça commençait à prendre forme.

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