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Elliot - Fly away with me

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Elliot - Fly away with me Jeu 13 Juil - 23:09



Elliot Burton

“ if these streets could talk they'd tell a story or two I'll paint a picture for you  „

I'm strumming on the corner about to catch last the train home

Tu t’appelles ? — Elliot Burton
Un surnom ? — //
Donne moi ton âge jeune individu...
17 printemps
Tu viens d’où ?  — Manchester
Et au niveau de ton rang ici ? — Sang-mêlé
Si tu as un don précise le ici — //
T’es en quelle année ? — 6ème année
Quelle option ? — Arithmancie & Alchimie
Quelle licence? — //
Tu aimerais faire quoi plus tard ?
Ne se prononce pas.
Que penses-tu des élèves moldus et cracmols à Poudlard ?  — Qu'ils n'ont rien à faire là.
Je vois je vois… tu seras donc dans la maison… (attendre la répartition)



we can bottle up our fear





Ta baguette magique — bois ; chêne blanc. coeur : plume de phoenix. longueur ; 32,4 cm, flexible.
La forme de ton épouvantard — Une silhouette qui s'éloigne, disparaît toujours plus loin hors de sa portée. Il a beau s'en rapprocher, la distance ne cesse de se creuser. Abandon.  
L’animal de ton patronus — Un tigre blanc.
Qu’est-ce que tu vois dans le miroir de Risèd ?  — Il se voit faire un élevage d'hippogriffes dans un champ rempli de bulbobulbes.
Que sens-tu au dessus de la potion d’Amortencia ? — Une fine odeur de sapin et de sève. En arrière plan, une senteur d'anis étoilé.
Ta matière favorite — Botanique & sports magiques.
Tu aimes quoi comme bonbon ? — chocogrenouilles.
La créature qui t’inspire le plus — l'hippogriffe.
Un animal de compagnie peut-être ? — un gros matou roux et vieux nommé Hector.


So come and fly away with me
to a place where we could be anyone we wanna be

Il avait le rictus moqueur au coin des lèvres, celui qui disait tout celui qui ne disait rien. Comme une arme silencieuse et aiguisée qui aurait fleuri juste ici, qui rendait ses commissures dangereuses. Puis, grâce à ça, il devenait peut-être intrépide et arrogant aux yeux des autres. En vérité, et même s’il y avait un peu de ça, ça lui venait aussi d’une assurance tranquille. Pas seulement un optimisme, rien de fataliste, pas une sorte d’épanouissement qui aurait fait des envieux, seulement la sérénité d’un observateur qui ne se mêlait de rien. Bien sûr il s'agitait parfois, sans devenir fou, sans avoir besoin de s'agacer d'un tout, juste avec une énergie qui n'aurait dépassé personne, en ne disant rien. Des pas impatients. Des coups d'oeil rapides. Une bouche tordue, des manies des manies, ce besoin que tout aille vite. Mais même comme ça, il avait toujours l'air de se retenir, et son impatience pourtant grande pourtant torrentielle ne se répandait autour de lui qu'en gouttelettes. Alors ce garçon savait être pressé.

Souvent, Elliot était en vrac. Il s'appelait aussi désordre. On ne le trouvait ni méticuleux ni soigné, ni rigoureux. Il préférait qu'on le soit pour lui. Le résultat n'en était que moins aimable : à défaut d'être exigeant avec lui-même, il le devenait avec les autres. Ca le rendait plutôt difficile. Son sourire de canaille le rendait presque charmant, presque troublant, et il lui fallait bien ça pour aider le monde à comprendre qu'il n'était ni désabusé par la vie ni avide ni méchant. Il ne courrait pas après une gloire illusoire, Elliot, et son ambition était pauvre. Pauvre comme ces mots gentils et ces mots doux qui n'existaient pas chez lui. Pour autant il ne fallait pas confondre sa réserve, ce quelque chose de pudique avec de la froideur. D'ailleurs, à trop s'y frotter, on y aurait rencontré une forme de chaleur ; rien de tendre, mais bien une ardeur, un crépitement, et plus loin encore en creusant sous la surface un incendie intérieur qui aurait consumé plutôt que vraiment réchauffé. Il ne fallait pas croire non, que sous cet air-là, il n'y avait rien.

Le noeud de sa cravate pouvait bien être dénoué, sa chemise froissée, et ses lacets défaits, pour autant ça ne voulait pas dire qu'on ne lui importait pas. On aurait menti si on l'avait traité de superficiel. Elliot Burton aimait la terre. Le ciel aussi. Il se perdait dans les grandes étendues, portait des émotions qui le faisaient aimer la nature impérieuse et la vie. Il n'en aurait pas fait une ode bien sûr, ne ressemblait à rien à un poète, savourait à sa façon. Parfois il lui semblait qu'on faisait une montagne de pas grand chose, peut-être qu'il savait ce qui lui était essentiel. Il aimait surtout l'idée que tout restait à découvrir, qu'on ne pouvait jamais tout connaître. Il n'avait pas soif de savoir, seulement d'aventure. Mais trop raisonné pour être rêveur, sa tête n'atteignait jamais les sommets des chimères des fantasmes et des espoirs. Il préférait la pratique à la théorie, s'enfuir et arpenter les chemins hors des sentiers battus, encore vierges, plutôt que de se perdre dans la contemplation trop longue trop vaine d'images. Il voulait voir, sentir, ressentir ce que d'autres avant lui avaient expérimenté.

Il était suffisamment extravaguant pour ces commentaires un peu mordants, mais trop timide pour s'épancher en passion et autres discours enflammés. Il aimait soudain, avec une fougue étrange, une sorte de déni aussi, châtiait plutôt à défaut de récompenser, par affection, comme il pouvait détester farouchement, grimacer et mépriser. Mépriser. Dédaigner. S'il insufflait des passions, car il avait ce quelque chose d'intriguant dans ce rejet constant, dans une manière de voir, les yeux rieurs, il malmenait volontiers. Il n'était alors ni facile à aimer ni à détester. Il fallait lui trouver des points d'attache tant il aurait fait le délicat à se laisser approcher, se moquant ouvertement de l'amour avant de s'y raccrocher en secret sans jamais pourtant s'y abandonner. On ignorait juste à quel point il pouvait se montrer possessif, et il s'accaparait les gens, les précieuses gens, et sans affirmer ceci est à moi, il se comportait comme si l'on était son exclusif dans une sorte de défilé, d'emprise invisible. Elliot Burton chassait les opportunistes, et à jamais il voulait éhontément rester l'unique. Alors peut-être oui, pouvait-il se révéler nocif.
   


burn our troubles
inhale them all paint the future on a fractured wall

« Elliot. Tu aimes mummy ? »
Et il l’avait regardé, ses yeux ronds comme des billes, la bouche entrouverte. Un adulte, ça pouvait être tellement bête parfois. Elliot n’avait jamais pensé que cet adjectif s’appliquerait aussi à sa mère, mais il fallait le comprendre : elle ne l’avait jamais à ce point sous-estimé, pour lui poser une question aussi instinctive, aussi évidente.
Un. Deux. Trois.
C’était là le nombre de secondes qu’il avait attendu avant de répondre. Il aurait aimé aller jusqu’à cinq. Mais à quatre ans et demi, il ne savait pas compter au-delà. Alors encore une fois.
Un. Deux. Trois.
C’était pour la punir. Secrètement. Car si elle avait su qu’il la faisait volontairement patienter, elle l’aurait sans doute obligé à manger ces affreux légumes moldus qu’ils appelaient aipinaaards.
Alors bien sûr, la réponse sortit sur un air de triomphe.
« T’aime maman, t’aime ! »
Ils arrêtèrent leur marche sur le perron d’une charmante petite maison en briques rouges, le temps pour la jeune femme de presser la sonnette avant de s’accroupir patiemment en face de son fils.
Elle était belle maman, avec son sourire énigmatique, ses yeux malins, son nez aquilin, ses belles boucles brunes et marrons. Et quand elle posait ses belles et longues mains sur ses épaules, Elliot se sentait submergé par un sentiment indescriptible à l’époque. Une vague d’amour.
« Tu peux garder un secret pour maman ? »
Les yeux d’Elliot brillaient d’un bleu vif et azur, comme une étendue d’eau. Fraîche et claire. Sa petite tête aurait gonflé soudain pour prendre des dimensions nouvelles, atteindre pleinement l'univers.
Il se sentait comme le seul petit garçon sur terre, le seul petit garçon de maman. Indéniablement, cela faisait de lui le poupon le plus important de la galaxie.
« Il ne faut pas dire à Charles que tu es un sorcier. »
Alors à l’évocation du nom, la tête d’Elliot aurait donné l’impression d’exploser avant de retomber comme un soufflé raté. Une odeur de déception lui pinçait le nez, puisqu’il comprenait, assistait impuissant au fait que, dans le cœur de maman, un deuxième nom avait poussé à côté du sien.
Et soignant une entrée, c’était à cet instant précis, dans l’horreur même de cette révélation, insoutenable pour un petit garçon de quatre ans et demi, qu’on avait ouvert la porte. Là sur le seuil, long et fin, une tête de pissenlit ! Charles avait les cheveux blonds, et sous un sourire bienveillant qu’Elliot ne percevait pas, une barbe de quatre jours et demi ! Elliot en était sûr ; celle-là elle piquait comme les orties.

***

Rory Parker avait une tête blonde comme son père, des boucles courtes qui glissaient tout autour de son visage rosé. Il avait de grands et beaux yeux verts, et on disait que ces yeux-là portaient l’innocence même. On lui trouvait déjà une gentillesse étonnante.  
Charles disait tu verras ils s’entendront bien, Rory est adorable. Et maman ne répondait rien, grimaçait un peu, pensivement, car elle savait mieux que quiconque que le problème ne viendrait pas d’un ange.
Tenant la main de son fils, elle l’avait tout doucement poussé vers ce petit bonhomme qui avait le même âge que lui. Et ça avait été une rencontre étrange que de voir cet autre poupon pour la première fois. En fait, ç’avait été un drôle de moment pour les adultes aussi : ils avaient retenu leur souffle en guettant une réaction, n’importe laquelle, avec une tension retenue et maîtrisée. Des lèvres pincées. Voici Rory, c’est ton frère à partir d’aujourd’hui. Alors Elliot avait eu les sourcils froncés. Sorcellerie ! Les frères n’apparaissaient pas sans rien dire ! Ce n’était même pas un petit frère, il en était certain, car en s’approchant pour la première fois, sa main s’était levée, avait dessiné une trajectoire droite depuis le sommet de son crâne jusqu’à celui qui lui faisait face. Sa mâchoire alors avait semblé vouloir se décrocher. Par la barbe de Merlin ! C’était lui le plus petit !
Ainsi avait commencé la première rancune des frères Burton & Parker. Une guerre déclenchée pour un écart grotesque et impensable de 0.9 cm.

***

« C’est ma maman. »
Les lèvres d’Elliot tremblaient. C’était une ineptie ; Rory Parker était une ineptie à lui tout seul.
Et comme trop souvent, l’un tombait toujours sur l’autre, dans des cris, quelques coups hasardeux qui éveillaient toujours de noires colères enfantines.
On ne les séparait jamais assez tôt, jamais trop tardivement non plus.
Cette maison était trop cosy pour deux petits garçons. Il y en avait un de trop.
On essayait bien de les habituer l’un à l’autre, par des jeux, des activités communes. Maman avait même eu une idée qu’elle croyait de génie ; un temps les habiller de la même façon, en se disant que, peut-être, ils se sentiraient moins différents et plus comme des frères, des faux jumeaux.
Entendez-vous, excusez-vous.
La même rengaine.
Parfois, Elliot semblait se renfermer. Et lorsqu’il ruminait trop sa tristesse, qu’il disait c’était mieux avant, quand on était deux, on était bien, alors sa mère venait le prendre tendrement dans ses bras. Elle savait bien oui, comment étouffer ce gros chagrin.
« Je t’aime mon petit Elliot, pour toujours. »
L’amour, ça se partage et ça se multiplie. Il suffit d’y croire.
Et au tour de Charles.
« Tu sais mon garçon, tu ne perds pas ta mère, tu gagnes un frère, et pas que. Un papa aussi. Et tu sais à quoi ça sert un papa ? A faire toutes les choses que les mamans ne veulent pas faire. Je t’emmènerai à la pêche, et quand tu seras plus grand, on ira voir des matchs. »
Lentement mais sûrement, l’idée devenait un peu moins déplaisante.
« Je préfère le quidditch. »

***   

« Pourquoi tu ne m’as rien dis ?
- Je ne sais pas, j’avais peur de ta réaction, j’avais peur que tu le regardes comme une bête de foire, comme quelque chose de bizarre… »

Ils se disputaient parfois, jamais de façon trop extravagante, mais de manière importante tout de même. Car il fallait expliquer comment ce garçon de onze ans s’y était pris, pour renverser ces pots de peinture sur la tête de son frère, alors qu’il se trouvait si loin.
« C’est mon fils. J’avais le droit de savoir.
- Je suis désolée, mais je, c’était déjà difficile à l’époque, toi avec Rory moi avec Elliot. Je ne voulais pas rendre ça plus compliqué que ça ne l’était déjà. Et puis regarde, tout commençait à bien aller. Il s'est mis à t'appeler papa. »

Dans le salon, Rory avait enfin débarqué et s’était nonchalamment laissé tomber aux côtés de son frère, une serviette autour de son cou, pour effacer les tâches.
« Ca te fait quoi d’être un sorcier ?
- Et toi, ça te fait quoi d’être un moldu ? »
Ils avaient haussé les épaules quasiment en même temps. Et c'était vrai ce que maman disait, les choses allaient bien doucement. Entre Rory et Elliot, ça avait évolué depuis l'épisode Drew Lenon.
Drew Lenon, c'était un sale gamin, celui qu'on avait mal élevé d'après les dires des adultes, celui qui ne se lavait jamais, ou juste une fois par mois sans qu'on comprenne pourquoi, celui qu'on n'invitait jamais aux anniversaires, parce qu'il était méchant de toute façon, qu'il disait des gros mots et des j't'emmerde en veux-tu en voilà. C'était celui que le maître grondait toujours, parce qu'il tapait pour avoir ce qu'il voulait, parce qu'il ne disait jamais s'il vous plait, parce que tout le monde disait, les Lenon c'est des cassos pauvre gosse. Et puis très simplement, on sait comment ils sont les enfants ensemble, c'est pas toujours beau à voir, ils sont jaloux parfois, ils aiment ils détestent, se disputent et se réconcilient. Mais on ne se réconciliait jamais avec Drew Lenon, on ne l'approchait pas non plus. Ce gamin, il fichait une trouille bleue. Puis quand il décidait qu'il voulait quelque chose, il se servait. Les sandwichs de maman, ce devaient être les meilleurs du monde, ou au moins du quartier. Elle prenait deux tranches de pain de mie, sur une elle tartinait de mayo et sur l'autre de ketchup. De la salade, de l'oeuf aussi. Et entre, elle mettait de bonnes grosses tranches de bacon doré. Alors pourquoi Drew Lenon avait choisi le sandwich de Rory ? Parce que de un, Rory, il avait l'air gentil et les gentils parfois on les prend à tort pour des naïfs. Enfin, tout le monde savait que dans le sandwich à Elliot, pour une raison ou une autre, sa mère remplaçait l'oeuf par de la citrouille confite. Berk. Alors quand Drew Lenon s'était approché de Rory et qu'il lui avait dit :
« Donne. Donne ou j’te fracasse. »
Rory qui n’était pas si faible, pas si couard non plus, avait haussé un sourcil, et quoiqu’un peu hésitant avait répondu :
« J’crois pas non, dégage Lenon. »
Et le Drew était devenu rouge comme une pivoine. Pour sûr, c’était pas dans ses habitudes qu’on lui dise non. Il l’avait chopé par le col. Mais l’autre ne s’était pas laissé faire, bientôt ils avaient roulé par terre. C’était une belle bagarre, comme on en voit peu. D’habitude c’était toujours plié en deux temps trois mouvements. Alors oui, ça lui avait fait bizarre au Drew qu’on lui réponde. Mais il s’était repris. Sa force dépassait celle de Parker.
Ce qu’il avait pas prévu, c’était l’apparition d’un facteur extérieur.
Elliot aussi était devenu rouge. C’était le sandwich de sa mère qui traînait dans la boue. Impardonnable. Et puis surtout, c’était son frère, son frère qu’il était le seul à avoir droit de malmener qui se faisait terrasser. Ca l’avait pris d’une impulsion soudaine, et rare. Elliot Burton bouillonnait comme il n’avait jamais bouillonné. Il n’avait pas réfléchi.
« Lenon comme le Beatles, t’es mort ! »
Après, ça avait sonné la fin de la guerre entre les frères Burton & Parker, surtout lorsqu’ils avaient appris qu’on pouvait s’allier, qu’à deux on était plus fort. Et puis ça leur semblait logique d’un coup, puisqu’ils étaient frères, ils pourraient toujours aller par deux. Et même si c'était normal de se disputer, en vivant ensemble, quand même, ils étaient devenus cul et chemise.

***

« Qu’est-ce que tu lui trouves, à cette fille ?
- J’sais pas, je l’aime bien c’est tout. Ca s’explique pas.
- C’est pas une beauté.
- Pourquoi tu voudrais qu’elle soit belle, pour te plaire ?
- Largue-là.
- Pourquoi ?
- Elle a l’air bête.
- C'est pour ça qu'elle me plaît. »

***

« Elliot ! Elliot…
- Pourquoi tu pleures ?
- Parce que tu es beau.
- Si tu pleures parce que je suis beau, est-ce que je devrais pleurer parce que tu es laide ?
- C’est vrai ?
- Qu’est-ce qui est vrai ?
- Tu me trouves moche ?
- Seulement quand tu l'embrasses lui.
- Si je le quittais, tu sortirais avec moi ?
- Non.
- Pourquoi est-ce qu’on s’embrasse alors ?
- Parce que tu as des lèvres épaisses et molles comme de la guimauve !
- C’est un compliment ?
- En quoi est-ce qu'avoir des lèvres aussi grosses est un compliment ? On ne voit rien d'autre.
- Tu es méchant Elliot !
- Et toi tu es une fille facile.
- ...
- Dis-moi pourquoi tu pleures.
- Tu sais pourquoi.
- Je veux que tu le dises.
- Je pleure parce que je suis amoureuse de toi.
- Et ?
- Et parce que je sors avec Rory. »

***

Se perdre dans le chaos. La foudre touche l'arbre et l'abat.  
Mais je n'ai aucun regret. Tout passe et tout s'oublie. Rien ne viendra briser trop longtemps nos éclats de rire. S'abandonner tout contre moi, oui, et consumes-toi et de tes cendres je prendrais soin. Dans l'urne de mon âme tu reposeras. Et je voudrais qu'on m'appartienne toujours, et si je te blesse il ne faut pas m'en vouloir. L'âge bête nous rend cruel. Tu peux dire que je suis un égoïste. Tu peux crier, tu peux frapper, on peut s'entre-déchirer si tu veux. Au final, tu seras toujours là, à moi. Viens, allons nous perdre dans la forêt interdite, je te montrerai des choses horribles, magiques et à la fois magnifiques. Viens, et je te traînerai dans les chemins oubliés, nous serpenterons lové l'un contre l'autre dans les ténèbres qui nous environnent, et tu verras, on s'y calera, on s'y brûlera, mais on se sentira vivre. Viens et je te montrerai comme l'amour peut être nocif, comme l'affection peut se transformer en addiction. Viens, et tu me détesteras sans jamais pouvoir te passer de moi.  


***

Parfois, les années se contentent de passer, de filer comme des comètes. Inutile d’essayer de les rattraper. On s'éveille dans sa propre routine. Hector le chat ronronnait toujours. Les mains dans les poches, Elliot arpentait mille fois les couloirs de Poudlard, et sans être assez discret comme il le souhaiterait, dans son uniforme mal repassé, il avait la lueur provocante à l'oeil. Sa petite gueule d'amour qui disait, viens. Trop impatient pour attendre. Il ne passait sans doute pas assez de temps à la bibliothèque, et peut-être qu'on préférait regarder son teint se réchauffer sous le soleil éteint d'Angleterre. Doucement, il souriait, et c'était affriolant, parce que c'était de la moquerie pure, pour les sorciers, pour les moldus, et ça disait sûrement vous êtes lent. Il se moquait de ceux qui vivaient à travers leurs grimoires, des je-sais-tout qui ne savaient rien, des écervelés qui s'épuisaient en s'imaginant que le monde le leur rendrait. Et l'ambition des serpentards qu'il mettait à terre d'un revers de rictus, encore. Il s'asseyait dessus. De temps en temps il se penchait vers cette fille trop coincée qu'on trouve à tous les recoins des couloirs, et il lui disait, lâche ça tu sens le renfermé et viens avec moi. Il avait parfois envie de dire, la vie ne va pas s'envoler. C'était pas un adolescent protecteur, c'était pas un garçon qui volait vers les autres ; il préférait se faire arracher par ceux qui auraient le talent de se rendre indispensable. Alors il s'arrêtait plus clandestinement dans les existences des autres, pour un temps, pour un commentaire désagréable avant de voguer plus loin de son côté. Puis de temps en temps, on l'avait vu revenir sans jamais repartir. Il aimait dire, que pour ce qu'il était, que c'était eux qui ne pouvaient pas se passer de lui, petit mensonge effronté, avant de clamer qu'on lui devait au moins toujours une bière au beurre. Il avait la jeunesse belle, un peu d'impétuosité. Et puis il n'en pouvait toujours plus d'attendre, et de son bel âge, il se pressait contre les filles en leur murmurant efficacement qu'on pouvait toujours essayer de le kidnapper. Il vivait, ivre de sa fougue juvénile, et s'il pouvait rendre fou, il ricanait en omettant qu'être parfois un peu malsain n'était pas une qualité.



moi



Qui es-tu ? — je suis moi.
Ton âge ? — 24 ans.
Ton film favori — euh là tout de suite ça me vient pas.
Ton livre favori — en ce moment je lis un roi sans divertissement de giono
Comment tu as découvert Dabberblimp ? — de partenaire en partenaire
Des remarques pour l’améliorer ? — nope
Personnage sur l’avatar — original de Meghan Howland
Une dernière… Nargole ou Joncheruine ?






Dernière édition par Elliot Burton le Ven 14 Juil - 16:39, édité 14 fois
L. Andy Ollivander
Cracmolle-en-chef et propriété de Felix
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L. Andy Ollivander
Messages : 1879
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Re: Elliot - Fly away with me Ven 14 Juil - 0:04

waw.
c'est tellement... stylé ? aled

BIENVENUE SUR LE FORUM PTAIN ah
J'ai trop hâte de lire la suite de ton histoire jpp c tro bo cry andy
Invité
Invité
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Re: Elliot - Fly away with me Ven 14 Juil - 0:12

wah. ta fiche grouille de jolies nuances, j'ai des phosphenes plein les yeux.

bienvenue et bonne continuation ♥ (d'ailleurs l'image de ton avatar provient de meghan howland)(clique-moi)
Fenry D. Williams
Captain Queenie Bitch
Captain Queenie Bitch
Fenry D. Williams
Messages : 1586
Points : 1728
Re: Elliot - Fly away with me Ven 14 Juil - 11:00

BIENVENUE ♥️
t'envoies du lourd c'est beau halp

& l'icon ici https://2img.net/r/hpimg15/pics/188361Sanstitre1.jpg c'est Troye Sivan /o/
Invité
Invité
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Re: Elliot - Fly away with me Ven 14 Juil - 11:12

Merci à vous ♥️ si vous êtes happy moi aussi eheh la suite arrive bientôt huhu
et vous assurez grave pour l'avatar & icon,
j'ai même pas besoin de chercher, ça me saoulait d'avance,
la grande classe je vous aime déjà friends
Invité
Invité
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Re: Elliot - Fly away with me Ven 14 Juil - 12:33

Trop stylé, je pler tellement c'est bô :').

Bienvenue sur le fofo !!
Invité
Invité
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Re: Elliot - Fly away with me Ven 14 Juil - 12:49

BIENVENUE ♥

J'aime trop comment tu écris omg
C'est super fluide et super bien écrit j'en peux plus je suis jalouse là dsfgrth
C'est quand la suite ? ;;
Dave L. Shumman
Eleve moldu
Eleve moldu
Dave L. Shumman
Messages : 35
Points : 151
Re: Elliot - Fly away with me Ven 14 Juil - 12:50

BIENVENUE ♥.
j'aime tellement le caractère de ton personnage.
j'aime tellement ton personnage tout simplement ♥.
Béring Leszczynski
Not your princess, tocard
Not your princess, tocard
Béring Leszczynski
Messages : 456
Points : 844
En couple avec : Personne - donc pas avec un tocard. (Hennessy is watching you)
Re: Elliot - Fly away with me Ven 14 Juil - 15:34

Bienvenue !!! fire

Ta fiche possède la classe ultime, j'aime trop !
Invité
Invité
avatar
Re: Elliot - Fly away with me Ven 14 Juil - 16:46

omg tant de compliments dans vos messages selene je meurs o/ merci pour votre accueil, vous êtes chous, j'ai hâte de rp avec vous MERCI
j'espère que la suite sera à votre goût huhu la pression la pressioooon
Orphan E. Scamander
Directeur
Directeur
Orphan E. Scamander
Messages : 929
Points : 1028
En couple avec : Marié à Rachel O'Sullivan Scamander.
Re: Elliot - Fly away with me Ven 14 Juil - 19:48




Bienvenue sur Dabberblimp !

Ah ouai. Waw. J'avais pas vu une fiche de cette qualité depuis un moment !
C'est tout ce que j'aime ce style, vraiment. C'est trop beau, je suis trop fan de toi. ;;
Le choixpeau a choisi Gryffondor pour toi, et t'aurais même dit le soir de la répartition de te rhabiller correctement, une des rares fois ou le choixpeau se permet un conseil vestimentaire.
J'ai hâte que tu fasses ta fiche de liens et de suivre tes RP!
Amuse toi bien sur le forum, je vois que tu pars déjà avec une petite foule d'admirateurs love

Te voilà validé, tu peux dès à présent créer ta fiche de lien dans ce sujet, ainsi que ton téléphone portable ici (des modèles sont mis à ta disposition). Tu dois aller faire recenser ton avatar par là et tu peux aussi faire une demande de RP juste ici, ou aller sur la CB te trouver un éventuel partenaire. Tu peux aller t'inscrire dans un club de Poudlard et aussi aller zyeuter la liste des postes.
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Elliot - Fly away with me
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