Ça faisait un moment que ça occupait tes pensées, depuis cette stupide rumeur dans le Stupeshit en fait. Et ça te dégoûte d'être affecté par ce torchon qui ne fait que salir la réputation des gens pour faire rigoler les lecteurs. Mais le mal est fait, et le doute s'était installé. T'avais rien dit pourtant, refoulant les mille et une question qui se bousculait dans ton crâne chaque fois que vous passiez du temps ensemble. Mieux valait faire comme si tout allait bien.
Puis c'était devenu trop difficile. Ça te rendait triste, perplexe mais surtout inquiet, de la voir sursauter quand ta main s'approchait de sa joue. T'avais peur au fond, peur d'avoir fait quelque chose de mal, mais même en tournant et retournant tous les moments où vous n'étiez que tout les deux en boucle, tu n'arrives pas à comprendre. Et quand tu lui avais proposé de passer quelques jours à Portunma pendant les vacances de Pâques, tu t'étais promis de lui en toucher deux mots.
C'est donc calé dans ton lit, fixant le plafond depuis quelques minutes dans un silence plus lourd que tu ne l'aimerais que tu finis par te lancer. «Ça fait un moment qu'on est ensemble.» Ton incertitude est palpable, les traits de ton visage arborant une mine pleine d'appréhension. Tu n'es pas doué pour étouffer tes sentiments, t'es un vrai livre ouvert. Tristement pour toi. «Et je voulais juste savoir si...» Tu tournes la tête vers elle, réfléchissant quelques secondes à ce que tu allais dire. «Est-ce que ça va ? Toi, nous... tout ça ?»
Tu ne sais pas si tu regrettes tes interrogations, elles te chiffonnent depuis trop longtemps pour que tu continues à les taire, alors autant crever l'abcès pendant que tu as encore le courage de le faire.
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Re: talk — arsene Dim 21 Avr - 23:05
TALK arsene & hennessy
Le livre était ouvert sur ses jambes repliées devant elle. Un autre de ces bouquins sans images, ou avec rien que des schémas dont la complexité n'aurait jamais du atteindre une fille comme elle ; une pauvre peste. Mais Arsene s'avérait souvent être tout à fait différente de ce dont elle avait l'air. A entendre les moqueries de ses sous-fifres, elles avaient sûrement du imaginer un tas de détails sordides et dégoûtants ; le sommier qui craque et ses hanches qui claquent.
Mais Arsene était toute habillée d'un pyjama dont le long pantalon était plein d'étoiles jaunes avec des visages, et il n'avait jamais quitté ses hanches tant que Hennessy était dans la même pièce qu'elle.
Elle n'y aurait vu aucun problème, s'il n'y avait pas eu sa question.
De quoi tu parles ?
Elle avait papillonné des yeux. Il était temps de laisser son livre de côté, visiblement. Elle avait commencé à s'inquiéter, sans doute à cause du ton qu'il empruntait, du tremblement imperceptible au fond de sa voix hésitante.
Tu vois quelqu'un d'autre ?
Sa voix était devenue amère, et elle avait froncé les sourcils.
Pourquoi ça n'irait pas entre nous ?
Tout allait trop vite à l'intérieur de son esprit. Tout allait trop vite ; chaque information, chaque détail qui lui aurait échappé, chaque mot qu'elle aurait pu dire de travers. Elle n'avait pas été si mauvaise, si ? Elle baissa les yeux sur son pantalon.
Ah, ça.
Je ne te satisfais pas, c'est ça ?
Si elle savait.
Hennessy M. Tudor
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Re: talk — arsene Lun 22 Avr - 0:33
A change of a heart, a twist
of fate
De quoi tu parles ? Tu fermes les yeux, souhaitant t'enfoncer six pieds sous terre après avoir ouvert la bouche. La situation te rappelle désagréablement Socrate, et ça te fait grincer des dents. Tu ne voulais pas que ça se reproduise, tu ne voulais pas la blesser, juste... t'assurer que tout allait... bien ?
Quand elle te demande si tu vois quelqu'un d'autre, tu te redresses si vite que tu vois flou un instant, une expression scandalisée remplaçant l'inquiétude. «Bien sûr que non ! Je ne ferais jamais un truc comme ça !» T'es malade rien que d'y penser. Tu as toujours tiré une certaine fierté de ta loyauté, et ça t'affecte plus que tu aimerais l'admettre qu'elle en doute. Surtout considérant que tu t'es fait point d'honneur de lui assurer que tu serais toujours à ses côtés, quoi qu'il arrive. «Je ne brise pas mes promesses Arsene.» C'est dit avec la même dévotion dont tu prononces tes je t'aime, complètement sincère.
Tu suis son regard, les sourcils froncés dans l'incompréhension avant que ses mots éclairent ta lanterne. Oh. Tu te poses plus confortablement, en tailleur sur ton lit. «Ça ne m'importe pas vraiment.» Et tu ne t'es jamais plains, n'as rien tenté qui pourrait la mettre mal à l'aise. Ou du moins, tu l'espères. «Je me demandais si ça allait car tu sembles... tu te râcles nerveusement la gorge, observant tes mains posées sur tes genoux, inconfortable. Tu sursautes quand j'approche ma main, même après huit mois. Je croyais que c'était de la timidité, que c'était normal et je ne m'en suis pas vraiment formalisé, je ne voulais pas te brusquer ou te mettre mal à l'aise.»
Ton sourire ne s'étire qu'à moitié, penaud, quand tu relèves la tête pour la regarder franchement. «Je ne veux pas faire quelque chose de mal, tu sais. Et pourtant, j'ai l'impression que c'est le cas, sans savoir pourquoi.»
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Re: talk — arsene Lun 22 Avr - 1:30
TALK arsene & hennessy
Arsene avait relevé ses grands yeux de faux ange dans ceux de Hennessy. Elle ne l'avait jamais expliqué avec des mots, peut-être par déni, mais surtout car on ne lui avait jamais posé la question. Ce n'était pas tant qu'elle ne ressentait pas de désir, ou de chaleur ; mais tout ça était abstrait, et trop tabou dans son éducation tourmentée. Elle avait fermé les yeux parce qu'on ne lui avait jamais appris à les ouvrir.
Ce n'est pas..
Elle avait froncé les sourcils ; rien ne faisait sens. Ses pensées allaient à une cadence encore plus effarante que d'habitude. Elle avait tout remis en cause, pour comprendre ce qu'il reprochait. Elle n'était pas assez douce ? Non, il ne lui avait jamais tenu rigueur, pour ça, il savait à quoi s'attendre. Elle avait froissé un membre de sa famille ? Non, elle avait fait beaucoup d'efforts, et elle s'était même trouvée une amie en Sephora. S'il n'avait de vues sur personne d'autres et qu'il s'accommodait du fait qu'elle ne voulait pas qu'il la touche, quel était le problème ? Aucun de ses bouquins ne l'avait préparée à cette discussion.
Pourquoi tu dis ça ? Je veux dire, oui c'est vrai, je suis pas...
Elle fronça les sourcils dans une mine d'incompréhension.
Je suis pas...
Ce n'était pas Hennessy, le problème. Atlas avait raison, au final. Arsene n'était qu'un amas de haine, incapable d'aimer, semant le malheur tout autour d'elle. Arsene avait essayé, elle avait même cru qu'elle pouvait changer, Hennessy lui avait donné un peu d'espoir. Elle avait souri, à cette pensée, à croire qu'elle aurait pu être autre chose que cette personne horrible qu'elle voyait dans le miroir.
Mais l'illusion était terminée. C'était marqué sur son corps, sur sa peau, dans son ADN. Il y a quelque chose en elle qui hurlait chaque fois qu'on l'approchait. Elle n'était tout simplement pas faite pour se lier aux autres ; elle était faite pour une vie solitaire ; une vie de pouvoir plutôt que d'amour. Elle avait été construite de travers.
Je ne veux pas qu'un homme me touche. Ca me dégoûte, c'est tout. Je peux pas l'expliquer, mais ça veut pas dire que je t'aime pas, ou que tu me déranges. C'est pas toi, je suis juste...
Elle serra les dents.
Je suis comme ça. Je suis désolée.
D'être un poids pour toi.
Hennessy M. Tudor
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Re: talk — arsene Lun 22 Avr - 5:13
A change of a heart, a twist
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Tu étudies sa mine en silence, sans la quitter du regard, ton triste sourire toujours collé aux lèvres. Et ça te crève le coeur au final, de la mettre dans cet état. À vouloir régler un soucis que tu semblais être le seul à déceler, tu ne lui fais, au final, que du mal Une partie de toi veut que tu te lèves, pour la serrer dans tes bras et t'excuser, alors qu'une autre te force à rester sagement assis, à attendre qu'elle explique son trouble sans la brusquer.
Tu te veux encourageant, de tes yeux à ton expression, quand Arsene cherche ses mots, mais tu perds la fausse sérénité quand elle les trouve. Tu es mortifié, presque terrifié même si tu sais parfaitement que tu n'as jamais rien fait de mal, mais si ce n'est pas toi, s'est-il passé quelque chose- Tu fermes les yeux, trop fort, portant une main à ton visage pour la glisser dans tes cheveux. Et elle y reste, s'agrippe à leur racine, alors que tu cherches désespérément à calmer ton agitation. «Est-ce qu'il s'est passé quelque chose ?» Ta voix est teintée d'appréhension, une certaine colère fait vibrer tes mots.
«Tu n'as pas à t'excuser pour ce que tu es Arsene, je vais jamais te forcer à faire quelque chose que tu ne veux pas faire. Personne n'a le droit, si toi, tu n'es pas à l'aise.» que tu murmures, ne pouvant t'empêcher de chercher à la rassurer — te rassurer toi-même pas la même occasion. «Je t'aime, je peux le dire autant de fois qu'il le faut, mais...» Tu pinces les lèvres, tes doigts lâchant finalement ta tignasse pour retomber à tes côtés. «Savoir que lorsque je te touche, ça te dégoûte, ça me... Je ne sais pas, je suis... désolé ?»
Et tu te sens mal, au fond, d'être aussi perdu et incertain. À défaut de te taire et de continuer de faire l'ignorant bienheureux, t'as ouvert le bal des confessions qui vous pèsent sur le coeur, au risque de briser la petite bulle qui s'était construite au fil des mois.
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Re: talk — arsene Lun 22 Avr - 14:38
TALK arsene & hennessy
Plus il parlait, plus elle s'était refermée, brusquée, angoissée. Son cœur s'était mis à battre plus vite, paniquée. Il y avait comme à l'intérieur un court-circuit ; c'était Arsene toute petite devant une porte verrouillée dont la poignée n'avait jamais été effleurée, c'était Hennessy devant elle qui lui faisait l'échelle pour qu'elle soit à la hauteur de s'en emparer, c'était eux qui toquaient à la porte des démons derrière.
Et toute petite Arsene avait mis un pied en avant, sans savoir que ça allait lui faire si mal ; que ça allait tant la blesser. Les démons étaient coriaces, à l'intérieur d'elle. Ses mains s'étaient mises à trembler, et elle les avait calées entre ses genoux repliés, pour ne pas paraître vulnérable. Quoique c'était trop tard, pour ça.
Tais-toi.
Elle avait baissé la tête. Elle aurait voulu lui dire que c'était de sa faute, elle aurait vraiment voulu y croire. Mais Arsene ne pouvait pas mentir, cette fois ; pas à lui, alors qu'il avait toujours été si honnête. Elle était prise en otage.
Je refuse que tu te blâmes.
Elle avait relevé les yeux timidement vers lui. Un maigre sourire, fugace, rapide, avait vaguement étiré le bord de ses lèvres, dans un mouvement imperceptible qui s'effaça aussitôt.
Petite Arsene, de sa main tremblante, avait attrapé la poignée de la porte aux démons.
Je...
Elle ne pleurerait pas.
Je suis homosexuelle.
Atlas avait tord. Arsene était capable d'amour.
Hennessy M. Tudor
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Re: talk — arsene Lun 22 Avr - 15:24
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Tais-toi. Tu t'exécutes, le courageux lion se repliant sur lui-même pour se faire plus petit, les épaules basses. T'aimerais disparaître, avec ta honte, tes inquiétudes et les mille et uns scénarios que ton esprit n'a pu s'empêcher d'imaginer, mais t'es figé là, tes yeux trop bleus fixés sur le sol. Tu te sens immensément stupide, et t'allais ouvrir la bouche pour t'excuser, une fois, deux fois, qu'importe le nombre au final.
Mais Arsene te devance, refuse que tu te blâmes et de nouveau, l'incompréhension se peint sur ton visage. Tu as beau ne pas être le problème, y'a une partie traître de toi qui te souffles insidieusement que tu en fait pourtant partie. Tu t'efforces de l'écraser, tu te sens déjà suffisamment coupable d'avoir amené cette situation. Et du coin de l'oeil, tu la vois relever la tête, légèrement, et tu fais de même. Le minuscule sourire qu'elle offre, tu le lui rends, le conserve même quand le sien s'efface.
Et quand sa voix s'élève de nouveau, avec une certaine hésitation et que finalement, sa vérité tombe, tu ne bouges plus. Pas par colère, ni par dégoût, mais par surprise. Et elle est apparente, tes lèvres légèrement entrouvertes et les sourcils haussés. Pas besoin de chercher très loin pour que les morceaux s'assemblent et dépeignent un tableau infiniment moins terrible que celui que ton appréhension avait fabriqué. «Oh, Arsene.»
Cette fois-ci, tu n'arrives pas à rester assis, tu te lèves, t'avances pour t'agenouiller devant elle — respectant toutefois une certaine distance que tu te refuses de franchir. «Tu n'as pas à te sentir mal, tu sais ? Et je ne pourrai jamais t'en vouloir.» Trop conciliant, trop gentil, même quand ton coeur hurle sa peine et sa fierté à la fois. «Merci de me l'avoir dit. Et... merci de me faire suffisamment confiance.»
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Re: talk — arsene Ven 26 Avr - 0:23
TALK arsene & hennessy
Elle s'était renfrognée juste après qu'il ait réagi. Elle s'était refermée après s'être ouverte, comme si elle s'était rendue compte de son erreur. Elle avait refermé la porte aux démons tant ça lui avait fait peur. Elle avait entendu ses parents écœurés derrière, comme si le démon aurait provoqué une crise cardiaque à son père, qui aurait murmuré avant de mourir dis-moi que c'est faux, dis-moi que tu es toujours ma princesse.
Elle avait enfoui sa tête dans ses genoux. Arsene avait toujours été la chérie, la parfaite, celle qui réussissait, celle qui ne s'encombrait ni d'amour ni de pitié, d'aucun sentiments qui pouvaient la freiner. Elle était chasseresse ; et à s'être avouée elle avait déclaré sa faiblesse, sans savoir que c'était ça qui lui avait autrefois permis de tuer.
Ne dis plus rien.
Elle serra les dents. Elle était en colère, et elle ne savait même pas contre qui. Elle occultait encore ; elle ne voulait pas voir que ses parents l'avaient construite de travers ; elle ne voulait pas remettre en cause tout ça. Elle ne voulait pas aller remuer tous ces traumatismes qui avaient fondé Arsene comme elle était.
Je n'aurais pas du venir.
Elle s'était levée rapidement, avait pris son livre et son oreiller, et avait quitté la chambre d'un pas sec, balayant toute possibilité à Hennessy de la suivre.
Je vais dormir dans la chambre d'amis. Ne m'y rejoins pas.
Et Arsene était en fait allée chercher un endroit où, seule, elle pouvait pleurer sans que son orgueil - sa fierté - ne la freine.
Hennessy M. Tudor
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Re: talk — arsene Ven 26 Avr - 3:10
A change of a heart, a twist
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Quand elle se replie sur elle-même, ta main se tend d'elle-même, s'arrêtant à quelques centimètres d'Arsene avant que tu ne la ramènes contre toi. T'es déjà en train de malmener tes lèvres, un peu trop, et le goût métallique qui envahit ta bouche ne te fait pas tiquer, toute ton inquiétude concentrée sur elle.
Puis elle se lève, passe devant toi — tu ressembles davantage à une statue, avec ton regard fixé à l'endroit où elle se tenait quelques instants plus tôt, et quitte la pièce. Je n'aurais pas dû venir. C'est plutôt toi qui aurais dû te taire. Ne m'y rejoins pas. Tu doutes pouvoir le faire, de toute façon. Qu'est-ce que ça t'apporterait ? Vous apporterait ? Tu venais de faire éclater votre relation en mille morceaux avec tes interrogations.
Et tu ne sais pas combien de temps tu restes prostré là, à genoux au milieu de ta chambre. Tu constates seulement que ta vision est floue, alors tu clignes des yeux, laisse les larmes glisser sur tes joues abîmées sans chercher à les essuyer. «Qu'est-ce que j'suis con putain.» Murmures lancés d'une voix enrouée à une pièce trop vide, où il n'y a que le silence pour les accueillir.
❈ ❈ ❈
T'avais laissé le temps s'écouler péniblement, réfrénant l'envie de toquer à la porte de la chambre d'amis aux petites heures du matin et quand tu juges que c'est raisonnable, tu étais sorti. Tu n'avais pas dormi, et ça se ressentait — de tes mouvements trop lents aux cernes violacées qui creusaient ton visage. Mais tu voulais au moins la voir. T'assurer qu'elle allait bien.
T'inspires, péniblement, ta main tremblante s'appuyant contre le bois de la porte quelques secondes avant de toquer. «Arsene ?» Attendant quelques secondes, tu t'apprêtes à recommencer quand tu captes la silhouette de Nestor du coin de l'oeil.
«Elle est déjà partie.» Tu t'étais légèrement tourné vers lui pour l'observer, puis ton regard s'oriente de nouveau vers la porte à ses mots. Ah.«Est-ce que je peux faire quelque chose ?» Tu sens l'inquiétude dans le timbre de sa voix — tu sais qu'il veut te remonter le moral, mais tu secoues la tête. «D'accord.»
Tu l'entends partir, après qu'il ait posée une main réconfortante sur ton épaule, et ce n'est qu'une fois certain qu'il ait tourné le coin que tu t'appuies, dos au mur, te laissant ensuite glisser jusqu'au sol. Elle t'avait dit de ne pas la rejoindre, et tu l'avais fait. Elle est partie, et tu l'as laissé faire.
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