A wolf boy in my garden •• Silance Sam 11 Nov - 20:32
Les flamboyants éclats de l'aube balafraient avec béatitude le firmament. L'orbe solaire régnerait à nouveau en son sein, sa venue enjolivée de la mélodie des matinaux volatiles. Extirpé de l'emprise du marchand de sable par la lueur parvenue à se frayer un chemin d'entre la finesse des orifices de tes volets rustiques, tes courbes s'activèrent lascivement. Ton estomac se galvanisa de sa sustentation et tu lustras doucereusement ton épiderme sous l'ardeur de l'eau jaillissante pour éclipser la lassitude de tes muscles. Ta pulpe vêtue de bottes de cuir cendré, d'un pantalon charbonneux et d'une chemise taupe surmontée d'une veste obscure, ta présence délaissa l'intérieur de ta chaleureuse cabane pour aller scinder les troncs d'arbres en buches pour alimenter le crépitant du brasier de ta cheminée et des innombrables autres du château.
La surprenante vue de courbes échouées sur le sol encore parsemé de fraîcheur activa ta cadence. Un élève à la chevelure immaculée avait sombré parmi l'orangé des citrouilles de ton jardin et tes extrémités formèrent un étau autour de cet être assujetti de l'ardeur de sa fatigue pour le soulever et l'allonger sur la petitesse de ton lit. Tes prunelles vagabondèrent le long de sa pulpe affligée d'une pluie de blessures semblables à des éraflures provoquées par des frottements trop agacés et fervents à l'encontre des branches de la forêt interdite.
Tes paumes se mirent en quête de ce bocal abritant une panacée apaisante. Déniché et ouvert, tu y trempas le bout de ton index et tu l'effleuras doucereusement le long de l'épiderme meurtri de l'élève pour propager les bienfaits du remède. Tu effritas ses perles de sueur d'un tissu imbibé de la réconfortante fraîcheur de l'eau et tu le plias délicatement sur le sommet de son front harponné d'exténuement. Et ton corps se plia pour s'asseoir à son chevet, guettant l'évolution de sa condition.
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Re: A wolf boy in my garden •• Silance Dim 12 Nov - 2:18
silas Entwhistle
A WOLF IN MY GARDEN
lost in the woods
Ses yeux s'ouvrent sur une étendue d'eau. Simple liquide psychotique qui l'étouffe sans bruit, son air se fait rare, mais il lui est impossible de bouger. Il observer ce reflet lisse et glaciale de son propre sommeil, paralysie d'un sommeil éveillé, perdant à l'avance il n'avait même pas lutté. Contre cette bête nécrophage immortelle il ne pouvait rien, ce n'était même pas une question de force ou d'envie, mais d'ordre. Divinité supérieur qui forçait Croyance à courber l'échine face à l'alpha, et l'alpha, c'était lui. Lui inconscient, lui une fois par mois, lui quand il n'était plus humain. Black out, il ne se souvenait de rien. Uniquement de cette immense étendue d'eau dans laquelle il gisait, sur le dos, observant un ciel dénué d'étoiles. Simplement cette lune, immense ,déesse, blanche, superbe, penché au dessus de son corps endormit, l'embrassant.
Puis du froid. Un immense froid qui venait s'enrouler autour de son torse, le forçant à trembler. L'hiver était là. Tout était comme gelé et attendait que ce temps passe pour vivre de nouveau. Le givre avait recouvert les surfaces de la nature. Ce froid mordant, terrifiant, puissant. Croyance y comatait. Ce corps échouait, blanc, bien trop blanc, allongé sur le sol. Que faisait il là ? Il savait la réponse, mais ignorait le chemin jusqu'à cette situation finale.
« vous espérez toujours être sauvé, Croyance. » Non, ce n'était pas vrai. Il n'avait pas besoin d'être sauvé, il se satisfaisait de ce doux mal être, de cette tendre nostalgie qui le rendait si fragile. Il ne voulait pas avancer, ni reculer, cet entre deux était en soit une stabilité bien rassurante. Cet écho qui le ronge, ce visage, des flash, lumières chaudes qu'il refuse de faire partir. L'être de pâleur avait fini par aimer ce brouillard, ce rideau de cils jais qui tombaient lentement dans un rythme divinatoire.
« … Y.. » Il avait quitté le sol et des bras chauds l'avaient enveloppés, puis un lit, des onguents sur ses blessures, une fraîcheur sur son front, un regard. Un regard posé sur lui, tandis que son souffle reprenait un rythme régulier, que le sang coulait de nouveau dans ses veines. « … Yaroslav … »
Nom interdit, il n'aurait pas dû. Une familiarité qui ne lui était pas accordé, honte personnelle, mais il était loin. Bien loin de sa lucidité pure et chaste. Être de fièvre, maladive, son corps subissait les aléas d'une transformation comme une autre. Détrompez vous. C'était plutôt un souvenir. Un constat. Il n'était pas à l'infirmerie, et l'infirmier n'était pas présent. Ce lieu. Son regard embrumé tentait d'analyser où il était... Et ce fut bien compliqué. Légèrement redressé, appuyé sur ses coudes, ses yeux laiteux se posèrent sur la présence. Le garde chasse … Il le connaissait si peu, que faisait il ici
Re: A wolf boy in my garden •• Silance Jeu 1 Mar - 20:49
Les stigmates constellant la pulpe de l'existence essoufflée furent vêtus d'un lénifiant onguent naturel. Un murmure soupirant s'exsuda d'entre ses lippes, frêle balbutiement d'une appellation qui ne t'était point inconnue. L'identité de cette unique silhouette hantant le silence régissant l'infirmerie qui entrelaçait les mutilés de l'esprit et des esquisses. Délaissant légèrement le chevet de l'accablé, tu ravivas le flamboiement animant la cheminée en lui offrant une bûche récemment forgée de tes paumes désormais doucereusement endurcies de la torpeur de tes nouvelles responsabilités de garde-chasse. La crépitante pétulance ne tarderait pas à agréablement suffoquer davantage la maisonnette et enrober les arabesques de l'esseulé érodées du blizzard givré.
Est-ce que tu vas un peu mieux ? Je me permets de t'habiller car tu sembles encore trop épuisé pour avoir la force de le faire.
Une chemise accompagnée d'un pantalon, tristement trop éclipsants pour les courbes du jeune homme abandonnèrent ton armoire, confortablement lovés au creux de tes paumes. Sa proximité regagnée, tes mains s'échouèrent délicatement sur ses épaules, cascadant ensuite lentement vers l'arrière. Vestigiale étreinte destinée à redresser ses arabesques leptosomes au creux du lit. La nudité exhibée de son épiderme fut adroitement parée des accoutrements et tu le basculas finalement tendrement pour l'enfouir à nouveau sous les couvertures protectrices.
Une tisane relaxante fut ébouillantée et déversée au sein d'une tasse enjolivée d'une apparence de hibou, subtilement forgée au creux de la porcelaine, indélébiles scarifications artistiques. Précautionneusement tendue à l'existence flagellée d'éreintement, tes iris martelèrent doucereusement chacune de ses acrimonies lacérant son épiderme et camouflées de la texture curative.
Je t'ai fait une tisane pour te réchauffer davantage. L'onguent doit certainement faire effet. J'espère que tes blessures ne te brûlent pas à cause de lui.
Tes iris se ternirent d'une véhémente inquiétude à son égard. Les interrogations jaillirent au creux de tes méninges et même si les causes de la souffrance lui tiraillant les entrailles avaient été sans doute décelées par tes quelques réflexions, l'erreur de jugement était possiblement présente. Le gravé de ta sérénade s'éleva alors une énième fois et ta paume se maria doucereusement à la sienne, l'embrassant d'une réconfortante étreinte.
Je pense savoir pourquoi je t'ai trouvé nu et inconscient dans mon jardin mais je peux peut-être me tromper. Es-tu un loup-garou ?
@Croyance A. Halloway // Coucou ! Désolée de ce retard monstre ! Je n'ai pas oublié notre rp mais je suis toujours ralentie de partout :s J'espère que la réponse te plaira tout de même. J'ai mis Arizona en pause il y a plusieurs semaines déjà car je suis partagée entre l'idée de la garder ou d'en faire un reboot. Je te tiendrai au courant dans tous les cas
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Re: A wolf boy in my garden •• Silance Lun 12 Mar - 5:46
Not like the brazen giant of Greek fame, With conquering limbs astride from land to land; Here at our sea-washed, sunset gates shall stand A mighty woman with a torch, whose flameIs the imprisoned lightning, and her name Mother of Exiles.
Car les ténèbres ne sont pas son fort, qu'ils sont puissants et mauvais chez lui, il avait préféré la lumière. Mais la lumière même le fuyait, il était dans un entre deux, sur une limite instable entre la folie et la clarté. L'abstrait même de ses sentiments qui doucement, sur le bout du pinceau, venaient dessiner des courbes difformes. Sa vision flou filtrait la douleur, son corps, il ne le sentait plus. Jouet dans les mains d'un demi humain, sa pudeur fut mise de côté l'espace d'un moment, car il n'était pas recommandé dans son état de s'amuser à frôler la timidité du bout des doigts. Se laissant faire, Croyance, tête basse, cherchait un fil connecteur, une raison de sa présence ici. Le malheureux. Dès qu'il plongeait dans ses souvenirs, une douleur vive venait lui arracher une grimace peu flatteuse pour ses traits si fins.
Halloway aurait préféré disparaître présentement. Ce n'était pas agréable, d'être victime d'un oublie si puissant qu'il aspire à la démence. Pendu dans ce vide si séduisant, le préfet osa relever son regard rêveur sur cette silhouette qui se découpait dans tout ce paysage peu familier. Et pourtant. Et pourtant cette chaleur qui venait embrassait sa peau le rassurait, cette douce odeur d'infusion calmait ses mœurs, sa voix même taisait ses œdèmes.
« … Oh je... » Sa gorge enrouée ne lui permettait pas de débattre trop longtemps sur sa condition, et ses questions s'évadèrent en même temps que ce faible souffle qui se bloquait dans ses cordes vocales. La main du garde chasse venait d'épouser la sienne, et un frisson parcouru tout son être, faisant frémir son échine d'une crainte qui se voulait réaliste.
Ses yeux devinrent humides. Croyance s'en voulait tant, d'avoir faiblit, et il comprit bien vite le pourquoi du comment.
« … Ne le dîtes pas … ne le dîtes pas aux autres. Je vous en supplie. »
Honte de sa monstruosité, honte de ce penchant horrible pour l'impardonnable, le jeune homme se mordit la lèvre. Que demandes-tu de garder secret Croyance ? Ta nature, ou ton amour pour Yaroslav ? Les deux, mais il l'ignore, car il ne se souvenait pas d'avoir murmuré son prénom.
« Je suis vraiment navré monsieur. » Si ses yeux hurlent la tristesse et la névrose, son cœur battait toujours pour une flamme vive, et sa main se mit à légèrement trembler. Cette nuit dû être horrible pour ce frêle corps, et heureusement pour lui, il n'avait fait aucune victimes. Ses doigts qui n'étaient pas occupés à serrer ceux de Silas se réchauffaient autour de la tasse qu'il lui avait tendu un peu plus tôt, et il réalisa dans ce reflet brun aux tendances d'or que sa mine était effroyable.
Un sanglot s'échappe. Il venait de tomber dans le gouffre; il craquait.
Re: A wolf boy in my garden •• Silance Lun 9 Avr - 4:09
L'hésitation avait enrobé ses palabres qui s'essoufflèrent fugacement, incapables de s'extirper d'entre ses lippes pour vérifier cette interrogation qui avait détonné de ta part. Ta paume qui s'était échouée sur la sienne lui insuffla des tressaillements suintants de cette crainte que tu espérais évanescente tandis qu'un incandescent émoi fit fugacement miroiter ses iris.
Rassure-toi. Je ne dirai rien du tout aux autres, c'est promis. Détends-toi et essaie de ne plus penser à rien. C'est plutôt moi qui suis navré de te voir aussi souffrant et tu peux m'appeler Silas.
Tu le balafras d'un doucereux regard, effrité d'être impuissant face à cette si abyssale lypémanie lui tiraillant les entrailles et lorsque son affliction jaillit le long de son faciès, tu lénifias le creux de ses paumes en t'emparant de la tasse pour la délaisser sur la commode agrémentant son chevet. Tes bras enrobèrent ses fébriles esquisses pour l'étreindre de ta tendresse. Une de tes mains se lova au creux de son lactescent ballet capillaire, le conquérant de caressants sillages et tu le gangrénas doucereusement de ton souffle, désireux de lui offrir quelques rafraîchissantes brises tant une ardeur fiévreuse semblait vouloir l'assujettir.
Shhhh. Ca va aller, je suis là.
Tes arabesques agglutinées aux siennes oscillèrent à travers les airs, délicate berceuse destinée à essouffler les maux tourmentant son esprit trop accablé pour étinceler d'une aura vindicative. Tes cordes vocales s'animèrent de tendres vibrations, érigeant une apaisante symphonie dénuée de palabres qui s'écoula d'entre tes lippes légèrement entrouvertes. Tes paupières opprimèrent tes prunelles, la soie immaculée du jeune homme assaillie de nouvelles promenades débordantes d'affection.
Tu peux me parler de tes tourments si tu le désires, ça te ferait sûrement énormément de bien et je te garantis que tout ce que tu m'avoueras ne sortira jamais de cette cabane.
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Re: A wolf boy in my garden •• Silance Mer 11 Avr - 16:39
NOT LIKE THE BRAZEN GIANT OF GREEK FAME, WITH CONQUERING LIMBS ASTRIDE FROM LAND TO LAND; HERE AT OUR SEA-WASHED, SUNSET GATES SHALL STAND A MIGHTY WOMAN WITH A TORCH, WHOSE FLAMEIS THE IMPRISONED LIGHTNING, AND HER NAME MOTHER OF EXILES.
Souffrance qui éclate au grand jour, sans éclat pourpre, sans hurlements de terreurs, simple écume salé qui vint s'écraser sur le creux de ses joues. Peux-tu me sauver de tout cela Silas ? Toi à qui l'amour est si dangereux ? Sa poitrine se resserre d'avantage, se vide de ses sanglots retenu jusque là. C'est un océan, Croyance, qu'il laisse glisser le long de son âme. C'est un sinistrose, c'est une migraine qui refuse de quitter son être. C'est une flamme qui rapidement, devint incendie.
« … Devrais-je me repentir de mon amour ? Ce n'est pas un crime .. alors pourquoi ai-je l'impression de brûler en enfer depuis que j'ai osé éprouver des sentiments pour cet homme .. »
Ses doigts vinrent accrocher le haut du garde chasse dans un acte désespéré, blottit contre lui, comme si son corps allait disparaître dans cette ouragan, comme si tout allait s'arrêter s'il continuait de parler.
« Silas .. comment arrête-t-on d'aimer ? »
Cette tâche semblait impossible, une blague divine sûrement, mais il se le demandait un peu plus. Non. Il ne devrait pas. Croyance se dégoûtait à songer ainsi de tels propos. Car dans cette lutte il s'était promit une victoire et il ferait tout pour l'avoir. Si ses jambes ne peuvent plus le supporter, il rampera, si son souffle se fait plus court il arrêtera de respirer, si sa vision se fait trouble, il ira aveuglément, qu'importe, il n'avait plus rien à perdre.
« Je suis sincèrement désolé, cela me gêne vraiment de .. vous exposer ainsi mes souffrances … nous nous connaissons si peu .. »
Croyance se recula pour essuyer ses yeux du revers de sa manche, fixant par la suite ses mains, il réalisait petit à petit la situation et se trouvait bien idiot.
« .. Bon sang vous .. m'avez vu nu. » Sa main vint épouser son front, prit d'un embarras particulier, sa malédiction, en plus d'être singulièrement douloureuse, avait bien d'autres inconvénients. Et présentement, Halloway voulait disparaître de honte.
Re: A wolf boy in my garden •• Silance Jeu 12 Avr - 0:09
Véhémente empathie qui t'éroda les trippes, tes iris effrités et tressaillant de lypémanie à l'égard du loup-garou et ton palpitant douloureusement asphyxié face à cette torpeur passionnée semblant vous entrelacer. Ardent, flamboyant amour te gangrénant autant les entrailles que les siennes. Incessantes et vigoureuses dévastations de ton existence déchue de son abyssale attirance envers Earl. Ton esprit se lénifia pourtant, à cette doucereuse pensée qui éveilla ta conscience sur cette malédiction t'étreignant, nullement dangereusement entichée de cet autre être, le galvanisant ainsi de la possibilité de s'enliser au creux de fleurissantes passions affriolantes de sincérité à l'avenir.
Aimer n'est pas pécher, tu n'as pas à te repentir de cette émotion. Je sais plus que quiconque à quel point l'amour peut être semblable à de la torture mais contrairement à moi, tu pourras ressentir cette émotion pour une autre personne, rassure-toi. Si Earl s'en va, peut-être aimerais-je quelqu'un d'autre mais pas aussi intensément que lui. Il y aura une part de vide en moi je suppose ...
Le bout de ses phalanges qui s'arrima ineffablement à tes accoutrements raviva l'étau d'un de tes bras échoué autour de ses arabesques tandis que l'autre les délaissa délicatement, le creux de ta paume désireux de dévaler le long de ses esquisses dorsales, les flagellant de caressants torrents et ton menton s'affala doucereusement sur sa truculente soie immaculée, tes prunelles s'ostracisant la vue, revêtues de leur manteau ciliaire rabattu.
L'amour n'est pas un sentiment qui se contrôle. Il faut apprendre à vivre avec lui autant qu'il nous donne parfois des ailes qu'il nous enfonce également d'autres fois dix mille lieues sous terre. Mais ce n'est pas quelque chose d'aisé, je le sais.
T'abandonnant tendrement, le jeune homme essouffla le nacre affligé estropiant ses pommettes et tes doigts extirpèrent un mouchoir de la boîte gisant sur la commode pour consteller ses joues de doucereux tapotements, un croissant auréolé de plénitude ornementant tes lippes tandis que l'embarras sembla subitement l'asservir.
Oui et je suis rassuré que ce soit moi qui t'ai trouvé. Qui sait ce que quelqu'un de perfide aurait pu t'infliger si ça avait été lui à la place. Je suis navré, j'ai regardé ton corps à cause des blessures pour les soigner. Tu devrais d'ailleurs plus hydrater ta peau, elle est un peu sèche par endroit. J'ai des crèmes pour ça si tu veux. Tu peux me tutoyer au passage, ne t'inquiète pas pour ce genre de politesse.
La nudité de ses courbes auparavant exhibée ne t'avait point engorgé de vilénie, la pureté éclaboussant chacune de tes rutilantes racines, forgeant ton être jusqu'au bout des cuticules. Un ultime sillon caressant se fracassa contre ses cascades lactées du creux de ta paume et tes iris s'enlisèrent au creux des siens.
Tu vas mieux ? Je ne t'ai pas proposé tout à l'heure vu que tu étais bien plus épuisé mais si jamais tu veux que je te cuisine quelque chose n'hésite pas. Tu n'as certainement pas mangé de toute la nuit ...
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