En couple avec : Personne - donc pas avec un tocard. (Hennessy is watching you)
La porte est toujours ouverte (ft. Silas) Dim 11 Mar - 15:51
Silas E. & Béring L.
La porte est toujours ouverte...
Et au fond chez toi, c'est un peu devenu chez moi.
Aller chez Silas. C'était devenu une habitude pour Béring, depuis que l'autre ne vivait plus à la tour. La nostalgie s'emparait toujours un peu du cœur du blond quand il se rappelait des soirées passées à discuter dans la salle commune. Béring n'avait jamais eu la chance de savoir ce que c'était de grandir avec un frère ou une sœur. C'était un manque que Silas avait réussi à combler pour lui, au fil du temps. Si bien que parfois, Béring pourrait en avoir du mal à oublier que ce n'est pas le sang qui les lie.
Alors, souvent, il vient s'affaler dans le canapé de l'autre sans véritable raison, comme s'il était chez lui. Silas le laisse faire. Béring pourrait rester là des heures sans rien dire. Il faut dire que c'est sacrément confortable.
Aujourd'hui comme chaque autre jour, la porte est ouverte. Un livre sous le bras et son sac sur son épaule, Béring entre sans même prendre la peine de toquer.
"Silas ton serdaigle préféré est là et espère bien que tu as de quoi le nourrir !"
Imperceptiblement essoufflé par le chemin qu'il a fait pour arriver dans le coin pommé où se trouve la maisonnette, le sourire de Béring suffirait pourtant à illuminer la plus sombre des grottes. Il ferme la porte du bout du pied, la faisant légèrement claquer et abandonne sans plus attendre son sac sur le sol avant de se jeter sur la banquette, brandissant son livre sous le nez du garde-chasse. "J'ai quelque chose pour toi, aujourd'hui. J'suis sûre que t'en as jamais entendu parlé. Prépare toi... Savez-vous ce qu'est un narval monsieur Silas ?"
Haussement de sourcils comique, Béring a toujours aimé la mise en scène.
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Re: La porte est toujours ouverte (ft. Silas) Lun 12 Mar - 0:20
Effluves d'épars de cette viande sporadiquement et terriblement flagellée de ces impétueuses éclaboussures huileuses, désireuses de harponner sa chair et de lui faire connaître la ferveur d'une combustion à la véhémence pourtant atténuée du bout de tes phalanges, assujettissant les entrailles de ta cabane de leur fragrance. Un long tablier embrassait tes courbes ventrales, barrière tissulaire pour soulager tes accoutrements des probables estampillages engorgés de cette huile de cuisson à la rudesse d'essoufflement particulièrement entêtée face au fracas de l'eau tourbillonnante et engrossée de savon des lessives effrénées. La porte chancela soudainement, gémissant quelques craquèlements lorsque le creux de la paume de Béring s'y accola pour l'écarter de son chemin et s'insinuer à l'intérieur de cette demeure également sienne. Sa présence ne fut point auréolée de quelques palabres quémandant ta permission car l'entrave ornementant l'entrée se fissurerait toujours d'emblée face à cette existence si chérie par tes soins.
Mon meilleur serdaigle ! Ça tombe très bien je suis en train de cuisiner des escalopes de poulet. J'ai déjà préparé de la salade russe si jamais tu veux commencer par manger ça.
L'asthénie mutilant doucereusement les traits de son faciès t'incita à abandonner éphémèrement la poêle incendiée d'huile pour t'emparer d'un verre et l'engorger de la vitalité d'un jus de fruits. Les côtés de Béring regagnés, l'objet fut valsé entre ses phalanges et tu expias un délicat souffle qui culmina et balafra tendrement sa chevelure légèrement ébouillantée de sa marche pour atteindre le havre de paix qu'était ta cabane à son esprit. Le livre batifolant dans les airs attisa ton attention et tes iris s'y agglutinèrent ferventement. Son drapé au creux d'une couverture aux gravures nostalgiques du royaume des flots déchaînés était d'une splendeur qui hypnotisa ton regard embrasé de curiosité.
Bois un peu de jus pour te désaltérer. Ça me fait toujours un peu de peine de te voir toujours arriver aussi fatigué à la cabane. Tu peux prendre ton temps pour venir, tu le sais hein ?
L'appellation narval émoustilla fiévreusement tes méninges qui balbutièrent de réflexions s'étalant sur une dizaine de minutes. Aucune réponse ne vint cependant les faire frémir et ton gravé carillonna dans les airs.
Je n'en ai aucune idée. Si monsieur Béring aurait bien l'amabilité de me faire part de ses éblouissantes connaissances sur le sujet ?
Truculent sourire virevoltant le long de tes lippes.
Béring Leszczynski
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Re: La porte est toujours ouverte (ft. Silas) Mar 13 Mar - 14:20
Silas E. & Béring L.
La porte est toujours ouverte...
Et au fond chez toi, c'est un peu devenu chez moi.
L'odeur entêtante qui imprègne la maisonnette annonce un repas dont Béring ne sera pas déçu.
"Merci pour le jus, maman. Et sache que le temps que je mets à venir est le temps que je ne passerai pas affalé sur ton canapé, c'est pour ça que je me dépêche ! Ah, puis je préfère t'attendre pour manger, j'suis pas un sauvage."
Un rire amusé s'échappe des lèvres du serdaigle, elles-mêmes déjà tendues par un large sourire. Avec une soigneuse délicatesse, les mains de Béring tournent les vieilles pages légèrement jaunies. Le livre a cette odeur si particulière que seuls portent ceux qui ont vécu.
"Dans mon infinie mansuétude, je me sens disposé à te faire part de mes éminentes connaissances, Cher Ami."
Béring se racle la gorge pour s'éclaircir la voix. Retrouvant enfin la page qu'il avait plus tôt oublié de marquer, il tend à bout de bras l'ouvrage à son ami, tapotant du bout d'un doigt l'illustration d'un étrange cétacé arborant fièrement une longue corne. "Le bouquin date un peu, je l'ai trouvé dans la bibliothèque de mon père pendant les vacances. À part les estimations de population, c'est à peu près encore à jour, il me semble."
Certes, l'ouvrage datait des années 2010... Laissant l'ancien serdaigle tourner les pages à sa guise, Béring en profita pour vider le verre de jus qu'il lui avait gracieusement servi. "D'après les chercheurs moldus, il aurait contribué à forger le "mythe" de la licorne. Uniquement les mâles ont une corne."
Pour d'autres sorciers, ce rapprochement farfelu avec un animal réputé aussi pur et gracieux que la licorne devait sembler risible. Mais Béring, lui, ne pouvait pas s'empêcher de trouver le parallèle à la fois judicieux et presque poétique.
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Re: La porte est toujours ouverte (ft. Silas) Lun 9 Avr - 3:26
Tu délaissas délicatement le jeune homme pour valser à proximité des fourneaux et les assoupir, les épars viandeux ornementés d'une succulente dorure. Ce fut ensuite aux pommes au four d'être extirpées de leur pétulant bain que tu abandonnas au creux d'un large plat. Il alla agrémenter la table à manger accueillant déjà le gâteau au chocolat turgescent de délice et de saveur ainsi que le saladier engorgé de salade russe. Les escalopes de poulet se heurtant finalement à un troisième plat rejoignirent les mets avachis et tu exhibas des assiettes et des couverts que tu dressas soigneusement à proximité des divers repas.
De rien fiston. Tu sais que ça ne me dérangerait absolument pas si tu venais à t'affaler sur le canapé.
La générosité vocalisée du serdaigle éveilla tes quelques brisures rieuses et tu regagnas ses côtés, le creux de tes paumes recueillant l'ouvrage déjà effrité par les méandres temporelles. Les tapotements de Béring qui éclaboussèrent l'illustration décorant sa couverture s'entichèrent de toute ton attention et tes phalanges maculèrent les gravures de leur caressant sillage.
Il est magnifique. Quel subtil parallèle car après tout, il possède une corne torsadée, symbolisme de la licorne. Il existe en effet des licornes terrestres alors pourquoi pas des marines. On aura plus tard des licornes aériennes qui sait ? Je peux te l'emprunter ? Je suis très curieux de son contenu.
Ecartelé du bout de tes phalanges, ses premières pages furent gangrénées de tes ineffables contemplations, tes iris se galvanisant des écrits forgeant tout le savoir qu'il véhiculait à ses lecteurs. Un délice que tu amputas délicatement en le refermant, éclipsant ainsi le reste de ses trésors de tes iris émerveillés. Tu le déposas sur le canapé et ton regard s'amouracha du faciès de Béring.
Et si on continuait à en parler autour d'un bon repas ? Tout est prêt et disposé à table. Il y a des pommes au four, des escalopes de poulet grillées, de la salade russe et un gâteau au chocolat en dessert. J'espère que ça te plaira.
Tu t'éloignas du jeune homme pour l'inciter à agrémenter la table à manger de sa présence, un croissant de plénitude décorant tes lippes.
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