[EVENT #1] Gala de fin d'année scolaire 2027 !

Event #1 Gala de fin d'année

Présentation

Voici les duos/couples définitifs.
Pour les couples qui ont été placé ensemble par le jeu du hasard, nous vous laissons la liberté d'expliquer pourquoi ils se retrouvent ensemble. Ils se rencontrent sur le chemin ? L'un d'eux s'est posé un lapin ? Ils n'ont personne et ont été attiré l'un par l'autre ? Ils sont amis ?
Chaque couple a son sujet privé, pour éviter que tout parte en cacahuète sur le sujet commun.
Cependant..
→ Si un couple veulent rejoindre par exemple un autre couple, ils ont la possibilité d’abandonner leur sujet et de continuer à rp dans le sujet d’un autre couple. (précisez à la fin de votre rp un lien de redirection vers le sujet que vous rejoignez.)
→ Si vous provoquez un événement commun à plusieurs personnes et devant tous le monde, vous devrez continuer votre RP dans le sujet commun (celui-là même). Mais UNIQUEMENT si vous êtes plus de 5 et que cela a une répercussion sur l’event.)
Exemple : Un personnage décide de tuer tout le monde et il y a une marre de sang et des cadavres partout (ne faites pas ça.) → cela va atteindre plusieurs personnes et les autres couples pourront parler de ce qui se passe dans le sujet commun dans leur sujet privé.

Liste des couples avec lien de redirection

— Marguerite & Niels
— Rachel & Orphan
— Aileen & Isaac
— Dawn & Geoffrey
— Andy & Raffaello
— Raven & Felix
— Moon & Earl
— Béring & Caleb
— Venus & Faust
— Blue & Sól
— Selene & Caïn
— Fenry & Silas
— Fallen & Mephisto
— Amelina & Douglas
— Annaëlle & Connor
— Wilhelmina & Ruben
— Olympe & Castiel
— Gemma & Echo
— Alaine & Neptune
— Petra & Oskar
— Alcyone & et Soleil

Amusez vous bien surtout, et si vous avez la moindre question, adressez vous à un membre du staff par MP ou sur la CB.
L’event durera le temps qu’il faut, donc ne vous mettez pas la pression et RP à votre rythme. Cela se passe en juin 2027 après les examens.

Rappel du contexte

Un soir du mois de juin. Le soir de la pleine lune. Il fait un temps sublime dehors. Ni trop chaud, ni trop froid. Un ciel dégagé et la musique bat son plein dans la grande salle de Poudlard. Les tables et et les bancs ont été enlevés, mis sur les côtés pour créer deux énormes buffets. Les plus beaux plats sont servis ce soir, pour accueillir le beau monde.
Les familles Gaunt, Blackwell & Prewett sont présentes.
La soirée commence à 21h, après le repas. Le directeur et la Directrice vous souhaite de vous amuser. Car c’est bientôt la fin de l’année.

Je proviens de ce rp (www) et je réagis à celui-ci (www)
Les concernés de ces RP répondront dans ce post.
(Après concertation de l'ordre, prochain posteur : Felix)

Raffaello O. King a écrit:: Event: le bal

Raffaello s'était enfin décidé à inciter de force Andy à danser avec lui car c'était la seule stratégie pour qu'ils aient le plus de chances d'être aperçus tous les deux par ce cher Felix qu'il exécrait. Quelle honte pour un sang-pur de vouloir souiller le sang de sa famille aussi durement préservé avec celui d'une ... moins que rien. Le ténébreux vomit intérieurement à cette pensée putride alors qu'il était en train de faire valser la rousse à ses côtés. Il afficha d'ailleurs une expression très blasée lorsqu'elle se mit à rosir. Pourquoi était-elle embarrassée ?! Ce n'était pas comme-ci Raffaello était en kiff sur elle quoi ! Sa petite remarque réussit par contre à faire doucement pouffer de rire le demi être de l'eau, de manière très sarcastique bien entendu.

Arrêter quoi ? Tu deviens parano maintenant ? Ou alors t'as tellement honte de t'afficher avec un autre mec que t'es même pas capable de faire face à ton crush ? Ok j'arrête.

Raffaello lui décocha rapidement un croche-pieds disgracieux histoire de la faire trébucher et qu'elle se ramasse au sol à la vue de tout le monde. Tous les regards se tournèrent vers eux, surtout sur le ténébreux qui n'avait eu aucun scrupule à agir de cette façon. Il se permit même de débarrasser ses mains d'une saleté imaginaire pour montrer au public à quel point il n'en avait que faire de leurs expressions remplies de haine à son égard. Il savait qu'il n'y aurait pas vraiment beaucoup de personnes qui partageraient ses idées et il s'en foutait royalement à tel point qu'il ricana de manière névrosée.

Ça fait vraiment du bien de te voir à la place qui te va le mieux, le sol.

Raffaello réalisa un accio pour amener à lui un verre de jus de citrouille et en but quelques gorgées avant de le lever pour porter burlesquement un toast. Il se riait ouvertement de tout ce petit monde présent ce soir.

À votre santé. Dit-il avec un rictus méprisant aux lèvres.
Origami

don't be the mad king

Le rythme effréné et sensuel de cette danse pourtant si fausse te donne la nausée. Tu tournes et tu retournes. Tu sens ses mains sur ton corps. Tu sais que tu le dégoûtes mais il se joue de toi. Tu ne rougis pas parce qu’il te plaît mais parce que la personne qui te plait n’est pas à sa place. Tu rougis comme une fille gênée, salie par ses sourires sarcastiques et ses caresses ironiques.

La musique te berce l’espace d’un instant. Tu fermes les yeux, t’imaginant danser en compagnie d’un inconnu. Tu serres un peu la main de Raffaello et tend l’oreille. C’était la voix de Felix. En effet, en rouvrant les yeux, tu te rends compte que Raff t’avait - malgré ta contestation - bien emmené près de lui, au bord de la piste de danse. Impressionnée par la vision des grandes et anciennes familles de sorcier dont il faisait parti, tu détournes rapidement le regard.

Essayant de te concentrer sur la musique, celle ci s’arrêta soudainement quand la voix d’une vieille femme s’adressait à Felix. Tu le savais car elle avait l’avait appelé Morpheus, tout en s’adressant à Fallen Blackwell. Finalement, tu t’empressas de remercier Raffaello à contre coeur intérieurement, de t’avoir amené si près pour pouvoir entendre. Mais alors, un mot seul, vint détruire d’un seul coup de fusil : fiancé.

C’est brutal. ça te secoue, ça t’agresse. Et Felix qui semble agir normalement. Qui invite Fallen à danser. Tu sens ton coeur tambouriner ta poitrine. Non, non, il te l’aurait dit. Etait-ce pour cette raison précise qu’il refusait de t’inviter au bal ?
Alors que toutes ces idées venaient se bousculer violemment dans ta tête, Raffaello te lâche. Ou te pousse ? Tu ne sais pas, c’est trop rapide. Tu heurtes le sol violemment, tu sens tes dents se cogner contre le sol de pierre. Tu te demandes même s’il l’une d’elle ne s’est pas cassée au bout. Tes canines ont pressé ta lèvre inférieure qui s’est éclaté sous la violence et la pression du choc.

— “Aaah..”
Tu sens que du monde s’est écarté. Car tu n’entends plus vraiment la foule mais plus des chuchotements. Tu te sens encore plus misérable que tout à l’heure. Tu as envie de mourir, de te cacher dans une malle pour ne plus jamais en sortir. Tu restes au sol quelques instants, te demandant si tu devais prétendre être morte ou non. Faire comme si de rien s’était passé pour que la soirée puisse continuer. Et qu’on arrête. De te regarder.

Raffaello en profite pour t’enfoncer encore plus bas. S’il avait pu créer une tombe en claquant des doigts sous ton corps, il l’aurait fait pour t’enterrer à jamais.

Les bras tremblants, tu fronces les sourcils et te redresse d’une lenteur extrême. Une fois debout, tu passes tes doigts sur ta lèvre, fixant le sang qui les colorait désormais. Les larmes te montent aux yeux plus vite que tu ne l’aurais cru et tu te demandes si cela est à cause de la chute ou de ce que tu avais entendu juste avant.
Felix est fiancé à Fallen ?
Tu jettes un regard autour de toi pour les obliger à détourner les leurs.

Je viens de ce rp www. qui est aussi en lien avec celui-là ww.. Même si j'y viens pas. Mais Felix y vient donc c'est un peu la suite de ce qu'il s'y passe.

FEAT. Felix

Codage fait par ©PAINDORE sur APPLE SPRING △ 600 mots.

Et son regard est machinalement attiré vers l'accident qui était devenu en un seul instant le centre du gala. Le regard de Raven quelque peu triste, imaginant que cette chute aurait, à vrai dire, pu arriver à n'importe qui. Pourtant, c'est bien en levant son regard vers son cousin qu'il comprend. Qu'il comprend que ce n'est peut-être pas une chute qui pourrait arriver par maladresse lors d'un danse. De toute évidence, personne ne pourrait jamais nier que Raven, malgré tout, comprenait les gens avec grande facilité. Il lui suffisait d'observer. Il observait pour savoir, pour comprendre. Alors, il n'avait presque rien fallut pour Felix. Parce que Felix.

Felix c'était son cousin. Sa famille. Même si il savait que leur idéaux n'étaient pas pareils. A vrai dire, même avant l'invitation à la bibliothèque, Raven n'aurait jamais été surpris d'apprendre que son cousin c'était entiché d'une non sang-pur. Ça ne l'aurait pas étonné. Non. Bien au contraire. Il n'aurait même pas pu évoquer la surprise. Parce qu'en soit, tout cela collait parfaitement à son caractère. Pourtant. Bien qu'il aurait pu s'en douter, il ne pourrait jamais le comprendre. Et l'accepter. Parce qu'un aîné qui disparaissait, qui allait être rayer, n'était clairement pas bon signe pour lui. Pour Raven.

Alors ses yeux se ferment. Un instant. Un court instant, quelques courtes secondes qui pourtant, paraisse une éternité pour lui. Et il respire. Un souffle fort. Une expiration qui illustre parfaitement la fin de sa réflexion. Parce que lorsqu'il voit Felix, sa façon d'être, son début de mouvement. Tout son être, son cœur, son cerveau tous les pour et contre qu'il pourrait imaginer n'arrive pas. Un seul mouvement, rapidement cette fois-ci. Raven qui s'empare du bras de son cousin avec une force qui ne sied pas à son physique frêle de demoiselle. De toute ses forces, cette main qui tire le bras pour lui faire comprendre.

▬ Ce n'est pas toi qui voulait éviter les dramas ce soir ?

Parce que malgré tout, peut-être que si ça avait été un autre soir. Plus tard. Lorsque Raven n'existerait plus. Peut-être qu'Esteban aurait accepté. Peut-être l'aurait-il fait difficilement, mais accepter que son cousin face quelque chose qu'il pourrait regretter. Ce soir, faire profil bas était clairement la seule et unique chose à faire. Alors peut-être que si ils en avaient discuté, et ce, même si il ne l'aurait pas accepté. Peut-être aurait-il pu finalement l'épauler un peu mieux. Voir ce début de soirée. L'invitation à la bibliothèque. Les moments d’absences et la réaction qu'entraînait ce qui pourtant paraissait être, de l'extérieur, qu'une simple chute.

Raven qui, du haut de ses douze ans. Ne pouvait rien faire et ne pourrait sans doute jamais rien contre son cousin de sept ans son aîné. Pourtant, il ne lâche pas son bras. Le tire un peu plus pour qu'il le regarde lui. Lui et son regard dur. Le regard froid qui ne sort que très rarement. Parce qu'il sait que Raven ne pourra pas l'arrêter par la force, quand bien même il le souhaiterait de tout son cœur.

▬ Je ne sais pas ce qu'il se passe dans ta tête.

Ou bien, le savait-il un peu. Mais clairement pas suffisamment. Il articule alors, afin que chaque sonorité de ses propos s'accrochent à sa raison.

▬ Mais si tu veux être au centre de cette soirée, d'une façon qui ne sied pas à notre nom. Je te demanderais de te défaire de ta baguette.

La main libre présenté de telle façon qu'il comprenne. Que sa main ne le lâchera pas tant que sa baguette n'y serait pas posé.

[EVENT #1] RAVEN & FELIX

Je viens de ce RP ((www)) et de celui ci ((www)).
Je réagis à ce RP ((www)) et à ce qu'il se passe dans le sujet commun.
Le prochain posteur est Raffaello avec qui j'ai discuté de ce post en PV.

BAD BALL & BAD NIGHT

"Accumuler du poids sur ses épaules, c'est prendre le risque qu'un jour ça se brise. C'est se détruire à petit feu jusqu'à l'implosion. L'écroulement."

Tu te perds dans son regard.
Colère, peur, incompréhension et reconnaissance.
Un sourire vient se loger sur tes lèvres, pour la rassurer.
Même si ses yeux s’éloignent des tiens tu restes là, refusant de regarder autour de toi, de peur de croiser son regard.
Pourtant Fallen revient, ou plutôt celle qu’on attend qu’elle soit, un sourire et des mots, ceux qu’on veut lui entendre dire.
Tu inspire un grand coup, jette un coup d’œil a Raven certainement en joie aux vues des paroles de ta fiancée, tu joues délicatement des épaules pour essayer de faire passer la raideur qui t’assaillis et tu commences à pivoter.

▬ Très bien, allons…

Tu ne finis pas ta phrase.
Andy s’écroule au sol devant tes yeux.
T’as l’impression que le temps s’étire, que la scène se passe au ralenti et tu te demande pourquoi, pendant un quart de seconde, avant de voir Raffaello et son comportement. Tout le reste disparaît. Les mots qu’il prononce te fond vriller.
C’était déjà dur de rester calme depuis le début, parce que tu savais que cette soirée allait jouer avec tes nerfs, parce que tu savais que tu ne pourrais pas t’empêcher d’être celui que tu es vraiment… mais tu ne pensais pas que ça se ferait ainsi. Dans tout les scénarios que tu as eu le temps de t’imaginer au fil des semaines, de ta préparation pour l’événement, de la danse, à aucuns moment tu n’avais prévu celui là. A aucuns putain de moments tu ne t’es imaginé te montrer sous ton vrai jour à toute l’assemblée.
Pourtant te voilà Morpheús.
C’est comme si Raven avait un radar, soudain il est là, alors que tu avais fais un pas en avant. Il le voit, il le comprend et tu n’en as que faire. Tu vas briser Raffaello King ce soir. Maintenant. Et ce n’est pas ton cousin, ton si petit et si faible cousin qui va t’en empêcher.
Il s’agrippe, il te foudroie de ses deux grands yeux bleus et… tu t’en contre fou, oui tellement, tu te fiches à un point de ce que tu as pu dire, parce qu’Andy elle remet tout en cause, elle change tout dans l’équation.
Pourtant, alors que tu pourrais en cet instant te débarrasser d’Esteban aussi facilement que d’un papillon, tu ne bouges pas et lui accorde un regard. Tu ne veux pas le blesser, c’est bien la seule personne dans cette maudite famille a qui tu tiens un peu, alors tu l’écoutes tout en étant au bord de l’implosion.
Ta baguette. Il te demande ta baguette.
Un rire nerveux reste en travers de ta gorge alors que tu la sort de ton veston d’une vitesse déconcertante en la lui donnant avant de le laisser sur le carreau, t’approchant de Raffaello que tu ne quitte plus des yeux à coup de grandes enjambées.
Tel un roi tu traverse la pièces Morpheús et tu colle un direct dans sa face de thon, qui manque de lui faire avaler sa flûte de jus de citrouille au passage.
Le coup résonne dans ton métacarpe droit.
C’est secondaire tout ça.
Tu le rattrape par sa cravate et lui en colle un autre pile dans le nez. Tu entends ce son si mélodieux du cartilage nasale qui se brise, tu sens l’épiderme fin de tes phalange qui s’ouvre sous la chaleur du coup et vint sans attendre le vue du sang.
De l’hémoglobine qui s’écoule.
Une nouvelle fois tu saisi le Serpentard par le col.
Approchant dangereusement ton visage du siens.
Oh oui tu vas lui faire ravaler son sourire et ses dents.
Tu vas le détruire.

▬ Tu t’approche d’elle ou tu la touches encore une fois, je te promets que je te transforme en pâtée pour les chats de Geoffrey !

C’était soufflé, une voix transit de colère, d’une rage incontrôlable, comme si un cyclone allait s’abattre.
Sauf qu’il est déjà là.
C’est le moment que tu choisis Morpheús pour lui coller un coup de poing dans le ventre avant de lui éclater la mâchoire inférieure contre ton genoux gauche.
Il n’y a toujours personne autour de toi.
Tu as complètement occulter l’idée que tu es as une soirée, que ta famille est là, tes amis aussi, la fille que tu aimes. Il n’y a plus que Raffaello… et dans un coin de ton esprit, tu espères déjà que dans quelques secondes il n’y ait plus que toi.

ASHLING POUR EPICODE

Event: le bal

C'était fou à quel point ce n'était pas bien difficile d'attirer l'attention de tout le monde en l'espace de quelques minutes seulement. Il avait simplement suffit d'une lourde chute et d'un toast digne d'un dictateur tyrannique pour éveiller la fureur enfouie chez ce maudit sang-pur qui avait depuis belle lurette perdu du prestige de son statut aux yeux de Raffaello. Tout ça parce qu'il aimait une empotée de cracmolle. L'une des créatures que le ténébreux méprisait le plus à cause de son impuissance et de sa place à remettre en question dans le monde magique. Quelqu'un qui n'était pas capable d'utiliser une baguette n'avait rien à faire dans cette école.

Un rictus effroyable aux lèvres, le demi être de l'eau observa la cavalière de Felix lui faire un certain affront. Elle lui demanda de lui remettre sa baguette pour éviter d'entacher leur réputation. Le serpentard ricana. Quoi qu'ils faisaient, tout se déroulait comme il l'avait prévu. Le poufsouffle ne pourrait pas tenir en place suite à cet acte virulent de sa part. Le ténébreux n'avait rien à perdre mais l'autre jeune homme par contre ne ferait que ternir davantage la réputation de sa famille. C'était de sa faute de toute façon. Le processus avait déjà commencé au moment même où il avait commençé à avoir de l'affection particulière envers Andy.

Raffaello le vit arriver à des kilomètres à la ronde comme un taureau enragé qui fonçait tête baissée sans réfléchir à autre chose qu'à la pure et simple vengeance. C'était parfait, merveilleux ! Qu'il sombre dans la démence qu'était son amour impardonnable pour une sans magie. Le ténébreux lui ferait l'honneur de le faire descendre en Enfer avec lui. C'était pour ça qu'il n'esquiva pas son coup de poing qui se fracassa sur sa figure et fit cracher à l'hybride du sang sur la figure de son assaillant. Un rire névrosé retentit dans la salle. Le serpentard se jouait complètement de l'autre qui ne s'en soucia pas le moins du monde. Ce fut au tour de son nez d'être déboîté et il rigola encore plus comme un dégénéré à cause de l'adrénaline du combat. Son corps saignerait et hurlerait de douleur de nombreuses fois ce soir mais il s'en ficherait complètement parce qu'il serait trop occupé à trembler d'une excitation dérangée. Une mise en garde de la part du sang-pur fit esquisser à Raffaello un sourire méprisant alors que ses prunelles étaient plantées dans les siennes. Un coup dans le ventre l'obligea à se courber par réflexe et il cracha à nouveau du sang, sur le sol cette fois-ci. Ils donneraient du boulot au personnel sanitaire ce soir dis-donc.

L'hybride demeura dans cette position en ricanant quelques minutes avant de se redresser, le visage ensanglanté. Il passa sensuellement une main sur son front et poussa les mèches de sa frange vers l'arrière. Elle retombèrent aussitôt lorsque sa main se retira.

C'est tout ? Je sais que tu es capable de bien plus hahaha !

Il rigola méchamment et l'attrapa à son tour violemment par le col. C'était maintenant à lui de riposter. Il lui asséna un bon coup de boule et profita que Felix soit encore sonné pour le tirer vivement par le col en direction du buffet. Il renversa tout son sur passage en frottant sans vergogne la tête du jeune homme plaquée contre la table en un vif mouvement latéral. Il n'en resta pas là et cogna ensuite sa joue contre la paroi du mur une fois qu'il eut terminé son petit manège. Il acheva sa mascarade par un théâtral coup de coude à l'arrière de sa nuque pour faire tomber le sang-pur au sol. Le ténébreux se remit à rigoler comme un fou et posa son pied contre cette dernière pour essayer de l'immobiliser par terre.

T'as de la chance que je ne sois pas un lâche et que je n'utilise pas ma baguette. Si on ne t'avait pas confisqué la tienne, je n'aurais pas hésité à utiliser un sortilège impardonnable.

Origami

Prochain posteur: Felix

Le prochain posteur est Andy.

BAD BALL & BAD NIGHT

"Accumuler du poids sur ses épaules, c'est prendre le risque qu'un jour ça se brise. C'est se détruire à petit feu jusqu'à l'implosion. L'écroulement."

Il est hilare.
Ça t’enrage, ça te déstabilise aussi.
Ton souffle est court et ton cœur tambourine fort.
Une part de toi a accepté l’idée que cela soit fini.
Une part de toi commençait à reprendre doucement consciences de l’endroit où tu te trouvais et des événements, mais cet instant de léger retour à la réalité te le fait oublié. Soudainement il te ramène dans cette démence pleine de sang.
Dans ce monde aussi réaliste qu’irréel.
Tu sens ton cartilage nasal s’enfoncer dans l’os nasal, t’entend ton os etmoïdal se fissurer au niveau du vomer sous le coup de Raffaello. Le goût terreux du sang ne tarde pas à arriver et la douleur avec.
Les étoiles devant les yeux.
Ton corps est entraîné de force vers le buffet.
Tout dégage en un seul mouvement, mais c’est un coup plus faible que le précédent Morpheús et tu en as bien conscience, malgré la résonance dans ta boîte crânienne et Raffaello aussi, sûrement pour cela que d’un coup il te projette contre le mur.
Tu entends le craquement.
La fracture qui suit la suture zygomaticomaxillaire et le déchirement de ta peau s’ouvrant sur ta chaire à vif à l’impact.
C’est affreusement douloureux et tu sens la chaleur de l’hémoglobine, qui coule aussi bien le long de ta joue que de ton nez à ta bouche.
Elle vient tâcher le col de ta chemise immaculé.
Le dernier coup du Serpentard te coupe la respiration.
La décharge électrique qui te traverse et qui cours le long de ta moelle épinière t’empêche de te redresser à temps, malgré que tes mains, par pur réflexes, soient venues amortir ta chute et empêcher que ta tête s’éclate contre les pavés de la Grande Salle.
Les yeux clos tu l’entends rire.
Encore.
Tu sens la semelle de sa chaussure se poser contre toi, non loin de ton visage, sur ta nuque, sans réellement s’appuyer.
Tes paupières se lèvent.
Les mots qu’il prononces te font te souvenir.
Te rappelle que cette douleur ce n’est rien.
Et soudain tu revois tout le monde au travers de tes prunelles noisettes et tu peux y voir qui tu es vraiment. Tu t’en souviens si soudainement, si brutalement et tu balayes tout le reste comme pour te laisser renaître.
Toi Morpheús Felix Gaunt.
Sang-pur de rang et à moitié de sang.
Tu roules sous lui, son pied trébuche et t’en profite pour le saisir de tes mains et le propulser loin de toi, le temps que tu te relèves, faisant au passage craquer la veste de ton costume et tu ne perds pas de temps pour te saisir de lui et la foutre au sol en une prise. C’est fou, comment t’as pu oublié tes deux ans d’arts martiaux quand t’étais au Japon.
A quel putain de moment Felix t’as pu zappé que tu savais te battre comme personne et comment t’as pu te laisser écraser ainsi ?
C’est sûrement pour ça que tu ne lui laisse pas l’occasion de se relever et que tu ne la lui laissera plus. Un coup de pied dans son bas-ventre.

▬ Ne me parle pas de loyauté ou d’honneur quand tu n’en as pas.

Un second coup.
Plus haineux.
Plus fort.

▬ Ne parle pas de choses que tu ne connais pas.

Le troisième coup tu le lui loge en pleins dans la gueule.
T’entends ses deux mâchoires s’entrechoquées.
Peut-être même la branche de la mandibule craquer.

▬ Ferme juste ta gueule.

Toutes les actions te semble détachées, comme si la scène se déroulait au ralentie, alors qu’au contraire tout vas très vites.
A l’instar des coups de pieds que tu fais pleuvoir sur Raffaello.
Comme si tu pouvais le rendre meilleurs un peu plus à chaque coup.
Comme si tu prouvais ton honneur, ton rang et ton sang.
Comme si tu la vengeais en lui prouvant ton amour.
Comme si tu ne pouvais plus du tout t’arrêter.

(Après concertation de l'ordre, prochain posteur : Fenry)

don't be the mad king

C'était violent. C’était brutal. Tu avais eu à peine le temps de reprendre tes esprits que Felix s’était précipité, jeté sur Raffaello. Tes yeux ébahis d’horreur le fixaient perdre le contrôle de ses nerfs.
Ce n’était plus Felix.
C’était Morpheus. Depuis le début.
Alors que le gout du sang de ta lèvre éclatée stagne contre ton palais, tu restes en apnée mentale. Ton esprit rend l’âme Andy. Le temps s’arrête alors que Felix massacre, fracasse ton ravisseur comme un chevalier servant. Mais alors que tu aurais pu trouver ça terriblement romantique Andy.. tu as juste peur, peur pour lui. Car meme le nez fracturé, Raffaello réplique. Il se bat comme s’il n’avait rien à perdre, comme s’il aimait ça.

Felix le menace. Il lui hurle que s’il te touche encore, il aura affaire à lui. Tu rougis même si tes yeux débordent de larmes. Raffaello le jette contre le buffet, cette fois tes jambes répondent à l’appel que tu leur hurlais. Tu cours vers eux et essaye de les séparer.

— « FELIX ! STOP ! Arrête s’il te plait ! Arrête !! »

Mais tu es rapidement ejectée. Comme si tu ne faisais pas partie de la bagarre. Alors qu’à la base, tu en es la raison principale. La boule au ventre, tu regardes autour de toi, cherchant de l’aide de la part de quelqu’un. Mais stoppez les. Tes prunelles croisent le regard de Ramsay Gaunt. Ton teint devient encore plus livide. IL FAUT LES SEPARER. Que cela cesse !

— « MORPHEUS GAUNT ! Lâche le, ARRETE ! »

Tu as envie de tuer Raffaello. Un sortilège impardonnable. Qu’il ose seulement. Tu retournes au front. Tout se passe tellement vite. Tu attrapes Raffaello par derrière et essaye de le tirer en arrière pour le faire lâcher prise. Tes mains glissent et tu tombes en arrière, t’écrasant sur le buffet à ton tour. Des petits pains plein les cheveux, tu les secoues et hurle à nouveau.

— « PUTAIN MAIS CA SUFFIT OUI ?! ET TOI ESPECE DE SALE TRUITE SI TU OSES C'EST MOI QUI... »

Personne ne fait rien. Même les professeurs. C’est vrai que ça ne fait pas très longtemps et leurs regards hébétés fixent d’une curiosité malaine. Comme si la soirée n’était pas assez divertissante sans cette altercation. Et personne n’ose surement s’en mêler. Qui oserait s’interposer entre Raffaello King et Morpheus Gaunt ?

Tu jettes un regard désespéré à tes amis. D’abord celui de Selene, rapidement suivi de Caïn. Earl est aussi là. Tu aimerais sortir ta baguette pour lancer un protego. Mais tu n’as pas de baguette. Raffaello a raison, tu ne sers à rien. Tu connais la théorie mais la pratique t’est interdite.

« Fenry. Fenry ! Je ne sais pas si tu m’entends.. Je t’en prie, sépare les ! Fenry.. »

Faites que ton appel au secours lui parvienne. Car c’est la seule qui est capable de t’entendre sans t’écouter.

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Bal d'été

« Je ne sais pas, Moon. je serais tentée de partir et de faire comme si cette soirée n'avait jamais exis- »

Elle se braque, la fin de sa phrase reste pendue à ses lèvres. La voix de Andy massacre son crâne, et elle serre les dents. Son regard reste figé sur les deux corps qui se battent, pitoyables. Les nerfs à vif, le cœur las. Elle adresse un regard noyé de désespoir à Moon, et avant de la quitter, elle lui avait murmuré quelque chose comme Désolée. Elle avait traversé la salle de plusieurs grandes enjambées, rapide, et sortant sa baguette de sous sa jupe - elle l'avait attachée là à cause de cette stupide promesse qu'elle avait faite à Ollivander, elle engage sa baguette vers les deux abrutis, et une lueur bleue s'élance vers eux - ce n'est pas elle qui pense au sort, ce sont les pensées d'Andy qui la guident.

« Protego ! »

Le choc les éloigne, les expulse, chacun de leur côté, et son pas se fait ferme, lorsqu'elle s'approche de Raffaello, sa voix se fait dure et forte, son regard est noir. Il s'en fiche, bien sûr. Il n'y avait pas grand chose qui avait de l'importance pour lui, de toutes façons.

« Tu es le roi des cons, King ! ça ne te suffisait pas de te faire chier à une soirée, il fallait que tout le monde s'emmerde avec toi ! »

Tu le blâmais pour ce qu'il ne savait même pas. Si ta soirée était un fiasco, ce n'était pas totalement sa faute. Autant dire pas du tout. Elle grommelle, adresse un regard sans tendresse à Andy et soupire.

« Ne m'appelle plus. Je suis pas ton larbin. »

Elle se mord la langue. Elle non plus, elle n'était pas responsable. Alors elle soupire et entre ses lèvres siffle un murmure qui s'apparente peut-être à des excuses, elle se retourne en remarquant que, enfin, des professeurs avaient tourné les yeux vers leurs histoires. Digne d'une véritable clown fiesta.

Et elle leur tourne le dos, fatiguée - elle fuit, sans plus les écouter. Ils lui feraient perdre des points plus tard, si ça pouvait les rassurer. Et elle s'était dirigée vers la sortie, laissant derrière elle le bal et ses histoires.

Event: le bal

Felix s'extirpa de l'emprise de Raffaello et inversa les rôles. C'était à présent lui qui se retrouva brutalement plaqué au sol et il se reçut une masse de coups qui lui firent cracher toujours plus de sang. Le ténébreux refit la couleur du carrelage. Il était digne de ceux des films d'horreur où le massacre était souverain. Il crut que sa mâchoire faillit se disloquer lorsque le pied du sang-pur lui atterrit en pleine figure. Il grogna de fureur, certains os brisés et le sang coulant le long de son corps. Il ressemblait plus à un zombie assoiffé de ce liquide rougeâtre maintenant et il attrapa finalement la jambe du poufsouffle pour l'arrêter et y asséner un violent coup de poings. Dommage qu'il n'avait pas une force de titan pour la casser et entendre le douloureux craquèlement de chacun de ses os.

Ça m'amuse de te faire chier, de te pousser à bout et comme t'es faible, t'as succombé à la violence. Quel con !

L'hybride se releva avec un rictus aux lèvres et il se ficha complètement des injures d'Andy à son égard. Il considéra qu'elle avait joué son rôle dans toute cette histoire et qu'il n'avait plus de temps à perdre avec elle. Elle ne bénéficierait plus de son attention pour ce soir et ses tentatives pour arrêter Raffaello furent vaines car il la repoussa comme une vulgaire poupée de chiffons. Il s'empressa de riposter encore, insatiable et plus détraqué que jamais. L'adrénaline le rendait vraiment plus névrosé et violent et ça se terminerait plus que dans un bain de sang. C'était ce qu'il croyait jusqu'à ce que le protego de Fenry le fit valser au loin. Le ténébreux fut écarté de son opposant et retomba vivement au sol. Il se remit debout et la voix de Fenry déclencha un regard noir et menaçant de sa part.

La ferme ! Tu t'emmerdais déjà bien assez avant même que je ne passe à l'action. N'essaie pas de m'utiliser comme justification.

Raffaello fit claquer d'agacement sa langue contre son palais et enfourna brutalement son poing contre la table du buffet qui se retrouva encore plus en mauvais état avant de se diriger vers la sortie. Chacun de ses pas laissèrent des empreintes ensanglantées sur le sol. Il n'adressa aucun regard à la foule qui devait être hébétée par son comportement. Il se contenta d'ignorer cet agglutinement disgracieux et trop passif à son goût. Fenry avait complètement cassé son élan et il jugea que ça ne servait à rien de continuer car quelqu'un d'autre prendrait le relais avec sa baguette pour le frustrer et il ne pouvait pas l'accepter. Il préféra s'en aller et laisser toute cette bande d'idiots à leurs bonnes manières agaçantes et ennuyeuses à en mourir. Qu'ils continuent de s'amuser à leur façon. Il en vomirait à vrai dire ...

Origami

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don't be the mad king

Fenry était intervenue. Fenry avait entendue. D’un mouvement gracieux de baguette, elle avait pu réagir avant le reste des professeurs. Tu étais d’ailleurs étonnée qu’aucun membre du personnel n’était encore intervenu. Certains se préparaient à le faire d’ailleurs, tu t’imaginais bien que Mademoiselle France avait surement des choses à régler avec Felix, pour son comportement, comme tu espérais en vain qu’Andersen corrige celui de Raffaello.

Le souffle court après t’être relevé, les cheveux et la tenue en vrac. Tu aperçois Fenry remontée, qui t’intime désagréablement de ne plus l’appeler. Elle te rappelle avec froideur que votre connexion étrange n’avait pas fait de vous des amis. Mais même si ça te fait mal Andy, même si le ton de sa voix te glace le sang, tu ne peux t’empêcher une once d’excuse dans le fond de ses yeux lorsqu’elle passe devant toi. Tu soupires et la remercie intérieurement, car elle t’avait rendu service, car au delà de tout ce qu’on pouvait imaginer sur vous deux, elle avait répondu à ton appel à l’aide. Un appel instinctif et presque inconscient.

— « Merci » murmure-tu péniblement alors qu’elle te contourne pour quitter la salle.

Tu imagines que la force du protego de fenry avait du les sonner un peu. Mais même dans les vapes, Raffaello ne pouvait s’empêcher de cracher son venin et sa haine. Peut-être ne supportait-il simplement pas d’avoir été coupé dans son élan de violence.
Cette fois, c’est lui qui quitte la salle et tu te retrouves face à Felix quelques instants. Toute la scène avant la grande bagarre refait surface, remonte pour inonder tes souvenirs.
Le mariage avec Fallen Blackwell.

Tout cela ne ressemble qu’à un cauchemar dont tu comptes bien sûr te réveiller. Mais tu ne dors pas Andy et Felix Gaunt se trouve bien face à toi. Sans rien dire, tu enlèves le collier qui s’était caché sous ta robe, tu le détaches et tu attrapes ses mains pour lui donner de force.
Tu ne lui accordes qu’un regard froid et déçu. Déçu de ne pas avoir su la vérité. Déçue de la vérité. Déçue de n’avoir peut-être pas avoir été digne de la vérité.

Des larmes de colère et de tristesse coulent silencieusement. Tu es assez humiliée pour ce soir Andy, tu veux juste partir à ton tour. Car tous le monde le fuit ce bal, tous le monde s’enfuit. Les amours interdits se retrouvent dans l’ombre, les déceptions

Alors que son professeur principal se rapproche d’un air remonté, tu aperçois Ramsay Gaunt prendre les devants, plus rapides. La colère d’un paternel qui veut s’occuper lui même de son enfant.

Tu fuis Andy, tu fuis le bal et la personne que tu aimes. Cette fois, tu veux être seule. Tu veux lui en vouloir comme une enfant. Tu veux être en colère pour tout cette amertume qu’on venait de te balancer comme un bloc de bitume, et qui venait se s’ancrer en toi comme une enclume.

BAD BALL & BAD NIGHT

"Accumuler du poids sur ses épaules, c'est prendre le risque qu'un jour ça se brise. C'est se détruire à petit feu jusqu'à l'implosion. L'écroulement."

Rarement tu es violent et pourtant, ce soir, tu en prouves littéralement le contraire. Raffaello est par contre bien égale à lui même : un pauvre con.
Tu ne sais plus.
Comment il s’est retrouvé soudainement debout, comme si les coups dans ta jambe tu ne les avaient pas senti. Tu as l’impression de ne plus appartenir à cette réalité et soudainement, alors que tu comprends que vous allez continuer de danser, ce tango sanglant, un sort vous percutent de pleins fouet.
Tu es éjecté Felix et tu tombes en arrière.
Pourtant tu ne mets pas longtemps avant de te relever. Tu as le temps de voir Raffaello s’éloigner en pestant auprès de Fenry, la capitaine des Serpentard sur le terrain de Quidditch, baguette à la main. Rapidement tu comprends que le protego venait d’elle. Tu es droit sur tes jambes et Andy est face à toi. Tu n’as pas besoin qu’elle te dise quoique ce soit, tu le vois dans ses yeux. Elle est si déçue et tu sais que c’est de ta faute.
Tu as tellement de choses à lui dire, mais tu ne sais pas par où commencer et les mots ne veulent pas sortir de toute façon ; alors tu la regarde impuissant retirer le collier que tu lui as donné et saisir ta main pour le glisser entre tes doigts.
Tu sais que devrais la retenir, mais quelque chose t’en empêche, peut-être sa présence dans ton dos. Ses yeux te fixant comme s’ils se plantaient dans la chaire de ton dos. Andy s’éloigne et alors que tes jambes semblent trouver la force de la suivre, de la rattraper et d’essayer de vous sauver, tu sens sa poigne se serrer autour de ton épaule.
Tu fais volte face Felix et tombe sur le regard bleu de ton grand-père. Son visage est fermé, il est prisonnier d’une colère sourde, d’une rage qu’il ne peut extériorisé ici. Tu le sais, tu connais ce regard, cette expression et ce que cela signifie.
Mais tu t’écartes, te libère de son emprise d’un simple mouvement d’épaule. Jamais cela ne t’avais semblé aussi facile.

▬ Ne me touche pas.

C’est la première fois que tu le tutoie.
La première fois que tu lui parle avec ce ton si calme et si froid à la fois. Tu comprends que Morpheús est à nouveau là, mais que toi aussi, en parfaite osmose.
Au loin, tu aperçois du monde, des gens qui s’approchent, des visages aussi bien connus qu’étranger. Tu tournes une fois de plus les talons et prends la direction de la sortie, déterminé comme jamais. Ce n’est qu’une fois la porte passé que tu laisses tes émotions te submergé et que ta marche devient course.
Course poursuite après ton amour.

ASHLING POUR EPICODE

HRP :