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Fais pas genre que t'as tout les droits | Ft. S. Miles O'Connor

Adélaïde Oxwell
Eleve sang-mêlé
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Adélaïde Oxwell
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Fais pas genre que t'as tout les droits | Ft. S. Miles O'Connor Lun 6 Mai - 22:40


Fais pas genre que t'as tout les droits
Assise dans son lit, les jambes tenant un cahier bien entretenu, Adélaïde mâchonnait le bout de son crayon. Cela faisait au moins une bonne heure que la jeune fille se retrouvait dans son dortoir, à étudier ses cours à son goût quelque peu ennuyeux. Pourtant bonne élève et voulant faire bonne impression, elle tentait de finir ses devoirs malgré l'heure tardive. Ses camarades s'étaient déjà endormies et du coin de l'oeil, la gryffondor pouvait voir leur respiration faire bouger les draps. Elles ne semblaient pas être dérangées par la lumière de la petite commode de la blonde, peut-être habituées qu'elle veille aussi tard.

Pourtant, Adélaïde ne semblait pas être très à l'aise dans cette chambre où elle se sentait confinée. De plus, ses camarades ne l'aidaient pas à se concentrer et dans un long soupir assez bruyant, elle finit par jeter son cahier au bout du matelas et attrapa le long corps de Peter posé sur ses épaules. Le python albinos s'enroula doucement autour du bras de sa maîtresse, ses écailles froides firent parcourir un frisson à celle-ci qui se leva aussitôt de son lit.

La demoiselle relâcha la créature qui tomba mollement sur le sol - enfin, en parti vu sa longueur - puis prit plusieurs livres et son cahier. Ses longs cheveux dégringolèrent jusqu'à ses hanches, ondulant doucement sous la brise passant par la fenêtre ouverte. Elle finit par attraper un sweat un peu grand pour elle et l'installa sur sa nuisette noire avant de se faufiler vers la salle commune. Adélaïde pensait que de se retrouver seule lui permettrait de mieux se concentrer.

Elle laissa Peter le suivre en dehors du dortoir alors qu'elle gambadait doucement en s'imaginant affalée dans le canapé tout juste devant la cheminé. Elle espérait toutefois ne pas perdre de nouveau son serpent qui avait tendance à prendre la fuite dès qu'il avait l'occasion. Combien de fois avait-elle dû entendre les cris de ses camarades effrayés ou les professeurs la réprimander pour avoir laisser Peter en dehors de son vivarium ?

Alors qu'elle arriva dans la salle commune, elle remarqua un des garçons de sa maison tomber droit dans le sofa tant désiré. En voyant cette scène, Adélaïde poussa un petit cri et finit par lâcher tout ses livres qui tombèrent dans un bruit épouvantable. L'adolescente s'approcha furieusement du canapé, ignorant le fait qu'elle montrait ses jambes fines à nue et se planta alors devant l'idiot qui avait osé voler SA place.

Une main sur la hanche et le menton levé, Adélaïde fixa le garçon qui lui rappelait vaguement quelque chose. Elle n'était pas très douée pour retenir le nom de ses camarades. Disons que ce n'était pas sa préoccupation première mais celui-là, elle l'avait déjà vu durant ses cours et puis... il était aussi de Gryffondor. Comble de tout ça, il avait une canne. Mais ça ne changeait strictement rien.

"Non mais tu te crois où, Arthur ? "

Dit-elle dans un ton glacial alors qu'elle plaça un de ses doigts sur sa joue, tentant de ne pas devenir rouge de colère. L'adolescente était tellement furieuse qu'elle oublia ses cours sur le sol ainsi que Peter qui prenait désormais la fuite sous le sofa.

" C'est pas parce que t'es handicapé que t'es obligé de te tapper tout le canapé. " Grogna-t-elle.
by reira


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Re: Fais pas genre que t'as tout les droits | Ft. S. Miles O'Connor Sam 11 Mai - 2:03



fais pas genre que t'as tous les droits


Le sommeil ne vient pas. Allongé dans ton lit, tu te tournes et te retournes dans tous les sens sans réussir à seulement fermer les yeux. Ils se sentent obligés d’immédiatement se rouvrir, te laissant fixer le lit au-dessus du tien dans l’obscurité la plus totale.


Rien ne sert de rester ici à secouer tout ton matelas. Les autres vont finir par râler du bruit que tu fais et des mouvements désagréables que tu opères sans leur consentement.


Tu te redresses et enfile un peignoir par-dessus ton pyjama, attrapes une toile déjà commencée et quelques pinceaux dans une main, ta canne de l’autre. Tu glisses ta baguette promptement dans une poche et sors le plus silencieusement de tes quartiers, descends mollement les escaliers qui te mènent au centre de la salle commune de Gryffondor.


Oh, un canapé. Ça tombe bien.


Tu vas rester ici ce soir. Nul besoin d’aller gambader dans l’illégalité dans les couloirs.


Sans attendre, tu t’y installes avec un soupir d’aise, fermes quelques secondes les yeux. Pas assez. Ils se rouvrent instantanément lorsque tu entends un gros bordel et un cri de rage. What the fuck ? Que se passe-t-il ? Quelqu’un s’est fait mal ?


Tu scrutes la pièce et finalement, ton regard sombre tombe sur une jeune fille qui vient de lâcher sans vergogne tous ses effets personnels sur le sol. Bon, ça arrive à tout le monde, mais pourquoi te fixe-t-elle avec cet air tout à fait furieux ? Ce n’est pas ta faute quand même ?


Toi t’y es pour rien. Tu viens dans la paix et la concentration poser ton cul sur un coussin moelleux pour y peindre quelques instants, le temps de te détendre pour retourner te coucher.


Mais ça ne semble pas lui plaire car elle s’approche de toi rageusement – en laissant derrière elle tous ses trucs – et se plante pas loin. Tu clignes bêtement des yeux. Que te veut-elle ? Elle est folle ? Tu poses un instant ta toile à côté de toi et croises les bras sur ta poitrine. Va-t-elle exiger que tu ramasses ses affaires ? Hors de question.


« Comment ça « je me crois où ? » ; dans ma salle commune, pardi ! »


Tu es un Gryffondor, toi aussi, et non un immonde espion de Serpentard. Que te reproche-t-elle au juste ?


Puis tu sens un truc froid passer contre ta jambe et tu frissonnes. Un simple regard te laisse apercevoir un gros machin dégoûtant qui glisse sous le divan. L’effroi se peint immédiatement sur tes traits et tes pieds prennent place en une fraction de seconde en sécurité près de ton corps, loin de la chose. Tu grimaces dans la foulée ; ton genou n’a pas apprécié.


« C’est quoi ce truc affreux ?! »


C’est à elle ce monstre ? Dégoûtant. Les gens ont des drôles d’animaux dans cette école. Dans ton dortoir, ça ne se passerait pas comme ça. Hors de question de dormir et d’être en danger en même temps, tu n’es pas fou.


Elle poursuit sur sa lancée et t’attaques. Personnellement. Et tu réagis. Parce qu’il y a des sujets qu’il vaut mieux ne pas aborder.


« Handicapé ? Pardon ? Tu te prends pour qui pour me qualifier de la sorte ? T’es pas handicapée toi peut-être à péter une durite parce que je me suis assis avant toi sur un canapé ? Fais pas genre, y’en a d’autres. Retourne te coucher, gamine. »


Tu saisis de ta canne que tu pointes directement sur elle à défaut de sortir ta baguette. Un bon coup sur la tête si elle continue lui fera le plus grand bien.


Adélaïde Oxwell
Eleve sang-mêlé
Eleve sang-mêlé
Adélaïde Oxwell
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Re: Fais pas genre que t'as tout les droits | Ft. S. Miles O'Connor Lun 13 Mai - 10:54


Fais pas genre que t'as tout les droits
Adélaïde baissa le regard vers le garçon afin de l’examiner un peu plus. Il avait des traits asiatiques, plutôt fin qui lui donnaient un certain charme et devait être un peu plus vieux qu’elle. Il avait un tableau entre les mains qui n’était pas du tout terminé, il devait donc en être l’auteur. Toutefois, cela ne changeait rien au caprice de la demoiselle qui continua à faire sa moue, pas très contente d’être arrivée deux minutes en retard.

En la voyant, celui-ci avait déposé sa toile avant de croiser ses bras. Du coup, Adélaïde se semblait encore plus provoquer et avait l’impression de sentir de la fumée sortir de ses oreilles mais ne fit rien de malhonnête.

En fait, il n’avait pas vraiment tort le Arthur. Bien sûr qu’il était gryffondor. La grosse dame à l’entrée n’aurait jamais laissé entrer un étranger dans leur salle commune et tout le monde l’aurait remarqué. Il avait donc le droit de s’installer dans le petit salon mais pas là où Adélaïde voulait se détendre faire ses devoirs. Du coup, elle ne dit absolument rien, préférant garder le silence alors qu’elle croisa ses bras, fuyant le regard du garçon.

Juste avant qu’elle ne vît du coin de l’œil la réaction d’Arthur. Il s’était ramené sur lui-même, ce qui amusa Adélaïde en voyant qui était le coupable. Son python aux écailles blanches rampait sous le canapé, frôlant l’endroit où étaient posés les pieds de son camarade de maison quelques secondes avant. Mais son rire s’arrêta aussitôt alors que ses traits devinrent plus froids jusqu’à même se crisper. Comment osait-il l’appeler ?

" Comment ? ce « truc affreux » comme tu dis, est mon adorable Peter. Tu devrais montrer un peu plus de respect ou il finira par manger tes doigts de pied ! "

Marmonna la jeune fille à Arthur alors qu’elle attrapa le reptile, faisant dégringoler ses longs cheveux blancs qui caressèrent les jambes de l’autre. Puis elle déposa son animal sur ses épaules, caressant sa petite tête triangulaire.

Le garçon semblait ne pas apprécier la pique d’Adélaïde qui attrapa sa canne et la dirigea telle une baguette en sa direction. Peu impressionnée par Arthur qui était plus grand qu’elle et sûrement plus costaud - toute façon, il y a une grosse différence de morphologie entre garçon et fille -, l’adolescente attrape le pied de la canne et tira vers elle, réussissant à l’enlever de l’emprise de l’autre. Puis ce fut avec des petits poc poc sur la joue du garçon qu’elle continua.

" T’es le seul à avoir une canne, ici, espèce de crétin ! Et je te rappelle que t’es dans la même année que moi alors non, j’irai pas me coucher. "

Puis sans aucun respect pour ce pauvre garçon qui n’avait sûrement rien demandé, Adélaïde se jeta sur le canapé… ou plutôt les genoux du dénommé Arthur par celle-ci. Elle se retrouva un peu plus en hauteur et ce n’était pas aussi confortable que le sofa moelleux. Cela lui rappelait quand elle s’asseyait sur les genoux de son grand-père étant petite mais cette fois, sur quelqu’un de bien plus jeune.

" C’est le seul qui est assez près de la cheminée alors, je vais ici, que ça te plaise ou non, Arthur !"

Puis elle se mit à claquer des dents avant de se recroqueviller, toujours installée sur ce pauvre gryffondor, victime des caprices de madame Adélaïde.

" Mmmmh. J’avoue que t’es pas aussi désagréable que ça. T’as pensé à te reconvertir en bouillote ? "

by reira


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