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[FB 10/2028] Sometimes a cliché is really just a relatable moment ft. Alexiel

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Alexiel K. Prewett
Eleve hybride
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Alexiel K. Prewett
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Re: [FB 10/2028] Sometimes a cliché is really just a relatable moment ft. Alexiel Jeu 20 Juin - 10:52



What a noob



Elle voulait juste… Quoi ? Tu essayes de comprendre, essayes de percer les défenses, les barrières mentales de cette petite colombe débarquée d'un tout autre monde. Pourquoi ? Comment ? Tu ne sais pas si tu es profondément frustré ou juste très curieux, un mélange de deux, sûrement. Tu ne comprends pas cette candeur, tu ne comprends pas cette empathie. Les sentiments tuent, l'amour pour quelqu'un, quelque chose, peut s'avérer bénéfique à condition d'en maîtriser l'entendue, à condition d'être raisonnable. Comme dans tout, les extrêmes sont mauvais, destructeurs pour qui s'y plonge. Tu en sais quelque chose, tu ne le sais que trop bien. Plongé dans les extrêmes, il te semble que c'est une seconde nature, chez toi. Mais ce n'est pas de ta faute, c'est la faute de ton sang, la faute de ton hybridité. Sans ce sang maudit, sans cette particularité qui est la tienne, ta vie aurait été nettement plus facile. Parce que tu es loin d'être bête, Alexiel. Tu sais que ton attachement à ta famille est malsain, ta dévotion à Clark tout autant. Tu sais que l'affection que tu portes aux gens est durable au-delà des années et du temps qui passe. Si tu te refuses de tomber amoureux, si tu te refuses à cette frivolité, à ce sentimentalisme trop facile, c'est parce que tu sais très bien ce qu'il te coûte. A l'image de cette petite fille, d'Avalon, rencontré il y a de cela bien trop longtemps mais que tu aimes, comme tu as eu le malheur d'aimer d'autres personnes après elle. C'est un fond qui reste, même si tu t'es sauvé à chaque fois, c'est un fond qui restera toujours. Tu ne sais pas si tu peux parler de polyamour ou si c'est tout simplement ta nature hybride qui fait que. Il te semble que tes sentiments sont détraqués, ce qui expliquerait peut-être que tu sois une personne aussi détraquée également, Alexiel. Le fait est que tu ne comprends, que tu la trouves stupide autant qu'elle est fascinante, cette petite colombe. N'a-t-elle pas peur des sentiments ? N'a-t-elle jamais compris que l'amour et la gentillesse peuvent tuer ?

Évidemment, non. Évidemment, la petite colombe est de ces oiseaux blancs qui ne se laissent pas tâcher par la vie. Elle baisse la tête, une partie de toi aime la voir dans cette position, ça te rassures, c'est encore toi qui as le contrôle. Une autre, cependant, s'en trouve extrêmement frustré, gêné. Ne baisse pas la tête devant moi, petite colombe, tu vaux mieux que ça. On ne devrait jamais courber l'échine face à un monstre.

Mais bien évidemment, la petite colombe baisse la tête, mais la petite colombe a de fortes convictions. C’est facile de ne rien faire, de considérer que rien ne nous concerne… Touché. Touché deux fois, trois fois. Elle dégomme ta fierté à coup de hache, la petite colombe. Son discours réveil en toi quelque chose, un sentiment désagréable. Ses mots sont dangereux. Sa mentalité est dangereuse. C’est avec ce genre de cheminement de pensée qu’on en vient à se perdre, te semble-t-il. Elle s’excuse avec son petit sourire et ça te pince les lèvres. La petite colombe est suicidaire.

« Tu ne devrais pas autant t’impliquer pour les gens, comme tu ne devrais pas donner autant. J’ignore dans quel monde tu as vécue, mais ici, à Poudlard, dans le monde magique, vivre comme ça équivaut à un suicide. Ça te perdras. »

Tu essayes de rester calme, mais il y a un léger sentiment d’urgence dans ta voix. Ici, les petites colombes, on les souille, on les écrase. Ici, les colombes n’ont pas leur place. Les corbeaux, les rapaces peut-être, mais pas les oiseaux délicats.

« Il n’est plus question de jeu. J’ai dit que tu t’en sortirais mais la vérité c’est que ça ne sera pas le cas. On ne peut pas sauver tout le monde, petite colombe, on ne peut pas se donner tout entier aux gens qui nous entoure. C’est comme ça qu’on se blesse, c’est comme ça qu’on meurt. C’est ok te montrer ta gentillesse et ta vraie nature aux gens de confiance, mais tu ne devrais pas montrer cette facette de toi à n’importe qui. On pourrait te faire mal. On est très doué, ici, pour faire mal aux gens. » Tes yeux se sont ternis, ton visage est dur. « Endurcis toi si tu veux survivre ici. Je ne dirais rien, je ne dirais rien à personne quant à cette gentillesse qui est la tienne. Mais tu vas devoir apprendre à calculer tes coups, Mégane. Parce qu’il y a deux catégories de personnes dans cette école : les exploités et les exploitants. À toi de voir dans quelle famille tu veux avoir ta place. »

Tu la dépasses en silence pour t’enfoncer dans les escalier. Cette petite colombe est trop pure et elle va se faire manger. Trop de gentillesse, trop d’amour. On voit où cela t’a mené. C’est un chemin que tu ne supporte de plus de voir être emprunter. Tu te demandes brièvement dans quelle catégorie elle pense que tu te situes, toi, Alexiel Kriss Prewett, le plus grand des exploités.



feat Mégane

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Re: [FB 10/2028] Sometimes a cliché is really just a relatable moment ft. Alexiel Ven 21 Juin - 1:33


Je me sens coupable, fautive, honteuse. J’essaie de ramener le sujet de la conversation au jeu de l’exploration et de l’aventure, des découvertes de la cabane hurlante. On peut continuer, oublier ce petit incident de parcours et simplement faire ce que font les gens normaux : regarder dans l’autre direction et se dire que quelqu’un d’autre viendra ramasser à notre place. Peut-être aurais-je simplement droit à l’étiquette de la fille trop naïve et trop gentille, un peu con-con, et ce sera tout. Peut-être que j’aurai droit à ma petite réputation, lorsque débutera la prochaine semaine de cours. Je n’en ai aucune idée à dire vrai. Ou, plutôt, je n’en aurais rien su si Alexiel n’avait pas reprit la parole, décidé à me faire comprendre sa vision des choses et l’imbécilité de mes démarches. Vivre ainsi avec le cœur sur la main, m’impliquer pour les gens et donner autant, ça me perdra. Ça me tuera. Mon visage se ferme.

Ce que tu ignores, c’est que rien de ce que les gens d’ici pourront me faire ne sera pire que ce à quoi j’ai déjà survécu. Mais il continue. On ne peut pas sauver tout le monde. Je le sais trop bien, ça aussi. J’ai déjà échoué une fois. Je n’ai pas réussi. Petite colombe. Pourquoi est-ce qu’il m’appelle comme ça ? Mon regard se fait interrogatif alors que je détaille ses traits, ses yeux clairs, sa longue chevelure que je soupçonne de ne pas être au naturel. Il y a quelque chose dans son visage, je ne sais pas ce que c’est, mais j’ai l’impression qu’il est différent des autres. Je n’arrive simplement pas à mettre le doigt dessus. Je ne devrais pas montrer cette facette de moi à n’importe qui, ne devrait pas faire l’étalage de ma gentillesse. Il faut que ça reste entre nous, que je m’endurcisse car, autrement, ces traits de mon caractère pourraient causer ma perte. Même qu’ici, les gens sont doués pour ça, à ce qu’il parait. C’est pour ça que je dois apprendre à calculer mes coups, sans quoi je finirai exploitée par ceux qui savent y faire. Sans me donner la chance de répliquer, il part, s’engage dans l’escalier. Et j’ai envie de lui répondre brusquement, d’ouvrir les lèvres pour mieux laisser ma colère et ma douleur en surgir. Pour le remettre à sa place et lui prouver que ses petites histoires de cours de récré sont loin de me faire peur, loin d’être capable de me faire mettre le genou au sol. Mes poings serrés, mes ongles qui s’enfoncent dans mes paumes tentent de me convaincre qu’il s’agit d’une bonne idée. Les remous de mon cœur ont envie de se fracasser contre des rivages amers, de balayer son château de sable et de lui prouver qu’il y a des forces plus grandes que la mesquinerie et les jeux de pouvoir.

Ce serait facile, très facile, mais ce serait passer par-dessus le plus important. Cette mise en garde, rien ne l’obligeait à me la faire. Rien ne le forçait à se sentir concerné, à s’inquiéter de mon sort ici. Peut-être que, au fond, ces craintes en disaient moins à propos de ma force et de ma résilience et plus à propos de ses propres expériences, de ses propres blessures qu’il espérait m’éviter. Je respire profondément, reste quelques instants de plus seule, au rez-de-chaussée. Peut-être que de faire le ménage de ce vieux salon décrépit ne changera rien. Ou peut-être que si. On ne sait jamais. Et c’est pas le genre de chance que j’ai envie de prendre. Et si, au lieu de m’inquiéter pour d’éventuels visiteurs futurs de la cabane hurlante, je pensais à ceux qui y sont maintenant ? Ma décision prise, c’est mon tour de m’engager dans l’escalier et de finalement le rejoindre, l’air à nouveau doux et toujours aussi désolé, mais résigné et décidé.

« Alexiel ? Je suis désolée. J’espère que tu trouveras… un environnement plus sain pour toi, avec de meilleurs amis. Des gens qui seront là pour toi et pour t’encourager plutôt que de te faire sentir… constamment en danger. Et merci de t’inquiéter pour moi. C’est gentil. »


Dernière édition par Mégane Lamoureux le Ven 21 Juin - 18:38, édité 1 fois
Alexiel K. Prewett
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Re: [FB 10/2028] Sometimes a cliché is really just a relatable moment ft. Alexiel Ven 21 Juin - 16:00

Petite Colombe
Life doesn't discriminate It takes


Ce n'est pas vraiment digne d'un gentleman, de laisser un plan une demoiselle au milieu d'une maison poussiéreuse et abandonnée. Ce n'est pas vraiment digne d'un jeune homme bien éduqué de perdre son self-control et de laisser les mots s'accorder à ses pensées. Ce n'est pas digne de toi, de ton image, de laisser Mégane seule après lui avoir balancé ta vérité sans lui laisser la possibilité de répliquer. Mais tu n'as pas envie d'être patient, Alexiel, tu n'as pas envie d'être un gentil petit Prewett.

Il y a, dans le discours de ta camarade quelque chose qui te frustre, quelque chose qui te met hors de toi. Sa niaiserie, sa douceur, sont autant de choses qui te laissent un goût désagréable en bouche. Tu as comme un haut-le-cœur à la voir aussi soigneuse, aussi candide. C'est quelque chose qui te met mal à l'aise, c'est un optimisme qui te dépasse et te file la gerbe. Elle ne sait rien. Elle ne sait strictement rien. Sauver autrui et puis quoi encore ? Elle parle, comme-ci il suffisait d'un joli sourire pour combler vide, comme-ci il suffisait d'un peu de douceur pour masquer la laideur du monde. Mais le monde ne fonctionne pas comme ça, ton monde ne fonctionne pas comme ça. Quelque part, tu l'envies, quelque part, tu la jalouses. Toi aussi, tu voudrais être optimiste, toi aussi, tu voudrais obtenir ce don de l'amour, cette capacité à voir le verre à moitié plein, à donner pleinement. Mais donner pleinement, c'est te tuer. Toi, tu ne peux que côtoyer le vide pas par choix, mais par nécessité. Et tu la jalouses, oui, dieu que tu la jalouses. Tu jalouses tout ceux qui ont le choix, Mégane a le choix. Elle te frustre. Elle te tape sur le système. Elle n'a aucune idée des monstres qu'elle côtoie, aucune idée de ce que le monde magique fait de la candeur et de l'innocence. L'homme est un loup pour l'homme, le sorcier est un poison pour l'humain. Tu grimpes les marches avec énergie, frustré face à cette fille à la Vision du Monde trop idéaliste, frustré contre toi qui te laisse battre par cette inconnue qui ne sait rien. Tu grimpes et tu t'énerves, Alex. Tu prends doucement conscience que cette petite colombe possède ce que tu as perdu enfant, ce que tu ne posséderas plus jamais.

Sa voix t'interpelle, tu te retournes avec plus rigidité que tu ne le devrais. Tu sais, dans le fond, que tu as tort de t'énerver, que cette fille n'est en rien responsable de tes maux, qu'elle ne mérite pas de subir ta frustration. Tu fermes les yeux une demi-seconde pour te recentrer, essayer de te calmer. Ton regard est encore dur, ton corps tendu. Mais, elle, elle n'a rien demandé, en dépit de tout le reste, elle n'a rien demandé.

Ses premiers mots font naître un sourire amer sur tes lèvres. Le problème, c'est toi, le problème, c'est ta nature, c'est ton hybridité, c'est ce que tu es. Ca n'a jamais été eux le problème, ça ne le sera jamais. Avalon en son temps, Antigone, Clark, Margaret, aucun d'eux n'avait été un problème. Le problème, c'est toi, le problème, c'est ta nature, c'est ton hybridité, c'est ce que tu es. Tu as le cœur fragile, tu es un malade qu'on ne pourra jamais guérir. Les autres n'y sont pour rien, le problème vient du sang, vient de la naissance, pas de la vie. Tu comprends la différence entre toi et elle. Elle, elle est humaine. Elle a cette humanité qui te manque, qui te fait défaut.

« Laisse tomber. N’en parlons plus. M’énerver contre toi n’était pas la bonne chose à faire, oublions ça et continuions.»

Tu veux plus. Tu es fatigué. Tu laisses un soupir passer tes lèvres avant de continuer ton ascension.

« Il y a encore un étage à explorer, viens

Mégane # Cabane Hurlante # Octobre 2028


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Re: [FB 10/2028] Sometimes a cliché is really just a relatable moment ft. Alexiel Ven 21 Juin - 19:33


J’ai voulu dire quelque chose de gentil. J’ai espéré que ça ferait une différence, que de faire preuve de bienveillance pourrait l’aider à aller mieux, ne serait-ce qu’un peu. Mais c’était naïf. Il semble toujours aussi tendu, aussi distant. Enfin, c’est l’impression que j’en retire, mais le fait est qu’on ne se connait pas. Que je peux difficilement prétendre le comprendre, connaître ce par quoi il est passé et quel est l’effet de mes mots sur lui. C’était présomptueux de croire que ça ferait mouche, que je pourrais le soulager ne serait-ce qu’un peu. Mais, en même temps, j’aurais dû m’y attendre. Ce n’est pas la première fois que j’échoue. Ce n’est pas la première fois que je ne trouve pas les bons mots, que je ne comprends pas. Laisse tomber. N’en parlons plus. J’acquiesce en déglutissant, le regard fuyant et la gorge serrée. Peut-être que la question que je devrais me poser c’est pourquoi il me tient tant à cœur de l’aider lui, alors qu’on ne se connait pas, que rien ne nous uni. D’où me vient toute cette sympathie pour lui, cette affection que je ne m’explique pas, légèrement contradictoire, et la douleur qui vient avec l’impression de ne rien avoir pu lui apporter. Mais, bien sûr, c’est mon propre échec que je me ressasse plutôt en tête, me demandant ce que j’aurais dû dire à la place. Ce que j’aurais dû taire. Questions sans réponse.

Au fond de moi je ne le crois pas, quand il me dit que de s’énerver n’était pas la chose à faire. Peut-être l’ais-je un peu mérité à parler sans savoir. À sous-entendre qu’il n’est pas déjà heureux, qu’il n’est pas déjà dans un environnement qui lui convient. C’était impoli de ma part, pas très délicat. Et pourtant Alexiel m’invite à le suivre, m’annonce que nous avons un autre étage à visiter. Je m’empresse de lui emboîter le pas en silence, ne sachant plus quoi dire si ce n’est de balbutier des excuses, ce que je vais m’abstenir de faire considérant qu’il a demandé à passer à autre chose. Nous gagnons le premier, mais j’ai l’impression que notre enthousiasme atteint des records d’abyssalité. Je n’ai pas peur de la cabane hurlante. De ce que nous pourrions y trouver. Je sais que, quoi qu’il se cache derrière la prochaine porte, j’ai déjà vu pire. Bien pire.

Je tourne donc une vieille poignée rouillée et découvre une petite chambre, tout aussi miteuse que le reste des lieux, avec un bout du plafond en pente. Un vieux lit, un miroir brisé, une penderie entrouverte. Rien de bien choquant ou d’inédit. J’avance dans la pièce avec les mains dans la poche ventrale de mon hoodie, le bruit de mes bottillons contre le vieux bois étant la seule chose qui combattait le lourd silence s’étant abattu depuis que nous avions gagné l’étage. À mon tour de soupirer. Qu’est-ce qu’on fait ici ? Pourquoi on est là ? Ça crève les yeux que nous avons tous deux envie d’en finir et que rien ici ne nous impressionne. Même mon élan d’empathie initial pour la vieille demeure tordue s’est estompé. Alors je finis par me planter devant une fenêtre crasseuse, réalisant qu’il n’y a même pas moyen de jeter un œil à Pré-au-Lard. Déception. Peut-être est-il temps de mettre fin à tout ça. De le remercier et de proposer de rentrer, parce que de toute façon c’est sans doute ce dont on a envie tous les deux. Mais, alors que je me retourne vers lui et que je cherche mes mots pour mettre en forme toutes ces pensées qui s’entortillent, ses propres paroles me reviennent et créent en moi de nouvelles interrogations, de nouvelles curiosités. J’hésite, mais je sais que, si je ne le demande pas maintenant, je vais continuer de retourner ça dans ma tête. Que je vais le porter avec moi et regretter de ne rien avoir dit.

« Si c’est vraiment ta vision des choses, pourquoi est-on ici ? Tu songes à m’exploiter d’une façon ou d’une autre ? Pourquoi t’es ici ? »

Alexiel K. Prewett
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Re: [FB 10/2028] Sometimes a cliché is really just a relatable moment ft. Alexiel Ven 21 Juin - 21:35

Petite Colombe
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C'est un second étage sans saveur qui se dévoile de toi. Pas parce que tu en as des souvenirs frais, pas parce que tu sais que tu ne crains rien. Ça n'a pas de saveur parce que le cœur n'y est pas. Ça n'a pas de saveur parce que le cœur n'y est jamais, au final. Tu te sens trop poli pour lui imposer de partir et pourtant, tu en meurs d'envie. Il n'y a plus rien à tirer de cette conversation, te semble-t-il, tu as fait le tour, tu es trop fatigué pour continuer. C'est toujours la même chose, avec toi. Il y a toujours un moment où le néant te vient en pleine face. Il y a toujours ce moment où tu cesses d'assumer, où plus rien ne va. Tu t'avoues vaincu pour cette fois, tu n'as pas l'envie de te battre, pas ce soir, pas avec cette petite colombe que tu jalouses autant que tu la dénigres. Tu n'as pas la force. Alors tu te contentes d'avancer en silence, tu te contentes de la laisser explorer et ouvrir les portes à sa guise alors que, mains dans les poches, tu jettes un regard distrait et vide sur les couches de poussière irrégulières du lieu. Tu peux aisément voir où d'autres pieds, d'autres mains ont foulés le sol et les murs de la cabane. Tu reconnais une trace de fessier sur une petite table, une trace de mains sur le rebord d'une fenêtre. Tu es perdu dans ta contemplation de ces marques passagères quand la voix de Mégane résonne à nouveau.

Ah. Tu tournes ton regard vers elle, tu ne comprends pas pourquoi elle insiste. Tu préférerais qu'elle n'insiste pas. Il te semble que la colombe est précise et tu ne sais pas si c'est conscient ou non, si c'est malgré elle ou non, mais elle vise juste. Tu n'aimes pas lorsqu'on vise juste. Tu n'aimes pas être confronté à tes propres contradictions, à tes propres dilemmes. Le déni est bien plus confortable et tu aimes le confort, Alexiel.

« Je ne sais pas. »

T’as avoué ça à demi-mot sans trop t’en rendre compte. Tu la regarde mais tes yeux ne voient rien. Il est vide ton regard. Tu ne sais pas. Tu peux réfléchir à ton but, essayer de le préciser, de le rendre moins flou mais tu ignores s’il sera plus compréhensible pour autant. Tes mains s’enfoncent un peu plus dans tes poches alors que tes yeux se relève sur le plafond.

« J’exploite et j’ai exploité pas mal de gens, c’est vrai. Je continuerais très certainement de le faire. Dans le fond, je pense qu’on s’exploite tous les uns les autres, de façon plus ou moins consciente ceci dit. »

Ce n’est pas une excuse. Juste un fait. Un putain de fait.

« Je ne sais pas ce que je fais là. J’ai vu une petite colombe se faire emmerder par un rapace, j’ai voulu aider. Mais la petite colombe vole autour d’oiseau de proie qu’elle ne connaît pas et sans la moindre peur, en plus. Tu m’agaces. Je ne te comprends pas. Je ne comprends pas comment quelqu’un peut résonner comme toi. D’un autre côté, je suis jaloux. Tu as quelque chose que je n’ai pas, que peu de personnes ont dans notre monde. La vie, et à plus forte raison celle des sorciers, prend beaucoup sans jamais donner. Je suis jaloux que tu aies encore le privilège d’avoir ce quelque chose que je n’ai plus. Je suis jaloux et d’un autre côté je trouve ça dommage. Il se pourrait que ce petit quelque chose on te le prenne aussi, un de ces jours. C’est pour ça que tu devrais t’endurcir. Ce petit quelque chose fera beaucoup de jaloux, ici. Moi le premier. »

Tu laisses un soupir lasse et un petit rire moqueur envers toi-même franchir tes lèvres.

« En vérité, là, c’est plus toi qui m’exploite. Si seulement tu en avais conscience cela serait parfait. »


Mégane # Cabane Hurlante # Octobre 2028


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Re: [FB 10/2028] Sometimes a cliché is really just a relatable moment ft. Alexiel Ven 21 Juin - 22:49


À quoi rime tout ceci ? Pourquoi sommes-nous là ? Qu’est-ce qui motive Alexiel à me tenir compagnie, à me faire visiter cet endroit ? Qu’est-ce qu’il attend de moi ? J’ai envie de savoir, de découvrir, de comprendre. Alors je demande, attends les réponses qu’il voudra bien me donner. Je ne sais pas. Un aveu qui s’échappe doucement et me fait soupirer. J’ignore à quoi je m’attendais, bien honnêtement. Peut-être s’est-il seulement laissé entraîner par l’inspiration du moment, peut-être n’avait-il rien de mieux à faire et que, maintenant, il regrette. Sans doute est-ce encore moi et ma manie de creuser trop profond, de vouloir trop en faire. Je ne m’attends pas à une suite, mais il y en a une. Le Serpentard avoue avoir profité d’autres gens, une habitude dont il n’est pas prêt à se défaire. Ça a le mérite d’être honnête, même si cela exacerbe aussi ma curiosité. Dans ce cas qu’elle est ma place dans tout ça ? Qu’espérait-il tirer de moi en particulier ? Je ne sais pas ce que je fais là. Comment ça ? Pourquoi pas ?

De nouveau, je suis une colombe. Symbole de paix, de fragilité, de pureté. Un honneur que je ne pense pas mériter, mais que je n’ose pas non plus questionner. Et je virevolte autour d’oiseaux autrement plus dangereux que moi, sans la moindre peur. Oui, ça c’est un fait. Rien de ce qu’ils ne peuvent me faire ne sera pire que ce à quoi j’ai déjà survécu. Mais ça, Alexiel ne le sait pas. Il ne le comprend pas. Comment le pourrait-il. Alors ça l’agace, ça le frustre. Il lui manque des pièces du puzzle et c’est suffisant pour être rageant. Même sans comprendre, il jalouse ce que j’ai. Mon imprudence. Un trait que peu possèdent, que beaucoup jalousent et qui, dans le monde des sorciers, est vite remarqué et étouffé. J’ai envie de le corriger, de lui faire comprendre que ça ne se limite pas aux magiciens et aux bonnes femmes sur leurs balais volant. C’est comme ça partout, même d’où je viens. Même chez moi, chez les non-majs. Le jeune homme craint ce que cela pourrait vouloir dire pour moi, le mal qui pourrait m’être fait. Suivant cette logique, il estime que je dois m’endurcir. Devenir plus forte et, je le devine, plus fermée pour ne plus courir d’aussi graves dangers. Pour ne plus m’attirer sa jalousie.

En vérité, là, c’est plus toi qui m’exploite. Si seulement tu en avais conscience cela serait parfait. Je ne manque pas ce sourire amer, presque sarcastique de mon point de vue. Mais, en même temps, mon cœur me dit qu’il y a là un fond de vérité, d’explication toute puissante. Alors je m’approche d’Alexiel, fait quelques pas en sa direction avant de m’immobiliser à un bon mètre de distance, bras croisés et les yeux dans les siens.

« Tu voudrais que je t’exploite ? Si je me servais de toi, est-ce que tu en serais plus heureux ? Que tu t’en sentirais plus utile, plus vivant ? Si tel est le cas, tu es peut-être plus à même de me comprendre que tu ne le penses. »

Je me détourne de lui, lui tourne le dos pour m’éloigner à nouveau, espérant trouver quelque chose dans cette pièce qui mérite que j’y accroche mon regard. Que j’oublie l’espace d’un instant que je ne suis pas seule ici. Je ne comptais pas dire ces choses. Ne comptais pas m’exposer ainsi. Peut-être devrais-je plutôt suivre son conseil, m’en tenir à ça et dissimuler mes faiblesses. Fermer mes ailes et cacher au monde ce qui se dissimule sous mes plumes. Et pourtant.

« Je suis déjà morte une fois. Ou, en tout cas, c’est l’impression que j’en ai gardé. Et je suis encore là. On m’a déjà pris ce qu’on avait à me prendre. C’est bien pour cela qu’aujourd’hui je ne peux plus faire les mêmes erreurs. Je ne peux pas rester assise les bras croisés, pas si je peux faire une différence. Même si cela me vaut d’être une exploitée. Au moins j’aurai changé quelque chose. Je me serai peut-être rachetée. »
Alexiel K. Prewett
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Re: [FB 10/2028] Sometimes a cliché is really just a relatable moment ft. Alexiel Sam 22 Juin - 14:55

Petite Colombe
Life doesn't discriminate It takes
Elle se plante devant toi, petite demoiselle, petite colombe qui veut se faire plus grande que le rapace. Tu l'observes, tu attends, malgré toi, sa prochaine attaque. C'est à ton tour de croiser les bras, à ton tour de toiser cette femme qui t'agace, qui fait naître en toi un sentiment de frustration, de jalousie qui tu ne voudrais ne pas assumer. Tu attends son attaque et tu espères qu'elle serait inefficace, bancale, tu espères qu'elle se rate parce que ce serait confortable. Confortable de se dire que cette inconnue ne t'a pas percée à jour, confortable de se dire que cette fille n'est qu'une simple idéaliste, comme il en existe des centaines d'autres et que cette idéaliste finira par se faire détruire, comme des centaines d'autres avant elle. Tu aimeras qu'elle se plante, tu aimerais qu'elle se rate. Tu aimerais rétablir l'équilibre des forces et mettre enfin fin à toute cette mascarade.

Mais la petite colombe est un oiseau entêté.

Les mots qu’elle t’assène te font te raidir très légèrement. Elle vise juste tout en visant à côté, la petite colombe. Elle touche du doigt sans réellement prendre. C’est effrayant et rassurant à la fois. Effrayant parce qu’elle est ça de comprendre, rassurant parce qu’elle ne maîtrise rien, au final. Tu laisses un soupir passer sur tes lèvres.

« Je ne le veut pas. Pourtant tu le fais très bien toute seule. L’exploitation est une illusion de bonheur, d’utilité facile. On se sert de nous, l’esprit humain aime résumer ça à : on a besoin de nous. Ça ne veut pas pour autant dire que c’est vrai. C’est même, dans la grande majorité des cas, faux. »

C’est une vérité que tu connais, que tu as accepté sans vraiment l’accepter non plus. La dépendance que tu as à Clark n’est pas réciproque, la dépendance que tu as à ta famille ne l’est pas non plus, la dépendance que tu as de tes amours encore moins. Il n’empêche que tu continues de te baigner dans cette dépendance et à t’y raccrocher parce que c’est la seule chose par laquelle tu peux exister, la reconnaissance, l’importance sont autant de petites choses qui trahissent et malmènes le vide.

« Toi, tu as eu au moins la chance de vivre une fois. Mes excuses et mes sincères regrets quant à ton passé. Aucun être vivant ne devrait expérimenter le vide et sa propre mort. Mais il y a quelque chose que je ne comprends pas. Si on t'as tout pris, si tu sais ce que cela fait de n'avoir plus rien, pourquoi prendre le risque de tout perdre une nouvelle fois ? Tu dis que tu as tout perdue mais tu n'as pas l'air d'être vide pour autant. Quelqu'un qui perd tout ne devrait pas, sincèrement j'entend, être touché par des choses aussi frivoles que trois planches de bois. Quelqu'un qui n'a rien imite, reproduit et surtout cache le peu qu'il peut ressentir de peur qu'on le lui prenne aussi. Quelqu'un qui n'a rien, n'a aucune matière pour faire sincèrement les choses et quand il le fait ce n'est jamais clairement exposé. Mais toi, tu n'agis pas par masque, je me trompe ? Pourquoi ? »



Mégane # Cabane Hurlante # Octobre 2028


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Re: [FB 10/2028] Sometimes a cliché is really just a relatable moment ft. Alexiel Jeu 27 Juin - 2:06


Nous aimons nous dire que les gens ont besoin de nous, même quand c’est ultimement faux. Mon regard se fait plus ferme. Je n’aime pas cette façon de penser. Je ne peux pas y adhérer parce que c’est trop défaitiste, trop cynique de me dire que personne n’a besoin de moi, que je ne sers à rien. C’est précisément l’attitude que je dois éviter, la pente fatale qui pourra me mener à ma perte. Se dire qu’on ne peut rien, que personne ne se soucie de nous, c’est bien plus dangereux que de voir le positif, que de se remettre sur pied et d’essayer encore. Baisser les bras c’est se laisser mourir. Mais ça, Alexiel ne le voit pas. Preuve étant qu’il me fait part de sa confusion. Si on m’a tout prit, si j’ai regardé le vide en face, pourquoi suis-je telle que je suis ? Il ne me trouve pas vide, n’estime pas que mon comportement corresponde à ce que je dis avoir vécu. Sans doute devrais-je y voir un compliment, mais je n’y décèle qu’un reflet de sa propre vie. Lui qui dit n’avoir jamais vécu, se considère-t-il comme une personne vide ? Qui imite et cache ce qu’il ressent de peur qu’on le lui vole ? Fait-il de la projection ? Une chose à la fois, il a posé sa question le premier.

« Non, ce n’est pas par masque. Simplement… Quand tu en arrives à un certain niveau, tes options deviennent limitées. Pendant un temps j’ai été misérable, pathétique vraiment. Un peu comme tu le décris. Mais j’ai fini par réaliser qu’il n’y avait plus que deux alternatives pour moi : soit j’acceptais de mourir totalement, soit je devais recommencer à vivre. Alors c’est ce que je fais. Je compense en vivant aussi fort que je le peux, parce que si j’ai réussi à me relever une fois alors je sais que j’y arriverai encore, si jamais je retombe. »


On m’a déjà brisé les ailes une fois, mais ça ne m’a pas empêchée de guérir. De retourner côtoyer les nuages et de m’amuser de l’air chaud qui me pousse en avant. Je suis plus forte que ça, même si on ne le croirait sans doute pas au premier abord. Mais, maintenant que j’ai répondu à ses propres interrogations, ma curiosité demande elle aussi à être assouvie. Peut-être est-ce indiscret, mais j’ose croire que le ton de la conversation jusqu’à présent me permet de m’aventurer sur ce terrain. D’avancer juste un peu plus loin, parce que j’ai envie de le comprendre. De lui exposer ma propre vision des choses et, si possible, de l’atteindre. Si j’y arrive, je crois que je serai fière de moi.

« Mais dis-moi, c’est pour ça que tu t’empêches de vivre, de t’émerveiller par trois planches de bois et que tu préférerais cacher ce que tu ressens, comme tu dis ? Tu as peur qu’on te prenne ce qui compte pour toi ? »


Ça ferait du sens avec ses mots de plus tôt, avec toute sa pensée. Il y a des exploitants et des exploités. Les premiers profitent parce qu’ils le peuvent et qu’ils veulent détruire. Les autres se laissent faire en s’imaginant être utiles, servir à quelque chose, faire une différence alors que c’est faux. Quelle vision du monde profondément triste, malheureuse. Cette façon de voir doit porter à s’isoler, à désespérer et à se sentir bien seul. Peut-être est-ce pour cela que, au fond de mes yeux, une tristesse réelle s’est installée. Je suis désolée pour Alexiel, j’espère que je l’ai mal compris. Personne ne devrait vivre comme cela.
Alexiel K. Prewett
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Re: [FB 10/2028] Sometimes a cliché is really just a relatable moment ft. Alexiel Ven 28 Juin - 10:53

Petite Colombe
Life doesn't discriminate It takes
C'était donc un choix. C'était donc un choix de se relever, de choisir de ne pas se laisser mourir. C'était donc un choix… Typiquement humain. Parce que se relever devait déjà être une option envisageable. Comme la petite colombe le disait si bien, il arrivait un moment où les options devenaient limitées. Les siennes, une fois tombée, avaient été de soit se laisser mourir, soit d'essayer une nouvelle fois. Elle avait eu le droit, la possibilité d'essayer une nouvelle fois. C'était un luxe que pouvait se permettre un être humain, assurément, mais certainement pas un semi-vélane. La chute, pour un être comme toi était fatale. Tes options, dans le cas d'un échec se résumaient à un seul et terrible choix « mourir ». Il n'y avait pas d'alternative. Un semi-vélane se devait de ne pas chuter, de ne pas se faire empoisonner sans quoi s'en était fini de lui. Il fallait considérer ses options avant de chuter. Tes options à toi avaient toujours été aimer et mourir ou aimer et fuir. Tu aimes la vie, Alex. Tu as toujours fui.

Ce serait sans doute difficile pour elle d'accepter cette réalité qui est la tienne. C'est sans doute difficile de réaliser qu'on ne peut pas tous vivre de la même façon. La vie ne discrimine pas, qu'importe les contraintes des gens, elle prend. Tu pourrais avoir le cœur plus léger si tu te savais secourable. Tu pourrais avoir plus d'optimisme dans ta vie si tu savais qu'il y avait, pour toi, une seconde chance, un nouveau départ, quelque part. Malheureusement, ce n'était pas le cas. Ce ne serait pas le cas. C'était un problème indépendant de ta volonté, c'était dans tes gênes, ton sang, on ne pouvait rien y faire. Tu lèves les yeux vers le plafond, les mots qu'elle te délivrent, tu les entends. Reste à savoir si elle comprendra les tiens.

« Je crains que nos situations ne soient en rien comparables. » commences-tu doucement en délaissant ta contemplation du plafond. « Vois-tu, toi tu as l’option de la chute. Si tu tombes, ce n’est pas définitif parce que tu as la possibilité, au final, de te relever. Ce n’est pas l’option la plus facile, j’en conviens, mais cette option existe. C’est n’est pas mon cas. »

Ton regard se pose sur elle, tes yeux émeraudes la détaille. Tu sais qu’elle est sensible à tes charmes, comme n’importe quel être humain. Tu ne retiens plus rien. Il faut qu’elle comprenne que tu n’es pas comme elle, que tu ne le seras jamais.

« Si je chute comme tu as chuté, je n’aurais d’autre option que de me laisser mourir. Ce n’est pas de mon fait, ce n’est pas ce que j’ai choisi. C’est comme ça. C’est un fait. Pouvoir se relever est une faculté humaine, un luxe que les gens de ton espèce peuvent se payer. Mais moi, je ne suis pas humain. Pas totalement. Tes contraintes ne sont pas les miennes, Mégane. »

Tu croises tes bras, ta voix pèse chaque mot, chaque syllabe.

« Tu as dû remarquer que tu te sens étrange depuis que nous parlons. Tu ressens des choses contradictoires. Une attraction mêlée à une certaine frustration. Tu ne comprends pas pourquoi tu ressens ça et ça attise ta méfiance à mon égard. Tu as sans doute l’impression que quelque chose cloche, comme-ci il y avait quelque chose de faux, de factice. C’est la particularité de mon espèce. Je suis un semi-vélane. J’ai l’apparence, la durée de vie, et la capacité physique d’un humain mais j’ai le cœur d’un vélane et son don pour attirer et fasciner autrui. Vois-tu, Mégane, les semi-vélane sont des hybrides au cœur particulièrement fragile. Si nos sentiments sont meurtris, bafoués, si nous sommes émotionnellement et plus particulièrement amoureusement blessé, nous ne nous relèveront pas. Notre cœur se brise et ce n’est pas une belle tournure de phrase. Nous dépérissons, perdons notre charme. Il n’y a pas de seconde chance ou de possibilité de se relever, pour nous. Nos options limitées, nous devons les considérer avant de chuter. Nous devons choisir si nous continuions sur cette voix au risque de mourir ou si nous fuyons pour nous protéger. Je ne m’empêche pas de vivre, je suis prudent. Pas par choix, mais par nécessité. Un vélane imprudent est un vélane mort. Crois-le ou non, j’ai la ferme intention de vivre très vieux. »

Mégane # Cabane Hurlante # Octobre 2028


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[FB 10/2028] Sometimes a cliché is really just a relatable moment ft. Alexiel
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