Legilimancie ; un mot qui n'inspire rien de bon à Samuel. Ces personnes qui viennent mettre leur vilain nez dans tout sauf ce qui les regarde. Étranges et agaçants spécimens ces légilimens. Tout ça devenait d'autant plus frustrant que son spécimen à lui était une commère de compétition. Fenry Williams. Au fond, Samuel n'est pas sûr qu'elle-même sache vraiment ce qu'elle fait.
Tu te demandes pourquoi je te raconte toute ça ? Parce que Samuel n'a absolument aucune envie qu'une stupide rumeur sur ce qu'il fait de son temps libre se propage dans les couloirs du château. Stupide rumeur... Pendant un instant, Samuel se demande comment elle serait reçue. Qui pourrait croire que le très doux et agréable cracmol n'est qu'une façade, dissimulant un être sinistre et torturé ?
Ainsi, le voilà à attendre l'air de rien que la demoiselle rentre au bercail. Souriant aimablement aux autres élèves qu'il croise. Bientôt, il peut voir la silhouette de celle qu'il attend avec impatience se dessiner dans l'ombre ambiante des cachots. Ses yeux noirs l'observent attentivement, un sourire plaisant sur les lèvres. Là voilà assez près. Il s'approche, posant sa main chaude sur son épaule, près de sa nuque.
"Fenry... tu as passé une bonne journée ?"
Cette question n'a aucune importance, mais Samuel fait mine de s'intéresser un minimum. Ce n'est pas comme si elle ignorait ce qui se passe dans son esprit tordu. Il en profite pour amener la jeune femme dans un endroit un peu plus isolé, se servant de son point de contact.
"Bien... j'aimerais qu'on discute. Tu n'as rien contre ?"
Il la lâche finalement, vient appuyer son dos contre le mur froid, et attend.
Dernière édition par Samuel H. Hassan le Sam 29 Déc - 12:06, édité 3 fois
Blue à côté d'elle et un bouquin sous le bras, le pas rythmé par les mouvements de foule, Fenry se rendait à son dortoir, quittant son amie au quatrième et voyageant alors seule dans une multitude d'élèves qui se bousculaient au travers des couloirs.
Une main se glissa sur son épaule et un frisson parcouru sa colonne vertébrale. Qui se permettait donc un tel contact ? Elle plissa le nez, se retourna et haussa un sourcil en décrivant les traits du visage qui appartenait à cette main.
« Samuel. »
Oh, elle n'avait rien de particulier contre Samuel. Il était malhonnête ; c'est finalement tout ce qu'elle lui reprochait. Tant qu'il lui foutait la paix, elle en avait rien à faire, Fenry. Alors qu'est-ce qu'il lui voulait ? Rendue perplexe par son attention - puisque de toute évidence, il devait savoir qu'elle savait pour son petit jeu -, elle s'apprêta à lui fausser compagnie sans ajouter un mot de plus, mais il l'emmena plus loin, où les regards indiscrets ne pourraient les interrompre. Merde.
« Si par 'discuter' tu veux dire me casser le nez pour me faire comprendre que je devrais me mêler de mes affaires, prends un numéro et fais la queue. »
Et pourtant, à lire sous son crâne, elle savait qu'il n'était pas à ses bassesses ; casser un nez c'était trop facile. Samuel était plus subtil, plus raffiné dans sa décadence - étrange folie.
Elle releva le menton, mais ne le quitta pas des yeux ; tenta de se donner de la contenance en espérant que quelqu'un - Cannelle, Valentyne, peu importe - l'extirperait de cette conversation.
« Qu'est-ce que tu veux ? »
Samuel H. Hassan
Cavalier de l'apocalypse
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Re: Hush Hush | feat. Fenry {clos} Sam 10 Mar - 14:51
HUSH HUSH
Pas besoin d'un quelconque pouvoir psychique pour comprendre que la situation met Williams mal à l'aise. Samuel lui offre un sourire commercial aux accents calculateurs. Pour un peu, on croirait à un démon proposant un marché à une âme torturée en perdition. Rien ne sert de faire semblant avec celle-là, elle sait quoi qu'il arrive.
"Je n'ai jamais eu la patience d'attendre gentiment mon tour... Toi comme moi savons que te casser quelque chose serait parfaitement inutile."
Court silence. Le regard de Samuel se perd quelques secondes dans le vide, en proie à une intense réflexion. Il faut bien reconnaître que la jeune femme à l'extravagante chevelure possède une intrigante capacité à... indisposer les autres. D'ordinaire, Samuel s'en ficherait on ne peut plus. Il se contenterait d'entendre les autres se plaindre d'elle. Sauf que, présentement, c'est justement lui qu'elle indispose.
"Non, non... Je pense que tu en as au moins une vague idée de ce que je te veux, Fenry."
De sa hauteur, il la surplombe et l'observe tel un chercheur qui se penche sur un sujet de vivisection.
"Tu sais beaucoup plus de choses qu'il ne faudrait sur les gens, de manière générale. Mais, moins généralement, cela m'inclue aussi dans le tas."
Le haut du corps de Samuel s'agite presque imperceptiblement, en proie à un ricanement silencieux. Elle a dû garder un souvenir encore plus agréable de son esprit que de celui des autres.
"Qu'est-ce que tu as vu, Fenry ?"
Dernière édition par Samuel H. Hassan le Mar 22 Mai - 16:14, édité 2 fois
Fenry D. Williams
Captain Queenie Bitch
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Re: Hush Hush | feat. Fenry {clos} Sam 10 Mar - 15:37
Hush hush
Fenry était fatiguée des maux du monde, des petits êtres égotiques qui se débattaient avec lassitude au travers de leurs vies misérables. Fenry était celle qui voyait, celle qui n'était plus aveugle, qui regardait les autres comme ils étaient vraiment, et plus elle avançait dans le temps, plus les gens qui l'entouraient la rendaient malade. Samuel faisait partie de ces gens petits, vicieux ; ces personnes hypocrites qui la dégoûtaient.
Il pouvait bien dire - faire - ce qu'il voulait, sa vie était déjà en pièces, son âme en miettes, et elle n'avait plus rien à perdre, plus d'espoir à entretenir. Fenry avait perdu toutes les craintes - peurs - superficielles qui hantaient son esprit acerbe. Il ne restait en elle que des colères et des fièvres.
Un ricanement glissa sur ses lèvres malignes, le regard noir et le sourire mauvais.
« Aurais-tu peur, Samuel ? »
Elle s'avança d'un pas, le poussant pour le faire reculer, qu'il la laisse respirer. Et le pied lourd, ferme, elle s'affirma sans peine devant sa silhouette sombre - effrayante. Elle releva le menton, grandissant sa stature déjà grande.
« Si toi et les autres n'étiez pas si mesquins, hypocrites, menteurs, vous ne seriez pas si effrayés à l'idée d'être révélés. J'ai vu ce que je devais voir, et c'est tout. »
Elle jeta un regard par dessus de son épaule, vérifiant que personne ne s'approchait - elle espérait secrètement que cela arrive. Puis elle reposa son attention sur Samuel, et fronça les sourcils. Elle en avait assez, qu'on lui reproche de voyager au travers des pensées ; s'ils avaient le droit d'être malhonnêtes, elle avait le droit de rechercher la vérité, et ils pouvaient bien se monter contre elle, elle n'allait pas arrêter.
« Et contrairement à toi, contrairement à vous tous, je n'ai rien de si terrible à me reprocher. »
Samuel H. Hassan
Cavalier de l'apocalypse
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Re: Hush Hush | feat. Fenry {clos} Sam 10 Mar - 16:27
HUSH HUSH
La peur. La seule que Samuel connaisse, c'est celle qu'on l'arrête avant qu'il n'arrive à ses fins. La terreur, même. Le jour où le monde saura sera le jour de gloire, pas avant. Les gens ne comprennent pas, ne savent pas. Les gens l'étoufferaient, l'enfermeraient pour l'arrêter. Les gens le tueraient à petit feu. Alors...
"Ce n'est pas expressément toi qui me fais peur, dans tous les cas."
Samuel la laisse le repousser pour mieux revenir plus tard dans cet intriguant échange physique déterminant qui tient l'autre par la gorge. Il refuse néanmoins de faire disparaître son si dérangeant sourire, l'écoutant silencieusement jeter ses accusations, s'arrêter puis reprendre. Et, quand il ouvre la bouche à nouveau, sa voix est d'un calme impérieux.
"Tu crois dénoncer quelque chose que personne ne sait ? L'hypocrisie est plus que le mal du siècle, c'est le mal de l'Homme. Si on ne l'est pas envers les autres, on l'est au moins envers soi-même et ce n'est pas une question de volonté, mais de temps. Méfie-toi."
Qu'elle regarde dans l'esprit autant qu'elle le veuille, et qu'elle y trouve un endroit plus apocalyptique que l'enfer et qu'elle en revienne mutilée. Chacun voit doucement son lot d'hypocrisie et de perdition venir à lui en temps voulu, s'il est une chose que Samuel sait, c'est bien celle-là.
"Je ne suis pas là pour écouter ta philosophie bien-pensante, elle ne m'atteint pas et m’intéresse encore moins. Et puisque tu ne comptes pas me dire à moi, sombre hypocrite que je suis, ce que tu as vu, j'apprécierais néanmoins de savoir ce que tu comptes en faire."
Dernière édition par Samuel H. Hassan le Mar 22 Mai - 16:10, édité 2 fois
Il touchait juste, mais Fenry n'avait pas perdu sa contenance. Le regard grave, l'allure menaçante, elle avait gardé les épaules droites et le menton levé, tentant de conserver le peu de prestance qui lui restait pour ne pas se laisser écraser. C'est qu'elle avait sa fierté, et même si elle lui aurait bien concédé cette victoire, elle n'était pas prête de s'abaisser.
Alors fronçant les sourcils dans une énième tentative de se donner un air, elle fourra les mains dans ses poches, tout à coup consternée par sa question. Que croyait-il ? Qu'elle allait s'amuser à crier partout qu'il n'était pas exactement celui qu'il prétendait être ? Elle n'était pas si puérile. Non, Fenry était pire que ça.
« La question c'est qu'est-ce que tu ferais pour que je me taise ? »
Un sourire anima le coin de ses lèvres et une lueur inquiétante vint briller au fond de ses iris. Il aurait été incapable de la forcer au silence ; elle avait suffisamment appris à se défendre, autant moralement que physiquement, pour ne pas se laisser impressionner par un autre, et elle comptait bien tirer profit des pensées qu'elle avait récolté au fond de son esprit rangé.
« C'est pour ça, que tu es venu me voir, pas vrai ? Ce serait fâcheux que tout le monde sache que tu es un tocard.. Je me demande ce qu'en penserait Ollivander ? »
Fenry n'avait certainement pas exploré tous les recoins de son esprit, mais elle en avait vu assez pour se méfier ; et donc, pour menacer. Elle avait toujours marché comme ça ; elle s'attaquait aux gens qui lui faisaient peur, pour éviter d'être prise par surprise. Elle sortait les crocs avant qu'on ne la morde.
Parfois, Samuel enviait l'horripilante Williams. Qu'aurait-il fait, lui, avec un don semblable au sien ? Rien de bon, pas besoin de s'attarder sur la question. Néanmoins, il subsistera toujours dans un coin de sa tête cette ébauche de ce qu'il imagine comme une incroyable sensation. Celle de transcender le commun des mortels.
Son âme pourrit un peu plus de jour en jour. Samuel n'est plus à ça près. Aucun retour en arrière ne sera jamais possible, alors pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? La grande question fait gronder en lui une inquiétante excitation. Les expressions animant leur visage sont si proches qu'on pourrait imaginer deux diables commerçant ensemble, formant une scène profondément délétère qui repousserait n'importe quel témoin.
"Ollivander ? Va savoir si l'admiration qu'elle porte à ta petite personne dépasse son étrange volonté de voir un espoir pour chaque malheureux cracmol du château."
Souvent, Samuel était resté pensif quant aux motivations qui animaient la gryffondor à vouloir l'intégrer à son assemblée de joyeux cracmols combatifs. Mais, ce soir, il n'avait pas le temps d'ouvrir une nouvelle fois le sujet. Qu'Ollivander soit subitement confrontée à sa véritable nature ? Qu'elle accepte d'y croire ? Samuel ne le définirait que comme une simple erreur de parcours. Rien ne l'ébranlerait, tant lui que ses convictions. Fenry le pensait être un amateur...
"Quant à ta précédente question... Éclaire moi donc, Williams. Après tout, tu sais mieux que quiconque ce qui te ferait plaisir."
Samuel ne doutait pas qu'elle trouve un moyen de le torturer et d'essayer de lui faire donner la patte. Mais même cette certitude ne pouvait se faire faner ce sourire dérangeant et cette aura toxique.
En entendant les mots de Samuel quant à Andy, Fenry grinça des dents. C'était une fille intelligente, mais il avait raison : elle avait trop d'espoir, et cet espoir avait le pouvoir de l'aveugler. Samuel était un des leurs, des siens, il était dans cette catégorie minoritaire qu'elle s'était promis de défendre – d'aimer. Fenry n'était pas jalouse – elle savait à quel point leurs conditions étaient exécrables – mais un sentiment amer s'emparait d'elle quand elle imaginait tous ces cracmols pleins de bonne volonté faire confiance à ceux qui ne le méritaient pas.
Elle garda le silence, et croisa les bras sur sa poitrine, fronçant les sourcils en se demandant bien ce qu'il pouvait lui offrir. Samuel était doué pour manipuler ; faire croire. Fenry, quand elle n'était plus capable de legilimancie, avait l'impression d'être aveugle. Lui qui n'avait jamais eu ce pouvoir avait réussi un exploit qu'elle n'avait jamais accompli ; gagner la confiance de tous ces gens. Et ça avait l'air si facile.
« Je veux des informations. »
Elle serra les dents et soupira. Était-elle vraiment occupée de passer ce genre de marché avec Samuel dans les cachots ? C'était si louche. Elle décroisa les bras de sa poitrine et redressa son dos.
« Edwyn Ollivander est devenu occlumens. Je veux savoir ce qu'il cache. »
Elle tendit la main, comme s'il s'agissait d'un accord.
« Ainsi tu gardes tes secrets, mais tu dévoiles ceux d'un autre. Marché conclu ? »
Il ne laisse rien paraître, Samuel, mais ce n'est pas simple. Pas simple du tout. Ce n'est pas une surprise, cependant. Déjà un plan prend forme dans l'esprit détraqué de Samuel. Il ne se laissera pas approché, l'héritier mâle Ollivander... Il jauge d'un regard appréciateur la main tendue de sa camarade de maison, Samuel. Chacun peut trouver satisfaction une fois qu'on parle business sans tabou.
"Marché conclu."
Ce que ça devait lui coûter de pactiser avec une personne comme Samuel... Délicatement, la main tendue est saisie. Les yeux noirs viennent se plonger dans le regard de l'autre. Un sourire purement satisfait étire les lèvres du cracmol.
"Tu auras ce que tu veux."
Pour un peu qu'elle honore sa partie du contrat. Elle a piqué sa curiosité, à Samuel.
"Néanmoins, qu'est-ce qui te fait croire qu'Ollivander cache quelque chose ?"
Il faut bien commencer quelque part. Samuel choisit de commencer ici et maintenant. Qu'elle n'espère pas qu'il lui serve ce qu'elle demande sur un plateau sans quelques informations subsidiaires.
Il ne fait pas bon être en vie ces derniers temps. Le monde semble s'emballer comme un cheval un peu trop fou. Et ça tout cela résonne jusque dans ce château isolé, rempli d'élèves tous plus cachottiers et pourris les uns que les autres. Il n'est pas le seul prêt à beaucoup de choses pour cacher ses intentions, Samuel. Son avantage, c'est qu'il le sait. Comme il sait que tout le monde cache en soi une part de haine, de désolation et d'envie. Même ceux qu'on adule. Même la charmante et bienveillante Andy Ollivander.
C'est là la chance de Samuel.
Dernière édition par Samuel H. Hassan le Lun 24 Déc - 18:28, édité 3 fois
Samuel ne perdait pas le nord. Que ce soit lui qui lui demande des informations était normal ; il devait bien commencer quelque part. Mais sa question était imbécile, car personne ne devenait occlumens s'ils n'avaient rien à cacher. Fenry croisa les bras sur sa poitrine, et plissa les yeux. Avait-il au moins écouté ce qu'elle avait dit ? Ou attendait-il une autre réponse ?
Elle se mordit l'intérieur de la joue, et tenta de comprendre où il voulait en venir.
« N'est-ce pas évident? »
Elle haussa les épaules. Ca ne la dérangeait pas tant que ça de lui donner des informations, si ça pouvait l'aider à lui en fournir de meilleures. Mais là, elle n'avait rien à lui offrir. Elle grommela contre son manque d'initiative.
« Devenir occlumens n'est pas un loisir. Si il veut faire son esprit au mien c'est qu'il a des choses à cacher. »
Elle jetta un regard à une personne trop indiscrète dans le couloir qui avait rapidement observé (de loin) les deux Serpentards discuter. Elle songea un instant qu'ils devaient avoir l'air de deux démons, ainsi dans l'obscurité, à comploter. Elle soupira. Les rumeurs allait fuser ; encore.
« Je ne pourrais pas demander à sa soeur. Ce serait suspect venant de ma part. Je compte sur toi. »
Il observe sa gestuelle, il l'écoute attentivement. Le sujet semble déclencher chez Williams une certaine passion. Elles s'étirent en un sourire cynique, impudent, les lèvres de Samuel. Peut-être bien qu'il s'agît d'une véritable corde sensible pour la jeune femme. Et s'il n'était pas question de ses affaires, il se plairait à la faire vibrer, cette corde, Samuel.
« Évidence… Je ne serais pas spécialement étonné que le rejeton mâle des Ollivander n'ait eu pour motivation que de satisfaire son ego et son intellect. »
Samuel n'a jamais été généreux en compliments. En compliments sincères, tout du moins. Le reste est distribué à tour de bras pour ne servir que ses propres intérêts. Mais il faut reconnaître que le frère d'Andy la joyeuse cracmolle force un minimum d'estime… même de la part de Samuel, ou de Williams.
« Je comprends que tu n'aimes pas qu'un autre vienne essayer de conquérir ton bac à sable, Fenry. Ça ne me plairait pas trop non plus. »
Et ça le fait rire doucement, moqueur, Samuel. Après tout, l'Homme est un animal territorial. Le reste se cache dans la nuance…
« Il me semble que tout est dit, dans ce cas. Je te tiendrais au courant de l'avancée de mes… recherches. Ce sera donc au plaisir ou au déplaisir, à ta convenance, Fenry. »
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Blue à côté d'elle et un bouquin sous le bras, le pas rythmé par les mouvements de foule, Fenry se rendait à son dortoir, quittant son amie au quatrième et voyageant alors seule dans une multitude d'élèves qui se bousculaient au travers des couloirs.