Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Dear Boy ••• ft. Beckett

Aller à la page : 1, 2  Suivant
Bertram Godfrey
Collectionneur de pulls ringards
Collectionneur de pulls ringards
Bertram Godfrey
Messages : 959
Points : 2256
En couple avec : Ethan Stoker
Dear Boy ••• ft. Beckett Dim 19 Mai - 23:04

Dear boy

Bertram Godfrey & Beckett Campbell

La réaction d’Argus m’avait laissé un goût amer de déception dans la bouche. Néanmoins j’avais décidé de ne pas m’en offusquer, ni même d’insister. Je n’avais pas l’énergie de prendre les armes, ou de lui courir après. J’essayais de me convaincre que j’en avais rien à faire, que ça n’ajoutait pas un poids supplémentaire au fardeau que je portais déjà. Qu’on portait tous, vraiment, à partir d’aujourd’hui.

Après nous être séparés, c’est la tête basse que j’emprunte les escaliers direction la salle commune des gryffondors pour voir si l’un d’entre sait où se trouve leur directeur. Le château d’ordinaire si familier et chaleureux semble devenir plus froid et inhospitalier. Je pouvais presque voir les murs se fendiller, les fissures dans ses fondations, loin d’être inébranlables. Le foyer sur lequel j’avais toujours compté s’effondrait. Et si le corbeau parvenait à dérober cette gemme, lui imposer le même triste sort qu’à Beauxbâtons ? Une fois de plus, je me sentais totalement impuissant, perdu au milieu de tout ça. Ne l’étions nous pas tous les 4, malgré nos efforts de paraître en calmes et contrôlés ? Tout comme l’année dernière, lors des enlèvements….Je pousse un soupir. Je me sentais soudainement pris de l’envie de faire un détour par les balcons, d’observer la forêt interdite et de laisser pendre mes pieds dans le vide. Sauf que cette fois-ci Beckett n’était pas là et même s’il l’était….il ne voudrait probablement pas passer du temps avec moi. Est-ce que mes actions souillaient ces beaux souvenirs ? Un petit peu, je dois l’admettre. Je ne pouvais pas y songer sans un pincement de culpabilité, même si j’étais sincère à ce moment là. Son regard vert et brillant...nos pas dans les escaliers lorsque je l’ai ramené jusqu’à son dortoir, ce sentiment innocent qui palpitait dans ma poitrine. Même si ça me semblait si loin, je ne pouvais pas l’oublier.

Et au milieu de ce balai incessants d’escaliers qui s’envolent, mon regard croise une silhouette aux cheveux noirs en bataille que je reconnaîtrais parmi la foule. Il est là ! Alors que mon escaliers s’envole vers les hauteurs, le sien cherche à descendre, je me penche sur la rampe pour m’en assurer. C’est bien lui.

Beckett ? ….BECKETT ! HEY ! ATTENDS !



Je dois crier et lui faire de grands geste pour qu’il lève la tête vers moi. Automatiquement, je change de trajectoire - si seulement ces fichus volées d’escaliers magiques pouvaient se déplacer plus rapidement ! C’est pas évident de changer de direction. Je dois faire demi-tour et emprunter rapidement d’autres escaliers avec une hâte un peu confuse pour accourir là où il se trouve. Mon premier réflexe serait de le prendre dans mes bras pour le serrer contre moi  mais je ralentis et je m’arrête. Je n’ai plus le droit de faire ça. Mes intentions doivent faire marche arrière alors que je m’arrête, le détaillant rapidement de la tête aux pieds pour m’assurer que oui, il va bien. Ma voix s’emballe:

Tu...Tu vas bien ! Qu’ est-ce qu’il s’est passé de ton côté ?



DEV NERD GIRL

Beckett Campbell
Eleve né-moldu
Eleve né-moldu
Beckett Campbell
Messages : 619
Points : 1402
Re: Dear Boy ••• ft. Beckett Lun 20 Mai - 1:07


Worst Tresore Hunt Ever, Would Not Recommend
février ▬ ft.  Bertram

Il s'arrête et lève les yeux : Bertram venait de hurler son nom et cherchait désespérément à capter son attention.
Bertram se démenait pour parvenir jusqu'à lui, et sur le moment, il ne pouvait s'empêcher de se demander s'il était endormi ou non. Cela semblait loin d'être réel... Cela faisait bien un mois qu'il se disait que cela n'arriverait plus. Mais il est là, s'arrête à bonne distance, l'observe et parle finalement, visiblement inquiet.
L'islandais enfonce doucement ses mains dans ses poches, le laissant parler.

Beck plisse légèrement les yeux, avant de les baisser. S'il allait bien ? Il tient debout... Il erre dans les couloirs sans trop savoir où aller, sans trop savoir depuis combien de temps. Les picotements qu'il ressentait au visage et dans le haut de son corps lui donnait l'impression d'avoir été légèrement blessé. Il se souvenait vaguement d'avoir été à l'infirmerie. De l'explosion, également.
Beauxbâtons. Il avait presque oublié. Beckett déglutit et regarde ailleurs. Toute la journée avait été dédiée au déni. Mais Bertram est arrivé, et la réalité avec lui.

- Oh...


Il laisse alors le silence s'installer, se remémorant la sortie de tout à l'heure, haussant les épaules, feignant la nonchalance, faible tentative de paraître moins tourmenté qu'il ne l'est.

- Ce type... Celui de la vidéo. Il nous a parlé. Puis en partant il y a eu l'explosion.

Et pas de nouvelles de Lilly ou Jules depuis, il n'est même pas sûr d'avoir vu Marie-Lou après. Encore une merveilleuse sortie où ses proches disparaissent... Son regard se pose sur lui à peine une seconde, avant de le fuir, sourcils froncés.
Ces escaliers étaient leur nouveau balcon, pas vrai ?
Une fois encore, ils étaient impuissants. Incapable de sauver qui que ce soit, ou de trouver une piste qui mènerait au coupable, en dehors de la vidéo. De nouveau inutile.
Et même maintenant il avait du mal à retenir sa frustration, ou même un air détaché. L'islandais luttait pour tout garder en lui, et avait autant de mal que lorsqu'il tentait de ne pas sourire après ses méfaits.
Campbell reste silencieux et figé sur place.

- T'as pas l'air en mauvais état...

Ce qui est rassurant.
Bien qu'il refuse de le détailler plus que cela. Puis il avait gesticulé tout à l'heure, il devait définitivement être en bonne santé.

- ... Alors ? Ça...


Un soupire interrompt sa phrase:

- Helvitìs.

Il rêverait d'un petit caillou dans lequel donner un coup de pied, mais rien. Il est obligé de rester debout et calme.

-Et vous ? Pas de blessés ?
 
by yoppy


 
Bertram Godfrey
Collectionneur de pulls ringards
Collectionneur de pulls ringards
Bertram Godfrey
Messages : 959
Points : 2256
En couple avec : Ethan Stoker
Re: Dear Boy ••• ft. Beckett Lun 20 Mai - 23:22

Dear boy

Bertram Godfrey & Beckett Campbell

Il est bien là, en chair et en os et pourtant…. il semble ailleurs. Distant. Effacé derrière cette fausse nonchalance. Ces iris qui avaient pour habitude de chercher les miens me fuient. Je devais m’y attendre après tout. Mais aujourd’hui je suis juste content de pouvoir reposer les yeux sur lui - même s’il semble encore en état de choc.

Il vous a parlé aussi alors…..



Je retrousse les lèvres. Beckett n’avait pas la même résistance que moi face aux assauts du légilimens. Je ne pouvais que trop bien deviner les poisons qu’il lui avait susurré. Des choses sur moi probablement et sur sa mère. Je n’oserais jamais lui demander lequel de ces vulnérabilités il a pressé. Est-ce qu’il a parlé à tous les groupes en quête d’une plume ? Sonder nos esprits - mais pourquoi ? Est-ce qu’il espérait y trouver des indices sur ce qu’il cherchait ou juste rallier des espions à sa cause ? Mon regard se baisse avant de se relever avec un faible sourire.

Je vais bien, j’ai rien.



Il hésite bute sur les mots. Ca va ? C’est ce qu’il voulait dire ? Qu’est-ce qu’il le retenait ? Est-ce qu’on était désormais devenus de tels étrangers qu’il ne pouvait plus me demander si j’allais bien ? Un peu troublé par cette intervention, je range mes mains dans mon dos pour répondre à sa question.

Dorothy Martin est à l’infirmerie mais elle va bien. On s’est fait interceptés par un des laquais du corbeau et elle s’est fait stupéfixier juste au moment où...tu sais...la lumière….



Je déglutis. La lumière aveuglante et la silhouette de Dorothy, jetée violemment au sol comme une poupée de chiffon me revient en tête. Je baisse les yeux. C’est pas le moment de repenser à tout ça pour la 1000ème fois. Rien ne changera. Je relève les yeux vers Beckett. Est-ce que c’est trop tôt pour espérer pouvoir parler ? Ou est-ce que c’est déjà trop tard pour avoir une conversation normale ? Il se retient, je le devine. Mais suis-je bien placé pour tenter de percer cette armure ?

Hey Beckett….t’es sûr que ça va ?



DEV NERD GIRL

Beckett Campbell
Eleve né-moldu
Eleve né-moldu
Beckett Campbell
Messages : 619
Points : 1402
Re: Dear Boy ••• ft. Beckett Mar 21 Mai - 0:20


Worst Tresore Hunt Ever, Would Not Recommend
février ▬ ft.  Bertram

Il leur avait parlé, sans pour autant l'atteindre. Bertram avait bel et bien été mentionné, mais sa mère non. Seulement sa bravoure. Peut-être qu'il essayait de jouer sur la déception amoureuse, mais même là, il était loin d'en vouloir à Bertram au point de rejoindre le terroriste et faire exploser des écoles.
Beck n'avait rien compris ce qui avait été dit aux français, d'ailleurs.
Eux aussi avaient eu droit à des compliments ? A une psychanalyse bienveillante ?

Leur groupe aussi avait été touché. Surtout Dorothy, visiblement. Il ne la connaissait pas plus que cela... Peut-être qu'elle valait le coup de visiter l'infirmerie et finalement lui adresser la parole ?

Bertram le connaît bien, bien plus qu'il aimerait l'avouer. L'islandais hésite, prenant une grande inspiration, et finit par sortir les mains de ses poches pour finalement croiser les bras, osant croiser son regard du coin de l’œil.

- Pourquoi tu demandes ? Tu sais.


Il est loin d'être stupide, et lui loin de savoir aussi bien mentir ou garder ses émotions cachées que lui. Ce n'était de toute façon pas sa manière de faire... Il a essayé, échoué, et peut-être qu'il ne restait que Bertram pour en parler, une nouvelle séance de frustration à se confesser l'un l'autre, comme autre fois. 2029, quelle année de merde...

- Je sais pas où est passé la moitié de mon groupe... J-Je comprends pas pourquoi un terroriste nous tape la discute avant de manquer de nous faire sauter !

Il hausse les épaules et détourne le regard à nouveau.  D'abord contrarié, puis luttant contre ce trop plein d'émotions qui l'étouffait.

- Des gens ont disparus.
Sa voix tremble, Encore. Des gens ont été blessés...

L'impuissance, le retour. Il était là, sur place, et n'a rien pu faire. Ils n'avaient aucune idée du danger, et y avaient sauté à pieds joints dedans.

- Et j'ai rien fait. Encore.


Il se tait finalement, serrant sa mâchoire comme pour s'assurer qu'aucun autre mot ne franchirait ses lèvres pour les prochaines secondes, juste le temps de se reprendre. D'oublier qu'il est juste incapable de protéger ses proches.

- Pire chasse au trésor...

by yoppy


Bertram Godfrey
Collectionneur de pulls ringards
Collectionneur de pulls ringards
Bertram Godfrey
Messages : 959
Points : 2256
En couple avec : Ethan Stoker
Re: Dear Boy ••• ft. Beckett Mer 22 Mai - 21:53

Dear boy

Bertram Godfrey & Beckett Campbell

Sur la défensive, Beckett ne cherche pourtant pas à nier ce qu’il cache très mal : évidemment que ça ne va pas. Et pourquoi est-ce que je ressens soudainement ce pincement dans la poitrine, la sensation d’en être responsable ? Je baisse mon regard, comme un enfant réprimandé. Avant de le relever lorsqu’il s’exprime sur les évènements. Des membres de son groupe ...disparus ou perdus quelque part. De l’incompréhension. De la frustration. Honnêtement qui ne l’était pas après aujourd’hui ? Moi aussi j’avais mon pesant de reproche à faire à cet oiseau de mauvais augure. En silence, je laisse Beckett vider son sac, comme une casserole sous pression. L’année dernière, c’était moi, maintenant c’est son tour. J’aimerai pouvoir le soutenir comme j’aurai pu le faire il y a quelques semaine. Le serrer dans mes bras pour partager son fardeau. Mais ce n’est pas possible. C’est terminé entre nous et il serait cruel de prétendre le contraire, de partager un moment de faiblesse qui ne ferait qu’empirer les choses. Même poser ma main sur son épaule ressemble à franchir des frontières.

Je lui ai promis qu’on pourrait rester amis. Cette promesse là, je compte bien la tenir. Je lui offre un regard désolé alors qu’il poursuit, en proie à son désarroi. Je ne sais pas quoi lui dire. Les seules choses qui me viennent à l’esprit, les seuls gestes me sont désormais interdits. Je suis bien désarmé pour lui remonter le moral. Alors je tente une approche détachée avec sang-froid.

Ouais hein ? Je crois que dorénavant, les sorties scolaires, c’est fini pour moi..



Mais ça ne suffira pas, je le sais. Là, encore, il se sent coupable de ce qui vient de se produire. Une fois de plus, nous étions tous les deux réduits à l’impuissance face à des forces plus grandes que nous.

C’est pas de ta faute, c’était tellement le bordel là-bas. Honnêtement, je suis déjà content que tu t’en sois sorti indemne. Mais qui est blessé ? Qui a disparu ? Ils sont peut-être juste un peu perdu et ils vont finir par retrouver leur chemin...



Je sais, ça craint comme excuse. Ca craint comme tentative de lui remonter le moral. C’est à mon tour d’admettre ma défaite, de pousser un soupir et de m’appuyer contre la rembarde des escaliers, les bras croisés. Après un moment de silence, j’ose dire ce qu’il doit penser aussi.

....C’est encore pire que l’année dernière....



Sauf que cette fois-ci j’ai pu au moins tenter de stupéfixier quelqu’un. Woohoo. En voilà un accomplissement ! Bravo Bertram. Bien joué. Mais t’aurais pu le faire avant que Dorothy se prenne un sort en pleine face, non ? Une autre raison pour laquelle c’est pire que l’année dernière, c’est à cause de ce qui se passe entre nous. En silence, je pose mon regard sur lui. Je suis juste content que tu ailles bien, c’est déjà ça.. Mes bras se resserent alors que je pince mes lèvres. Je repasse tout ça dans ma tête.

...Ou peut-être pas. Parce que si ce crétin compte s’attaquer à Poudlard, c’est sûr qu’on ne va pas rester les bras croisés et se rendre. On n’est pas des français !




DEV NERD GIRL



Dernière édition par Bertram Godfrey le Dim 26 Mai - 19:51, édité 1 fois
Beckett Campbell
Eleve né-moldu
Eleve né-moldu
Beckett Campbell
Messages : 619
Points : 1402
Re: Dear Boy ••• ft. Beckett Sam 25 Mai - 22:42


Worst Tresore Hunt Ever, Would Not Recommend
février ▬ ft.  Bertram

L'idée de relâcher la pression dans les bras de quelqu'un l'avait effleuré. Il s'était débrouillé sans pendant quelques années, laissant le tous s'amasser et jaillir avec violence lorsqu'il n'en pouvait plus. Il n'y avait plus qu'à reprendre ses vieilles habitudes, gérer ses soucis seul et ne pas penser à quel point c'était plus facile quand il ne l'était pas.
Ô joie, il est indemne ! Beck hausse les épaules, las. Il n'avait même plus la force de nier le fait que les disparus s'étaient juste égaré comme si cela n'avait été qu'une promenade calme et sans surprises.

- Lilly, Jules...


Il soupire et fixe ses pieds.
En effet, c'est pire. Michael Bay aux commandes, respect des traditions magiques, tout le tintouin... L'islandais reste silencieux, espérant qu'en se réveillant demain, cela n'aurait été qu'un rêve bizarre et déprimant.
Finalement, il s'assied sur une marche, et cette fois, regarde les pieds de Bertram. Pourquoi est-ce qu'il est ici, de toute façon ? N'avait-il pas mieux à faire ? D'autres personnes pour lesquelles s'inquiéter ?
Puis ce n'est pas parce qu'ils sont anglais qu'ils allaient résister. Le Corbac avait eu l'effet de surprise, la prochaine fois, il sera préparé, et ils n'avaient aucune idée de quoi il est capable s'il déploie tous ses moyens. Mais Beckett n'est pas d'humeur pour la stratégie. N'y avaient-il pas des gens plus futés, doués et plus en droit d'en parler que lui ? Cela n'avait rien à voir avec ses jeux de stratégie en ligne...

- On ne devrait pas attendre trop longtemps...

Dans le pire des cas, the Crow avait déjà tous prévus, après l'explosion il ne laisserait pas le temps aux écoles de mettre en place une défense et attaquerait directement sa prochaine cible.
Beckett prend une grande inspiration, puis passe ses mains sur son visage. Il ne se sentait absolument pas prêt à affronter le futur proche.

-  Qu'est-ce que tu fais ici, Bertram ?


Il plonge finalement son regard dans le sien. Le Serdaigle avait la possibilité de traîner avec la fameuse Dorothy, prendre soin d'elle, ou de se réconforter chez ce types aux lèvres inoubliables, pourtant il a fait demi tour pour perdre son temps ici, avec lui.
Beck fronce légèrement les sourcils et, à nouveaux, hausse les épaules avant de croiser les bras contre lui.

- Tu as vu que je vais bien, plus besoin de... De s'inquiéter ?

La phrase partant trop vite, il avait oublié de réfléchir à si Bertram Godfrey s'inquiétait véritablement ou non de son cas. Il avait quand même fait un sacré détour pour venir... Après, il ne savait plus trop quoi croire avec lui.
Son regard retourne errer partout sauf dans les yeux de quelqu'un d'autre. Quelle journée. Elle semblait ne jamais finir.
 
by yoppy


 
Bertram Godfrey
Collectionneur de pulls ringards
Collectionneur de pulls ringards
Bertram Godfrey
Messages : 959
Points : 2256
En couple avec : Ethan Stoker
Re: Dear Boy ••• ft. Beckett Jeu 30 Mai - 13:31

Dear boy

You’re fine. Do you remember old times ?

C’est un petit paquet de nom qui s’échappe contre son gré de ses lèvres. Perdre des gens, est-ce que c’était ta malédiction ? J’imagine qu’il vaut mieux avoir connu et perdre que de n’avoir jamais eu personne. Pas sûr que Beckett le voit de cet oeil, par contre. A sa place je serai...en colère. Et découragé en même temps, son grand coeur placardé d’hématome à force d’être ballotté par les aléas de la vie. Les pertes et les défaites. Est-ce qu’il était vraiment indemne ? Mon regard désolé se pose sur lui. Lilly …? Jules…? Sans les noms de famille je risquais difficilement de les identifier. Mais voir le serpentard dans cet état suffisait à susciter ma compassion pour ces crétins. En plus il a raison et c’est bien mon inquiétude...qui sait combien de temps il nous reste sur le compteur avant que ce soit notre tour ? Et qu’est-ce que faisaient les autorités exactement ? Dépité, il se pose sur une des marches. Est-ce que ça veut dire qu’il veut rester à discuter ? Ca ne me dérangerait pas. Mais ses questions très directes fusent aussi rapidement que des stupéfix et me coupent le souffle. J’inspire. Qu’est-ce que je fais ici, exactement ? Mes mains honteuses se rangent dans leur poche, mes lèvres se retroussent en pleine réflexion. Quelque part il avait raison. D’un point de vue extérieur, j’aurai dû repartir, la conscience plus tranquille. Est-ce qu’il voulait que je parte ? Non. Sinon, il ne se serait pas installé comme ça.  Mes lèvres s’entrouvrent puis se referment. Pourquoi ? Parce que tu m’as manqué. Mais je ne peux pas lui avouer ça n’est-ce pas ? Mon regard tombe au sol.

Je sais pas je...j’avais juste envie de te parler un peu. Ca fait un bail….



C’est pas aussi facile qu’on le prétend de prétendre qu’il ne s’est rien passé entre nous. Que je ne t’avais pas aimé. Mes sentiments amoureux n’ont jamais été bien rangés. Et au delà de ça...c’est surtout son amitié qui me manque. Je ne peux plus être son amant - je l’ai trahi et il y avait bien une raison derrière cela. Mais ne plus lui parler, ne plus passer du temps avec lui, plaisanter et se rassurer...oui ça m’avait manqué. Quand je lui avais dit que je voulais qu’on reste amis, ce n’était pas des paroles en l’air pour émousser le coup de poignard que je lui avais infligé. Seulement ça ne dépendait pas que de moi, ça dépendait beaucoup de lui. Et tout était nouveau pour moi. Combien de temps je devais te laisser avant de te parler ? Je l’ignorais. Je pousse un soupir et déglutis avant de d’ajouter d’une voix calme et douce qui masque les épines dans ma gorge.

Est-ce que tu veux que je parte ?



Je serai toujours inquiet pour toi mais je comprendrai.

Dear boy I want to follow you
You’re a wild boy I am a wild boy too
Oh dear boy, so hollow without you
In a world with everything
but it won’t do

Beckett Campbell
Eleve né-moldu
Eleve né-moldu
Beckett Campbell
Messages : 619
Points : 1402
Re: Dear Boy ••• ft. Beckett Ven 31 Mai - 14:28


Worst Tresor Hunt Ever, Would Not Recommend
février ▬ ft.  Bertram

Cela faisait peut-être un mois. Mais il n'est pas sûr, son rythme de sommeil avait été malmené suite à la rupture, vivant la nuit et dormant le jour, ou dormant les deux, pendant une petite semaine. Cela lui avait suffit pour ne plus trop savoir quel jour ils étaient. Une fois sorti se murger avec Argus, c'était rentré plus ou moins dans l'ordre. Ses tracas s'étaient envolés, bien qu'un peu d'amertume lui restait collée au palais, avec l'alcool.
Il se souvenait parfaitement de ces faux sourires, que Bertram distribuait au plus grand nombre sans vergogne. De petits mensonges qu'il refusait de prendre, et, il lui en avait servi un plus gros, plus gros encore que ceux qu'il réserve aux inconnus. Comme si cela ne valait même pas la peine de lui parler de tout cela. Pour ensuite venir et se dire : on est pote, pas vrai ?
Beckett ne savait pas quoi en penser.
L'islandais n'est pas ami avec les menteurs, et il devait encore savoir si Bertram ment qu'à ses amants, qu'à ses amis, qu'aux inconnus, ou les trois en même temps.
Mais il devait l'avouer : l'entre deux lui manquait, l'époque honnête du Serdaigle aux pulls douteux.

Il reste silencieux, cherchant la réponse à la question.

- T'es celui qui sait ce qu'il veut, j'en sais rien moi.


Cryptique. Même lui n'était pas sûr ce qu'il voulait dire, mais c'était à la hauteur de sa propre confusion. Il aurait bien aimé qu'il reste, et en même temps non. Cela dépend s'il se moque de lui à  nouveau ou non.
Il grimace pendant quelques secondes, avant de s'affaler un peu plus sur les marches, lachant un "et puis merde" dans sa barbe.

- Reste. Enfin...


Pourquoi pas. Au pire, il s'en ira énervé et filerait dormir pendant trois jours.

- Je compte juste pas te divertir ou faire un effort de conversation. C'est pas trop le jour...

Beck fronce alors les sourcils, son regard fixant intensément un horizon quelconque. Il avait l'impression qu'il allait s'effondrer d'une minute à l'autre, et c'était hors de question de le laisser paraître.

- Je veux pas être seul là, tout de suite.

by yoppy


Bertram Godfrey
Collectionneur de pulls ringards
Collectionneur de pulls ringards
Bertram Godfrey
Messages : 959
Points : 2256
En couple avec : Ethan Stoker
Re: Dear Boy ••• ft. Beckett Sam 1 Juin - 20:37

Dear boy

You’re fine. Do you remember old times ?

J’aimerai que mes désirs soient aussi clairs et définis. Pour l’instant, ce que ma tête contient ressemble plus à l’eau embouée du lac. Son reproche claque dans l’air. Je suis le seul à savoir ce que je veux et je lui avais bien fait comprendre il y a plus d’une semaine, non ?  Ouais ça me semblait plutôt juste, même si ça me donnait surtout l’envie de baisser le nez, honteux. Et pourtant je savais ce que je voulais. Qu’il soit mieux, plus heureux ça m’ôterait du poids de la culpabilité, c’est sûr. Mais ce n’était pas tout. Je voulais regoûter aux plaisirs simples de son amitié, inverser le temps et guérir les blessures. Nos blessures à tous. Juste pouvoir lui parler le coeur léger. Arracher un éclat de rire, peut-être. C’est ce que je voulais, mais je n’étais pas sûr d’en être digne. Après tout j’étais celui qui l’avait cherché, qui l’avait conquis. Et après je changeais d’avis, je retournais ma veste. Comment faire confiance à quelqu’un comme ça ?

C’était peut-être trop tôt pour renouer le dialogue, c’était peut-être pas le bon moment. Enfin, si après un attentat on ne réévalue pas ses priorités, alors quand ? Quoiqu’il en soit je ne suis pas en position d’exiger quoi que ce soit...Je lui propose de le laisser tranquille mais cette option ne le satisfait pas non plus. Je dois l’admettre, ça me rassure et ça fait fleurir un sourire désolé sur mon visage.

Ouais….je comprends.



Il y a deux semaines, je savais ce que j’aurai fait. Je me serai posé à côté de lui, à prendre dans mes bras pour lui assurer que tout allait bien. L’instinct s’efface doucement mais demeure encore, tenace, comme ces autocollants moldus avec les codes-barres. Il y a tant de choses que je voudrais lui dire ou lui demander. Est-ce qu’il se sent seul dans son dortoir ? Sans le moindre soutien ? J’aimerai pouvoir être là pour lui. Mais je dois respecter les limites, sinon c’est comme ça qu’on fait des bêtises.

Je vais rester un petit peu.



Mon regard s’évade vers les murs couverts de portraits. La plupart dorment, d’autres s’agitent, traversent les cadres pour aller papoter auprès des autres et les avertirs des derniers évènements. Mon attention retombe ensuite sur le bout de les chaussures et puis les siennes. Comment ils avaient l’habitude de danser ensemble sur ces marches. Une époque révolue ? Probablement. Mes doigts descendent toucher le fond de mes poches.

Tu sais que tu peux toujours me parler si tu veux ? Enfin là le magicnet est complètement saturé mais…. tu sais où me trouver.



Ce n’est pas que je n’ai rien à lui dire. En réalité, j’aimerai lui parler de tellement de chose. Mais ça se bloque, les morts se meurent dans ma tête avant de sortir. Aucune de mes phrases ne passe devant le videur. Comment va Hal ? Trop impersonnel.  Quoi de neuf ? Je le savais déjà quoi de neuf, en plus c’était un peu odieux de lui demander ça, non ? Qu’est-ce que j’espérais comme réponse ? Je ne sais pas ce qui est safe et ce qui ne l’est pas. Je suis perdu.

C’était quoi votre défi au juste ? Avant que la tempête de merde ne frappe ?



Dear boy I want to follow you
You’re a wild boy I am a wild boy too
Oh dear boy, so hollow without you
In a world with everything
but it won’t do

Beckett Campbell
Eleve né-moldu
Eleve né-moldu
Beckett Campbell
Messages : 619
Points : 1402
Re: Dear Boy ••• ft. Beckett Lun 17 Juin - 9:58


Worst Tresor Hunt Ever, Would Not Recommend
février ? ft.  Bertram
Maigre victoire, pleine d'égo pris à rebrousse poil : il reste, mais avoir avoué vouloir de sa présence lui dégommait encore la gorge. Il s'agissait quand même de celle de Bertram Godfrey, le même qui était à l'origine de tous les changements importants de sa vie amoureuse dernièrement, les bons comme, dernièrement, les mauvais. Peut-être qu'il n'arriverait juste pas à l'esquiver éternellement, bien qu'il n'ait plus grand chose à lui reprocher depuis sa sortie avec Catwright aux trois balais.
Mais il ne pouvait juste pas revenir comme si de rien n'était.

- Hmmm...


Oui, il savait où le trouver. En haut de la tour Serdaigle, à défaut d'être aveic sa nouvelle lubie. L'islandais se passe les mains sur le visage, loin d'être satisfait de cette situation. Où en étaient-ils, au final ?
Et puis, comme si ce n'était pas assez, la terreur régnait.

- On devait trouver une fichue plume dans les serres, résoudre des énigmes... Des trucs à propos de source de vie.

Un léger rictus étire ses lèvres : quelle idée de leur donner des énigmes ! Ils n'étaient qu'une bande de cassos prêt à retourner toute une ville, mais pas à réfléchir une seule seconde. Lui voulait juste se vider l'esprit, au départ. Maintenant, il a trop en tête.

-Au final, on a juste cassé des pots de plantes et reçu des compliments du psychopathe de la décennie.

Il laisse s'échapper un long soupir, avant de se recroqueviller un peu plus sur lui même.
C'était peut-être le moment de lâcher l'habituel "et toi?" par politesse, curiosité, mais rien ne lui venait naturellement. Il n'y avait que l'envie de disparaître à son tour et revenir quand tout serait de nouveau comme avant, calme, qu'il n'y ait plus personne manquant à l'appel ou dans sa vie. Beck n'est pas dupe; cela n'arrivera sûrement pas.

Rien n'allait, aujourd'hui. Ils ne pouvaient rien y faire et rien arranger. Qu'y avait-il de pire ?
Rouvrir des blessures qu'il peinait encore à guérir ?
Quel bon plan.

- Pendant un moment j'ai cru que tu avais perdu l'habitude de mentir au moins aux gens auxquels tu tiens, à toi même...

D'où un questionnement inconscient : continuait-il de mentir aux siens et à lui même, ou est-ce qu'il ne tenait juste plus à lui, à partir de cette nouvelle année ? Ou s'il était juste stupide au point de se laisser lui faire entièrement confiance.
Et au point où ils en sont, pourquoi s'arrêter là ? Pourquoi s'arrêter quand il sentait son corps défaillir et son torse se serrer, le sommant d'arrêter là ?

- J'aimerais bien que tu refasses la même erreur avec ce type.

Juste par vengeance, pour une certaine justice universelle. Beck noue ses bras autours de ses jambes remplies contre lui, serrant ses doigts là où ils pouvaient s'accrocher.

- Mais tu ne devrais pas.

Cela blesse les gens. Puis il est intelligent, Bertram, il apprend sûrement de ses erreurs, pas comme lui. Peut-être que le semi-vampire ne mérite pas, au final, de se faire avoir par la même histoire que la sienne. Personne ne veut découvrir qu'on a été remplacé.
Mais il l'aurait aimé, cette tragédie. Mais elle n'aurait soigné les blessures de personne. Ils auraient été trois malheureux, et cela n'en valait pas la peine.

Beck soupire sèchement et ose finalement regarder Bertram du coin de l'oeil. Voilà, cette journée pouvait belle et bien s'empirer.
by yoppy


Bertram Godfrey
Collectionneur de pulls ringards
Collectionneur de pulls ringards
Bertram Godfrey
Messages : 959
Points : 2256
En couple avec : Ethan Stoker
Re: Dear Boy ••• ft. Beckett Ven 21 Juin - 15:17

Dear boy

You’re fine. Do you remember old times ?

L’explication est un peu trouble et je crois qu’il doit lire l’incompréhension sur mon visage. Des trucs à propos d’une source de vie ? Mais du coup c’était quoi la réponse à son énigme ? Ca n’avait pas grande importance et je dois admettre que sa formulation ne manque pas de panache. Le psychopathe de la décennie a le mérite de m’arracher un petit sourire amer. Oui, c’était plutôt bien résumé. Le sourire s’efface rapidement lorsque je remarque qu’il se recroqueville davantage sur lui même. Ce n’était pas facile. Comment réconforter quelqu’un qu’on ne peut pas toucher ? A qui on ne peut plus lâcher ces mensonges rassurants ? Comment rassurer quelqu’un quand on ne l’est pas soi-même ? Ce psychopathe en question s’était introduit dans sa tête et lui avait dit je-ne-sais-quel mensonge. Est-ce qu’il lui avait parlé de moi ? D’une voix plus affirmée je me contente de lui dire :

Peu importe ce qu’il t’as dit, il ne te connaît pas.



C’est pas suffisant de se balader superficiellement dans les souvenirs et pensées de quelqu’un pour le connaître. Ce qu’il avait dit à ceux de mon groupe, ce n’était qu’un tour de passe-passe. Pour qui il se prenait à se balader dans la tête des autres ? Et savoir qu’il avait posé ses sales pattes dans la tête de Beckett aussi, ça suffisait à me rendre amer.

Mon regard se porte sur le Beckett blessé. Evidemment qu’il lui avait parlé de moi, crétin.Pourquoi est-ce qu’il me ferait ce genre de réflexion maintenant ? Peiné et honteux je baisse les yeux, je croise les bras. Les reproches que je n’avais pas reçu à ce moment là, je les recevais en différé. Donc c’est ça qui lui trotte dans la tête hm ? Pendant un moment j'ai cru que tu avais perdu l'habitude de mentir au moins aux gens auxquels tu tiens, à toi même...

Il a raison.

Mes épaules s’effondrent, j’ai juste le temps de me détourner et de plaquer une main pudique sur mes yeux. Figé. Je respire.

J'aimerais bien que tu refasses la même erreur avec ce type. Mais tu ne devrais pas

Je déglutis difficilement et écrase les perles qui naissent au coin de mes yeux. Il a raison. La vie est trop courte pour prétendre être quelqu’un qu’on n’est pas. Pour mentir à ceux qu’on aime. Je réponds d’une voix éteinte, dépourvue de modulation ou d’artifices.

Je suis désolé, Beckett, je suis vraiment désolé.  



Je souffle, le temps de retrouver mon calme. Si je dois un peu de sincérité, c’est à Beckett.

Je suis juste...si égoïste et j’ai….j’ai peur….tout le temps.



Peur du rejet, peur de décevoir. Et en même temps l’envie d’être aimé, l’envie d’appartenir à quelqu’un ou quelque chose. Je cherche toujours la sécurité en restant à distance. Si je mens je peux être quelqu’un d’autre, quelqu’un qui mérite ce genre d’attentions. Si je mens, je peux être en sécurité, impossible à définir et à atteindre.

Mais ce n’est pas une excuse ça, Bertram. Ma main retombe mollement sur la rembarde de l’escalier mon regard détourné vers le vide. Je suis faible. Néanmoins je me redresse.

Si ça peut t’aider, je me déteste vraiment pour ce que je t’ai fait. Tu ne méritais pas ça.



Je ne suis pas à court d’excuses. Il y a tellement de choses que j’ai envie de lui dire et elles sortent, brouillon brut des pensées que j’ai pu avoir à son égard ces derniers temps. Les aveux de culpabilité et les espoirs.

Si ça peut t’aider, je me déteste vraiment pour ce que je t’ai fait. Tu ne méritais pas ça. Et...je crois, non...je sais que tu trouveras quelqu’un qui pourra te rendre heureux sans te décevoir. T’es pas difficile à aimer, Beckett.



Dear boy I want to follow you
You’re a wild boy I am a wild boy too
Oh dear boy, so hollow without you
In a world with everything
but it won’t do

Beckett Campbell
Eleve né-moldu
Eleve né-moldu
Beckett Campbell
Messages : 619
Points : 1402
Re: Dear Boy ••• ft. Beckett Ven 21 Juin - 20:59


Worst Tresor Hunt Ever, Would Not Recommend
février ? ft.  Bertram

Bertram échappe à son regard en se retournant, alors il observe son dos, soudainement intrigué par cette réaction. Il aurait pu s'offusquer ou trouver des excuse, s'énerver, mais il se cache. Ses gestes sont difficiles à lire, mais sa voix brisée le met sur la piste. Il avait peiné Bertram Godfrey, lui qui voulait juste se libérer du poids qui l'écrasait depuis des semaines, sans savoir l'exprimer jusqu'à ce jour.
Il est désolé.
Beck le savait, il l'avait bien assez entendu aux parcs. Cela sonnait autrement ce soir. Peut-être parce qu'il n'était plus submergé par ses sentiments. Le jeune Serpentard reste silencieux et pose ses yeux sur les chaussures du Serdaigle. Rien ne lui venait à l'esprit, pas de mots ni de geste réconfortant, juste l'idée de profiter de ces quelques secondes de délivrance. Il n'y avait plus Beauxbâtons qui hantait son esprit, ni Poudlard, ni ses amis disparus, juste eux deux en train d'éclaircir péniblement leur relation. Un problème à la fois.
Alors il le laisse parler sans l'interrompre. Peut-être qu'il ne mérite pas cela, lui même n'en savait rien et ne pouvait pas en juger. Ses épaules se haussent faiblement.
Qu'il ne mérite ou non, c'est arrivé. Puis il devait avoir sa part de responsabilités, non ?

- Même quand je perds au Quidditch ?

Quel optimisme, Bertram.
Lui n'est pas pressé. La déception ne le dérangeait pas trop non plus, tant qu'il reste un semblant d'honnêteté dans ses futures relations. Et maintenant, il se sentait un peu mieux. Peut-être aurait-il dû venir en parler plus tôt.
L'islandais ose un léger sourire, avant de laisser son regard vaganbonder le long du mur.

- Te déteste pas, c'est une perte de temps. Comme avoir peur. Tu vas continuer d'avoir peur de toute façon. Elle ne partira jamais.


On vit avec, on l'apprivoise pour qu'elle ne nous retienne plus mais nous conseille.
Et maintenant que la menace d'un Poudlard infiltré par les partisans du terrorisme puisse exploser à n'importe quel moment, il est urgent d'apprendre à en faire son allié.
Plus facile à dire qu'à faire.
L'islandais finit par fouiller ses poches, avant de légèrement grimacer : où sont les cigarettes quand on en a vraiment besoin ? Lui qui était convaincu d'en avoir volé ce matin à Sandro... Est-ce qu'il les vole en retour ? Ce serait nouveau !

- ... On fait quoi, du coup ?

Comme il l'avait souhaité, après avoir lâché une bombe ; rester amis ? Maintenant qu'ils avaient parlé... Pourquoi pas. Maintenant que le danger rôde, il se voit mal se préoccuper de ce genre de soucis en priorité.
Il croise ses bras sur ses genoux pour y déposer son menton, songeur. Puis une anecdote lui vient en tête, et il faut la dire, même s'il n'avait pas eu le temps de répondre.

- Oh, et je pense que je vais essayer de prendre des notes moi même.


Un léger sourire naît au coin de ses lèvres. Beckett Campbell a enfin décidé d'étudier sérieusement.
by yoppy


Bertram Godfrey
Collectionneur de pulls ringards
Collectionneur de pulls ringards
Bertram Godfrey
Messages : 959
Points : 2256
En couple avec : Ethan Stoker
Re: Dear Boy ••• ft. Beckett Lun 24 Juin - 20:39

Dear boy

You’re fine. Do you remember old times ?

Ne leur montre pas qui tu es vraiment  - ça avait toujours été mon devise, mon mantra, ma ligne directrice. Porter ce masque, agir comme on l’attendait de moi. Présenter au monde un visage qui était digne de leurs attentes. Tout faire bien. Et puis j’étais tombé sur Beckett, et c’est triste à dire mais sans lui je ne me serai pas retrouvé dans cette situation. Sans lui, je ne me serais pas ouvert à quelqu’un d’autre au lieu d’ériger mes murailles. Et pourtant…je le faisais encore. Je me faisais violence pour retenir tout ce que j’avais ressenti en quelques semaines. Faire bonne figure et espérer que ça passe. Que personne ne le remarque. Ou encore, parce que je ressentais cette impression pesante que je n’avais pas le droit de l’exprimer. Que j’avais perdu ce droit.

Ce que je perçois comme une tentative de relativiser ou de me faire retrouver le sourire échoue en silence. J’inspire, essaie de retrouver mon calme. Ces souvenirs autrefois empreints de joie, que je considérais comme les pierres angulaires de notre relation se teintaient désormais d’incompréhension et de culpabilité. Tout ça pour ça ? Et je n’avais pas d’excuses, pas de bonnes raisons à lui fournir.

Et pendant longtemps, j’avais été tout seul avec ma haine, avec ma culpabilité dans le ventre, avec cette conviction d’avoir tout fait rater. La peur ne partira jamais. Je sais ça, je ne suis pas un idiot. Mais ce qui était important, ce qui était primordial c’est la peur de quoi. Aujourd’hui c’était la peur de la mort imminente, qu’un emplumé vienne ravager le monde tel que je le connais juste parce qu’il a envie de haïr quelques petits groupes particuliers de personne.  Mais les autres ? Celle qu’on me regarde et qu’on juge qu’il n’y a rien de valeur, rien que ne vaille la peine de rester et de s’investir. Qu’on me voit tel que je suis et qu’on réalise toute ma laideur. Discarded, out of place, unwanted, unloved. Quelle garantie j’avais de ne pas refaire les mêmes erreurs avec Ethan ? Aucune. Je ne pouvais même pas compter sur moi-même pour me soutenir.
L’indomptable inconnu, aussi excitant qu’une véritable source d’angoisse.

On fait quoi du coup ? Je passe une main sur mon visage avant de glisser mon regard désolé vers toi.

Je ne sais pas. Je ne sais plus.


   
C’est pas une conversation facile. Mes yeux lourds retombent vers le sol. Qu’est-ce qui me rend indécis ?

Qu’est ce que tu veux, toi ? J’aimerai qu’on reste amis mais...j’ai pas envie d’être le boulet qui t’empêche d’avancer non plus.



Aveu de faiblesse total. J’ai plus de plans, plus de stratégies, j’ai juste envie de me réveiller et de réaliser que tout ça n’était qu’un rêve. Je ne suis pas sûr de ce que tu me demandes, ni de ce que je veux. Rester amis ? C’était l’idéal, oui, mais est-ce qu’il en avait envie. Est-ce que c’était possible ?

 C’est…plutôt une bonne idée.



Autrement dit, peut-être qu’il est temps de commencer à se séparer doucement. Je ne serais plus là pour toi . Cette pensée me secoue un peu. En tout cas, pas comme avant. Est-ce qu’on peut rester amis, compagnons d’aventures après tout ça ? Est-ce que ton sourire n’est pas feint ? Est-ce que ça vaut la peine de continuer la Bucket List avec lui ?

Dear boy I want to follow you
You’re a wild boy I am a wild boy too
Oh dear boy, so hollow without you
In a world with everything
but it won’t do

Beckett Campbell
Eleve né-moldu
Eleve né-moldu
Beckett Campbell
Messages : 619
Points : 1402
Re: Dear Boy ••• ft. Beckett Sam 29 Juin - 22:52


Worst Tresor Hunt Ever, Would Not Recommend
février ? ft.  Bertram

Un boulet ? Bertram ?
Peut-être qu'il aurait pu l'être. Il n'en saura jamais rien, après un black out orchestré par le maître des potions.

- Oh. Tu n'as plus ce pouvoir.

Que voulait-il, lui ?
En dehors d'un monde sans terreur. Sans la peine qui aillaient avec ses plus anciens souvenirs, ceux même qui l'avaient forgé.
Mais le voilà, loin d'être tourmenté, plongeant son regard dans celui de Bertram, enfin, s'il n'était fixé vers le sol.
Pour une fois, il savait ce qu'il voulait.

- Si on reste ami, je veux que tu me traites comme tel
.


Il se penche légèrement vers lui, lui donnant un coup dans le tibia, pas sévère, mais bon, autant en profiter un peu non ?

- Tu sais, l'honnêteté, juste ce qu'il faut !

Pas le traiter encore moins bien qu'un inconnu.

- Ou bien sans peur de me blesser, ou j'sais quoi...  Ou que j'te juge... Bref...

Finalement il le lâche du regard et retourne s'avachir sur ses marches, chipotant au bout de ses doigts pour s'occuper, se changer les idées...
Et puis, il ne savait pas quoi rajouter de plus. Ils allaient encore devoir se supporter un an, en classe, puis il n'avait rien non plus contre ses souvenirs pré relation...

by yoppy


Bertram Godfrey
Collectionneur de pulls ringards
Collectionneur de pulls ringards
Bertram Godfrey
Messages : 959
Points : 2256
En couple avec : Ethan Stoker
Re: Dear Boy ••• ft. Beckett Ven 12 Juil - 13:35

Dear boy

You’re fine. Do you remember old times ?

Tu n’as plus ce pouvoir. Pourquoi est-ce que ça sonne si étrange ? S’il s’agissait vraiment d’un pouvoir, quel genre de personne pouvait le convoiter ? Est-ce que Beckett pensait vraiment de moi de cette façon ? Quelqu’un qui jouissait d’un pouvoir perdu et qui s’amusait de lui comme d’un jouet ? Je ne savais pas comment le prendre et honnêtement ça me mettait sincèrement mal à l’aise. Toutefois la suite avait plus de sens. Le traiter comme un ami...il n’avait pas tort. Ca me laissait pensif, me laissant baisser la garde  juste assez pour me prendre un petit coup dans le tibia et reculer.

Aïe !



Etrange façon de traiter un ami vous ne trouvez pas ? Ou c’était sa façon détournée et amicale pour me signaler mes écarts de comportements ?
   

Ouais, je vois… arrête de me frapper, s’il te plaît.



Assez honnête pour lui ? J’esquisse un faible sourire. Je ne devrais pas avoir peur d’être jugé par lui. S’il est capable de me pardonner et de m’accepter après ce que j’ai fait...

 Je vais essayer. Ca va me demander un peu de temps mais….je vais vraiment essayer.



Qu’est-ce que j’avais à perdre à essayer ? Ce n’est pas comme si j’avais déjà manqué le perdre, non ? Les gens comme Beckett ne courent pas vraiment pas les rues. J’aurai dû le traiter mieux que ça. Ca demandera juste un peu de temps de changer ma perception de lui. De ne plus le voir comme un ex, quelqu’un que je prenais dans mes bras et que j’embrassais mais juste un ami. Ca allait demander de la délicatesse d’équilibrer la balance.

Je suis content qu’on ait pu parler, comme ça.



Mais je ne sais pas trop quoi ajouter quand je le vois encore se débattre. La communication va être difficile pendant quelques temps je pense. Danser d’un pied à l’autre, c’est gênant. Et la situation ne donne pas vraiment de sujet intéressant à exploiter. On ne sait rien. Rien du tout, à part cette vidéo qui tourne en boucle. D’ailleurs je jette rapidement un coup d’oeil à mon Pineapple avant de le ranger.

Le magicnet est toujours down...La soirée va être longue.



Surtout pour lui.

Dear boy I want to follow you
You’re a wild boy I am a wild boy too
Oh dear boy, so hollow without you
In a world with everything
but it won’t do

Contenu sponsorisé
Re: Dear Boy ••• ft. Beckett

Dear Boy ••• ft. Beckett
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Sujets similaires
-
» dear mister - juno
» oh my dear lord ; joy (03/2029)
» Dear diary - Snez
» [VACANCES] It's just a book dear || R. Camille Gaunt
» dear dad, fuck you. | été 2029 - angleterre - solo

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dabberblimp ::  :: Rez de chaussée :: Escaliers magiques-
Sauter vers: