Le soleil couchant est jaloux de la lune qui se lève. || Agnès de Pontmercy Sam 7 Oct - 13:52 | |
| Agnès de Pontmercy " La poésie n'a pas d'autre but qu'elle-même. " Nom Agnès de Pontmercy Surnom(s) Ce n'est pas à elle de décider comment l'appellent les autres. Âge Dix-huit années de soleils qui se sont levés au-dessus d'elle Orientation sexuelle C'est avant tout l'âme des femmes qui la saisit et elle ne le cache pas. Origine Française et venant tout droit de Beauxbâtons pour une nouvelle année scolaire pleine de découvertes. Sang Sang-Mêlée, bien que ses deux parents soient sorcier, sa grand-mère maternelle était une noble moldue. Particularité Aucune, si ce n'est une joie de vivre profondément ancrée. Année d'études Huitième année déjà. Options ou Licence Licence de Défense Magique et Occultisme, car c'était pas proposé en France. Avenir Elle voudrait être Oubliator, cela l'a toujours passionnée, d'aider les moldus à garder leur innocence et leur tendresse aveugle. Avis sur les cracmols et moldus à poudlard Elle considère que c'est cruel pour les moldus d'être là, conscients mais privés de la magie, pourtant elle n'hésite pas à leur porter main forte si elle s'aperçoit des injustices perpétuées à leur encontre. Maison Attendre la répartition Avatar Hana de DcTB (et en IRL Candice Accola) | |
| Baguette magique Trente-quatre centimètres de bois de frêne enveloppant tendrement une épine du monstre du fleuve blanc. Épouvantard Son épouvantard est un corps, déchiqueté et couvert de sang, anonyme, et pourtant elle sait que c'est elle, c'est elle qui a donné les coups, c'est elle qui l'a tué. Patronus Un furet. Sans commentaires. Reflet dans le Miroir de Risèd Matière favorite Avant, c'était sorcellerie, mais dans sa nouvelle école elle est particulièrement attirée par les cours d'Alchimie. Bonbon favori Probablement les bonbons moldus, divers et variés, comme les chocolats noirs fourrés à la menthe qui la rendent folle. Créature qui t’inspire le plus Le lycanthrope. Elle est particulièrement curieuse de savoir tout sur la transmission de cette malédiction et s'interroge souvent sur les propriétés de la salive de ces créatures. Animal de compagnie Elle n'a pas pu emmener en Angleterre son doberman, Voltaire, ce qu'elle regrette amèrement. |
Mental " Pour connaître les hommes, il faut les voir agir. " Toi, tu es celle que l'on associe à l'été, avec tes cheveux blonds et ta peau hâlée.
Toi, tu es celle qui regorge d'une énergie que tu tires de tout ce que tu trouves, d'une feuille qui tombe et qui t'inspire, d'un chat qui vient se frotter à tes jambes, d'une page arrachée couverte de mots.
Toi, tu es vive et active, jamais au même endroit, jamais immobile, tes pas sont ceux d'une danse connue de toi seule, agités, rapides, presque volatiles.
Toi, tu es celle qui danse sur une musique entendue de loin, ou celle que tu écoutes sur ton petit baladeur, une antiquité presque, mais si charmant et si vintage, que tu ne peux te résoudre à le changer.
Toi, tu es celle qu'on appelle "petit soleil", tu as le sourire lumineux et le rire franc de la femme libre et sans soucis, qui a vécu une vie calme et reposante.
Toi, tu es la fille assise au devant de la classe, studieuse mais sociable, bien que les attaches, tu n'avantages pas ça et tes relations sont légères et peu approfondies pour la grande majorité.
Toi, tu es l'amie qui prête son épaule pour pleurer, ou le poing pour se venger, parce que tu adores les péripéties, tu adores la bagarre, tu es agitée et toujours prête à l'action, en besoin de te défouler.
Toi, tu es la camarade qui prête ses devoirs, la folle qui relève tout défi, la connaissance à qui on peut se confier, car étrangement tu es charismatique et on te sens prête à aller au bout de toute bravade.
Toi, tu es toujours l'enfant têtue, qui ne lâche jamais l'affaire, un peu capricieuse et pourtant désinvolte, car tu sais que tout ne peut pas être obtenu et tu n'essaies pas de forcer trop fort quand tu sais que tu as perdu.
Toi, tu es courageuse et avide d'adrénaline, d'une sensation de flottement de temps en temps pour te sentir vivante, pour te sentir humaine, comme si la majeure partie de ton existence futile tu te sentais fade et vide.
Toi, tu es celle qui est curieuse, celle qui met son nez partout là où il ne faut pas, celle qu'on retrouve accroupie devant les portes à écouter, oreille à la serrure, des secrets qui n'ont pas à être entendus par toi.
Toi, tu es celle jalouse et possessive, qui croit savoir ce que ça veut dire d'aimer mais qui le fait trop fort, trop intensément, corps et âme dans une émotion souvent sans réelle signification.
Toi, tu es celle qui affectionne d'enfreindre le règlement, discrètement, sans se laisser voir, car la prise de risques éveille l'esprit et le corps, aiguise les sens d'une délicieuse façon, comme si les nerfs étaient mis à vifs, agités par le moindre son, par la moindre parole, par le moindre mouvement aperçu du coin de l'œil.
Toi, tu es la fille d'une famille noble paraît-il, avec ce petit préfixe inutile dans le nom, et qui n'a jamais aimé les bonnes manières à table mais qui pourtant ne courbe jamais vulgairement le dos, ni n'agit de façon déshonorante.
Toi, tu n'as jamais agit pour être reconnue, pour être populaire, car l'anonymat est grisant d'opportunités que tu trouverais dommage de gâcher juste pour que les autres puissent épier le moindre de tes pas, la plus petite erreur.
Toi, tu es la protectrice de ceux qui sont harcelés, des plus faibles et pourtant pas moins importants, haïssant du profond de ton âme les individus qui n'oseront jamais se confronter à quelqu'un de leur taille et qui s'acharnent sur les démunis, car c'est plus simple, et cette simplicité n'est que couardise.
Toi, tu es la force des mains qui peuvent être aussi douces qu'une plume d'oiseau, aimablement parcourant l'épiderme dans une caresse réconfortante, qui apporte un sentiment de bien-être et de protection.
Toi, tu détestes les personnes vulgaires, les actes grossiers, car cela te provoque un sentiment de répulsion, de rejet puissant, comme un dégoût profond face à une attitude disgracieuse et humiliante.
Toi, tu es colérique, tu peux exploser à tout moment si on te pousse à bout, et alors tes mains s'agitent, tes dents se serrent et les coups pleuvent, comme une pluie de graviers de la taille d'un petit bateau, laissant des traces distinctes et inoubliables.
Toi, tu caches ton émotivité sous un masque de calme, entassant et accumulant tout le négatif pour l'expulser, au final, comme un torrent lorsqu'il y aura une émotion de trop, un acte qui fera renverser le vase.
Toi, tu es Agnès, mais tu n'es pas chaste comme ton prénom l'indique, tu es une guerrière, tu es une tempête, tu es un contrôle incroyable de soi et un débridement parfaitement encadré et maitrisé qui ne dépasse jamais les limites que tu t'imposes.
Toi, tu es une femme, et c'est bien connu, que les femmes, il ne faut pas les contrarier.
Story " La chose importante est la chose évidente que personne ne dit. " De Pontmercy est le nom d'une famille simple et calme, venant de Bretagne et s'étant établie sur les terres bordées par la Mer du Nord, si proches et si lointaines à la fois des côtes de l'Angleterre. De Pontmercy, ce sont des gens aimants, des générations éparpillées, des cousins des cousines à flot et aucune querelle dans les liens, ni ceux sorciers ni ceux cracmols. De Pontmercy, c'étaient au départ des moldus, qui ont épousés des sorciers, et qui ont donné naissance à d'autres sorciers et d'autres encore. Ce n'est pas une famille pure, ni une famille noble, mais les liens y sont puissants et forts encore aujourd'hui. Tu as vécu dans cette famille pendant dix-sept formidables années, accompagnée par ton frère ainé, Marcus, et ta sœur cadette, Anne. Vous étiez des enfants adorables, pas trop bruyants en présence d'adultes, et totalement déchaînés une fois seuls. Vous vous aimiez et vous vous aimez encore très fort aujourd'hui, même si Marcus est désormais enseignant à Ilvermorny à l'âge de vingt-trois ans, alors que ta sœur est toujours scolarisée à Beauxbâtons du haut de ses douze. Votre enfance commune était régie par des visites des oncles et des tantes, des cadeaux à profusion, la richesse mais modeste, et surtout l'amour, le puissant amour familial qui vous entourait comme un cocon et qui a fait de vous des individus sûrs de vous et confiants. Contrairement à Marcus, cependant, tes notes n'avaient jamais été excellentes, se contentant d'être très bonnes, des notes avec lesquelles les professeurs fermaient les yeux sur tes bêtises, mais avec lesquelles tu n'étais pas leur meilleure élève. Tu étais lambda, classique, une autre fille joyeuse si semblable à toutes les autres. C'était ce que tu voulais et c'était parfait ainsi. Tu devais avoir aux alentours de quinze ans, quand tu es tombée amoureuse d'une fille. L'histoire a été courte, mais au moins tu avais compris qui tu étais et la culpabilité de ne pas être attirée par les garçons avait disparue - une de tes lointaines tantes avait épousé une femme et dans ta famille il n'y avait pas de préavis, de préjugés, de refus de ce genre de différence. C'est donc sereine et calme que tu avais annoncé cela à tes parents, qui, bien que surpris, furent soulagés de savoir que ce n'était pas un problème plus grave qui t'aurait empêchée d'aimer. Tu as continué ainsi ta vie, paisiblement, jusqu'à l'année de tes dix-sept ans où toute la famille attendait impatiemment la naissance d'une nouvelle princesse, la déjà adorée fille de ton frère. Mais l'accouchement ne se passa pas comme prévu, trop tôt survenu, trop sanglant et trop dangereux. La belle et douce épouse de Marcus n'y aillant pas survécu, le deuil, absent depuis si longtemps, s'affala sur votre famille, assombrissant les regards, alourdissant les cœurs. Et tes parents, si heureux autrefois, vivaient à partir de ce moment là un chagrin immense, celui d'avoir perdu leur belle-fille et leur petite-fille le même jour. Car à vingt-trois semaines, la petite chose n'avait pas réussi à surmonter les difficultés liées à la vie, à ce monde acide et hostile, et avait décidé de rejoindre sa maman là où celle-ci était partie, laissant ton frère seul et désemparé. Il était rentré à la maison, pâle et fatigué, et était resté jusqu'aux vacances durant lesquelles tu avais pris ta décision. Tu ne pouvais plus rester là dans cette atmosphère morbide, tu ne pouvais supporter les regards condescendants, ceux de pitié et ceux de faux-semblants. Tu avais préféré saisir l'opportunité, partir pour un autre pays d'où venait ta mère, et dont tu maitrisais la langue, pour t'éloigner de ce morne déchirement familial qui pesait sur ta conscience. Alors tu es partie à Poudlard, tu es partie pour une école de magie où les moldus étaient acceptés, curieuse et tremblante à l'idée de quitter ta maison, tes repères, de quitter la chaleur pour la brume, le ciel dégagé pour la pluie. Tu n'avais peur que d'une chose ; de regretter. Player | Anciennement Venus, j'espère que Agnès aura plus de chances |
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Dernière édition par Agnès de Pontmercy le Sam 7 Oct - 21:21, édité 6 fois |