[EVENT #8] ON EST MORT! ON EST VIVANT MAIS ON EST MORT (Fenry, Andy, Sandro, Edwyn et Dorothy)
Le Choixpeau Magique
Pnj
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[EVENT #8] ON EST MORT! ON EST VIVANT MAIS ON EST MORT (Fenry, Andy, Sandro, Edwyn et Dorothy) Jeu 25 Juil - 18:32
On est mort
Sombre et silencieux. Le ministère était toujours vide. Du moins c'était l'impression qu'on voulait donner. Mae toujours sous les traits d'Herebor vous escortait rapidement au travers des longs corridors ornés de différents tableaux et d'une tapisserie culturelle. Un des aurors, resté à la sortie du rez de chaussé (juste avant la fontaine) vous dévisagea en fronçant les sourcils, mais celui qu'il pensait son ami avait levé la main en signe de "tout est sous contrôle". Il était tard et les ordres venaient d'en haut. Il les laissa passer sans réellement comprendre de quoi il s'agissait.
***
Trois têtes cachées dans une des cheminées de transplanage tout au bout de la longue allée scrutèrent si c'était bien Mae qui était de retour, et surtout si elle avait bien accompli sa mission. Au programme, les délinquants de Poudlard s'avéraient être Fenry Williams, l'auteur et le génie de cette idée stupide, Andy Ollivander, petite soeur éprouvée qui s'avère être ce soir la suiveuse, et Sandro Clemenza, le prince venu secourir sa belle (parce qu'on l'a invité). Mae avait déjà disparu de son côté. Il n'y avait plus qu'eux cinq, et un grand silence gênant.
Re: [EVENT #8] ON EST MORT! ON EST VIVANT MAIS ON EST MORT (Fenry, Andy, Sandro, Edwyn et Dorothy) Jeu 25 Juil - 19:20
Malgré le temps qui défile et la réunion des Renards improvisée dans la cour extérieure Sandro ne décolère pas. Il en veut au monde entier. Aux profs et autres directeurs, au Corbeau et ses sous-fifres, au Ministère et ses soi-disant Aurors, aux Renards de s’être laissés piégés et de n’avoir rien vu venir. Et particulièrement, il s’en veut à lui-même. Parce qu’il n’a pas été plus malin que les autres. Il avait simplement en tête de profiter du bal. Peut-être que s’il n’avait pas joué au con, il ne se serait pas retrouvé séparé de Dorothy. Pas dit qu’il aurait été plus utile… mais il aurait tout fait pour être auprès d’elle, plutôt que la voir transplaner sans rien pouvoir faire. C’est ça le pire, la sensation d’inutilité. Devoir subir les choses sans réellement les comprendre.
Et dire que la soirée avait si bien commencé…
Alors ouais, forcément, dès qu’il a vu de l’agitation du côté de Fenry Williams et Andy Ollivander, dès qu’il a gueulé – en vain – auprès des autres Renards, il ne pouvait pas rester les bras croisés… Du coup, évidemment qu’il se retrouve embarqué là-dedans. Fenry avait une idée bien précise en tête et la sœur d’Edwyn, c’est pas le genre à subir les événements, et ça tombe bien, lui non plus. Clairement pas dans un contexte comme celui-ci qui pue l’injustice et qui lui enlève de force sa petite-amie lors d’une soirée de bal. Certains veulent se convaincre que les arrêtés vont être libérés rapidement, que tout va bien se passer, que le Ministère va reconnaître son erreur et s’excuser, mais Sandro n’y croit pas trop. Honnêtement, sa foi envers l’institution magique en prend un coup, ce soir. Comment accorder du crédit ou de la confiance envers un Ministère qui laisse ses agents attaquer ainsi des élèves réunis pour célébrer la fin d’année scolaire ? Impensable. Inadmissible.
Ce Magnus Vandom est pas net. Ceux qui le suivent encore moins. Mais en cet instant, Sandro se fout de savoir le pourquoi du comment, il veut voir Dorothy. Il veut s’assurer qu’elle va bien et la sortir de ce « piège ». Là, il n’est pas à même de pouvoir réfléchir. Il veut simplement agir. Andy l’a rapidement informé de ce que Fenry et elle avaient en tête. Quand il a vu débarquer Mae Greengrass transformée en Herebor, le vieil auror resté dans l’établissement, tout a pris sens. L’italien n’a pas forcément compris pourquoi elle acceptait de participer à ce plan (foireux, sans doute), mais il n’a rien dit. C’était la seule à pouvoir débloquer la situation. La suite ? Une bonne dose de culot et de sang-froid pour se pointer dans un Ministère désert et perturber l’interrogatoire de Dorothy et Edwyn.
C’est en se retrouvant caché dans l’une des cheminées de transplanage du Ministère, à suivre du regard Mae/Herebor qui s’éloigne que l’italien murmure :
- Sacré trio de nanas, n’empêche.
Lui, il peut jouer des poings, c’est sûr, mais là, il est juste une pièce rapportée de ce plan. Il n’en est pas à l’origine, il n’a apporté aucune idée et il ne le met pas en œuvre. Non. Il est juste là pour s’assurer que ça se passe bien. Pour rassurer Dorothy à sa sortie, aussi, si Edwyn et elle arrivent jusqu'à eux. Le temps lui semble long, d’ailleurs, lorsque Mae sort de leur champ de vision et qu’ils sont entassés dans l’ombre, à attendre. Le moindre bruit, la moindre impression de bruit et il ne peut s’empêcher de pencher un peu plus la tête, pour voir. Il est derrière Andy et Fenry, il voit pas bien, et plus d’une fois il souffle :
- Ils arrivent ? C’est eux ?
Jusqu’à ce que finalement… plusieurs silhouettes s’avancent. Edwyn d’un côté et Dorothy de l’autre. Dorothy. Ils progressent en silence. Comme de crainte d’éveiller une menace, peut-être. Mais Sandro ne tient plus. Dès qu’ils ne sont plus qu’à quelques mètres, le brun se précipite hors de leur cachette improvisée et s’avance vers la Serdaigle. D’un geste, il lui agrippe le bras et la rapproche de lui pour l’enlacer. L’instant est court, mais il a besoin de ça. Puis il relève la tête et croise le regard de Fenry.
- Bien joué. Il constate que Mae n’est plus là. Il ne s'interroge pas plus que ça, il n'a aucune idée de ce que l'élève de Serpentard a conclu avec la Gryffondor.
Et à Dorothy :
- Tout va bien ?
Dernière édition par Sandro Clemenza le Mer 31 Juil - 23:01, édité 1 fois
Dorothy Martin
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Re: [EVENT #8] ON EST MORT! ON EST VIVANT MAIS ON EST MORT (Fenry, Andy, Sandro, Edwyn et Dorothy) Jeu 25 Juil - 21:22
Prison Break Mais en tenue de soirée, swag ou pas ?
Tu avais toujours vu le Ministère comme une vaste fourmilière, un terrier fait de centaines de galeries dans laquelle évoluait une masse grouillante de gens. Ce soir, la fourmilière avait plus un air de mine de la Moria qu’autre chose. Vous progressez lentement, bien trop lentement à ton goût. Tu essayes de ne pas prendre un air coupable, tu ne veux pas éveiller les soupçons des rares personnes pouvant croiser votre route, mais tu n’es pas à l’aise, pas sereine, Dorothy, c’est contre la loi que tu dresses après tout. Une partie de toi te hurles toujours qu’il s’agit d’une mauvaise idée. Cette partie de toi te dit que ça va forcément, mal finir, que tu embrasses une carrière de fugitive et de future égérie d’Azkaban. Cette partie de toi, Dorothy, tu l’emmerdes. Tu la pousses à aller se terrer au fond, profondément. Tu ne veux pas l’entendre, pas maintenant. Se contrôler, se maîtriser, tu ne dois pas faire tout foirer. La peur, fallait l’avoir au moment de dire oui. Maintenant que la chose était faite et qu’il était trop tard pour revenir en arrière, il fallait être dans l’action. Les regrets, le stress, les insultes, ça viendrait après. Pour le moment, tu n’avais qu’un seul objectif, un seul, sortir d’ici. Les conséquences, tu auras tout le temps de les appréhender ensuite.
Au bout de ce chemin, vous attendaient vos camarades, tu restes concentrer sur cette idée tout le long du trajet. Un léger frisson parcourt ta colonne en voyant un homme dans le hall, surveillant la porte, l'espace d'une seconde, tu retiens ton souffle. Tu t'attends à des questions, seulement l'homme n'en pose aucune. Votre complice balaie tout doute d'un geste de la main, tu te détends un peu et prends l'air le plus fatiguée possible pour coller à ton image de détenue. On vous entraîne, Edwyn et toi, dans la longue et interminable allée des cheminées. C'est comme ça qu'on va vous évacuer, par cheminée. Tu n'as pas la moindre idée du plan, de ce qui vous attend passé votre fuite. Tu t'efforces de ne pas y penser, tu avais promis à Sandro de travailler sur tes angoisses, de ne plus perdre face à toi-même. C'était le moment de montrer à quel point, tu savais serrer les fesses. Rapidement, vous disparaissez du champ de vision de l'homme du hall, vous progressez encore sur plusieurs mètres, ton cœur s'accélère, consciente du fait que votre sortie du Ministère ne tient plus qu'à une poignée de secondes. Il s'accélère également, consciente du fait que, d'une seconde à l'autre, tu vas voir Sandro. Tes yeux cherchent dans chaque recoin et zone d'ombre les silhouettes de vos amis. Soudain, sort d'une cheminée un corps élancé que tu ne connais que trop bien. Une tignasse sombre, un regard perçant, une légère odeur de tabac… Ah. Tu ne dois l'absence de tes sanglots qu'à la force de son étreinte qui balaie la peur au profil d'un indescriptible soulagement.
« Sandro. »
Tu prends le temps de respirer son odeur, c’est fini. Ah. C’est fini. Tu ne veux pas quitter ce cocon mais il le faut bien. Tes yeux se tournent vers tes autres camarades, il n’y a personne d’autre qu’Edwyn et toi.
« J’aimerais bien vous engueuler pour avoir fait quelque chose d’aussi dangereux mais la vérité c’est que je suis trop soulagée de vous voir. Comment va Beckett ? Et les autres ? Gus ? Billy ? »
C’est la première chose qui tourne dans ton esprit. Tu te souviens encore de la vison de Beckett à terre, de la panique dans la salle. Est-ce que tout le monde est en sécurité ? Mais surtout.
« Quel est la suite du plan, Andy ? On libère les autres ? »
La définition de filer à l'anglaise # Ministère # Juin 2029
Re: [EVENT #8] ON EST MORT! ON EST VIVANT MAIS ON EST MORT (Fenry, Andy, Sandro, Edwyn et Dorothy) Jeu 25 Juil - 22:09
on est vivant mais on est mort
Fenry t'avait appelé et tu t'étais détaché du groupe d'élèves qui discutaient encore entre eux. Tu n'avais pas trop compris ce qu'elle avait raconté la première fois et tes yeux s'étaient plissé pour la toiser sans malveillance. Ton regard s'était tourné un instant vers Mae. Pour elle, il n'y avait que du mépris, et sa culpabilité te paraissait maintenant évidente. Sans jamais en avoir la certitude. C'était fou. Dangereux. Complètement barge.
Mais peut-être que tu étais folle. Tu cherchas du regard Samuel mais il avait déjà disparu. Il était surement parti se planquer chez son corbeau chéri. Le regard amer, tu serras le poing en signe de conviction profonde.
— « Je te suis. »
***
Accompagné de Sandro Clemenza, le partenaire et le petit copain (que tu supposais) de Dorothy Martin, s'il y avait une chance de la sauver aussi, c'était lui qui devait vous accompagner. En vérité, tu n'avais pas vraiment réfléchi au plan, tu avais juste agis par impulsion. Et plus le temps passait, plus tu te demandais si Fenry aussi. Tu serrais la main de la rousse et de l'italien, les laissant transplaner pour t'amener avec eux aux portes du ministère. La façon dont vous étiez entré était presque ridicule. Ça pouvait marcher, tu en étais maintenant persuadée.
— « Va... Vas-y, trouve les ! »
***
Et le temps avait passé lentement. C'était interminable, d'attendre dans cette cheminée qu'ils arrivent. Tu espérais que ta rivale serpentard n'ait pas été prise à son propre piège. Tu doutais encore et encore, les doigts joins entre eux et la tête sur tes poignets jusqu'à ce que des pas se furent entendre.
— « C'est eux... ! » avais-tu murmuré.
Edwyn et Dorothy. Parfait, dis donc. C'était si simple ? Une fois à leur hauteur et Mae disparu (comment avait-elle fait ?), tu te jetas sans pouvoir te retenir dans les bras de ton frère.
— « Neeed ! J'ai bien cru que tu... dis-moi tu n'as pas fait de bêtises avec les inspecteurs hein ? »
Dorothy vous interromps dans vos retrouvailles et tu rougis un peu en te mettant sur le coté. Fenry et Edwyn, c'était pour lui qu'elle avait pris autant de risques. Tu devais lui laisser la gloire.
— « Eh pour une fois je suis pas aux commandes, c'est l'idée de Fenry. Sors nous de là Williams on fait quoi maintenant ? »
Edwyn Ollivander
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Re: [EVENT #8] ON EST MORT! ON EST VIVANT MAIS ON EST MORT (Fenry, Andy, Sandro, Edwyn et Dorothy) Dim 28 Juil - 15:08
Libérés, délivrés 2
ft Dorothy & Andy & Sandro & Fenry
Il rumina intérieurement tout le long du trajet, ne remarquant qu'à peine les lieux qu'ils traversaient, ne sortant de ses pensées que lorsqu'il fut agressé par une rousse qui tentait vraisemblablement de le plaquer au sol. Mais il tint bon, resta sur ses deux jambes et fit face à la question quelque peu accusatrice avec le sourire.
J'allais les manger quand on est venu nous sortir de là.
Une idée de Fenry... Fenry... Il y avait quelque chose d'important dont il ne se souvenait plus à son sujet. Il sentait comme si c'était juste à un cheveu hors de sa portée... Frustrant. Il accorda tout de même un sourire reconnaissant à sa sauveuse, accompagné d'un Merci presque murmuré, et enchaîna sur la question de sa sœur.
L'important, c'est ce qu'on fait après.
Monter une équipe de jeunes et frétillants sorciers pour lutter contre le terroriste, par exemple ? Il faudrait lui donner un nom un peu classe, un truc qui claque. Peut-être basé sur cette fable avec un corbeau et un renard ? Une réflexion le sortit de sa rêverie et il balaya les lieux du regard.
Il n'y a que nous ?
S'enfuir sans se préoccuper des autres, c'était un peu égoïste, non ?
Re: [EVENT #8] ON EST MORT! ON EST VIVANT MAIS ON EST MORT (Fenry, Andy, Sandro, Edwyn et Dorothy) Mar 30 Juil - 15:42
We were friends
L'attente était interminable. Incapable de faire face au capharnaüm de ses pensées, Fenry s'était cloîtrée dans l'esprit de ses collègues pour mieux faire taire le sien, noyée sous la déferlante d'émotions et de parasites qui hantaient leur cerveau. Alors lorsque Dorothy et Edwyn apparurent de l'autre côté du couloir, Fenry se sentit portée par une énergie qui ne lui appartenait pas, d'émotions exacerbées qui tordaient sa poitrine. Elle garda le silence, et ses distances, conservant une mine neutre le temps de reprendre sa place dans sa propre identité.
Quelque chose n'allait pas. Elle était contente de voir Edwyn, mais quelque chose n'allait pas. Elle secoua légèrement la tête lorsqu'il la remercia. Puis le silence, et leurs regards tournés vers elle. Elle fronça les sourcils. Pourquoi Edwyn ne disait rien de plus que ça ?
« Je croyais que tu avais un plan. »
Il avait toujours un plan, pas vrai ? Elle songea à la sphère toujours attachée dans ses cheveux. Si elle l'avait sorti de là, lui, c'était pour qu'il les guide. C'était son job à lui, pas à elle.
Sa main glissa sur sa jambe et rapidement elle sortit sa baguette, la pointa vers le roux, la mine sévère, grave. Sa voix n'avait pas augmenté de volume, mais elle était devenue dure.
« Edwyn Ollivander m'a offert un cadeau au bosquet aux renards. De quoi s'agissait-il ? »
Mae n'était pas occlumens, elle ne pouvait pas feinter sa legilimancie, même transformée en Edwyn. Et puis Dorothy aurait forcément vu quelque chose. Les chances qu'il s'agisse d'un imposteur étaient trop faibles, mais l'esprit de Fenry était trop agité et elle n'y voyait pas clair.
« Les autres écartez-vous. »
Sandro Clemenza
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Re: [EVENT #8] ON EST MORT! ON EST VIVANT MAIS ON EST MORT (Fenry, Andy, Sandro, Edwyn et Dorothy) Mer 31 Juil - 23:30
L’italien profite de l’étreinte, il veut s’assurer qu’elle est entière, en plein possession de ses moyens, qu’elle va bien autant qu’on puisse l’être dans une situation pareille.
Puis ils se détachent et Sandro ne peut s’empêcher de rester près de Dorothy, tout proche, légèrement devant elle, même, comme pour la protéger. Il veut s’assurer que s’il se passe quelque chose, n’importe quoi, il sera là, présent, à même de réagir comme il le faut, cette fois. C’est inconscient sans doute seulement il a besoin de la sentir à ses côtés, pouvoir la toucher d’un simple geste du bras. Le moment n’est toutefois pas aux effusions et chacun des présents est clairement soulagé à l’arrivée des deux Serdaigle. Certes, ce ne sont pas les seuls arrêtés… mais c’était leur objectif, à la base.
- Beck s’est remis sur pied. Il a été bien sonné. Les autres… ça va. Personne comprend vraiment ce qui se passe mais on va dire que ça va.
Que dire d’autre, de toute manière ? Maintenir l’illusion, c’est déjà ça. Cette soirée semble interminable et pleine de rebondissements… difficile de savoir ce qui les attend demain. Sandro ne s’est même pas posé la question. Il vit l’instant présent, il voulait retrouver Do, la voilà. Maintenant, que faire ? Celle à l’origine du plan est bien Fenry Williams enfin… il le croyait.
Le Serpentard, il remarque pas forcément l’attitude d’Edwyn. Il n’a jamais été spécialement proche de ce dernier même s’ils sont de la même année. Cependant, il reconnaît parfaitement la posture de « leader » que l’Ollivander a pris tout naturellement au sein des Renards et sait qu’il est du genre toujours très créatif. Si le Serdaigle n’est pas des plus loquaces, c’est pas Sandro qui va s’en offusquer. Un cet instant – et sans doute suite à leur interrogatoire – difficile d’avoir les idées claires. Se questionner sur le sort des autres arrêtés est tout de même évident… le brun attend donc de voir ce que les Ollivander et Fenry ont en tête.
Lui, il écoute l’échange et en profite pour glisser sa main dans celle de Dorothy. Comme pour la rassurer. Se rassurer aussi, peut-être. Maintenant que sa petite-amie est auprès de lui, il a l’air de redescendre un peu sur Terre et il réalise qu’en vérité il n’a aucune idée de ce qui les attend. Au sein du Ministère et… ensuite. Sont-ils des hors-la-loi ? Vont-ils devoir fuir ? Il secoue la tête comme pour chasser ces questions et s’étonne toutefois quand Fenry semble douter d’Edwyn. Sandro glisse un regard interrogatif vers Dorothy et fronce les sourcils à son tour, comprenant ce qu’essaie de faire la Serpentard.
Comme les autres, il s’écarte et hasarde tout de même :
- Mais… Do, tu as quitté Edwyn du regard ? Si… s’il y avait un malentendu, tu aurais vu quelque chose, non ?
Sauf que dans une soirée aussi folle, peut-être que l’évidence n’a plus sa place. Après tout, Mae Greengrass a su prendre l’apparence de l’un des aurors pour infiltrer le Ministère et duper d’autres sorciers tout aussi expérimentés, alors… sans doute que la méfiance est de mise, oui.
Dorothy Martin
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Re: [EVENT #8] ON EST MORT! ON EST VIVANT MAIS ON EST MORT (Fenry, Andy, Sandro, Edwyn et Dorothy) Jeu 1 Aoû - 12:06
Prison Break Mais en tenue de soirée, swag ou pas ?
« Ah. Bah, tu vas rire, mais nous aussi on ne comprend rien. »
T’essayes de glisser un léger trait d’humour sans réellement parvenir à cacher ton soulagement. Beckett va bien, tout le monde va bien… Enfin, dans la mesure où on peut aller bien quand le monde décide de se barrer en vacance et de jouer sa partition apocalypse now. T’aimerais bien te dire que tes camarades ont un plan, le genre de plan bien rodé, qui règle tous les détails, y compris les plus insolites. Seulement, ni Andy, ni Fenry ne semblent avoir la moindre idée de la suite. Ça complique les choses, mais étant donné ton propre tempérament et ta capacité à te jeter à corps perdu dans des emmerdes qui te dépassent, tu n’iras certainement pas leur faire la leçon sur quoi que ce soit. En général, c’est Gus qui compense ton impulsivité en te rappelant à l’ordre. Bertram et Ethan sont aussi de bons professeurs en la matière. Seulement, ni Gus, ni Bert, ni Ethan se sont là, tu évolues sans filet… Il falloir que tu t’habitudes à réfléchir autrement qu’avec le cœur quand se sont tes sentiments qui prennent le dessus. Exercice difficile, mais probablement nécessaire pour devenir une jeune-femme accomplie. Tu sers la main de Sandro, doux rappel de sa présence et de la seule chose réellement stable dans tout ce bordel. Il fallait réfléchir à un plan, à toute vitesse. Le fait de le sentir près de toi y aide grandement. Mais tu dois rapidement mettre de côté le flot de tes pensées lorsque Fenry pointe sa baguette sur Edwyn. Tu sursautes, offre un regard déconcerté à ton petit-copain avant de secouer la tête. Tu sens un début de migraine se rappeler à ton bon souvenir. Trop aimable.
« No… Non. Depuis qu’on a transplané avec les autres, on ne s’est pas quitté, pas une seule seconde. A moins qu’Edwyn se soit fait remplacer avant la bal - et j’en doute – c’est impossible qu’on ait pu usurper son identité, Fenry. Par contre… »
Tu n'es pas certaine de ce que tu avances, de ce que tu t’apprêtes à avancer. Peut-être est-ce une mauvaise idée de porter à la connaissance de tes camarades les traitements infligés par les hommes de main du Ministère, si tes émotions étaient encore trop exacerbées pour pleinement réfléchir de manière posée, il y avait assurément quelque chose de louche dans cette histoire, des éléments qui vous échappait. Cependant, tu n’étais pas experte dans l’art de lire dans les esprits, tu ne pouvais pas savoir quels étaient les impacts réels d’un tel traitement sur des esprits aussi jeunes que les vôtres. Mais Fenry pouvait le savoir, elle. Tu lui fais signe de s’apaiser, de poser sa baguette, Edwyn est peut-être le plus blessé d’entre vous, mais ce n’était pas un ennemi.
« Ils ont tout de suite usé de la legilimancie contre nous. Ils ont essayé de directement pénétrer nos esprits pour nous soutirer des informations de force, sans poser de question. Ils étaient pressés, Fenry et ils n’y sont pas y allé de main morte. Je n’ai subi ça que quelques secondes et ça a suffi à épuisée toutes mes ressources, une seconde de plus et je rendais les armes. Mais Edwyn à lutter beaucoup plus longtemps, je n’y connais pas grand-chose mais est-ce qu’un tel traitement peut avoir des répercutions ? »
T’aimes pas beaucoup cette idée, mais ça pourrait expliquer certaines choses. Si seulement vous saviez la vérité, il n’en serait pas ainsi, cependant. Enfin, tu te racles la gorge, l’heure n’était pas à la discorde mais bel et bien à l’action.
« Dans tous les cas, on ne peut pas se permettre de perdre du temps à nous battre et à nous méfier des uns et des autres. Le Ministère, ou du moins les gens derrière cette opération, sont visiblement pressés, il y a une urgence qu’on ne saisit pas encore. Il faut prendre une décision, et vite. En nous enfuyant du Ministère, Edwyn et moi deviendront hors-la-loi. Vous, en revanche, personne ne sait que vous êtes là, vous pouvez retourner à Poudlard, mais pas nous, ce serait vous mettre en danger inutilement. J’ai une planque, une maison secondaire en montagne, y a des protections et le lieu est suffisamment isolé pour qu’on y soit en sécurité, ne serait-ce qu’un temps. De là, je pourrais essayer de contacter le professeur Blane, de trouver une solution pour arranger les choses. La question étant maintenant de savoir si on va chercher les autres ou pas. C’est risqué et ça vous placerait vous aussi dans une position délicate. C’est une décision que je ne peux pas vous imposer, à vous de voir si vous vous sentez prêt à assumer les conséquences de tout ça. Dans tous les cas, ce sont nos camarades et certains sont mineurs, si le ministère emploie pour eux les méthodes qu’on a employé pour nous, ne comptez pas sur moi pour rester les bras croisés très longtemps. On ne tortura pas des enfants, pas devant moi et pas sans représailles. »
Tu presses un peu plus la main de Sandro. Il était trop tard pour reculer, tu avais inconsciemment acceptée les conséquences de tes actes au moment même tu as passé le pas de la porte de la salle interrogatoire. Qu'importe ce que les autres décideront, foutue pour foutue, autant que tu serves à quelque chose. Tu as une pensée pour ton père, pour Bertram... Pour Gus. Toi même, tu n'aurais jamais pensé devenir autant une fille à problème.
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Re: [EVENT #8] ON EST MORT! ON EST VIVANT MAIS ON EST MORT (Fenry, Andy, Sandro, Edwyn et Dorothy) Jeu 1 Aoû - 13:09
on est vivant mais on est mort
Le temps presse et vous êtes toujours près des cheminées. Le temps presse et vous ne vous êtes toujours pas enfuis. Vous n'êtes pas des héros Andy, pas ce soir. Mae a quasiment tout fait, et vous ne profitiez pas de l'avantage qu'elle vous a donné. Tu observes Fenry alors que tous les regards se tournent vers elle pour agir. Tu lui fais confiance, mais tu fais surtout confiance en ton frère. Il saurait quoi faire, vu qu'il a quand même monté à lui tout seul un groupe de résistance.
Tu esquisses un sourire à la remarque de Ned, mais il disparait bien rapidement. Fenry s'agite et soupçonne quelque chose. Tu n'étais pas du genre à douter de son instant mais tu te demandais d'ou ça sortait.
— « Qu'est-ce que tu as Williams ? Tu es tombée sur la tête ? »
Mais à la question qu'elle lui pose, tu n'ajoutes rien. Tu attends, brulant d'une impatience que tu tentes de canaliser. Avait-elle raison ? Etait-il réellement Ned? Si c'était un imposteur, il savait parfaitement imité les blagues et l'attitude désinvolte du serdaigle en pleine situation de tension. C'est la voix de Dorothy qui le coupe alors qu'il allait répondre qui te ramène à la réalité. Et puis elle parle. Beaucoup. Tant que tu tapes du pied, de stress que quelqu'un finisse par débarquer et tous vous embarquer en garde à vue. Soudain, alors que ta tête allait exploser, tu butes sur ce qu'elle dit.
— « Tu te trompes Dorothy. Nous sommes DEJA dans une position délicate. Je te rappelle que si vous êtes sorti de votre interrogatoire, c'est parce qu'on s'est délibérément placé ... dans une position délicate. »
Bon en soit c'était pas grâce à toi non plus.
— « Je suis d'accord avec le fait de se cacher, mais je ne retournerai pas à l'école tout de suite. Ned, les Renard sont encore à Poudlard et leur réaction a été pour tous exemplaires, on sait qu'on peut compter sur eux là bas. Si Papa était là, il saurait quoi faire. » Tu appuies ton regard. « Mais... Tu n'as pas répondu à la question de Fenry. Pense à le faire sur le chemin. »
Tu fais signe au groupe de te suivre, alors que tu prenais dans ta main la poudre de cheminette glissée dans un petit recipient sur le côté.
— « Pas le temps pour les autres, et on leur serait pas d'une grande aide, si ce n'est à l'extérieur. Laissons faire les profs, allons-y, s'il vous plait. Direction chemin de traverse. »
Si les autres partaient dans le misérabilisme, il fallait bien que tu te réveilles au bout d'un moment pour jouer le rôle de la sagesse. Et alors que ton coeur battait fort, tu penses tout bas : flemme.
Edwyn Ollivander
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Re: [EVENT #8] ON EST MORT! ON EST VIVANT MAIS ON EST MORT (Fenry, Andy, Sandro, Edwyn et Dorothy) Ven 2 Aoû - 20:12
Libérés, délivrés 2
ft Dorothy & Andy & Sandro & Fenry
Voilà qui était inattendu, Fenry Williams le menaçant d'une baguette. Elle n'était plus adepte du coinçage contre un mur ? Et puis, pourquoi elle lui parlait d'un cadeau ? Est-ce qu'on pouvait réellement appeler ce qu'il avait fait ce jour là un cadeau ? Ce n'était pas comme si elle pouvait conserver les bosquets. Ou voulait-elle parler d'autre chose ? Il devait l'admettre, toute cette conversation était très floue, comme s'il manquait des morceaux.
Euh ? On parle des fleurs ? Parce qu'après, il ne me semble pas que tu aies attendu une offre pour prendre ce que tu voulais...
Un peu taquin, le petit Ned. Ce n'était pas comme s'il avait été contre non plus. Cela dit, Andy avait raison, il y avait plus pressant que leurs petites mises au point. Ils auraient tout le temps de régler cela en sécurité.
Allons-nous en, on pourra toujours faire l'interrogatoire 2.0 loin d'ici.
C'était la soirée des legilimens, apparemment. Une chance qu'il sache comment protéger son esprit. Pour ce qu'il y avait à protéger. Plus les minutes s'écoulaient, plus il avait l'impression qu'une chose, un détail, clochait. Comme quand on croit avoir fait toutes ses tâches de la journée, mais qu'on en a oublié une sur laquelle on ne parvient pas à revenir.
Re: [EVENT #8] ON EST MORT! ON EST VIVANT MAIS ON EST MORT (Fenry, Andy, Sandro, Edwyn et Dorothy) Mer 7 Aoû - 15:20
Un frisson avait parcouru tout son dos, le long de sa colonne vertébrale, comme un courant éléctrique. Elle avait abaissé sa baguette sans le quitter du regard alors que les paroles de Dorothy fracassaient contre son crâne des idées très claires. En quelques secondes, elle réalisa. Elle serra les mâchoires, nerveuse et frustrée, et regarda frénétiquement autour d'elle. Ils avaient perdu leur chef. Elle passa ses doigts rapidement dans sa couette pour vérifier que l'objet était toujours à sa place, et, ferme, avança en prenant la tête du groupe.
« Très bien. »
Il s'agissait bien de Edwyn. Mais pas de celui qu'elle connaissait. Un sentiment amer s'était emparé de sa gorge et elle avait ravalé toutes ses remarques acerbes. Elle s'énerverait plus tard, le temps n'était pas aux sentiments.
Et maintenant qu'ils les avaient libérés, elle n'avait aucune esquisse d'une nouvelle marche à suivre. Leur manoeuvre avait été vaine, car vouée à la libération d'un meneur encore plus perdu qu'ils ne l'étaient. Et elle pestait, Fenry, car elle avait joué sa meilleure carte dans le vide.
« Faites ce que vous voulez. Chemin de traverse, Poudlard, libérer les autres, ... Je ne suis pas à la tête de la suite des opérations. D'ailleurs nos chemins se séparent ici. »
Elle tourna la tête vers Dorothy.
« Martin, l'auror qui vous accompagnait, quand est-ce qu'il vous a faussé compagnie? »
Sandro Clemenza
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Re: [EVENT #8] ON EST MORT! ON EST VIVANT MAIS ON EST MORT (Fenry, Andy, Sandro, Edwyn et Dorothy) Dim 11 Aoû - 23:46
Rapidement les choses prennent une tournure un peu étrange, incertaine. La Serdaigle soutient ce que Sandro pensait, à savoir qu’elle n’a rien vu de particulier concernant Edwyn. Tandis qu’un doute indéfini plane, le brun fixe l’élève visé qui ne se déstabilise pas face à l’attitude de Fenry. Il semble calme, c’est vrai, mais de là à le remettre en question ? Difficile à dire. Chacun vit les événements à sa façon, après tout.
Sandro, c’était la colère et l’incompréhension. La première s’est légèrement apaisée maintenant qu’il a retrouvé sa petite-amie saine et sauve. Seulement, quand elle évoque la pratique de la légilimancie lors de l’interrogatoire, il raffermit sa prise dans la main de la jeune femme. Lui, il connaît assez mal ce traitement, l’ayant subi qu’à de très rares occasions, mais il sait que ça n’a rien d’agréable. Pire, c’est comme une violation de l’intimité de la personne. Il ne comprend pas comment des représentants du Ministère ont pu user d’une telle méthode. Sa colère n’est pas enfouie, loin de là. Disons qu’une partie de lui est soulagé… mais ça ne suffit pas. Quant à l’incompréhension, personne ici présent ne pourra expliquer véritablement ce qui se passe, ce soir. C’est trop confus et ça ne relève certainement pas de leur petite échelle, après tout. Il doit y avoir des enjeux et des manœuvres dont le Clemenza ignore tout. Honnêtement, il sait que leurs simples épaules de Renards ne suffiront pas à tout démêler. Avec le Corbeau, il a véritablement la sensation que c’est comme un poison qui se distille, petit à petit, dans les esprits, les établissements scolaires, les instances magiques. Il espère se tromper.
Il écoute Dorothy sans ciller. Malgré la situation, elle fait preuve d’une sacré lucidité. Lui, il s’est contenté de vouloir la sauver, la retrouver, sans rien réfléchir de plus. Désormais, il est vrai qu’il n’a aucune idée de ce qu’ils peuvent faire, de leur statut vis-à-vis de la loi et de ce que la direction de Poudlard envisage. Ils agissent sur un coup de tête, sans se soucier véritablement des conséquences. Pourtant, il fronce les sourcils en entendant la Serdaigle. Devenir hors-la-loi, s’isoler, attendre dans l’inconnu… est-ce le sort qui les attend ?
- Ouais. Y’a même pas débat. On vous a retrouvé c’est pas pour vous laisser à nouveau, nop. En gros, si fuite il doit y avoir et bien soit. Il sera avec eux. Il se moque du reste. De toute façon, en débarquant ici, en usant des pouvoirs de l’une de leurs camarades pour infiltrer le Ministère et prendre l’apparence d’un auror, ils se sont mis dans la merde eux aussi, comme des grands.
L’italien, il sait que sa petite-amie a une tendance à pas mal parler quand elle est sous pression ou inquiète. Et c’est ce qu’elle fait, là. Ces mots sont pertinents mais traduisent parfaitement l’inquiétude qui l’habite. Quant à savoir quoi faire, maintenant, le Serpentard est mitigé. C’est vrai, s’en aller comme ça sans s’intéresser au sort des autres élèves, c’est salaud. Sauf que…
- … Mae n’est plus là. Libérer les autres risque d’être plus compliqué et j’pense pas que se pointer dans les autres salles d’interrogatoire à l’arrache soit une bonne idée. Andy a raison, si on doit prendre une décision, faut la prendre vite. A trop traîner ils vont nous retrouver.
Il s’avance donc vers la rousse qui a déjà une idée bien précise de l’endroit où elle veut les amener. Elle évoque le Chemin de Traverse et a de la poudre de cheminette dans la main. Bien. Tout sauf s’éterniser ici. Le reste, ce sera probablement de l’impro, une fois de plus.
Dernière édition par Sandro Clemenza le Lun 12 Aoû - 1:36, édité 1 fois
Dorothy Martin
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Re: [EVENT #8] ON EST MORT! ON EST VIVANT MAIS ON EST MORT (Fenry, Andy, Sandro, Edwyn et Dorothy) Lun 12 Aoû - 1:08
Prison Break Mais en tenue de soirée, swag ou pas ?
Tss, t’aimerais bien lui rétorquer que tu n’as pas demandée à être sauvée, ni même de les voir se mettre dans une position aussi délicate pour qui que ce soit. T’aimerais bien lui rétorquer que c’était un comportement on ne peut plus lâche de laisser des élèves beaucoup fragiles que vous entre les pattes d’un Ministère plus que contestable dans ses actes et sa façon de découvrir la vérité. T’aimerais lui dire que vous ne pouviez pas laisser les autres dans un tel pétrin, que si les autres, là-bas à Poudlard se montraient exemplaires vous vous deviez de faire de même. T’aimerais. Seulement, tu n'as pas la force et tu sens bien que si tu t’entêtes, tu vas finir par dire ou faire des choses qui n’arrangeaient en rien votre situation. Il fallait savoir rendre les armes et puisque visiblement, personne n’avait de plan, autant ne compter sur personne. Tu lâches la main de Sandro dans un geste sec pour venir croiser les bras sur ta poitrine frustrée. Ça te coûte de laisser tes camarades là-bas. Mais, il te coûte tout autant de t’avouer que les autres avaient également raison. Tu ne pourrais pas faire grand-chose à toi toute seule et si tu te faisais prendre les conséquences en seraient d’autant plus grave. Tu n’as pas le choix. Ça te frustre, profondément. À tel point que tu en arrives à juste être profondément lasse. Tu soupirs.
« Très bien. »
Quand le nom de Mae sort d’entre les lèvres de Sandro tu relève la tête, percute la liaison entre ce mystérieux Auror et votre évasion… Andy n’embellissait pas les choses quand elle parlait de position délicate.
« Mae a usurpée… Laissez tomber. » Tu tournes ton regard vers Fenry. « J’ai arrêté de remarquer sa présence au moment où on vous a vu. Elle a dû nous fausser compagnie quand on s’est avancés dans l’allée. »
Autrement dit, assez rapidement et discrètement. La présence de Mae soulève beaucoup de chose mais ce n’est clairement pas l’endroit pour en discuter. Tu lances un regard derrière-toi… C’est tellement frustrant de partir alors que tu sais que d’autres de tes camarades sont encore là-bas. Des enfants… Des putains d’enfants… Et venant d’une enfant, ça veut dire beaucoup. C’était tellement… Injuste.
« De toute façon tu l’as dit toi-même, y a pas de débat possible. » lâches-tu plus pour toi-même sur pour ton petit-ami. « Très bien, allons-nous-en. » Tu détache enfin ton regard de l’allée en t’avançant vers Andy. « Une fois sortie d’ici, je transplanerais dans ma maison secondaire, de là je contacterais le professeur Blane pour me tenir au courant de l’avancement de la situation, si vous voulez venir vous êtes les bienvenus. »
Tu te retiens de regarder de nouveau en arrière. De toute façon, il n’y a pas de débat possible.
La définition de filer à l'anglaise # Ministère # Juin 2029
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Fenry t'avait appelé et tu t'étais détaché du groupe d'élèves qui discutaient encore entre eux. Tu n'avais pas trop compris ce qu'elle avait raconté la première fois et tes yeux s'étaient plissé pour la toiser sans malveillance. Ton regard s'était tourné un instant vers Mae. Pour elle, il n'y avait que du mépris, et sa culpabilité te paraissait maintenant évidente. Sans jamais en avoir la certitude.
L'attente était interminable. Incapable de faire face au capharnaüm de ses pensées, Fenry s'était cloîtrée dans l'esprit de ses collègues pour mieux faire taire le sien, noyée sous la déferlante d'émotions et de parasites qui hantaient leur cerveau. Alors lorsque Dorothy et Edwyn apparurent de l'autre côté du couloir, Fenry se sentit portée par une énergie qui ne lui appartenait pas, d'émotions exacerbées qui tordaient sa poitrine. Elle garda le silence, et ses distances, conservant une mine neutre le temps de reprendre sa place dans sa propre identité.