C'est la rentrée. Le Poudlard Express est déjà parti depuis au moins trois bonnes heures, et il commence à s'enfoncer au travers des épaisses couches de brume. Parfois le soleil s'invite lors d'éclaircies timides mais le temps est maussade. Vous êtes avec vos amis, votre copain ou votre copine, ou peut-être êtes vous monté à bord en retard et avez décidé de rentrer dans une cabine au hasard, avec des gens que vous ne connaissez que de non. Le monsieur qui apporte les friandises et le déjeuner est déjà passé, et sûrement vous régalez-vous. (Sauf si vos parents vous ont forcé à vous cantonnez à cet ignoble sandwich thon/mélasse). Les préfets ont terminés leur réunion dans le wagon qui leur est réservé et reviennent tout juste de leur petite surveillance des couloirs. Tous le monde est à sa place. Quand soudain... Le train s'arrête violemment, perdu aux milieux des champs verdoyants de l'Ecosse. Les wagons remuent dans un choc violent, il semble que des personnes montent dans le train. Des têtes seulement sortent des cabines pour voir curieusement et courageusement essayer de voir ce qu'il se passe. L'atmosphère devient lourde, pesante et les vitres se couvrent de glace. Des hommes habillés de costumes noirs, ressemblant fortement à ceux du ministère parcourent le train. Un détraqueur flotte lentement derrière eux à leur passage. Ils remontent le devant du train et se séparent. Le détraqueur reste au bout du train sans bouger, résistant inhumainement à la faim tandis que les hommes se séparent pour accéder aux cabines.
Instructions
→ Comme pour le premier event, pas de minimum de mots mais privilégiez des réponses courtes et dynamiques pour ne pas bloquer vos partenaires. (Ne vous privez pas non plus de détails si vous êtes inspirés) → Nous allons intervenir dans le RP avec le compte PNJ entre chaque tour. Explications : Vous êtes quatre. A la fin de vos quatre réponses, le PNJ interviendra et vous répondrez et ainsi de suite. Cet event ne dépendra pas principalement de vous mais vos réactions par contre dépendront du PNJ. (vous l'aurez compris, nous jouerons les hommes en noir, comme un maitre du jeu lors d'un jeu de rôle). → Comme le premier event, vous aurez le droit de changer de cabine. Précisez juste à la fin de votre dernier post un lien de redirection pour indiquer aux lecteurs ou vos personnages se trouvent. Pareil, si vous décidez de revenir dans votre sujet principal veuillez préciser le lien d'où vous venez. → Amusez vous bien et s'il y a des questions, MP le staff ou RDV sur la ChatBox. :)
Tu avais dit au revoir à ta mère puis à ton père, les embrassant et les serrant aussi fort que possible dans tes bras. Comme à chaque rentrée, tu voudrais faire demi-tour et profiter un peu plus de leur présence. Tu remarques la foule à l'intérieur du train : ça traîne, ça traîne et tu t'impatientes. En attendant que ça avance, tu repenses à ces derniers mois de bonheur et tu t'y perds. C'est que, ça t'avait fait un bien fou. Les bousculades te ramènent rapidement à la réalité. Ça t'énerve mais tu te contiens : ne pas craquer. Garde ton calme Ruben, ne pas gueuler, ne pas pousser et ne pas cogner : au risque de faire des ravages et te faire tirer par les oreilles ensuite. C'est pas parce que t'es grand et costaud que tu dois en profiter. Il faut croire que c'est l'amour de tes parents qui t'apaise en cet instant. Tu tournes la tête et remarque juste derrière toi Azard, endormi, soutenu par son frère. Ah, sa narcolepsie a encore frappé. T'as même pas le temps de comprendre ou réagir que tu te retrouves désormais sous la responsabilité du Gryffondor endormi. ????? « Ok. » Tu l'observes dans tes bras et ne sait pas comment le tenir. Tu finis par le porter sur ton dos - en espérant qu'il ne te bave pas dessus - et te trouve finalement une cabine bien choisie - puisque Mephisto et Faust s'y trouvaient. Tu déposes le narcoleptique sur le siège à côté du tien avant de checker tes potes pour les saluer et leur poser des questions sur leurs vacances. T'étais bien content de les revoir - ce qui n'était pas toujours le cas. Les heures passent et tu te fais plus silencieux, t'as mal dormi et t'essaies de profiter du trajet pour fermer les yeux.
Mais au moment même, le train s'arrête assez brusquement. Tu t'étires et baille, tu ne t'en soucies pas tellement à vrai dire - tu préfères te rassurer, plutôt. « Juste quand je décide de rattraper mon sommeil. Je paris que c'est de ta faute ça encore Faust, comme d'hab. » tu lâches un rire faible : l'air abruti, moqueur et à la fois fatigué sur le visage. Tiens, il fait super froid là, non ? ça te fout les frissons.
If a train doesn't stop at your station, then it's not your train.
Tu entendais une voix dans le lointain, une voix particulièrement agaçante. Cette dernière t’avait tiré de ton sommeil, tu devais avoir quitté ta phase de sommeil paradoxal pour être réveiller de la sorte par de simples paroles. Malgré ta sieste, qui avait dû être particulièrement longue, comme d’habitude, tu te sentais encore énormément fatigué et n’avait qu’une seule envie, te rendormir !
"Orest, tu pourrais diminuer le son de la radio s’te plait, la voix tu mec qui parle est insupportable...", lanças-tu en débutant une semi-ouverte d’œil. Tu remarquas rapidement que ça n’avait rien à voir avec la voiture de ton frère. Tu regardas rapidement autour de toi, les yeux entrouverts. Tu mis quelques longues secondes, mais tu reconnaissais les lieux, il s’agissait bel et bien du Poudlard Express.
"Oh, putain ! J’ai encore loupé des épisodes moi !", lâchas-tu tout en découvrant Faust, Ruben et Leto qui te fixaient, sans doute surpris par ton semi-réveil.
Curieusement, tu n’étais plus non plus bercé par les vas et viens du train et les vibrations des moteurs. "On est déjà arrivé à Poudlard ?", te demandas-tu. Un rapide regard par la fenêtre te suffit à obtenir une réponse. Tu ne comprenais pas pourquoi vous étiez, là, arrêtez au milieu de nulle part, mais d’un autre côté tu t’en fichais, toi, tout ce que tu voulais, c’était te rendormir. Cependant, il faisait un froid polaire dans votre cabine et tu commençais presque à greloter et cela t’embêtait fortement, pour ne pas dire autre chose. Tu te levas alors, comme tu pus, les paupières à moitié fermées et la démarche titubante.
"Je vais aller leur dire de rallumer le chauffage là, parce que c’est pas possible, on caille de ouf dans ce vieux machin !", s’écrias-tu. Sans comprendre vraiment ce que tu étais en train de faire, tu te dirigeas vers la porte. Cependant, ton corps devenait de plus en plus fatigué, tes paupières de plus en lourdes et à peine avais-tu ouvert la porte que tu tombas comme une merde dans le couloir, te laissant dorloter par les doux bras de Morphée.
+ tagfeat. Ruben, Faust & Leto + notesJ'aime bien faire chier les modos en mettant mon perso au niveau de la porte ♥
Ni lui ni Leto n’avaient attendu avant de s’attribuer une cabine. À peine arrivés sur le quai, un « à plus les AA » lancé en chœur, ils s’étaient confortablement installés dans un silence aisé. Bras résolument croisés, Faust avait l’esprit ailleurs, la mâchoire serrée, l’impression frustrante d’avoir un trou béant dans la mémoire. Juste une nuit d’oubli, des éclats dans le bras, et à peine quelque débris, grapillés durant l’été, de maîtrise de son don. Il avait l’humeur bien noire, l’impression persistante de sentir le verre dans sa chair. Et lorsque les portes s’ouvrirent pour laisser entrer un abruti et un endormi, il fit l’étrange effort - pour lui - de tout laisser de côté, de ne pas laisser ça flotter, tatoué sur ses traits. Simplement parce qu’il ne voulait pas avoir à expliquer. Alors il salua et parla, discuta comme si de rien n’était, et peu à peu la légèreté s’invita de nouveau dans son crâne, même lorsque que le silence revint, lorsque les deux adolescents face à lui s’endormirent.
Et alors, il suffit d’un échange de regard avec son comparse. Baguettes levées, wingardium leviosa lancés, stylos sortis, et des phallus dessinés sur le visage de leurs compagnon de wagon. Cette fois-ci, il n’avait même pas compté les points du lacRAIDE tandis qu’ils peinturluraient les figures. Jusqu’à ce que le train s’arrête, soudainement, - oh, Ruben avait un beau trait de sa bouche à son front, dommage - ainsi le jeu prit fin. « C’est plutôt l’odeur de ton caleçon qui a attiré la foule en délire. Ça doit bien faire un mois sans l’avoir changé là, non ? » Et il sent les frissons qui remontent le long de sa colonne vertébrale, la sueur glacée de la peur qui s’incruste dans ses vêtements, le bout de ses mèches qui tournent au cérulé. Jusqu’à ce que le réveil d’Azard attire son attention, durant les quelques secondes avant qu’il se rendorme. Et, malgré le froid s’insinuant dans ses os, il échangea un nouveau regard avec son frère d’âme et une nouvelle partie eu lieu sur le dos du rouquin. Cette fois-ci, l’adolescent s’appliqua à inscrire correctement « c’est moi qui tapine et pas joey #notallroux » au dos de sa robe.
Les derniers instants de tendresse s’envolent, les dernières discussions se dispersent dans le vacarme de la gare. L’adolescent adresse une dernière oeillade à ses proches avant de disparaître dans la foule mouvante, l'entrainant vers les bruissements de la gigantesque machine qui sonnait l’heure de partir. La silhouette est engloutie par la horde et son bourdonnement incessant, et à mesure qu’il s’engouffre à l’intérieur et que ses pas butent contre ceux des autres, il ne souhaite qu’une chose : trouver une place et se délester de l’hyperactivité qui le rendait malade à chaque voyage.
Vieux frère n’était plus le même, depuis la fin de l’année. Il s’était passé quelque chose qui avait laissé des traces. Le masque était tombé comme épée de Damoclès début d’été, avec son histoire de bouts de glace. A croire que l’infortune était devenue une nécessité à arborer, dorénavant.
« hey captain. tu nous ramènes une pretty lady évanouie dû à tes charmes ? »
accoudé à la rambarde de la fenêtre ouverte à fumer une clope, il observe le comparse s'installer devant lui, accompagné d'un bougre plongé dans un sommeil léthargique. sacré azard. il savait très bien à quoi pensait son frère d'arme et c'était une occasion à ne pas manquer, en effet. jetant le bâton cancérigène inachevé dans l'embrasure de la vitre, il s'activa à faire des deux acolytes son nouveau chef-d'oeuvre phallusien lorsque le dernier éveillé finit par fermer les yeux.
Le train fit vrombir moteurs et réacteurs et le début de ce trajet fut une énorme partie de lacraide. les deux visages étaient si bien recouverts de pénis multicolores qu'il ne resterait bientôt plus aucune parcelle de peau vierge. ce n'est qu'à l'arrêt soudain du fourgon qu'ils furent interrompus dans leur fourberie. était-ce déjà arrivé avant ? il faisait anormalement froid, lui qui se souvenait encore des rayons de soleil chauffer sa peau sur le quai.
il finit pourtant par délaisser cette pensée et pouffe à la remarque de faust. il n'était pas fervent admirateur du stupeshit, mais cette rumeur était définitivement drôle — car il en était l'auteur, bien entendu. il observa le rouquin s'activer pendant qu'il rangeait machinalement ses feutres et crayons qui s'éparpillèrent aux quatre coins de la cabine.
« ferme cette porte, le courant d'air est encore... t'es chiant. je préviens, je refuse de le porter. »
mephisto se releva et vint observer le corps inanimé de son pote, avant de lancer un regard vers ses autres compagnons, l'air de dire on en fout quoi ?. une inscription vint s'incruster sur la cape de l'inanimé et il ria comme un enfant pendant que de la buée sortait de ses lèvres et que son épiderme frissonnait du climat glacial.
« pas mal. t'aurais dû l'écrire avec un feutre indélébile tho. »
C’était bien un détraqueur, qui avait flotté au dessus du vide vers l’avant du train. Un visage horrifique et affamé, dissimulé sous une cagoule aussi noire que la cape qui le protégeait.
L’allure pressée et la mine fermée, l’homme qui venait de pénétrer dans le wagon ne s’était pas attardé dans les cabines précédentes. Ordonnant sans rassurer, réclamant les informations sans remercier. Il avait clairement autre chose à foutre que de prendre soin de la santé mentale de ces gamins écervelés. On aurait même dit - si on le connaissait personnellement - que le poudlard express ne faisait pas ressortir en lui des souvenirs plaisants.
Ouvrant la porte vitrée de la cabine d’un violent coup de baguette, il pénétra celle-ci en dévisageant les quatre garçons qui s’y trouvaient et le merdier sans nom qu’ils avaient provoqué ici. Une petite liste flottait à côté de lui, avec déjà des noms inscrits dessus, et un stylo virevoltait autour, en attendant d’avoir les informations à noter.
L’homme regarda à tour de rôle chacun des garnements avec un dégout inconsidérable. Certains avaient des phallus dessinés sur le visage, un autre dormait carrément. C’est comme si ces stupides adolescents se fichaient carrément de la présence du pire monstre de la planète dans leur train.
Essayant de garder son calme, le brigadier toussota pour attirer l’attention sur lui et ordonna d’une voix ferme.
— « Bien. Intervention exceptionnelle du ministère de la magie pour une récolte d’informations. Répondez honnêtement pour ne pas être soumis à une procédure de légilimancie. »
Il se tourna vers le plus grand de tous. Ruben.
— « Prénom, Nom, Nationalité et rang du sang. Etes vous issu d’une famille de sang-pur.. » il est un petit rictus moqueur - comme si ces clowns pouvaient être de sang pur -« .. ou bien sang mêlé, moldu ou autre chose encore.. »
Comme si cracmols et moldus étaient des mots grossiers qui rendaient malade ceux qui le prononçaient.
Indication : L’homme s’adresse à Ruben ce tour-ci. Ruben peut choisir de répondre à l’homme (ou non)(à ses risques et périls) mais il ne s’adresse pas pour l’instant aux autres. Les autres de la cabine vous pouvez bien sûr réagir, parler, vous indignez, vous enfoncez dans votre siège sans rien dire et priez pour vous transformer en demiguise.
Azard finit enfin par se réveiller, il se lève, sauf que l'effort semble visiblement inutile puisqu'il se rendort aussitôt, tombant au sol comme une grosse merde. Tu remarques les dessins vulgaires sur son visage et tu ne peux t'empêcher de ricaner - mais tu te calmes aussitôt face à la réplique de l'Abruti avec un grand A, autrement dit Faust. ça te fait grincer des dents. « C'est ça aller ferme la, en attendant j'espère que t'es pas l'auteur de cette rumeur. » tu fronces les sourcils, le regard suspicieux. S'il s'agissait bien de lui, tu lui ferais payer - mais tu ne pensais pas, quoique, tu n'en savais rien. Enfin, tu ne t'y attardais pas trop. C'est la rentrée, on se calme. Tu te lèves à ton tour pour ramasser Azard, et l'installer à tes côtés. Alors que tu t'apprêtais à répondre à Leto, la porte s'ouvre brutalement et un homme pénètre dans votre cabine. Le froid se fait de plus en plus ressentir, et tu comprends mieux pourquoi : un détraqueur rode dans les parages. Y'a un problème ? Y'a un problème. Tu le dévisages alors qu'il vous observe en silence, jusqu'à se qu'il s'adresse en ta personne. Tu ne sais pas vraiment ce qu'il se trame mais tu sens que quelque chose cloche, néanmoins tu maintiens ton calme. Inutile de s'affoler pour l'instant. Tu glisses discrètement ta main sous ta robe, serrant ta baguette. « Ruben Damon, Anglais et sang-mêlé. J'ai oublié quelque chose ? Ah, j'ai 19 ans et j'aime pas les bonbons. J'sais pas, ça peut peut-être vous servir ? » tu te frottes l'arrière du crâne l'air décontracté, tu cherches pas spécialement la provocation mais tu profites tout de même de l'occasion pour en placer une. « Pourquoi une intervention, y a un problème m'sieur ? »
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Re: [EVENT #2] Cabine n°7 — Ruben, Mephisto, Faust, Azard Dim 1 Oct - 0:10
If a train doesn't stop at your station, then it's not your train.
Tu soufflais dans tes mains tout en les frottant énergiquement afin de les réchauffer. Les flocons descendaient dans une élégante et lente danse du ciel pour venir se loger sur la couche de neige épaisse qui recouvrait tout le paysage autour de toi. En levant les yeux au ciel tu découvrais des valises qui valsaient au-dessus de toi, se balançant de gauche à droite sur un fond de nuages gris clair et cotonneux. Sur ton côté gauche tu pouvais observer un train qui avançait par à-coups. Il démarrait puis s’arrêtait avant de redémarrer et de s’arrêter à nouveau et ainsi de suite. Tu eu une petite pensée pour les voyageurs qui se trouvait dans ce train, il devait passer un sacré mauvais moment. Tout cela était bien étrange mais bizarrement, cela ne te dérangeait pas vraiment, surtout que tu n’étais pas au bout de tes surprises…
En continuant ton chemin à travers l’épais manteau blanc, tu tombas sur une scène particulièrement curieuse. Tu regardais, tes trois amis, Faust, Leto et Ruben danser et faire la fête. Jusqu’ici rien d’anormal, enfin ça bien sûr, si on enlevait la douzaine de Phallus vivants qui se trémoussaient à leur côté. Tu ne savais vraiment pas quoi en penser de tout cela mais en même temps, cela ne te choquait pas tant que cela. Tu commençais même à être presque déçu de ne pas être encore de la partie, alors tu leur crias dessus que tu arrivais en leur faisant des grands gestes. Que la fête commence !
Au moment où tu allais arrivé à leur hauteur une porte se plaça soudainement devant toi et quand tu l’ouvris, tu te retrouvas face à une autre porte et en ouvrant cette dernière tu te trouvais à Poudlard dans une salle de classe complètement gelée. Tu étais passé d’une super potentielle soirée à un cours désert ou seul subsistait un professeur au visage inconnu et au discours chiant comme la pluie. La déception pouvait se lire sur ton visage. Tu posas alors ta tête entre tes bras et commença à te mettre en position pour dormir, pour une fois que tu avais le temps de te préparer à te diriger vers le monde des rêves. Un problème apparu cependant, il était impossible de t’endormir, cela te rappelait tes insomnie nocturne sauf que là on était en pleine journée et qu’en plus tu te sentais très fatigué, comme quand tu sens que tu vas dormir d’un seul coup. Tu étais comme prisonnier, coincé dans ce cours avec cet étrange professeur qui commençait à te poser tes questions, te demandant avec insistance des renseignements sur ton nom, tes origines, ton sang… Tu lui répondis que tout cela ne le regardait pas surtout en ajoutant le fait que tu ne le connaissais même pas. Alors tu te dirigeas vers la sortie, décidant que tu avais mieux à faire que te rester assis-là à écouter l’autre niai t’harceler.
Tu ouvris doucement un œil et distingua brièvement 4 silhouettes dont une qui se trouvait dans le cadre d’une porte, un carnet à la main, avant de te rendormir, ne captant toujours pas vraiment ce qui se passait autour de toi.
+ tagfeat. Ruben, Faust & Leto + notesSorry not Sorry j'aime bien faire nawak !
Re: [EVENT #2] Cabine n°7 — Ruben, Mephisto, Faust, Azard Sam 7 Oct - 17:03
L’individu qui arrive arbore cet air qu’il reconnaît en une fraction de seconde; celui de ceux qui considèrent que les pitreries effectuées font de leur existence des comédies; qui leur assignent un insigne insuffisant, celui d’être ridicule et insignifiant. Il l'arbore si fort qu'il en empeste; meurtrissant les lieux de sa présence. Et déjà le sang du rouge ne fait qu’un tour, déjà le feu brûle la peur comme du bois de senteur tandis qu’il renifle bruyamment, aussi dédaigneux du nouvel arrivant que lui semble l’être d’eux.
Mais la peur grouille toujours; vibrante et stridente dans l’encéphale et les phalanges glacées; alors son regard se détache d’autrui et c’est frère d’a(r)me qu’il apostrophe d’une palabre, tout juste murmurée, d’un « Cé-sar » aux syllabes bien découpées. César c’est le moteur qui anime les nuits d’été, le vol qui n’est qu’un prêt dissimulé, et les hurlements dans les rues vidées, comme abandonnées. Et malgré le brin de bonheur ravivé par le semblant de candeur présent lors de ces instants; il se sait incapable de lancer un patronus, trop tiraillé par des événements oubliés et loin d’être élucidés. Alors il s’en remet à lui pour lancer le sort salvateur, éloigné l’être détraqué qui hante le train si peuplé - et son esprit vogue fugacement vers d’autres personnes, qu’il espère en sécurité.
La tirade du capitaine lui arrache une ébauche de sourire; l’égarement surtout. Mais avant que le nouveau venu puisse répondre à sa dernière question, Faust crache et s'avance « On est le problème Ruben, voyons. » puis décale son pied, ayant marché par accident sur la jambe d'Azard. Le ton doucereux mais ironique; et il se tient fièrement, dardant son regard sur celui qui ne semblait pas en penser moins. Orgueil et mépris coulaient de ce type comme s’il en était follement épris, si bien que le sms de Fallen était déjà bien loin dans son esprit; le rictus de l’agent s’y étant établi. « On est pas assez biens, ne l’as-tu pas remarqué ? » Figure inclinée sur le côté, prunelles toujours amarrées sur l’adulte, il poursuivit « A croire qu’ils viennent ici pour faire du tri.»
Les types de son genre le faisait gerber. Il avait une sale envie de rayer ses chaussures cirées, de froisser son costume si bien plissé, de passer une main dans cette chevelure gélatineuse et collante. Le regard circulaire, il observe tour à tour ses interlocuteurs se renvoyer la balle, discernant d’une prunelle hâtive la subtile connotation qui lui était adressée. César; celle qui scinde l’air et illumine les nuits — accompagnant les âmes et leur cri vespéral. Il avait compris. Il tenterait. Passant un bras autour de l’épaule du fonctionnaire, un sourire s’étire.
« Alors Gaspard, pas trop déçu qu’on te file le sale boulot pendant que les autres se la coulent douce au Ministère à sucer moult bites pour monter en grade ? Au moins, t’as un joli toutou sur les bras. Il est juste là pour la déco ou tu comptes t’en servir ? »
L’autre main de libre posée sur la baguette dissimulée sous la cape, il tente de détourner l’attention; de voir comment se passeraient les choses avant de passer à l’action. Attrapant du bout des doigts le stylo qui prenait en note les informations sur son capitaine, il commença à souiller la joue droite de l’agent.
« Très beau stylo Gaspard. Il rend bien sur ta peau. Cadeau de la part d'un collègue ? »
La bouche se rapproche et lui murmure à l'oreille.
« Tu ne veux pas essayer de savoir s'il te va tout aussi bien une fois enfoncé au fin fond de ta mâchoire ? à ce prix et pour ce calibre, il doit être assez résistant pour subir le choc, non ? »
bouillant brûlant flambant; sang qui monte aux artères et écrase les poussières d'une illusoire frayeur.
Il n’aurait d’habitude guère cherché à imposer sa présence et à rabattre leur caquet aux jeunes coqs échauffés, mais face à des Gryffondors, il ne pouvait s’empêcher. Il n’avait jamais pu supporter cette maison rouge et dorée où se baladait une jeunesse décadente et outrecuidante. Si rien ne s’affiche sur son visage alors que le brun vient saccager son profil albâtre, à l'intérieur c’est une symphonie de colère et de hargne. Qui sont ces jeunes franchement ? Qu’est-ce qu’il les remettrait bien à leur place. Mais on avait interdit la violence. Alors que sa plume se trémousse dans la main du jeune lionceau, Herebor sort sa baguette et d’un mouvement renvoie le garçon à son siège, le rhabillant au passage correctement. Franchement, même mettre une cravate devient difficile pour ces jeunes stupides. D’un sifflement, la plume revient pour gratter le nom de Ruben Damon et son sang.
— «Cadeau du ministère, jeune homme. Je suis certain qu'on pourrait essayer de l'enfoncer dans la chair, mais vous ne risquiez pas d'apprécier. On ne m'a donné aucune consigne concernant votre genre, à croire qu'un accident ne poserait aucun problème.»
Ses lèvres esquissent un mouvement moqueur et ses yeux se plissent en un rictus sceptique alors que l'encre commence à sécher sur les informations fraîchement annotées.
— «Vous n'êtes certainement pas assez biens pour qu'on s'attarde à faire le tri, comme vous dites. Je soupçonne que vous finirez par vous éliminer vous-mêmes.»
Son pied s’acharne sur le sol brusquement et son sang bouillonne. Foutu gamin.
— «Vous ne m'avez pas l'air assez fortunés pour vous épargner un aller simple à Azkaban, si votre attitude diverge des voix légales. Ce serait dommage de gâcher la jeunesse.»
Il se racle la gorge et souffle, parsemant ses paroles de grimaces mesquines.
— «Une dernière fois, votre identité, votre âge et votre sang, s’il vous plaît.»
Indication : Il s'adresse à tout le monde et il est conseillé de répondre (à vos risques et périls)
Ruben Damon
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Re: [EVENT #2] Cabine n°7 — Ruben, Mephisto, Faust, Azard Sam 4 Nov - 0:44
Tu plisses les yeux et fronce un sourcil. Du tri hein ?. Tu ne craignais pas réellement pour ta pomme, mais il est évident que tu étais inquiet pour les moldus. Cette intervention avec un détraqueur qui rode dans les parages n'avait rien de normal. Tu as presque envie de rire face à l'attitude de Leto. Il en avait clairement et tellement rien à foutre et décidait même de faire mumuse avec l'adulte. Jusqu'à ce que ce dernier le renvoie à sa place. Oh, il vous l'a énervé. Et les paroles de l'homme commencent à te faire tiquer. Tu serres les poings, contenant ta colère. Il abusait. Tu ne pouvais pas le laisser dire ça. Ta fierté est brutalement touchée. T'aimerais bien l'envoyer valser par la fenêtre. Mais tu ne peux qu'imaginer la scène. Tu te lèves d'un geste vif, agressif. « Qu'un accident ne poserait aucun problème ? Ce sont des MENACES ? Vous vous prenez pour qui ? » tu serres les dents. « Y'a que ma mère ou mon père qui peuvent me menacer de la sorte et j'en ai rien à branlé que vous taffez pour le ministère de la magie. Vous ne faites que suivre les ordres alors essayez pas de chercher à nous impressionner avec vos gneugneu avec votre rang. Ce que j'entends me sort facilement par le cul alors ça va pas m'empêcher de dormir ce soir. » tu te rassois, croisant les bras. « Vous donnez envie de tout sauf de vous faire confiance et je parle même pas de votre attitude mais de vot' tête là. » si tu savais, tu n'aurais donné aucune information. « Et vous n'avez même pas répondu à ma question. »
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Re: [EVENT #2] Cabine n°7 — Ruben, Mephisto, Faust, Azard Mer 15 Nov - 23:30
Tu ouvrais timidement les yeux, les gardant entrouverts, ne sachant pas très bien si ton dernier "pseudo-réveil" avait relevé du songe ou de la réalité. Tu sentais que petit à petit tu retrouvais un peu d'énergie certes une dose très faible, mais moyenne au final pour toi, habitué à vivre à moitié endormi. Tu sentais qu'un besoin primaire commençait à se faire ressentir. En effet, tu ne savais pas vraiment depuis combien d'heures tu n'avais pas uriné mais il commençait à être grand temps de faire un petit détour pour régler ce problème de vessie en tension. Les yeux encore à moitié collés et humides, tu te levas en titubant et tomba nez à nez avec un homme qui ne t'inspirait pas vraiment la joie ou une envie de chanter ou alors un truc bien déprimant avec un vieux son de synthé derrière histoire d'amener un petit côté kitch qui semblait étrangement lui aller. Tu le regardas dans le blanc des yeux, attendant qu'il se pousse, ce que toute personne normal aurait fait en voyant clairement quelqu'un qui exprimait l'envie de sortir. Tu n'avais pas la moindre idée ce qu'il venait faire là-bas ni même qui il était et en réalité tu t'en fichais complètement ! De plus, tu voyais encore tout flou et ta priorité numéro une était désormais ta vessie et rien d'autre.
-"Euh... Je voudrais passer en fait là ? Ça vous dérange pas de rester devant la porte là ? C'est vous qui voyez mais faudra pas vous plaindre si je vous urine dessus !" lui lanças-tu, avec une voix hasardeuse de personne qui vient de se réveiller, emplie de calme comme à ton habitude.
HRP:
Sorry pour le retard et cette réponse minable les coupains mais j'ai pas le temps de faire mieux :((( Des bisous sur vos fesses !
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Re: [EVENT #2] Cabine n°7 — Ruben, Mephisto, Faust, Azard Mar 21 Nov - 18:35
La colère bouillonne; familiarité rougeoyant son crâne et ravivant son thorax ; et il aurait envie d'en rire, encore, toujours, de laisser la rage couler, suinter, en éclats tranchants d'une hystérie dissonante, violente. Si les menaces ne s'incrustaient pas un peu plus dans son crâne, dans les recoins et replis de sa matière grise; si tout n'était pas aussi vif, couteau et sel dans plaie, acide rongeant les limites et le chuchotement crissant, le bruissement incessant d'AZKABAN AZKABAN AZKABAN ruisselant dans son crâne, supplique interne de s'imposer du contrôle pour ne pas être entravé pour l'éternité. Si bien que tout s'active; les pensées tournoient alors qu'il manque de se noyer dans l'émoi - mais un plan rapide se dessine, les actions brusques et fugitives.
Alors, profitant des perturbations, de la tirade de Ruben, il se concentre quelques instants; yeux plissés, sourcils froncés, concentration acérée et miraculeusement son corps s'affine dans des craquements feutrés, comme s'il était plus os qu'un être, personnification atrophiée de son essence, les fantômes de douleurs à venir hantant déjà sa chair. Et là, Azard se réveille, déblatère sur sa vessie remplie et empressée; et Faust se faufile, presque serpent écailleux en cet instant, entre l'agent et la porte, à travers de laquelle il passe aisément. Le froid, toujours plus glaçant, l'enserre si fort qu'il en claque des dents - comme des cristaux de glace dans ses poumons, des icebergs aiguisés dans ses articulations. Mais ça ne l'empêche pas de dégainer sa baguette, de cracher comme s'il balançant huile bouillante : « Oh oui, on va trier - et c'est toi qu'on va jarter.» Et tandis que sa forme redevient humaine, les jointures grinçant presque dans l'opération, il poursuit : « T'inquiète le rouckmouth, on n'a pas besoin de son autorisation pour passer. » Rouckmouth parce qu'à ses yeux il l'est même si la chevelure est de blé; rouckmouth parce qu'il ne dévoilera pas le prénom du compagnon. Et son timbre s'effile, les sons ne sont plus qu'un filet entre ses canines lorsqu'il décortique les Accio Ruben Damon et Accio Azard Hope Pevensie, inaudible pour quiconque autre que lui et sa baguette; amenant les corps auprès de lui. Et le frère d'â(r)mes est laissé car il a ses propres comptes à gérer, alors tandis qu'il déverse son fiel; Faust se saisit de son téléphone et envoie une dernière réponse à Fallen. Une dernière fois, il relève la baguette, ultime sort en tête - prêt à verrouiller porte et wagon, à rejeter l'agent définitivement, sitôt que le dernier rescapé sera passé; espérant silencieusement qu'il n'oublierait pas ce foutu patronus.
event #2
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Re: [EVENT #2] Cabine n°7 — Ruben, Mephisto, Faust, Azard Mer 3 Jan - 13:14
Il était de ces gamins vermines, le regard qui en veut au monde, la bouche prête à en découdre avec le premier passant qui le regardait de travers; il était de ces gamins où la colère se distillait par la vermeille écumée aux coins des lèvres, des poings et des jointures; les veines proéminentes qui lézardent et bazzardent le corps tout entier, les articulations blanchies par la soif de revendication. Et la cause, c’était la misère. Celle qui putréfie la plèbe mais engrosse la palme des chéris, car tout leur passait au-dessus dès que cinq chiffres se présentaient à la fin du mois sur leur chéquier. Et il n’en pouvait plus, de cette condescendance inhumaine et abjecte; il n’entendait plus de supporter les actes indécents de ceux bercés par ce monde malade dicté par des billets verts. Il ne se méfiait pas de ceux qui n’avaient plus rien à perdre et tant mieux pour lui, car il ne semblait prêt pour la chute, du haut de son piédestal orné de l’étiquette JE TRAVAILLE AU MINISTÈRE. A sa main, l’arsenal. Dans son champ de vision, vieux frère qui anticipe les dommages collatéraux. Que le glas de ses feux détonne.
César. Brille le prisme argenté au-dessus de leur crâne, éclairant leur trajectoire ce soir-là et celui-là en particulier, où les déboires sentimentaux atteignent leur paroxysme, où fils d’Icare scindent la nuit élancés à 200kmh perdus dans le nox, sur cette moto latérite à la peinture rouillée, où crissent les roues et ronronne le moteur; char céleste et billet d’entrée vers les astres et la voûte. Les réverbères qui les accompagnent sur cette route ne forment plus qu’une ligne nébuleuse, tandis que leur lumière est tranchante contre la visière de leurs casques. Et tout autour ne sont que contours étranges et formes sybillines, ne formant qu’un amas fallacieux. Ils ne savent que chercher de leur sort, s’ils viennent ici bas chercher la vie ou la mort; ils ne savent qu’espérer du ciel par ces détours où leur âme se noie; cependant ces dangers élèvent les sourires effrontés, les cris acérés; rien à perdre, rien à gagner. Était-ce cela la liberté ?
Le patronus se forme et le félin s’élance vers la funeste créature qui n’obtiendrait usage de ses cruels baisers aujourd’hui. Tandis que la danse surnaturelle s’effectue à l’arrière-plan, ce gamin vermine s’avance finalement, les yeux impavides. D’une main hargneuse, les doigts plongent dans le tuxedo haut voltige de sorte à amener la purulente carrure sur le côté, lui qui faisait tant barrage. Les deux pieds postichés hors de la cabine, les doigts insidieux volent une fois encore la plume, pour y noter cette fois-ci un quelconque mot d’amour dans le bloc-notes, comme ceci : VA TE FAIRE FOUTRE ET RETOURNE SUCER DES PINES, GASPARD. avant d’arracher les annotations faites sur ses camarades et d’aller les jeter, ainsi que l’instrument de malheur, par-dessus bord, grâce à un hublot délibérément ouvert pour ce méfait.
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