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[Flash-back] C'est l'histoire d'un nabot.

Elias Sandström
Eleve sang-mêlé
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Elias Sandström
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[Flash-back] C'est l'histoire d'un nabot. Dim 25 Aoû - 23:31

C'est l'histoire d'un nabot.
la grande cour, le 14 mars 2029 — feat. brennan i. mckay.
Des fois, y’a des trucs Elias il comprend pas bien et il retient que ce qu’il veut. L’apparition à Poudlard d’un nouveau portail, en direction de l’école japonaise de Mahoutokoro cette fois, il trouve ça « carrément géant ! ». Il l’a répété à plusieurs reprises depuis que les événements ont eu lieu, et plus d’une fois il s’est pris des regards noirs en sa direction. Faut dire qu’il trouve ça sincèrement fascinant, cette histoire de portails, d’écoles qui semblent se protéger d’elles-mêmes à l’aide d’une magie ancestrale… il n’a pas compris comment ça marche forcément, mais c’est dingue, non ? Lui, c’est surtout ça qu’il a retenu des derniers événements. Il était un peu jaloux de pas avoir été pris pour participer à la chasse au trésor et maintenant, il lui est arrivé plusieurs fois d’aller voir le nouveau portail en vrai. Il a pas encore traversé pour le moment, il attend d’en avoir le courage (et d’être accompagné).

En ce moment, les gens dans l’école ils sont très agités, très bizarres aussi, ça l’agace un peu. Y’en a, ils parlent que du Corbeau. Le blond, pour le moment, il se sent pas plus concerné que ça. Ce Corbeau, c’est peut-être juste un type qui a les moyens de faire parler de lui… à voir ce qu’il fait ensuite, non ? Et puis, il a entendu des bruits de couloirs et peut-être que y’a pas que du faux dans ce qu’il dit. Enfin… Elias sait pas trop. Il a pas envie d’y songer, il trouve ça chiant. Chiant parce que certains parlent que de ça, d’autres stressent déjà en anticipant la fin d’année et des exams. Parfois, c’est les mêmes.

Pour lui, c’est le Printemps, les beaux jours arrivent, il a mille et une pensées qui lui traversent l’esprit et pour la grande majorité c’est : du fun, rechercher du fun ou faire en sorte qu’il arrive. Déjà, il a pris plein de pancakes au petit-déj, avec un grand-verre de jus d’orange, et ça l’a mis de bonne humeur. Il a fait un saut aux écuries aussi dire bonjour aux hippogriffes et aux chevaux ailés. Il essaie toujours d’aller les voir quand il a l’occasion, il aime bien ces créatures et depuis la rentrée il s’interroge… l’an prochain, pourquoi ne pas tenter les tests pour intégrer l’équipe d’Hippoball de Poufsouffle ? Il a un bon feeling avec les hippogriffes et quand il s’entraîne il s’en sort pas mal en général. Linn lui a répété qu’il ne perdrait rien à essayer. Elle a pas tort.

En songeant à tout ça, il emprunte l’un des axes qui mène vers la Grande Cour, il a la tête tournée sur la gauche et laisse ses yeux clairs glisser en direction du terrain d’hippoball, à travers les arcs ouverts. Ouais, il s’y verrait bien quand même… et puis, c’est sans doute là qu’il a le plus de chance, il n’aimerait pas intégrer l’équipe de Quidditch et jouer contre son frère. Enfin, les tests de sélection sont plus compliqués pour le Quidditch et sans doute qu…

« Hé ! »

Outch. Ok. C’est sa faute. Il réfléchissait avec animation, il a pas fait gaffe où il allait et il a percuté quelque chose. Ou plutôt quelqu’un. Un quelqu’un qui n’apprécie clairement pas la bousculade. Elias a à peine le temps d’identifier un uniforme de Serdaigle qu’on lui attrape le col.

« L’nabot, tu regardes pas où tu vas ?
- Euh… j’suis...
- T’es quoi, l’swedish ?
- J’suis désolé, j’ai pas fait exprès. »


C’est vrai, il a pas fait gaffe et le voilà face à un duo de deux types plus grands que lui de plus d’une tête. Celui qu’il a percuté a les cheveux noirs et le fixe avec un air mauvais, le tenant toujours par le col. L’autre, un roux, a croisé les bras et rigole. Leurs noms ne lui reviennent pas mais il les a déjà vus.

« Et ? T’aurais pu m’luxer l’épaule. Tu crois que ça suffit tes excuses ? T’es le genre de type a toujours te mettre dans les pattes des autres, même quand on a que l’envie que tu dégages. Tu devrais l’savoir ça, non ? »

Là, il sait pas trop comment réagir, en vrai, se faire quelque peu bousculer dans un couloir, ça peut arriver, pourquoi en faire tout un plat ?

« Te luxer l’épaule ? T’es sûr ? J’savais pas que j’avais une carrure aussi imposante pour un nabot ! »

Il tente. C’est peut-être pas le mieux à faire mais c’est sa stratégie, hein. Il s’est excusé déjà, il a pas dix milles échappatoires et se met à afficher un sourire idiot sous ses mèches blondes.


Dernière édition par Elias Sandström le Jeu 29 Aoû - 8:59, édité 1 fois
Brennan I. McKay
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Brennan I. McKay
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Re: [Flash-back] C'est l'histoire d'un nabot. Mar 27 Aoû - 18:35

Brennan
&
Elias


Son doigt presse l'icône rouge de son téléphone. Les yeux froncés, Brennan comprend difficilement. Elle était en ligne avec sa mère, quelques instants avant. Elle avait et a toujours besoin de savoir. Quelque chose s'est brisé entre elles deux, il y a quelques années de cela, lorsque le père de la brune s'est suicidé, mais elles ont renoué le contact. Infime, mais il y a un semblant de fil qui semble se reconstruire. Brennan est curieuse, elle veut savoir. Pourquoi la presse sorcière ne parle en rien des derniers événements ? Ce devrait être un tollé médiatique, un grand boom mais rien. Et Gisele McKay, journaliste réputée de son état, n'a rien pu lui dire. Nan n'a rien dit, elle n'a pas grogné au téléphone telle l'ourse qu'elle est. Elle est restée de marbre. Ils risquent tous de comprendre trop tard, si ça continue ainsi.

Il lui faut de l'air. Un grand bol d'air revigorant pour lui changer les idées, s'aérer l'esprit. Ses highlands lui manquent, alors qu'elle n'en est finalement pas si loin… Un rapide coup d'oeil vers Kartoffel lui indique qu'il dort comme une masse dans son panier, dans une position improbable comme toujours. Brennan n'a pas le coeur de le réveiller alors elle attrape seulement un paquet de galettes au beurre et sort tranquillement de la salle commune en chantonnant un peu. Certains de ses camarades ont une mauvaise influence sur elle avec ces musiques toujours en tête…

Direction la volière, pour s'occuper de Black Widow.

C'est avec un grand sourire et quelques miettes semées à un coin de ses lèvres qu'elle arrive dans le hall : pas un seul escalier chiant pour descendre aujourd'hui, alleluia. En passant l'immense porte en bois, Brennan resserre un peu les pans de son manteau couleur rouge passion : en mars, le froid est encore mordant, il serait mauvais de sortir sans.

Même si elle est de bonne humeur, elle a envie de passer par des chemins dérobés, peu empruntés, pour se rendre jusqu'à la maison des piafs, toute peinte et parfumée par la fiente. Quelle douce destination, elle se dit avec un sourire ironique. Mais ce n'est pas sans halte qu'elle atteindra son terminus, malheureusement. Alors que les pavés résonnent sous ses bottines à petits talons, des éclats de voix lui parviennent bien distinctement.

Ils ne doivent pas être bien loin.

En effet, quelques cinquante mètres plus loin, dans un coin qu'elle ne pouvait apercevoir juste avant, elle repère un trio de garçons. L'un semble plus jeune et encerclé par les deux autres. Mais sa répartie semble mettre la fierté d'un des deux autres à mal. Bien envoyé ! Mais le Serdaigle à l'épaule qui aurait pu être luxée grimace sous le coup. C'était bien tenté, jeune homme, mais tu viens de signer l'arrêt de mort de ton sourire naïf.

Brennan accélère le pas vers eux et pour s'annoncer, accentue le claquement de ses talons. Sourire un rien charmeur mais trompeur aux lèvres, elle salue les trois élèves d'un geste de la main.

« Salut vous trois ! Je pensais pas croiser des gens ici, c'est marrant. »

Elle fait semblant de jauger la situation en passant des deux oppresseurs à l'oppressé pris dans les serres de son aîné. Elle croise les bras et pointe justement ce geste de sa main gantée de cuir.

« Vous inventez un nouveau jeu ? Je peux jouer aussi ?
- Nan désolé, c'est un jeu de mecs. On joue à "pousse-moi, j'te pousse", c'est un peu trop violent pour les filles. »

Sourcil haussé, comme un coin de sa bouche peinte en rouge. Il est vrai qu'avec sa tenue du jour, Brennan n'a pas vraiment l'air du bonhomme qu'elle est intérieurement. Juchée sur ses talons qui la rende encore plus grande perche que de coutume, elle s'approche pourtant du jeune homme.

« T'es pas britannique toi, pour être si peu gentleman. On t'a jamais dit que jouer les machos, ça peut te revenir en pleine tête ? Tu peux pas genre… Lâcher ta proie et aller jouer avec des vers de terre comme le bon rapace que tu es ? Sinon je m'invite aussi dans votre jeu. »

Un peu plus. Encore un peu et pouf. Dans un léger bruissement de vêtement contre un autre, Brennan arrive contre le Serdaigle. L'autre à côté ne dit rien, il observe et semble même prêt à décamper rapidement. La demoiselle dépasse son vis-à-vis de quelques centimètres et le lui fait bien comprendre.

« Euh… commence-t-il, le rouge aux joues. Il semble un peu gêné d'une présence féminine tout contre lui. Hm… J'veux pas créer d'embrouilles, ok ? Il m'a juste poussé et il a pas dit pardon.
- Si, il l'a dit. J'étais juste derrière le mur, là, qu'elle fait en montrant le mur. Alors laisse-le en paix. Il a dit pardon et il a sûrement pas fait exprès de te bousculer. T'es plus grand que lui donc… »

Au lieu de se justifier à sa place, elle regarde le blondinet avec un grand sourire.

« C'est bien ça, non ? Pas besoin de se taper dessus pour une maladresse, j'ai raison ? »

Brennan n'a pas envie de taper aujourd'hui, vraiment pas. Alors elle calme ses ardeurs menaçantes, se décale un peu du Serdaigle et essaie une nouvelle attitude : la courtoisie.
Elias Sandström
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Elias Sandström
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Re: [Flash-back] C'est l'histoire d'un nabot. Lun 2 Sep - 0:23

Elias, il le sait, il a la fâcheuse manie de se mettre tout seul dans des situations inconfortables et de ne pas forcément savoir s’en sortir. Jonas lui a fait remarquer plus d’une fois tout en l’aidant bien souvent en bougonnant. Le souci c’est qu’en général la situation devient compliquée sans qu’il comprenne véritablement pourquoi. Là, après tout, il n’a fait que marcher sans regarder devant lui. Ce n’est pas un drame, non ?

Pourquoi faut-il qu’il tombe nécessairement sur deux types mal lunés ? Il sent bien que sa petite pique ne passe pas et faute de faire autrement s’attend aux représailles en plissant les yeux. Lui, il est le genre de gamin « gentil bagarreur », une tape sur l’épaule, un « faux » coup de poing mais jamais rien de véritablement porté, jamais de coups qui font mal, de nez en sang ou de bleus. Il est pas comme ça, Elias. C’est pas dans la culture Sandström, même. Dynamique, agité – trop –, qui ne tient pas en place et veut toujours faire mille choses en même temps, c’est vrai… mais ce n’est pas quelqu’un qui cherche à faire mal aux autres, volontairement ou non. Y’a des gens passionnés de combats, de boxe ou autres arts de ce genre. Ce n’est pas son cas. Même les duels de magie, il sait qu’il n’est pas de ceux qui les gagnent systématiquement. Elias, il est de ceux qui préfèrent s’amuser à lancer des sortilèges improbables et colorés.

Alors ouais, répondre par la parole, il sait faire, mais se dégager de la poigne du Serdaigle et le faire taire par une manœuvre bien placée, il voit mal comment. Il ne saurait même pas par quoi commencer. Et puis, ce serait oublier qu’ils sont deux. Le brun qui s’énerve, le roux qui se marre. C’est pour ça qu’il s’apprête à subir, il verra bien ensuite.

Sauf que… un bruit se fait entendre, derrière lui. Comme des bruits de pas... ou non, des talons. Des talons, ça doit être une femme, une prof peut-être ? Quelque chose qui poussera l’autre type à le lâcher, probablement ? Il l’espère mais le Serdaigle resserre sa poigne, comme attendant de voir, lui aussi. D’un coup, c’est une voix enjouée qui retentit. Une voix qui ne dit rien à Elias, spontanément. Il tourne la tête autant qu’il le peut pour en identifier l’origine : une élève dans un manteau rouge que l’on remarque de loin. Une Gryffondor, il l’a déjà vue, brièvement. Mac… Mac quelque chose. Il sait pas trop ce qu’elle fait là et espère simplement qu’elle va lui donner un échappatoire. Au début, il se dit qu’elle est effectivement là par hasard… sauf qu’elle ne se déstabilise pas face au spectacle devant elle : Elias, entouré de deux types plus grands que lui dont un menaçant qui le tient toujours au col.

Les concernés, d’ailleurs, se redressent quelque peu. La voilà à leur niveau, à questionner presque naïvement et Elias ne perd rien de la scène, les yeux grands ouverts, sachant pas trop ce qu’elle a en tête. Il constate bien, toutefois, qu’elle commence à irriter les deux mecs. Ça la déstabilise pas plus que ça et avec une fermeté  que personne n’a vu venir, elle commence à exprimer le fond de sa pensée. Elle est maintenant à hauteur du Serdaigle qui semble plus savoir où se mettre tandis que l’autre ne rigole plus, et a pas l’air de bien comprendre ce qui se passe. La suite c’est le brun, clairement gêné maintenant, qui bredouille quelques mots et à la réponse qu’elle lui fait, il n’y a plus de doute pour Elias, depuis le début elle est bien là pour l’aider. C’est pas un super-héros mais bien une super-héroïne qui vole à son secours, cette fois.

Inconsciemment, il hoche la tête pour appuyer les mots de la Gryffondor et quand son regard croise le sien, il acquiesce.

« Ah mais complètement, j’ai pas fait attention où j’allais, désolé pour ça. »

Il réitère ses excuses parce qu’il n’est pas homme à avoir un ego mal placé et sait reconnaître ses torts. Ses mots combinés à l’attitude de la Gryffondor doivent faire reconsidérer au brun ses envies de baston parce qu’il a un temps d’arrêt et se sent certainement idiot.

« Ouais ouais… pff. Ok. » Il desserre son emprise sur le col du Poufsouffle et celui-ci le lisse machinalement. « T’as d’la chance l’swedish, j’veux bien être cool devant la demoiselle, mais recommence pas ! »

C’est qu’il s’y croit lui, en plus. Elias plisse les yeux mais ne rajoute rien et le roux qui n’a toujours pas dit un mot hausse les épaules et rejoint son pote. Les voilà qui pressent le pas pour s’éclipser sans rien dire. Le blond les suit du regard et leur tire la langue avec toute la maturité dont il sait faire preuve. Et quand le duo change d’axe et sort de leur ligne de vue, il tourne la tête en direction de la Gryffondor, toujours présente.

« Woh, c’était génial ça ! On se serait cru dans un film de moldu et tout là, avec les héros classes qui aident les autres. C’était stylé ! »

Il lève la tête en sa direction parce qu’elle est plus grande que lui, et c’est vrai qu’entre ses talons et son manteau rouge, elle est très « stylée », la Gryffondor.

« C’était trop sympa d’intervenir en tout cas ! Et le coup du « t’es pas britannique », j’ai adoré ! T’es euh… Mac… Macquelque chose, non ? Merci en tout cas ! »

Faute de savoir comment la remercier, il lui tend naïvement la main avec un large sourire ravi et impressionné à la fois.
Brennan I. McKay
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Re: [Flash-back] C'est l'histoire d'un nabot. Mar 3 Sep - 18:33

Brennan
&
Elias


Brennan sent du coin de l'oeil que le garçon piégé comprend ce qu'elle veut dire et lui-même confirme la question de la demoiselle à haute voix. Merci jolie frimousse, t'es blond mais pas écervelé. Elle a eu peur l'espace d'un instant qu'il joue les fiers à bras, qu'il tente de dominer la situation et que tout ce qu'elle a essayé de faire jusqu'à maintenant échoue. Apparemment pas, puisque l'autre, embarrassé d'être pris sur le fait par une paire de seins et une bouille d'ange, semble changer d'attitude. Son visage passe par plusieurs expressions avant celle de la défaite. Le Serdaigle lâche enfin le col de son camarade plus jeune et sans s'en rendre compte, Brennan détend ses épaules et le haut de son corps. Elle n'était pas aux aguets pour frapper, pour une fois, mais pour arrêter un coup trop vite parti. Il faut dire qu'elle s'y connaît pour ça…

« Merci bien, t'es super cute ! » ajoute la Gryffondor avec un sourire un peu fake qui fait rougir un peu plus l'agresseur vaincu.

Elle ne le pense pas vraiment mais ce genre de cador gêné par les femmes, il vaut mieux le brosser dans le sens du poil. Il lui répond d'un petit signe de tête et s'éloigne enfin avec son pote silencieux, sans dire un mot. Ils donnent l'impression d'avoir la mort aux trousses tant ils se hâtent.

Quand enfin ils sont hors de vue, Brennan relâche complètement son buste et se penche en avant comme une poupée de chiffon dans un grand « Uuugh… » Ô soulagement, elle aura réussi à ne pas en venir aux mains. Diplomatie bonjour ! Ce qui n'a apparemment pas laissé son cadet de marbre : son babil un peu fanatique tire un sourire sincère à la rouge et or. De suite, elle le range dans sa petite case "trop chou" et sur la liste "faire un câlin à X".

« J'peux pas dire que tout le monde aurait fait ça et que c'est normal mais pour moi ça l'est, t'en fais pas. En tout cas, je suis contente que t'aies pas joué les p'tits mecs fiers, j'avais pas envie de frapper quelqu'un aujourd'hui. »

Elle sort ça sans filtre, aussi naturellement qu'elle dirait qu'elle a faim. Puis elle voit les yeux de l'ado briller de nouveau. Même lui, il connaît vaguement son nom… En rigolant, Brennan observe sa main et sans hésiter, la serre vigoureusement.

« En vérité… » Voix profonde et secrète, ton grave et petite pause dramatique avec le regard fixé dans celui du garçon. « Je suis IronNan. »

S'il n'a pas la référence, elle va passer pour la dernière des quiches mais elle tente quand même le petit effet de style, on sait jamais. Puis elle sourit et serre de nouveau la main du jeune homme qu'elle n'a pas encore lâché et reprend bien moins sérieusement.

« Nan, j'déconne, même si ce serait carrément cool. T'es pas loin avec ton Macquelquechose. Moi c'est Brennan McKay mais j'vois que ma réputation me précède… J'me rends pas compte que j'ai tapé autant de gens et d'arbres que ça, depuis tout ce temps à l'école. »

Elle hausse les épaules en souriant. C'est vrai après tout, elle n'a jamais tenu les comptes du nombre de personnes qu'elle a envoyé à l'infirmerie ou qu'elle a juste insulté avec véhémence.

« Et toi, à part le "swedish", tu t'appelles comment ? Quelque chose en -ström ou en -sen je parie ? »

Comment ça, c'est du stéréotype pur et dur ? Ils ont la vie dure ceux-là, mais elle n'y peut rien si dans sa tête, c'est forcément comme ça.

« Enchantée en tout cas ! Mais ça va toi, ils t'ont pas trop amoché ? Tu veux t'asseoir ? »

Elle désigne un banc du menton, un peu plus loin derrière eux.
Elias Sandström
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Re: [Flash-back] C'est l'histoire d'un nabot. Jeu 12 Sep - 23:22

Faut admettre qu’en matière de sauvetage impromptu, Elias s’en sort super bien. Sa sauveuse l’a aidé avec classe et punchline, c’est le genre de truc qui va lui rester à l’esprit un petit moment. C’est pas qu’il se met systématiquement dans des situations inconfortables, mais faut admettre que ça arrive, certainement bien plus à lui qu’à d’autres. Faut dire qu’il parle des fois trop fort, trop vite ou qu’il réalise pas toujours la portée de ses actes. Donc ouais, c’est pas souvent qu’il a droit à quelqu’un pour intervenir et le sortir de ce mauvais pas. Là, c’est le cas et déjà le duo des deux autres types s’éloignent sous un petit commentaire de la Gryffondor. Une fois qu’ils sont loin, le blond en profite pour se tourner et la remercier.

Il fait ça en toute franchise, se moquant complètement que son admiration soudaine pour ce qu’elle a pu faire l’embarrasse. Lui, il est pas du genre embarrassé. Toujours très franc dans ses émotions, au contraire.

« Ouais, c’est pas mon truc la baston. J’préfère que ça se soit passé comme ça, aussi. »

Lui non plus, c’est pas un fana de la violence et c’est sans doute grâce à son arrivée magistrale que les deux autres ont préféré faire profil bas. Que ce soit une nana, qu’elle se débine pas le moins du monde et joue un peu de ses charmes a sans doute pesé dans la balance, et… tant mieux. A la manière dont elle a légèrement soufflé de soulagement Elias comprend quand même qu’elle doit pas faire ça trop souvent non plus et que l’issue très « courtoise » l’arrange tout autant. Tout est bien qui finit bien, hein !

Et quand elle joue son jeu et file la métaphore sur les super héros, les yeux d’Elias brillent encore plus (si c’est possible). Faut dire qu’il est pas bien expert en la matière mais à chaque fois qu’un autre élève, né-moldu ou plus connaisseur que lui lui parle des super-héros, il adore ça. Il trouve génial le fait que les moldus s’inventent des personnages aussi forts, aussi hauts en couleur et avec des psychologies de tout ordre. Il adore encore plus quand les personnages s’allient entre eux et sauvent le monde. C’est cliché, surtout avec un regard de sorcier dont bien des « pouvoirs » des super-héros peuvent paraître dérisoire, mais il trouve ça cool.

« IronNan. » Il répète dans un large sourire, tandis qu’ils se serrent la main. Il comprend la référence parce qu’on lui a parlé de Iron… hum, s’il se souvient bien… Man. Ouais, ça. Un des plus connus. « Trop classe. J’comprends mieux le manteau rouge. »

Quand il essaie de se souvenir de son nom de famille, elle s’offusque pas non plus. Y’a décidément quelque de super relax chez elle, et il aime bien. Des fois, il lui arrive de côtoyer brièvement des personnes et de se dire « j’aimerais bien être comme ça ». Là, même si ça lui vient à l’esprit le temps d’une seule seconde, il se dit que lui aussi, il aimerait dégager une telle sensation d’assurance et de coolitude, d’ici quelques années, aidant comme si c’était la chose la plus naturelle qui soit quelqu’un en mauvaise posture. Actuellement, il en est loin, il sait qu’il est souvent très agité ou du genre à faire plus de gaffes qu’autre chose.

« Ok, Brennan, ça marche. » Il sait pas trop ce qu’elle entend par avoir tapé autant de gens que d’arbres… il relève pas. Peut-être qu’il a finalement de la chance de l’avoir sous un bon jour ? Et de son côté ? Boarf. Il y croit pas trop. Elle a l’air sympa.

Il relâche sa main et secoue la tête. Sa remarque l’amuse.

« Ahah… ström, bien vu ! Entre « Mac » et « -ström », vive les clichés, hein. » Il secoue la tête et sourit. Il a jamais eu de problème à évoquer ses origines suédoises, bien au contraire. « J’suis Elias Sandström, enchanté aussi ! »

Elle montre un banc non loin et acquiesce de la tête. « Ok ! J’avais fini mon tour aux écuries de toute façon. » C’est vrai, il est pas spécialement pressé dans l’immédiat, c’est peut-être pour ça que son esprit s’est facilement laissé à divaguer tout à l’heure.

Il réalise qu’il n’a pas répondu à sa question et ajoute : « Mais ça va, ouais. J’pense que t’es arrivée au bon moment, sinon j’sais pas, j’aurais p’t’être hérité d’un coquard. Ce s’rait pas la première fois... »

C’est pas qu’il est du genre à devenir la tête de turc des autres, c’est simplement que des fois, il réalise pas à quel point il est envahissant ou maladroit. Des fois il se fait mal lui-même, des fois il fait mal aux autres sans le réaliser et ils le lui rendent bien. C’est pas faute que Jonas lui dise de faire attention et de regarder devant lui, ou que Linn lui dise de prendre des cours de boxe ou de self-defense. Mais c’est pas son truc, tout ça…

« Mais… toi tu fais ça souvent d’aider les gens qui s’retrouvent emmerdés comme ça ? »

Après tout, à situation égale, y’a pas grand-monde qui aurait réagi, hein...
Brennan I. McKay
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Brennan I. McKay
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Re: [Flash-back] C'est l'histoire d'un nabot. Lun 16 Sep - 17:47

Brennan
&
Elias


D'un sourire satisfait, Brennan note que sa référence n'est pas passée à la trappe. Elle aurait eu un peu honte de se prendre un bide mais le blondinet acquiesce et lui arrache un petit rire.

« J'avais même pas fait le rapprochement, mais c'est vrai qu'il y a un truc ! »

C'est bon, il est rangé dans la case "personnes à pas taper - sauf en cas de trahison" mais son cadet n'a pas l'air d'en avoir le profil. Il a un air avenant, peut-être un rien naïf et joyeux, pas celui d'une petite sal…Eté qui retourne sa chemise comme un transformiste. Et en plus, il ne semble même pas vexé par le stéréotype face à son nom de famille puisqu'il renchérit sur celui de Brennan, typiquement écossais. D'un petit fingergun, elle hoche la tête d'un air entendu, avec un sourire en coin qui veut dire "t'es un bon toi".

« Elias, hmm… C'est cool comme prénom, ça sonne juste pas bien suédois. » Elle réagit puis l'invite à la suivre pour s'asseoir sur un banc. Elle s'y laisse tombée sans ménagement, le faisant trembler sous sa masse, en lâchant un nouveau petit soupir soulagé, tant pour le dénouement de la situation que pour l'état du garçon. Physiquement, la Gryffondor constate qu'en effet, tout va bien mais c'est plutôt mentalement qu'elle se fait du souci. À première vue, Elias n'a pas l'air très secoué par l'altercation, ça semble même très habituel pour lui vu comme il balaie la situation.

« Ah… » Elle répond, un peu hésitante. « T'as pourtant pas une tête de victime qu'on aime bully. » Toussotement un peu gêné à s'entendre parler. « Euh, désolée, ça fait un peu catégorique et jugeur. C'est juste que bon… On va pas se le cacher, certains ont plus la tête à se faire taper dessus que d'autres. Toi t'as plus une tête de mec sympa qu'on a envie de serrer dans ses bras. »

Super justification, Brennan, continue encore, tu t'enfonces un peu plus. Elle a envie de se prendre la tête dans les mains et ne plus bouger pour méditer sur sa connerie spontanée. La question d'Elias la ramène à la réalité et la fait rire. Certains lui collent l'étiquette de grosse brute sans cervelle - s'ils savaient, - d'autres celle de super-héroïne du quotidien. Sauf qu'elle est pas invincible, elle s'est déjà pris des mandales en retour, justement par péché d'arrogance. Elle hausse les épaules et répond avec assurance tout de même :

« Si je peux y faire quelque chose par moi-même, oui. J'essaie de réfléchir avant de foncer dans le tas et surtout, règle numéro une : je ne porte jamais le premier coup. Sauf nécessité. Je peux juste pas laisser des pisseux comme avant faire leur loi sous prétexte qu'ils sont plus grands ou plus forts. Si ça se trouve, je fais la même chose qu'eux sans m'en rendre compte hein ? Mais je t'ai entendu t'excuser et l'autre t'a quand même cherché des noises, c'te péteux qui rougit quand une nana lui colle ses seins contre le bras. Pff. »

Brennan se relève de sa position complètement avachie et pose ses coudes sur ses genoux en regardant Elias.

« Et toi alors, tu te retrouves souvent emmerdé comme ça ? Pourquoi ils ont commencé à te demander des excuses ? Tu leur as volé leur pâtisserie ? »

D'ailleurs, en parlant de nourriture… La jeune femme fouille dans son sac et en tire son paquet de galettes pur beurre qu'elle fait importer de France. Pourquoi la bouffe britannique est toujours si peu goûtue par rapport à la française ? Elle ne le saura jamais - même si le haggis, ça pue mais c'est bon, - alors elle préfère faire importer des douceurs de France. Mauvaise patriote. Elle tend le paquet au blondinet en souriant.

« Sers-toi, ça te remettra de tes émotions. »
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