she's beauty, she's grace, she'll punch you in the face.

not your doll

agitation frénétique de ses doigts sur le bord abîmé de son bureau. ses jambes se croisent, et se décroisent, torture. maxine s'essouffle de son inactivité, à écouter parler ce professeur d'histoire de la magie. blabla soporifique. elle souffle.
et puis vient la sonnerie. et libérée de sa position assise, elle se lève d'un coup et se noie joyeusement dans le brouhaha du couloir.
maxine est des ces gens qui ne peuvent pas vivre sans un minimum de bruit et d'agitation autour, elle a besoin de sentir qu'elle n'est pas seule. que la vie avance autour d'elle. elle a besoin de se laisser entraîner dans le tourbillon de l'adol- hey, il m'a bousculé là ?? reviens, sale troll !!
elle parle fort, elle rit fort et prend de la place partout où elle va, sa présence s'étend au delà de son propre corps et s'étale - lourdement parfois - sur les gens qui entre dans son cercle. caractérielle, bruyante mais généreuse. et pleine d'une gentillesse qu'elle dissimule avec malice derrière ses airs de grande dame.
maxine est horripilante, aussi. elle s'agite constamment, vous épuise avec un débit de parole qui frôle les exploits de certains maîtres du rap. horripilante parce que son sourire est impeccable, parce qu'elle se goinfre de sucrerie et de gâteaux en tout genre mais que sa ligne laisse rêveuse.
cependant, il faut dire qu'elle se dépense à longueur de journée.
maxine est là, puis elle est partie. elle revient et vous vous essoufflez à lui courir après. inarrêtable, quasiment insaisissable.
avec ses longs cheveux qui flotte derrière elle et ce blond-rose caractéristique. maxine est une sportive, une active, une insupportable agitée du bocal. mais on l'aime quand même.
ou on la déteste pour à peu près les mêmes raisons.
cependant, maxine a un défaut majeur : elle est naïve.
et souvent incapable de voir ce qui se tient juste là sous son nez.

kind of magic

sous les lumières artificielles, les néons, las vegas resplendit. maxine y est née, un jour d'été. elle s'est épanoui au milieu de la ville qui vit la nuit, et se souvient des moments de son enfance avec beaucoup de joie. elle raconte à quiconque lui prête une oreille attentive, les détails étonnants de sa vie de petite fille dans cette ville taillée pour les adultes.

puis aux alentours de ses 9 ans, ses parents qui étaient alors à leur apogée scénique, décidèrent d'entreprendre un retour aux sources. une sorte d'exode vers leurs origines, vers l'angleterre où tous deux avaient des racines familiales.
voilà comment est-ce que maxine la chipie atterrie dans les rues de londres, puis de bath, d'oxford et de canterbury. le duo que forme ses parents est magique, merveilleux. magiciens aux doigts de fées, ils sont passés maître dans l'art de l'illusion et chaque spectacle ravit du plus petit au plus grand.
maxine les adore, ses parents ( moldus ). même s'il lui arrive parfois de souffrir de ces moments où ils ne sont plus à elle, mais au reste du monde.
même s'il est vrai qu'elle s'est parfois demandée s'ils l'aimaient autant qu'ils aimaient la scène.

ceci dit, souvent honteuse et penaude de cette anxiété qui la rongeait, elle ne tardait pas à balayer le tout d'un éclat de rire.
maxine, depuis toute petite, ne vit que pour s'illuminer d'un sourire qui fend l’obscurité. elle balaie tristesse, et mélancolie d'un revers de sa main, impossible pour elle de dépenser de l'énergie pour des choses qui la tourmenterait.

ou presque.

alors que pointait le jour de ses 11 ans, et qu'elle jouait au badminton avec son père dans le jardin, un hibou fendit le ciel pour venir déposer à ses pieds une belle enveloppe en velin, lourde et marquée d'un sceau en cire comme on en voyait que dans les séries médiévales à la télé.

et tandis qu'elle ouvrait cette missive qui lui était adressée, quelque chose qui gigotait en elle depuis longtemps fit briller ses yeux d'un éclat merveilleux. et l'émerveillement mis le feu au volant. la suite de la scène montre son père en train de marcher sur le volant, de se brûler le pied, tandis que sa mère dort sur un transat en bavant alors que maxine court partout dans le jardin en criant. joyeux charivari d'émotions.

quelques semaines plus tard, on la retrouve au bord de la voie 9 3/4, fascinée par la façon dont les gens passent au travers du mur. ses parents pleurent depuis qu'ils ont pris la voiture. de joie. de fierté. ils sont sentimentaux et étalent leurs larmes et le reste sur leur petite tête blonde qui se débat comme elle le peut pour échapper à leurs étreinte étouffante.
ça va aller, leur dit-elle de sa petite voix. je le savais de toute façon, je le savais que la vrai magie ça existait. ajoutera-t-elle juste pour elle, un grand sourire aux lèvres, face au chariot de marchandise magique de la dame du train.

puis encore, faisons un bond de quelques années, et nous revoilà face à cette maxine, en pleine effervescence de l'adolescence. mais elle ne semble pas en souffrir, bien au contraire. elle ne se laisse pas le temps d'être contemplative. elle n'accorde que peu de secondes de sa vie à la mélancolie, ne laisse pas de place au dépit. elle s'agite maxine, depuis qu'elle est à poudlard. sans jamais s'arrêter, elle semble infatigable - mais son secret c'est le sucre qu'elle ingère - et ingérable aussi.
les professeurs l'apprécient la plupart du temps, même le prof de potions alors qu'elle est nulle dans cette matière, parce qu'elle est terrorisé par les chaudrons. une vieille hantise.
quinze, seize, dix-sept ans et ce caractère infernal qui se forge et s'affirme un peu plus à chaque pas qu'elle fait. maxine est une tempête dans la vie des autres. et perdue dans l'oeil du cyclone de sa propre vie, elle oublie parfois que les mots blessent.
que si l'on va vite, on marche parfois sur les pieds des autres.
que si l'on rit fort, on fait peur aux silencieux.
que si l'on est jolie, on attise des jalousies.
maxine grandit naïvement.

et pour la suite de l'histoire, elle s'écrira probablement une fois que j'aurais eu fini cette fiche, bien entendu.

misc.
— elle est également douée en magie moldue et adore faire des tours de cartes à tout ceux qui seraient intéressés.
— elle est à deux doigt d'être reconnue comme une animagus.
— elle est imbattable au badminton.
— elle a une addiction aux aliments sucrés qu'elle considère comme légère et qui est en fait au même niveau qu'une addiction à la cigarette.
— elle a développé sa peur des chaudrons en première années, et andy est la seule à savoir pourquoi.
— elle s'est teint les cheveux en blond-rose en troisième année.
— elle fait des petits bruits aigus si on lui touche les côtes et/ou les oreilles.
— elle est capable de s'endormir en une petite minute à partir du moment où elle touche son lit.

Qui es-tu ? — le monstre du dessous de lit.
Ton âge ? — plus que maxine, ça c'est sur.
Comment tu as découvert Dabberblimp ? — via un top-site il me semble.
Personnage sur l’avatar — enoshima junko (!!)
Sachez que — j'me sens sous pression.