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Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream…

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Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream… Sam 27 Avr - 23:31


Lewis S. Blackwell

Prénom(s) et nom — Son nom de famille parle à tous puisqu’il s’agit de Blackwell. Digne lignée de sang-pur écossaise, il n’a jamais su s’entendre avec les membres de sa famille. Broutilles, ou simplement par arrogance, témoigner son affection à leur égard s’avère être difficile. Leurs mauvais caractère, sans doute. Cela étant dit, ils ont réussi à se venger proprement. Notamment en le baptisant Sherlock que, plus tard, il changera pour Lewis. S’offrant ainsi le luxe de choisir un nom moins ridicule que ce dernier. Un peu trop “mignon” pour ce qu’il est.

Surnom(s) — Grognant à chaque fois qu’il le prononce, Wiwiss est devenu son surnom au fil du temps. L’envie de lui faire avaler une potion tue-loup de force pour qu’il se noie avec le démange, mais Lewis se contente de lui serrer le nœud de sa cravate à fond pour le faire taire.

Âge — Ses vingt hivers ont soufflé dans la campagne écossaise, et l’âge de la déraison est passé. Ses idées noires durant des nuits blanches grandissent sans connaître les limites du raisonnement. La haine, pour tout, pour rien. À seulement 20 ans, il se détruit pour épouser sa passion pour la magie noire.

Orientation sexuelle — Le frisson des plaisirs charnelles ne l’atteint que lorsque les mains d’un homme se pose sur lui. La femme est reléguée au rang d’amie, de confidente, mais jamais au-delà. Une honte soit-disant. Bien que les mœurs ont théoriquement évoluées, l’éducation menée à la baguette le pousse à ne pas trop en parler. Unique, homosexuel, gay, ou “Erreur de la nature” pour les plus rudes, il s’efface sur le sujet. Il ne froisse pas, mais il ne prononce pas un mot pour sa défense non plus. Il se contente de tourner les talons dans un silence pesant, ou bien de changer immédiatement de sujet.

Origine — Écossais, Lewis a baigné dans son plus jeune âge dans la magie, les fantômes, et les mythes. Depuis toujours, il a parcouru le domaine de Balmoral, connaissant le moindre de ses recoins. La légende qui entoure les menhirs du château et de ses aïeuls lui a été racontée tellement de fois que cela en est devenu lassant de l'entendre. Et dès lors qu'on y fait référence chaque fois que son nom retentit dans une salle de classe, un soupir s'échappe de sa bouche.

Sang — Sorcier de sang-pur, il ne cache pas sa fierté derrière des propos bombées d’hypocrisies. Voir tous ces Crackmols à Poulard l’insupportent, tout comme la présence des hybrides dans l’enceinte du château. Trop bercé par les récits de son grand-père durant ces années à Poudlard, trop envenimé par la théorie du sang, il se croit supérieur aux autres à cause ce dernier. Et contrairement à certain ; Il ne s’en cache pas. C’est ce qui le rend difficilement supportable.

Particularité — Aucun. Cela dit, Lewis ne tait pas son envie de devenir Animagus. Il y a bien des choses à dire sur ce désir, comme ses déformations physiques dues à son premier essai. À vouloir aller trop vite, il s’est brûlé les ailes. Cela ne l’a pas découragé pour autant, et il continue de travailler pour corriger ses erreurs, et retenter sa chance.

Année d'études — La neuvième année a commencé depuis quelques mois maintenant. Poudlard ne lui est plus inconnu, et pourtant ; Lewis s’étonne d’en découvrir toujours sur ce château. C’est ce qui lui plait, et ce qui le chagrinera sûrement lorsque il quittera les bancs de cette école.

Options ou licence — Scalpel en main, et doigts de fée pour la botanique, il n’a pas écouté ses parents et a préféré étudier la médicomagie plutôt que la politique. Pourtant, il avait tout pour réussir ; Le charisme, la passion, les connaissances, le talent. Mais, comme Lewis l’a si bien dit à la conseillère d’orientation : ce ne sont pas les feux des projecteurs qui m’intéressent, mais la fusion des photons et des électrons pour créer leurs luminescences.

Avenir — Son avenir, il le voit tracé à la règle, sans aucun accroc. Il ne compte pas être réduit à l’état de simple infirmier à Sainte-Mangouste si sa License est obtenue. Non, il veut révolutionner le monde de la médicomagie, se faire connaître sur le malheur des pauvres gens. Les Crackmols ne sont que des cobayes à ses yeux. Lewis ferme les yeux, et il s’imagine percer leurs chaires avec ses aiguilles pour injecter diverses potions afin d’implanter la magie dans leurs veines. La reconnaissance si la réussite est présente sera telle qu’il n’aura aucune honte, aucune retenu, aucune hypocrisie à leur rappeler à qui ils devront leurs saluts. Cependant, pour le moment, il n’est qu’un élève parmi tant d’autre ; Contraint de taire ses ambitions.

Avis sur les cracmols et moldus à Poudlard — Des ratés, des déchets, des casseurs, des inutiles qui n’ont rien à faire dans cette école. Son venin se déverse de sa bouche dès lors que Lewis croise ces gens-là dans les couloirs. Il les hait. Il les tient responsable de ce charme perdu de l’école. De tous ces changements qui se sont opérés autour de lui pour y intégrer la technologie, les réseaux, la déformation du paysage. Non, il ne possède aucun téléphone portable. Vieux jeu dans sa façon de se tenir, c’est ce qui fait sa signature. Il n’a aucun scrupule à utiliser des sortilèges contre eux pour les remettre à leurs places, et il ne craint pas les remontrances de la direction.

Maison — info ici (attendre la répartition)

Avatar — Amaimon ; Ao No Exorcist


Baguette magique — Bois de loyauté en amitié, et de fidélité en amour, le Lilas enferme en son centre un cheveux de Centaure. D'une longueur de trente-cinq centimètre, elle est relativement élastique, avec une maniabilité que seul Lewis parvient à utiliser. Ses initiales sont gravées sur le manche, et il prend grand soin de cette dernière.

Épouvantard — De belles courbes élancées, mais un visage ridé par le temps qui court, une femme blonde de la quarantaine d'année se dresse devant lui. Des frissons le parcourent, et la peur au ventre le tyrannise. Son dos, tableau insoutenable à regarder de multiple cicatrice, le lance et il pâlit plus que de raison. Sa propre mère demeure être l'être qui parvient à effacer la nonchalance de son visage pour faire monter les larmes aux yeux de terreur.

Patronus — Crocodylus acutus | Crocodile d’Amérique ; Symbole d'une abondance lunaire, et d'une connaissance occulte, son patronus dénonce la face cachée de sa personnalité. Celle d'une personne sombre, masquée, aveuglée par la haine au point de la laisser se consumer d'un chagrin étouffé. La magie noire est son échappatoire, pour trouver une solution, pour ramener l'honneur sur sa famille au détriment de la blancheur qui les couvre depuis des siècles.

Reflet du miroir de Risèd — Il n'y a ni hôpital, ni famille. Il n'y a absolument rien. Rien d'autre qu'une seule et unique personne qui se tient à ses côtés, et pour qui il se sent un peu plus proche de l'humanité. Pourtant, elle est floue, brouillée, tout comme son envie. Son désir le plus cher est le plus simple qui soit : être aimer. Pour ce qu'il est, pour ce qu'il désire, pour ce qu'il veut accomplir. Raison pour laquelle ce miroir est un véritable poison qui ne fait que jeter de la poudre aux yeux.

Odeur de l'Amortentia — Une odeur légère, une odeur sucrée. Celle de la bergamote, des bonbons caramélisés, et d'une gousse de vanille. Un peu d'herbe coupée pour parfaire le tout, et ses sens sont en extases. Proche de la nature et bec sucré, Lewis ne peut résister à de tels odeurs. Si bien que la plupart du temps, il se sent obligé de faire bouillir de l'eau, et se faire un thé pour oublier ce moment de faiblesse.

Matière favorite — Bien que la Botanique et les DCFM prennent de la place dans son coeur, les cours de Potion sont ceux que Lewis préfèrent. Suivi de près par l'Arithmancie, et la Divination. En clair, difficile de mettre un favori en tête de liste, car il les apprécie tous à leurs juste valeurs, avide de savoir.

Bonbon favori — Difficile de choisir tant il les aime tous. Il dévalise chaque année le chariot du Poudlard Express. Bulles Baveuses, Chocogrenouiles, Dragées Surprises de Bertie Crochue, il ne laisse cependant personne toucher aux Patacitrouilles dont il raffole.

Créature inspirante — Ses yeux dévisagent sans complexe les Sombral qu'il est capable de voir depuis qu'il a frôlé la mort. Fier chevaux hideux ailés, ils se sent proche d'eux, n'étant pas non plus le garçon le plus appréciable visuellement parlant --et psychologiquement aussi cela dit- de l'école. Aussi, il préfère passer du temps avec eux qu'avec ces sorciers, moldus et crackmol pathétique.

Animal de compagnie — Lewis possède un Fléreur roux moucheté de brun offert par ses parents pour son quinzième anniversaire. Animal de compagnie hors de prix, farouche, elle répond au doux nom de Penny. L'animal passe la plus part de son temps à la lisière de la Forêt Interdite en attendant que son maître vienne lui rendre visite. La douce Fléreur apprécie tout autant que Lewis les bonbons, et elle a un petit faible pour les Chocogrenouille avec laquelle elle joue en bondissant dessus si elles s'échappent.
Mental
musique ••• You soon find you have few choices, I learned the voices died with me. -Les yeux rivés sur le plafond, à réciter mentalement ses leçons, Sherlock est un mur. Une solide façade qui ne laisse rien transparaître, si ce n’est que la haine, la pitié, ou encore l’arrogance. De sa bouche s’écoule le venin, odieuse vipère qu’il est, adoucissant ses propos avec courbettes gracieuses et charismes pointues. Ses armes sont les mots, la magie ses coups de fouets. L’ambition personnifiée, pour combler le manque d’affection dont il a longtemps souffert.
Génie du mal, ce qui fût autrefois un garçon de bonne famille a sombré dans une silencieuse démence. Son désir d’amour s’est perverti, et les eaux pures ont pris une teinte noirâtre. Ce qui n’était qu’un souhait est devenu une obsession, au point de l’aveugler.

Il est né Blackwell, et les obligations qui suivent l’ont menotté. L’éducation de bonne famille est devenue sa muselière, et l’insouciance de la jeunesse lui a coûté ces cicatrices dans son dos. Cage dorée, Sherlock ne cherche plus à s’en plaindre. Telle une bête apprivoisée, il s’y est fait. À ces domestiques prêts à le servir au moindre claquement de doigts, à ces repas interminables, à ces gens qu’il ne connait pas. Avoir tout à sa disposition l’a rendu capricieux, et la soumission d’autrui est un plaisant frisson qui illumine son regard morne. Cachant ce dernier derrière ses doigts fins, il y voit un discret exutoire. Une justice aveuglée qui lui rend sa propre obéissance envers sa famille. Chien bien dressé, au collier luxueux, il suit aveuglement les envies de mère, de père, au point d’en oublier le principal autour de lui.

Poupée brisée, le fils Blackwell n’est qu’une épave. Un mort-vivant animé qui traîne sa carcasse dans l’espoir que sa myocarde s’étire à nouveau sous la force des battements de coeur. Cœur qui est devenu solide pierre. Les larmes ne coulent plus sur ses joues ; Elles ont trop coulées dans le passé. Pour une histoire d’amour stupide, inutile, putride. Le simple souvenir suffit pour tordre ses lèvres de rage et de frustration, jalousant le monde d’avoir ce que lui ne possède pas. Lui qui a tout ; fortune, gloire, pouvoir juste à cause d’une étiquette, n’est même pas capable de toucher du bout de ses doigts son envie la plus chère.
Incapable, cela le fait rager. Dévoilant ainsi sa plus sombre partie ; celle des plus violentes, brutales, dangereuses. Derrière le masque de la nonchalance, le torrent de ressentit le rend fou. Le questionnement lui donne des migraines abominables, et cette perpétuelle ivresse de connaissance l’a poussé à louper une première fois son rituel pour devenir Animagus. Impossible de trouver la bête lui ressemblant le plus, tant Lewis joue avec les faciès. Ses coups de colères sont terrifiants, si bien que se plaindre de le voir toujours aussi calme est à bannir. Il fait partit de ces personnes qui canalisent tout jusqu’à un certain stade pour exploser dans une frénésie destructrice.

Au fond, Sherlock Blackwell est malheureux. Cela se voit, avec ce visage sans vie, ce prénom qu’il a changé. Ce vide dans son comportement. Pourtant, il ne se confesse jamais. Il ne dit jamais rien, il ne parle jamais de ses origines. De la raison pour laquelle sa haine envers les crackmols et les non-mages est si grande. La raison qui le pousse à détruire tout ce qui l’approche sous réserve que cela est pour le bien du monde magique. Pour sa famille. Si triste, si formaté qu’il en est devenu fou, croyant en une échappatoire dans les ténèbres. Craignez ses limites, car il n’en a aucune.
Story
“Quand j'étais enfant, je m'asseyais des heures, fixant la flamme. Quelque chose en elle avait un pouvoir, je pouvais à peine en détacher mes yeux. Tout ce que vous avez c'est votre feu, et l'endroit que vous avez à atteindre. N'apprivoisez jamais vos démons, mais gardez-les toujours en laisse.”

Les yeux dans le vague, il observait pour la première fois ce monde, un soir de 31 Décembre. Sa naissance, heureux événements, avait suscité beaucoup de joie. Un garçon, au plus grand plaisir de son père. Il n’avait même pas encore ouvert les paupières que sa main sévère dessinée son destin. C’était un enfant, il était forcément heureux pour eux. Aucune notion de soit, aucune estime de sa personne. Ce n’était que le fruit d’une union, dans une foire aux monstres.
Sa mère lui a toujours parue froide, effacée. Elle ne lui donnait que le minimum d’attention, dès lors qu’il fallait l’habiller ou bien l’éduquer. Au milieu de Balmoral Castle, il courrait. D’abord à quatre patte, puis sur ses deux jambes. Ce château était son toit, le luxe son cocon. Chaque porte révélé un nouveau secret, et les phalanges rugueuses de son grand-père le retenait dès lors qu’il mettait son nez où il ne fallait pas. Sherlock n’avait rien de comparable à ce qu’il est aujourd’hui.

C’était un garçon timide, réservé, un peu casse-cou. Une fois que les couloirs de la demeure familiale avait rassasié sa soif de curiosité, l’extérieur l’appelait sans jamais pouvoir l’atteindre.

C’était.

Pestilentielle luxure, l’éducation était telle qu’un sang-pur avait des devoirs aux détriments de la liberté. Ses yeux, à l’époque encore couleur océan, se fermait. La naïveté lui permettait de passer outre l’inhumanité des histoires que lui raconter ses proches, et qui ont envenimé son esprit. Ce n’était pas si grave, bien qu’une part de lui-même s’amusait à les démentir, alimentant ainsi ses envies de prouver les hypothèses qui germaient dans son esprit. Les doigts glissants sur le piano d’un des salons, les mélodies étaient joyeuses bien que décousues et hasardeuses. L’envie de plaire, l’envie de rendre fiers ses parents alors que trois années plus tard, sa cadette voyait le jour. L’ambiance s’était alourdie, sans qu’il ne comprenne la raison.
Non, Sherlock comprenait. Seulement, il s’emmurait dans une volonté de ne pas le faire. Tous la regardaient, comme si elle était monstrueuse. Lui, il se contentait de la dévisager avec un brin d’innocence. Pourquoi ? Ne t’approches pas d’elle, et sa tête se tourne vers Mère qui lui avait donné cet ordre. Était-elle dangereuse ? Peut-être. Les parents sont omniscients, il doit obéir. Sa main resserre celle de cette femme déçue, épuisée, et sévère. Il est là, il veut lui prouver. Elle le sent, et ses mains lui arrachent presque la peau de ses côtes afin de le porter. Les bras de Sherlock enlacent le cou de sa matriarche une fois arrivée à hauteur, et il sent la main de son père se déposait dans son dos. Ils l’éloignent de cette enfant, cette Crackmol qui n’a rien à faire dans une famille de Sang-Pur.

Que se passe-t-il ?

Le cocon était devenu étouffant, pour ne pas dire meurtrier. La concentration de tous était rivée sur lui, délaissant la petite Elaura. Le malaise s’était installé, mais son fort intérieur l’empêchait de prononcer un mot. Cela le terrifiait. La possibilité que les places peuvent être interverties à tout moment, qu’il devienne ce fantôme qu’elle était faisait germé son dénie pour sa cadette. Mitigé, on lui avait dit de l’ignorer, et c’est ce qu’il faisait.

*
*  *

Le bourgeon avait éclot, étiolé dans cette cage dorée. Les heures d’apprentissages étaient devenues répétitives, lacérant sa joie de vivre. N’importe quel pas qu’il effectuait, Mère ou Père étaient derrière pour le rattraper, le corriger. Si l’intention était bonne, elle devenait éreintante à longueur de journée, allant jusqu’à étouffer cette joie de vivre par besoin aristocratique.
Le sourire s’était dissipé, car cela manquait de sérieux.
Le besoin d’aventure était partit, cela ne faisait pas assez sérieux.
Les heures de piano devenaient loisirs, laissant place à celles prévues pour l’histoire de la famille Blackwell afin d’assurer la pérennité de cette dernière.

Le bleu de ses yeux avait terni, couleur pâlie par toutes ces informations qu’il accumulait dans son esprit au point d’en être lobotisé. Quelques parts, Elaura avait eu cette chance. Celle de ne pas avoir d’attention, et de pouvoir être librer de ses combats. Pourquoi se laisser à ce point détruire ? Parce que, telle une drogue, il en était devenu dépendant. De tous ces regards, ce devoir qui pesait sur ses épaules, et dont il portait le bagage fièrement. Même sur le Chemin de traverse, avoir Père auprès de lui pour rassembler ses affaires était gratifiant. Il ne l’avait pas quitté d’une semelle, le coeur remplit d’appréhension derrière cette mine morne. Il dévisageait les autres sorciers, les plus modestes voir pauvres pendant que sa robe cousue-main lui tombait dans les bras.

Sherlock sera dépaysé, il en était persuadé. Il aurait souhaité que ce soir ses parents qui l’emmènent dans cette école, avec la calèche tirée par les Sombrals peuplant son chez-lui. Des Sombrals dont il n’avait entendu que des bruits de couloirs, à cause de la vieille tante folle qui résidait elle-aussi dans le domaine.
Pourtant, contrairement à ses attentes, cela s’était plutôt bien passer. Il avait rejoins sa maison, mais les regards le dévisageaient. Bien sûr, pour les simples d’esprits, ceux qui ne croient que le papier de la presse écrite et les ragots, un Blackwell était synonyme de malheur, d’assassin, de magie noire. Il ne voulait pas démentir, car il y avait en effet de sale histoire dans son arbre généalogique. Pour tout dire, il s’attendait à être seul, et il ne parlait à personne. Il se murait dans le silence, étudiant sans relâche afin de rendre ses parents fiers, et son nom honorable. Jurant de ne pas se laisser distraire, cela était sans compter sur une rencontre. Une histoire qui s’est lentement mise en place. Ce n’était que par preuve de courage que Arthurius Grindwall s’était présenté à lui.

Juste, une preuve de courage. Sherlock était décontenancé même s’il ne laissait rien transparaître. Ce Gryffondor lui avait dit qu’il en effrayait plus d’un dans les couloirs, mais pas lui. Des propos qu’il avait enoncé en bombant le torse, et qui avait fait soupirer le fils Blackwell. «Bien, et maintenant ? Tu as échangé quelques mots avec moi sans être frapper d’une malédiction, tu veux une signature de ma part pour approuver ton méfait ?»
Ce qui était de base une raillerie s’était transformée en réalité. Oui, c’est ce qu’il avait souhaité, demandant à Sherlock de prendre une photo avec lui. Il avait accepté, docile, mais son maigre sourire avait donné envie à Arthurius de revenir le voir. Encore, et encore, trouvant que ce dernier devrait venir plus souvent sur son visage triste et morne. Les deux garçons avaient fini par se lier d’amitié, ne se séparant pratiquement plus dans les couloirs. Un lien que ses parents surveillait de très près, n’aimant guère l’influence qu’avait ce blondinet sur leur fils prodige. N’importe quel mur ou miroir dans le château était une caméra de surveillance. Les ragots parvenaient toujours aux oreilles des Blackwell, et malgré cela, Sherlock ne prenait plus en compte les risques.
Malheureusement.

*
*  *

Les années passent, et les folles idées avec. Plus détendu avec la présence d’Arthurius, leur amitié était devenue plus que cela encore. Un secret commun, préservé dans quelques endroits cachés des mirettes curieuses où personne n’en saurait jamais rien. Notamment la salle sur demande. Arthurius lui murmurait qu’il était bien trop doué en potion pour gâcher cela en visant un cursus de beaux discours. Ta petite-sœur est arrivée à Poudlard cette année, t’as pas peur pour elle ? Cette question avait eu l’effet d’un cruel rappel. Ses mains glissaient sur cette ceinture de chaire, sur les bras d’Arthurius qui l’enlaçaient. «Si. J’aimerais faire quelque chose pour elle. Je... Je ne veux pas croire au fait qu’elle n’ait aucune magie dans ses veines. C’est scientifiquement impossible, ce n’est pas...» Elle ne peut être qu’une sorcière. C’est une Blackwell ! Tout comme lui, c’est insensé. Dans cette pièce sur demande, la fragilité du fils, celle piétinée pendant toutes ces années, resurgie. La culpabilité traverse son regard, et elle s’envole très vite en sentant ces lèvres se déposaient dans sa nuque. Il n’est pas tout seul, il peut l’aider.
Tout comme l’aider à mettre au point cette potion d’animagi. Un très long processus qui l’empêcher de parler à cause de la feuille de mandragore, qui le forçait à réciter tous les jours cette formule près de son coeur.

Il y avait cru. Mais durant une journée, il n’avait pas prononcé sa formule. L’oublie, dû à ses responsabilités qui le rattrapaient, à ce stress causé par l’éloignement soudain d’Arthurius.
Tranché entre la fureur de l’incompréhension, et le stress causé par sa famille, il n’était plus le seul Blackwell entre ces murs. Le simple fait de croiser le regard de sa cadette dans les couloirs le pousser à se méfier. Et si elle le dénonçait ? Si elle racontait tout ce qu’il faisait dans cette école pour espérer avoir l’intention de leurs parents ? Une première mise en garde de Mère était tombée par le biais d’un courrier. Son hiboux le lui avait apporté, alors qu’il attendait Arthurius à la lisière de la Forêt Interdite. Ce n’était pas lui qui était venu, mais son patriarche, tenant en joue l’autre garçon du bout de sa baguette. Un Blackwell, flirté avec un moldu... Jamais il n’avait vu autant de fureur dans le regard de son Père. «Père, je vous en supplie. Je... Je vais corriger mon erreur, mais ne lui faites rien.» La voix fébrile, peu assurée, il n’avait qu’une chance. Un seul signe de la part de son patriarche qui lui accordait un seul essai pour se rattraper. Cela avait été trop loin, Sherlock ne pouvait nier le contraire.

Alors, Lewis avait tendu sa baguette, pointant cette dernière sur Arthurius. «Je suis vraiment désolé.» Avait-il soufflé alors que les larmes débordaient de ses yeux. C’était injuste, terriblement injuste. Le mot Obliviate avait traversé ses lèvres, effaçant d’un coup de baguette toutes traces de souvenir, et coupant ainsi promptement les liens qu’ils avaient tissés. Le fin filament argenté avait arraché à l’un tous ces moments de tendresse insoupçonnée, pendant que l’autre fondait en larme de devoir vivre avec cela sur la conscience. De n’être qu’une ombre, condamné à ne pas choisir son avenir, et surtout avec qui le tracer. Ces quelques secondes lui avaient parus interminables, et sa main tremblait tant la colère, prête à exploser, se mêler au ressentit.
Il s’était dérobé dans la Forêt Interdite, courant dans cette dernière comme si cela allait l’aider à aller mieux. Il devait s’éloigner pour ne pas faire une nouvelle bêtise, et ce n’est que lorsque ses jambes n’étaient plus capables de le porter par épuisement qu’il s’était effondré au beau milieu d’une sombre clairière sans craindre de tomber nez-à-nez avec des créatures magiques.

Il s’en fichait de toute manière. Ses dents serrées ses lèvres pour empêcher les cris de se dissiper dans les airs, et ses poings furieux s’abattaient sur le sol mousseux. Dans sa chute, il avait perdu cette petite fiole qu’il avait concocté avec l’aide d’Arthurius. Un coup de folie, il l’a bu sans considérer les risques. Un petit temps de latence, avant de sentir une vive douleur. C’était comme si on venait de transpercer sa poitrine, achevant ainsi le garçon et son chagrin.
Sa carcasse se déformait sans trouver une stabilité pendant de longues secondes. Ses mains tenaient sa gorge comme si cela l’aiderait à trouver son souffle. Une respiration haletante, difficile, bruyante. Sa tête avait brutalement basculé en avant lorsqu’il se mit à vomir du sang, essayant vainement de recracher cette potion de l’infamie.

Même les plus grands génies font des erreurs.

Sa vision, floutée par les larmes et la conscience qui se volatilise, pouvait néanmoins lui montrer ses mains, ses ergots qui avaient remplacés ses ongles pendant que des crocs avaient fait leurs apparitions aux mêmes rythmes que ses oreilles devenant pointues. Ses yeux bleues, ceux qui avaient fait chavirer son lion courageux, se mirent à briller d’un éclat solaire. Jaunes, telles deux pierres précieuses. Qu’a-t-il fait ?
Cette nuit-là, Sherlock pensait qu’il allait mourir. Mourir pour un geste désespéré et stupide. Ce sont les centaures peuplant la forêt qui avaient ramené la carcasse inanimée du fils Blackwell au château. Les aides soignantes l’avaient emmené sans plus attendre à l’infirmerie, et il avait été rapatrié au domaine de Balmoral Castle où son châtiment l’attendait. Idiot, imbécile, pauvre triste, voyant l’état dans lequel son fils s’était mit, sa mère n’avait pas eu tout à fait la réaction souhaitait. Ses coups se mirent à pleuvoir, prise de folie, n’y voyant qu’un monstre. Alors que non, c’était bien lui. Ses ... Particularités physiques n’étaient pas réversibles, et ses dents se mirent à se serrer. Il encaissait, et chaque marque noircissait un peu plus son regard. Vraiment ? C’est ainsi que cela doit se terminer ?

Bien, alors Lewis leur prouvera le contraire.

*
*  *

Fermé. Ses deux pupilles solaires dévisagent un à un les sorciers présents. Ils ont peur de lui ? Ils ont raison. Un rythme calme, nonchalant, sa baguette est toujours prête à être dégainée alors que d’une main, il porte les cours vers lequel il se dirige.
Jaloux. Au point de haïr quiconque ici rayonne de bonheur. Ses dents crocs dans une sucette pour s’empêcher de pester toute sorte de mot déplaisant, mais c’est plus fort que lui. Le sarcasme s’évade de sa bouche, rappelant à chacun qu’ici : c’est lui qui vaincra. Ses doigts tapotent contre ses livres, l’attente est une punition quotidienne. Lewis attend, assit contre le banc de pierre, ignorant le monde grouillant autour de lui. Il faut être tout aussi fou que lui pour oser le provoquer. Les rares se retrouvent étouffer par leurs propres cravates alors qu’il a simplement fait un geste avec sa baguette sans prononcer un mot. Une façon comme une autre de s’entraîner aux sortilèges non-prononcés, même si cela signifie avoir quelques réprimandes de la part des professeurs. Auquel cas, un sourcil se hausse, et il dévisage longuement pour faire comprendre Ô combien il s’en fiche.

En Obliétant Arthurius, en avalant cette maudite potion, il avait annihilé ce qui lui restait de coeur après tout.
Derrière l'écran
Shirosaki — J'ai bientôt 26 ans, et je fais un boulot de merde. J'aime pas les bananes, ni le surnom que m'a donné l'Cornu mais comme j'suis sport, je le met quand même. Je suis fan d'HP (non, sans blague ?), et ça fait un petit moment que j'ai pas joué dans ce thème donc pardonez-mois si je me casse la figure. Je ne mords personne (contrairement aux apparences), et je suis fan de trop de truc, flemme de tout citer. Voilà ~


Dernière édition par Lewis S. Blackwell le Mer 1 Mai - 0:37, édité 4 fois
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Re: Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream… Sam 27 Avr - 23:39

Coucou c'est moi  fan

C'EST VIDE ???

Non mais comprends-moi, c'est frustrant ; le peu que tu as inscrit me donne l'eau à la bouche, je veux en savoir plus, moi ! cry

Cette haine pour les Cracmols et Moldus, ma Azzura va pas aimer ça, je te le dis rire

Il n'a pas l'air très très gentil, ça promet ! mais un peu de douceur dans la vie ça ne fait jamais de mal à personne ouin


Bref, c'est perf jusqu'ici !  lilibel
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Re: Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream… Sam 27 Avr - 23:46

Vous, ici, serait-ce le début d'une longue amitié sordide troll ?

Oui, mais je suis fatigué et je remplie petit à petit. Ça va venir, je réserve bien des surprise dans mon chapeau magique mais pas de lapin tout nu lapin

En tout cas, merci à toi, je tâcherais de pas te décevoir alors hug
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Re: Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream… Sam 27 Avr - 23:47

bosscat Hey bonjour monsieur Wiwiss t'as pas un 07 ?

Ah ben non ? Courage pour la suite je te rejoins très vite ! miguel le magnifaïk
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Re: Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream… Sam 27 Avr - 23:51

Tes bois contre mon hiboux, deal ? miguel le magnifaïk
AZY DEPECHES TOI OU J'TE BOTTE LE TRAIN ! dab
Akane Fujioka
Eleve cracmol
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Re: Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream… Dim 28 Avr - 4:04

je
ce début de fiche?
ça promet tellement que je me tarde de connaître la suite. j'aime le choix d'avatar et ce qu'il dégage, jsp comment l'expliquer.
vivement la suite
bienvenue et courage pout remplir cette fiche love
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Re: Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream… Dim 28 Avr - 13:41

Merci à toi han han
Oh la la, ça en fait de la pression du coup, j'ai intérêt d'assuré sa maman harry
Sixtine Ross
Eleve né-moldu
Eleve né-moldu
Sixtine Ross
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Points : 169
Re: Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream… Dim 28 Avr - 14:06

les Blackwell ont toujours la classe c’est fou waw

ce début est flawless j’ai hâte d’en voir plus !
bon courage hug hug
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Re: Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream… Dim 28 Avr - 14:55

On est écossais superman

Merci, ça arrive, doucement mais sûrement miguel le magnifaïk
Noora M. Blackwell
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Re: Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream… Dim 28 Avr - 18:22

Très hâte de voir cette fiche terminée, ça promet déjà !!
BIENVENUE CHER COUSIN HIHI (jsp pk je sens qu'entre Noora et Lewis ça risque de faire des étincelles & im here for it ayay)

Bon courage pour finir ta fiche love
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Re: Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream… Dim 28 Avr - 23:29

Du peu que j'ai vu de la demoiselle, owui ; va y avoir de l'orage dans l'air batter
Merci à toi, j'espère faire honneur à la famille love
O. Kain Heikkinen
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Re: Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream… Lun 29 Avr - 11:55

BONJOUR J'SUIS DECEDEE ???????
(d'où les caplsock ofc)
Je euh.
Ptdr.
Voilà.

Bon je parlerai des points communs avec mes perso plus tard mais genre.
AH.
BIENVENUE DEJA ?
ET C'EST VIDE
ET
AH.
Voilà.

(amaimon en plus je ????????? j'suis inlove)
Iphigénie Blackwell
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Re: Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream… Lun 29 Avr - 13:43

aaaaah bienvenue dans la famille beau gosse cassie

j'ai vraiment hâte de te voir validé et de trouver des tis liens avec ton perso qui a l'air vraiment GENIAL disons le ne nous cachons rien lilibel

sur ce, bon courage pr la suite rub
Hennessy M. Tudor
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Re: Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream… Lun 29 Avr - 14:02

tu t'es grave donné pour les infos de base 😂
mais c'est ouf parce qu'on capte bien l'essence du perso même s'il manque le caractère et l'histoire lilibel
courage pour la suite et bienvenue parmi nous love
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Re: Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream… Lun 29 Avr - 18:05

Pouah la la la, merci à vous trois, tant d'amour en 3 poste, ça donne un de ses claques plaisantes hin
@O. Kain Heikkinen & @Hennessy M. Tudor Voilà, c'est un peu moins vide, y a le caractère qu'a été balancé. Je comble au fur et à mesure fenry

@Iphigénie Blackwell Grave, va falloir qu'on discute cousine, que j'sache si la perspective d'un lien positif se dessine ou pas ptdr
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Re: Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream…

Lewis ▲ When I was a child, I heard voices. Some would sing and some would scream…
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