[EVENT#7] Groupe 3 — Declan, Alice, Inocenty, Renard, Faustus #WakandaForever

Quoi ? Elle regarde Renard, choquée. Est-ce qu'il serait capable de le faire lui-même ou il balance juste une idée en l'air ? Peu rassurée, elle décide de ne plus s'approcher de lui et de se tenir sur ses gardes. Enfin de toute façon Faustus ne le laisserait sans doute pas faire. Lancer un sort à quelqu'un parce qu'il propose une idée qui ne nous plaît pas, c'est n'importe quoi. Quelle mouche l'a piqué sérieux ? Lui, un poufsouffle, un de ces élèves qui devrait s'attacher à la loyauté, à l'amitié a suggéré ça. Elle a honte de porter les mêmes couleurs que lui. Inocenty tente aussi de la dissuader. Tous ont peur du danger alors qu'ils en courront sans doute un bien plus grand quand le corbeau viendra voler la magie à Poudlard. Ils ont là une occasion de rencontrer ce sorcier qui menace leur école, qui menace leurs vies et peut-être même de le dissuader. Elle bouillonne, en colère de ne pas vouloir se séparer du groupe. Personne ne l'écoute alors qu'elle pense avoir raison. Ils sortent des arguments qu'elle n'entend pas et leur professeur l'a même ignorée.

Ils partent déjà, dans une direction qu'elle n'approuve pas. Découragée, elle baisse la tête. Dans toute cette agitation, ce serait facile de disparaître et aller voir de ses propres yeux ce qu'il en est. Il suffirait de se laisser bousculer par ces étudiants paniqués ou juste de marcher à l'arrière du groupe et puis changer de direction. Elle y pense tellement fort mais n'arrive pas à se résoudre à le faire. Elle sort son téléphone, espère avoir des informations en plus mais le magicnet ne marche pas. Elle suit le groupe, la mort dans l'âme. S'ils partent d'ici, est-ce qu'elle aura une autre occasion de rencontrer le corbeau ? S'il veut agir dans le bien de tous, il doit bien y avoir moyen de discuter. Elle ne veut pas fermer les yeux. Elle se fiche du danger que les autres imaginent. Son silence en dit grand. Ses yeux ne rient pas, son visage est terne. Pourvu qu'elle ait une occasion de lui parler.

Inocenty a l'air de la surveiller. Il a pris sa main, lui a intimé de ne rien faire d'idiot. Elle l'examine avec de grands yeux. Il a l'air inquiet, peut-être pour elle, peut-être pour eux tous. L'annonce du corbeau l'a ébranlé lui aussi, même s'il s'est armé de courage parce qu'elle a plié. Elle doit être forte, pour eux deux et, pour le rassurer, elle lui sourit.



Elle ne comprend pas ce qu'il peut bien qualifier d'idiot. Chercher à comprendre la situation n'a rien de stupide de toute façon et s'ils doivent vivre un épisode important dans la vie du monde magique, elle préfére en rencontrer l'acteur principal. Et puis de toute façon elle n'a véritablement pas l'intention de se séparer du groupe. Dans le pire des cas, elle pourra bien rencontrer cet individu plus tard pour lui parler.

Pendant qu'ils marchent, elle jette quelques regards à son ami et remarque qu'il vérifie régulièrement qu'elle est encore là. Même son grand frère ne la surveillait pas d'aussi près. Il savait que c'était inutile. Elle courrait trop vite pour qu'il la rattrape.

Ils arrivent finalement devant la porte de la grande salle. Rien qu'à l'odeur, n'importe qui saurait dire que l'explosion s'est passée ici. Elle cherche des explications dans les yeux de leur professeur qui semble tout aussi étonné qu'elle. La requête du messager du Corbeau l'emplit de joie mais aussi de doutes. Pourquoi leur encadrant ne pourrait pas venir avec eux ? Pensent-ils que Faustus représente une menace mais pas eux ? Le professeur semble résigné, désespéré de ne rien pouvoir faire pour protéger ses précieux élèves. À lui aussi elle sourit, pour clamer qu'il ne leur arrivera rien.



Son rire généreux et naïf résonne. Confiante, et toujours la main d'Inocenty vissée dans la sienne, elle avance. Elle observe les terroristes, sans les menacer. Elle se repasse les sorts qu'elle pourrait lancer pour les protéger et tient fermement sa baguette. Elle est prête. Elle n'a pas peur. Elle brûle de voir et de savoir. Elle ne se retourne pas vers Declan ou Renard, regarde à peine le serdaigle. Il n'existe que la grande salle et les réponses qu'elle va lui apporter.