BAGUETTE MAGIQUE ϟ 24;23 cm entre tes doigts, l'coeur corallien dans tes effroi, mais qui bat pourtant sous les châtaignes, sous les bois de ton règne.
ANIMAL DE COMPAGNIE ϟ j'hésite encore entre un axolot et un lézard sah
PATRONUS ϟ un l a m a
MATIÈRES PRÉFÉRÉS ϟ truc contre les forces du très mal
ODEUR DE L'ARMOTENTIA ϟ jsp
FORME DE ÉPOUVANTARD ϟ cube jsp
REFLET DU MIROIR DE RISED ϟ sa s o e u r
BONBON FAVORI ϟ a u c u n
SORTILÈGE FAVORI ϟ s t u p é f i x
CRÉATURE FAVORITE ϟ s o m b r a l
Trop de banalité s’enchaînent dans ta vie. Y’en a plein des mecs comme toi, des banalités sans sourires, des mecs comme toi, t’sais, des imbéciles. On aimerait pas t’envier, y’a rien à prendre et rien à laisser. Une coquille vide qui n’a pas de perle à créer. Ça fait mal. Tu as mal Solar, d’être si normal et de n’avoir rien à offrir, qu’un regard… un regard si futile.
Et pourtant,
y’a rien de banal ;
dans la banalité,
comme dans les répétitions,
que je m’amuse à rajouter.
Rien de banal,
dans tes sourires étirés,
si honnêtes,
attendris de pureté.
Elle te détruit,
la b a n a l i t é,
elle te répète,
que tu as rien pour changer,
que tu as rien,
pour te différer.
Quelle connasse,
quelle connasse,
tu le sais,
Solar,
tu le s a i s.
Elle te fait tourner,
comme une danseuse,
mais tu vomis une éternité
totalement malheureuse.
La banalité,
produit de tes pêchés
qui semble se dissiper,
pour laisser tes machines,
s’e n d i a b l er.
. . .
Indécision débordante d’humeurs,
elles râlent,
Tu cries,
Elles pl e u r e n t.
Tout s’emmêle dans cet amas incompréhensible d’idées noires,
Jaunâtres ou rouges d’art.
Spectre d’émotions ruisselantes,
à la bouche muette,
mais au sarcasme immergé
et douleurs lancinantes.
On t’a pourtant appelé Solar,
Boule de feu qui brille si fort,
Comme une mer et son far.
On t’a pourtant offert des rayons,
Mais l’indécision,
Elle e n c o r e,
Te prends les tripes et te ronges.
Solar quand il te regarde t’es perdu, des émotions se dessinent mais lesquels vois -tu ? La simplicité semble aller à ravir avec les stéréotypes qui le font évoluer.
On aurait pu croire que le soleil allait te donner certain de ses reflets, que le sourire serait l’une de tes meilleures qualités. Bullshit parsemé, sourire démonté et illusions effacées. On t’arrache difficilement une éclipse, un creux aux coins des joues ; t’es un cataclysme.
Tu as rien de bien difficile ou est -tu peux -être trop compliqué. Moi-même je me perds, dans l’écriture de ta vie, en dessinant tes repères. Gentillesse incarnée ou rires forcés. Fils de puterie cachée dans un cocon de coton déchiré. Et pourtant Solar, t’es pas mauvais. Crois -tu, espères-tu. T’es pas mauvais, juste totalement paumé sur une planète dont n'est qu'une des particules inintéressantes et compliquées.
Tu te découvres toi-même après tout, tu découvres des germes d’une personnalité que tu n’avais jamais pensé posséder, trop occuper à vivre dans l’ombre d’une sœur parfaite, trop occupé à vivre entre les jambes de papa et maman pour avancer. Solar, tu souffres de ne rien connaître, de n’aimer que des abeilles qui butinent ou les couleurs qui ne cessent de disparaître.
blabla bla bla
Richou de famille, il a une sœur plus âgée et des parents qui respirent la monnaie à plein nez. Faut se l’avouer, il a tous entre les doigts depuis qu’il sait parler. Il quémande, en fait non, il n’a même pas besoin de quémander. Lui, c’est l’ombre. Mais il l’a un peu cherché. C’est pourtant pas si difficile de vivre avec une cuillère argenté. Et pourtant la douleur se trouve à chaque coin de son psychisme paumé ; inévitablement perdu dans une vie qu’il n’aurait jamais rêvée.
Solar au coeur chaud dit-on, mais à la peau froide. Aux yeux qui brûlent et qui fanent. Un mélange de beauté dégoûtante, bien trop entretenue dans une vie déroutante.
Tu la détestes cette façon d’exister, les expériences pleuvent dans les familles dont tu ne peux même pas imaginer. Tu n’es rien. Rien. Qu’une laideur enrichie par l’avarice de deux parents trop débiles.
Et ils n’ont rien vu. Qu’ils nourrissaient en toi la rage la plus dévorante. Le palpitant au bout de l’index, le pouls pulsant sans arrêt. Il n’y a pas un jour, dans ta tête, où le monde explosait. Solar. Solar. Oui toi Solar. Tu cherches, recherches, fouille et farfouille. Des préjudices, des calomnies, des sacrifices ou une angoisse accomplie.