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[VIOLENCES] ❝ I'm gonna hurt you. Very, very bad. | Pv. Morpheus Gaunt.

Orphan E. Scamander
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Orphan E. Scamander
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[VIOLENCES] ❝ I'm gonna hurt you. Very, very bad. | Pv. Morpheus Gaunt. Lun 8 Mai - 22:38

i'm gonna hurt you. Very, very bad.


Dix-neuf heures.
Dans le bureau du directeur.

Il fait jouer ses doigts sur le bois de son bureau. Impassible et partial.
Orphan attend sa proie, comme un vautour qui patiente jusqu’à la venue de sa charogne.
Il jouera avec elle, putride. Il n’en peut plus d’attendre. Avide.
Ses yeux glacés fixent avec maîtrise, la grande horloge qui trône au dessus de l’immense porte de son bureau.
Mais qui doit venir ? A cette heure du repas.
Morpheus Gaunt. Le petit-fils d’un ami proche du directeur. Ramsay Gaunt.

Orphan entend des bruits dans le couloir, ses pupilles frémissent d’une excitante folie. Son envie cruelle et indéfinissable de faire du mal s’était éveillée. Orphan en impose lorsqu'il s'expose, non pas pour ses allures de mauvais garçon, mais par son charisme digne d'un roi. Une prestance totalement décalée par la pipe qu'il fumait sans honte, aux ardeurs de ses fumées hallucinogènes. Sa cravate qu’il resserre dans sa paume comme une cravache.

“Entrez.”
Tel un prédateur qui veille sur sa proie qui entre dans son filet, il attend que Felix s’avance, qu’il ferme derrière lui, et s’installe. Tout est calculé, comme si l’histoire était déjà écrite.

“Vous m’avez l’air en pleine forme, Monsieur Gaunt. Puis-je vous appeler Morpheus ?”
L’ascension de l’indécence est progressive. Il pose les règles du jeu.
Un manipulateur, un menteur, cela fait de lui un chasseur idéal. Veillant sur ses proies avec patience, surveillant son repas avec malicité.

“Vous vous demandez, sûrement ce que vous faites là, Morpheus.”
Ses yeux qui avant cela l’esquivaient comme s’il ne méritait pas son attention, se posent et s’ancrent avec force dans les siens désormais. Aussi froid qu’une colère détachée.

“J’ai eu des nouvelles de votre grand-père. Il aimerait avoir un peu des vôtres. Mais je lui ai juré qu’il n’y avait aucune raison pour lui de s’inquiéter.”
Cette fois, Orphan sourit. Il sourit pour lui faire comprendre sans même parler, la raison de sa venue ici. Il sourit d’une cruauté et d’un sadisme indescriptible. Car il sait que sa victime vient de comprendre. Qu’il vient de comprendre qu’il allait souffrir.
Tellement.
Fort.


M. Felix Gaunt
Lord Gaunt et Futur mari d'Andy
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Re: [VIOLENCES] ❝ I'm gonna hurt you. Very, very bad. | Pv. Morpheus Gaunt. Mar 9 Mai - 23:29

I'M GONNA HURT YOU
"I'm a chipped being on all sides, but nothing has ever succeeded in breaking me, and it is not today that things will change. I promised her."
Tes pas claquent sur le sol.
Tu es à l’entrée du couloir du septième étage.
Depuis que tu as reçu la lettre te convoquant ce soir même à 19 heure tapante dans le bureau de Monsieur Scamander, tu n’arrêtes pas de te demander pourquoi ? Qu’est-ce que tu as pu faire pour qu’il souhaite te voir.
Aussi loin que tu t’en souvienne, tu t’es toujours arrangé pour éviter son bureau, Orphan ne te semble pas être le genre de sorcier que tu apprécie, mais il reste l’autorité ici… ça t’emmerde un peu, mais t’as décider de rentrer dans son bureau en tant qu’élève bien sûr, mais aussi en tant qu’homme.
Tu es majeur Felix.
Depuis maintenant deux ans la Trace n’est plus agrippée à tes baskets et cela te donne une certaine confiance quand tu approches de la porte.
Tu entends le « Entrez » avant même d’avoir eu le temps de lever la main pour toquer à la porte.
Le visage d’Orphan te semble en dire long, sa posture aussi. Étrangement tu te visualise un lion charmant une gazelle. Tu dois te retenir de déglutir de travers et tu profites des deux secondes qui te sont accordés pour fermer la porte derrière toi pour te reprendre.
D’un hochement de tête poli tu salut le directeur de Poudlard avant d’avancer dans ton uniforme tiré aux quatre épingles, cape ouverte et de venir t’installer sur le fauteuil en face de lui.
Séparer par le bureau.
Sa soit disant constatation te déroute un instant, mais tu n’as pas le temps de vraiment t’attarder dessus, car la question qui suit te piques.
Elle te brûle.
Pourtant d’un délicat mouvement de la main tu l’y invite. Ce n’est pas un problème. C’est ton prénom, mais tu n’aimes pas la façon dont il roule dans sa bouche, ça te fait penser à lui… mais bien évidemment tu ne le fait pas remarquer.
Tu as l’impression qu’il joue, qu’il prend délibérément son temps, alors tu t’enfonce un peu plus dans le siège, prenant un peu mieux place. Ayant l’impression que la soirée sera longue.
Si tu te demande ce que tu fais là ?
Ah oui et pas qu’un peu !

Assurément monsieur le directeur.

Tu décide de quand même lui témoigner de ta réactivité un peu, mais attendant toujours qu’il en vienne aux faits : Que fais-tu là ?
Ses mots, détachés.
Son sourire, empoisonné.
Son regard, aliéné.
Tu comprends. C’est clair comme de l’eau de roche. Tes mains se referment sur les accoudoirs et elles serrent de rage.
Il sait.
Andy avait raison.
Il y a quelqu’un.
Si tu croise cette foutu chauve-souris tu lui fait la peau.
Tu sais que tu ne devrais pas te laisser dominer par ce genre de pensées, que tu devrais garder ton sang-froid, mais tu sais que c’est lui. Tu as l’impression de le voir au travers de ce rictus qui te souffle intimement que tu vas souffrir.
Tu vas souffrir Felix.
Oh oui !
Et tellement fort.
Tu as l’habitude d’encaisser les coups, de serrer les dents, mais avec Andy dans l’équation ça donne quoi ? Tu ne sais pas et ça t’effraie. Pourtant tu restes droit, tu croises tes jambes et décide même de laisser tes lèvres se relevé légèrement en un petit sourire.
Tu feins l’ignorance.
Jouant au jeu sur un ton presque joyeux.

Il n’a effectivement pas à s’inquiéter, je me porte comme un charme ! Et lui comment va t-il ?

Tu t’en contre fou.
Mais alors, plus que tout !
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Orphan E. Scamander
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Orphan E. Scamander
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Re: [VIOLENCES] ❝ I'm gonna hurt you. Very, very bad. | Pv. Morpheus Gaunt. Mer 10 Mai - 0:31

i'm gonna hurt you. Very, very bad.


Un sourire. Un sourire torve qui déchire son visage d’une aliénation incontrôlée.
Orphan l’observe, comme si un mur invisible les séparait. Les bras croisés sur son bureau, il fait jouer ses doigts nerveusement sur le bois, impatient d’en finir, mais torturé par une volonté cruel de faire durer le supplice. Comme un plat qu’on déguste lentement, qu’on fait rouler sous la langue, et achevant d’un coup de dent.

Orphan observe Felix sans ciller, l’analysant dans ses tics, dans ses tocs, dans son trac à peine dissimulé par un sourire provocant. Un sourire maladroit qui excite le directeur, dans son désir de le voir ramper, de le faire plier. C’était encore plus délectable, de briser une personne solide. Felix était ce genre de proie qui avait déjà subi le pire. Et Orphan était là pour lui offrir. Encore. Pire.

Felix réponds calmement. Le directeur arque un sourcil et tord ses lèvres dans une grimace narquoise. D’un ton narquois mais détaché, il rétorque immédiatement.
“Ne perdons pas notre temps avec des banalités.”
Cette fois, il ne lui demande pas son avis.
Orphan attrape la baguette qui se tenait posée à sa droite, sur son bureau, et se met à la faire tourner entre ses doigts en l’observant. Il n’accordait même plus un seul regard à Felix, comme si sa présence n’était au final que secondaire.

Il attaque. Comme le serpent qui surprend sa proie. D’abord à la cheville, pour le faire tomber.
“J’ai entendu maintes et maintes rumeurs sur vos fréquentations. Hm.. Discutables, certes mais suis-je ici pour juger ?”
Bien sûr qu’il l’était. Mais Orphan préférait se dissimuler derrière quelque chose de plus concret, de plus obsessionnel pour sa cible. Les souvenirs.
Jouant toujours avec sa baguette, le bois de sureau ayant été tracé par des gravures aux symboles étranges. Il la pointe vers son élève d’un sourire maussade et l’observe pendant un moment.
Silence. Orphan le déshabille du regard, comme s’il lisait son âme sur du papier.

“Andy, c’est ça ?”
Ses yeux perçants le dévisagent avec perversion. Il pointe sa baguette sur lui sans vraiment le viser, comme s’il allait lui lancer un maléfice par erreur.
“Votre grand-père aimerait plus de détails sur votre vie à Poudlard. Je vous propose de lui répondre ensemble. Et si vous m’en disiez plus, sur ce que vous faisiez dans la salle sur demande mardi soir ?”

Orphan a un rictus incontrôlé, comme s’il se retenait de rire. Il avait aperçut des flashs, dans sa mémoire. C’était comme un viol, pur et dur. Un viol de son intimité, de ses souvenirs, de sa vie privée. Mais Orphan n’avait aucun scrupules. Ses élèves lui appartenaient, leur mémoire aussi.
Dans cette volonté de l’humilier toujours plus, il se laisse tomber en arrière dans son fauteuil.
“Je ne crois pas que votre grand-père souhaiterait apprendre que vous entretenez des rapports aussi intimes avec cette..”
Mais Orphan a du mal à prononcer ce mot. ça le révulse. Pour lui, ça n’existe pas. Il est dans le déni.
“.. chose.”
Silence. Décomposition de la charogne. Spectacle d’une jouissance inné. Début de la fin.
“N’est-ce pas ?”


M. Felix Gaunt
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Re: [VIOLENCES] ❝ I'm gonna hurt you. Very, very bad. | Pv. Morpheus Gaunt. Mar 16 Mai - 17:22

I'M GONNA HURT YOU
"I'm a chipped being on all sides, but nothing has ever succeeded in breaking me, and it is not today that things will change. I promised her."
Comment ça « ne perdons pas de temps » ?
Tu hausses un sourcil perplexe, mais tu restes en place.
Tes yeux suivent chacun de ses mouvements, chacune de ses expressions, même si tu sais qu’il va te surprendre, qu’il n’est pas là pour te proposer un thé… non il va te faire du mal, il va jouer avec tes cordes sensible et rien que l’idée de savoir que tu restes assis là, attendant, presque imperturbable, te rends amer.
Orphan fait tourner sa baguette.
Tu te rappelle que la tienne n’est pas très loin. Tu te dis Felix, qu’il est certainement le genre de personne qui n’aurait pas le moindre regrets à user de magie sur autrui, surtout si ton grand-père lui a donné la permission de te toucher.
De marquer ton corps d’une nouvelle cicatrice.
Il reprend la parole.
Tu pince les lèvres.
Te retenant de dire que non, il n’a aucuns regard à avoir sur tes fréquentations, qu’il soit le directeur ou non. Tu n’aime pas sa façon de te prendre de haut, même s’il en as le droit au vue de son statu, mais… ton côté sang-pur, ton côté fier, n’aime pas qu’un sang-mêlé te rappelle à l’ordre. Oui parce que tu sais très bien de quoi il parle quand il emploi le mot fréquentations.
La pointe de sa baguette se braque sur toi.
Sans vraiment le contrôler, ton regard le défis.
Qu’il ose.
Il prononce son nom.
Ton cœur défaille un instant.
Il te reparle de Ramsay, mais tu sais qu’il s’en fou, que ce n’est qu’une excuse et enfin il te demande ce que tu faisais dans la Salle sur Demande. Oh mais tu vas lui répondre, ne pas lui laisser le temps d’en placer une autre avant que tu ne te sois justifié.
Et grâce à dieu, c’est encore Felix qui parle.

Sans vouloir vous offensez monsieur le Directeur, je pense que vous savez parfaitement ce que je faisais dans la Salle sur Demande Mardi soir. Je pense que vous savez aussi que la Salle sur Demande ne peut pas être contrainte et que donc, elle m’a laissé entrée, sachant parfaitement ce que j’allais y faire. Mais vue que j’ai certainement enfreint une règle de l’école, je comprendrais que vous me retiriez des points, ou encore que vous m’excluiez temporairement de l’école. Tu renforce ta dernière phrase par un petit sourire. Je ne pense pas avoir fais quelque chose qui puisse entraîner une punition plus lourde.

On sens que Morpheús est là.
Tout près.
Il tremble sur le bord de tes lèvres.
Il rampe, plantant ses harpons dans ta chair, remontant du tréfonds de ton âme. Il se glisse dans tes veines et il brûle, si fort en toi.
Orphan a le visage déformé par un rictus.
Tu as l’impression qu’il se retient de rire.
Ça te donne envie de te lever et du lui prendre sa baguette.
D’abattre tes deux poings sur le bureau.
Soudain tu te souviens ce qu’on dit dans les couloirs… Le Directeur il lit dans l’esprit et là tu comprends. Il voit dans ta tête, il fait siens des souvenirs qui t’appartiennent.
L’enculé.
Et il poursuit, toujours aussi fier, toujours aussi détraqué et flippant à souhait.
Et c’est la fin.
E x p l o s i o n

Excusez-moi, mais je ne pense pas qu’une personne ayant pour sœur une cracmole puisse se permettre de les qualifier de choses.

Salut Morpheús.
Heureuse de te voir entrer dans la partie.
Voilà il est là.
Le regard étincelant, se tenant droit, bouillonnant de la tête au pieds et la voix tranchante, glaciale, mais mesurée.
Doucement tu te redresses, dépliant tes jambes et te levant en plusieurs mouvements détachés.
Ton regard plonge dans celui du Directeur.

L’heure du dîné approche et puisque je ne pense pas qu’à part me punir comme je vous l’ai suggéré plus tôt, vous puissiez faire autre chose… tout en restant dans les closes du règlement, je crois bien que cette entrevue est fini. Tu t’incline poliment. Merci monsieur le Directeur de m’avoir reçu et de m’avoir accordé de votre temps.

Tu ne bouges pas plus pour autant.
Attendant qu’il t’autorise à quitter la pièce, comme on te l’a si bien appris.
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Orphan E. Scamander
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Re: [VIOLENCES] ❝ I'm gonna hurt you. Very, very bad. | Pv. Morpheus Gaunt. Mar 16 Mai - 21:01

I'M GONNA HURT YOU. VERY, VERY BAD.


Orphan dévisage. Il ne laisse rien paraître. Peut-être parce qu’il ne ressent rien après tout. Il s’amuse à fixer ses yeux comme si c’était deux grosses perles étincelantes. Il décèle au fond de ses iris un feu inextinguible. Aussi puissant que du feudeymon. Il aime ça Orphan. Il aime faire monter ce sentiment de puissance chez ses victime. Ils se sentent fier, happé d’une provocation sans nom, frappé par la foudre d’un démon.

“Qui a mentionné une punition dans ce genre d'extrême ?”
Sa voix est caverneuse, profonde. Toujours aucun sourire à l’horizon. Un sérieux des plus mesurés. Ou plutôt un ennui des moins contrôlés.
Orphan pose sa baguette. Il le laisse parler, le menton posé sous ses deux mains entrelacées.

Il explose. Tout avec sang-froid. C’est beau à voir. Ramsay serait fier. Orphan en est certain.
Fier de voir son bâtard se comporter comme un Gaunt. Parfois.
La proie n’est tout de même si peu habile, impulsive. Et un agneau désorienté ne peut que se faire croquer, décimer, déchiqueter.
Felix prononce Aileen. Sa condition.
Les yeux clos d’Orphan s’ouvrent immédiatement d’un battement de cil d’une froideur calme.

“Ne parle pas d’elle.”

Silence.
Il n’a pas besoin de mots. Parce qu’Orphan n’a rien à en dire.
Orphan a juste besoin de regard. Il dévore Felix du regard. Ses iris sont cachés par un voile brumeux. Orphan ne ressent rien, et ne laisse rien ressentir. Mais on pouvait distinguer une volonté de faire du mal au travers. Une volonté de lui arracher les membres lentement, de sentir ses muscles, ses os se déchirer lentement…

Felix continue d’essayer de s’imposer en maître, de poser ses propres règles. Orphan pousse un long soupire, laissant s’installer la morosité du silence à nouveau. Il se laisse tomber en arrière et lève les yeux vers le plafond. Il craque même ses doigts, laissant le bruit de ses articulations rompre ce moment d’arrêt.

“Ramsay ne m’avait pas menti sur toi, … Morpheus.”

Orphan se relève et appuie ses mains sur ses genoux pour étirer son corps. Il s’approche de lui, sans même lui adresser la moindre attention. Une fois face à lui, il croise les bras.

“Tu penses sûrement avoir souffert.. Oh oui, énormément souffert.” Il passe sa langue sur ses lèvres. “Le pauvre petit Felix a subi des coups, et ses cicatrices en témoignent.. Le pauvre.. il a dû. Tellement. Avoir. Souffert.”

Orphan se colle presque à lui cette fois, leur souffle se mèle. Il lève ses doigts pour venir remettre une mèche des cheveux de son élève en arrière et murmure à quelques centimètres de son visage.

“Tu crois peut-être avoir ressenti la pire douleur qui puisse exister.” Sa voix se fait plus inquiétante, glissant comme une menace à l’aspect d’une caresse. “Mais c’est faux. La plus grande douleur, elle est là.” Il pose le bout de son index sur sa tempe et tapote.

Cette fois, son regard est presque fou, et son sourire est dément. Orphan ne ressentait plus que de la joie ultime, une frénésie de bonheur.

“Tu ne sais faire que fuir Morpheus Gaunt. Tu n’es qu’un lâche qui se cache derrière des cicatrices. Mais est-ce que ta chère cracmolle de gryffondor désire se tenir aux côtés d’un bâtard, qui préfère pleurer et partir en courant quand on lui fait bobo ?”
Son sourire se fait plus grand encore, humiliant.

“Retourne donc au dîner, prétends rire avec tes amis, couche toi dans ton petit lit douillet. Et rappelle toi qu’à tout moment, tout ça peut disparaitre. A mon bon vouloir. Alors tâche d’agir comme on attend que tu agisses, Gaunt.” Il souffle sur ses lèvres avant de reculer et s’adosse à son bureau en fermant les yeux.

“Un faux pas et tout ton confort disparaît. Un faux-pas et elle disparait.”

Orphan lève sa main et montre sa propre tempe, comme pour  faire écho de ce qu’il lui avait dit quelques minutes auparavant et prononce seulement les syllabes sans qu’aucun son ne sorte, mais distinctement pour que Felix les impregne au fer chaud contre son âme.
“La vraie douleur.”


M. Felix Gaunt
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Re: [VIOLENCES] ❝ I'm gonna hurt you. Very, very bad. | Pv. Morpheus Gaunt. Mar 16 Mai - 22:11

I'M GONNA HURT YOU
"I'm a chipped being on all sides, but nothing has ever succeeded in breaking me, and it is not today that things will change. I promised her."
Il s’en fou.
Comme de tout.
Les mots que tu peux dire, il les balayent d’un bâillement hautain, d’un regard qui roule vers le ciel d’un soupir…
Il ne mérite pas ton attention.
Pourtant, tu captes sa corde sensible, Aileen.
Sa propre sœur.
Tu l’aime bien la Directrice, mais s’il t’y pousse, tu la mettra sur le tapis. C’est fini l’époque où tu fermait les yeux attendant que ça cesse pour en suite aller pleurer dans ton lit. Les choses changent ainsi que les gens.
Mais sa phrase te laisse un peu surpris.
Ramsay n’a pas menti.
Qu’est-ce qu’il a bien pu lui raconter sur toi ce...
La rage te dévore, elle grandit en toi.
Une traînée de poudre qui se dilue dans ton sang.
Et qui l’embrase.
Orphan se lève et il s’approche de toi, lentement. Tu ne tremble pas, tu ne fléchis pas, malgré la prestance qu’il dégage.
Tu as souffert Felix, c’est un fait, il y a des cicatrices pour attesté des sévices physiques qu’on t’as infligés, mais il y en a d’autres. Des blessures qu’on ne voit pas. Plus il parle et plus tu monte crescendo. Il ne te connaît pas. Pour qui se prend t-il à la fin ?!
Il a largement dépassé les bornes de ce qu’un Directeur peut dire à son élève, mais heureusement, il n’est pas seul à gouverner ce petit royaume qu’il croit tant être à lui, non il y a quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne partagera sûrement pas son avis et ses choix, malgré le lien de sang qui les unis.
Cette constatation t’arrache un sourire alors qu’il te touche.
Physiquement.
Tu manque de lui en foutre une.
Tout ton corps ce crispe dans un mouvement de recul.
Son regard est aliéné et son sourire un rictus jouissif déformé.
Tu manque de grimacer.
Mais tu le sais.
Il ne t’apprends rien.
Tu sais ce qui fait le plus mal et Ramsay te l’a bien fait comprendre avec le temps… les coups qui laissent des traces sur le corps, c’était au début. Tu avais mal Felix, comme pas possible, ton enveloppe charnelle d’enfant qui craquait, ce n’était que les prémices de la souffrance intérieure qu’il avait prévue de te faire vivre. Quand il lève la main sur toi aujourd’hui, c’est juste pour évacuer sa colère, mais il sait que tu as appris à te battre, il sait que tu ne te laisse plus faire. Alors il t’attaque sans te toucher, mais au plus profond de toi.
Il te détruit.
Lentement.
A petit feu.
Les paroles d’Orphan te rappelle à la réalité et là tu te retrouves obligé de serrer les poings pour calmer les vagues de colères qui te submerges. Pour contrôler le tremblement de tes mains.
Mais qu’est-ce que l’autre déviant lui a dit putain !?
Bâtard.
Tout s’arrête à ce mot là.
Ce simple mot.
Cet adjectif qui t’as toujours fait défaut.
Qui t’as fait te sentir honteux et à la fois si fier.
Ce mot qui te définis tout entier.
Que tu lis dans les regards des gens chez toi, qui glisses sur leur lèvres des fois et qui semble écrit sur ton front certains jours.
C’était le début de ta décadence.
Ça va mal ce finir. Très mal se terminer.
Agis comme on attend que tu agisses.
Tout peut disparaître.
Un seul faux-pas et elle disparaît.
C’est une blague ?!
Doucement tu détends tes doigts, tu les étirent et tu relèves le regard vers lui. Vers celui qui est censé être ton directeur, mais qui en cet instant t’apparaît comme la pire charogne de la Création toute entière.

Vous nous menacez maintenant ?

C’est froid. Tranchant.
Tu as du mal à te retenir de hurler.
Mais tu le dois, parce que tu sais déjà que te voir dans cet état le fait limite bander, alors tu ne vas pas en plus lui donner une bonne raison de ce masturber ce soir.

Je ne crois pas, que Directeur ou non, un sang-mêlé puisse se permettre de faire des réflexions à un sang-purs sur comment gérer ses fréquentations et ses agissements. Je n’ai besoin de l’aide de personne et sûrement pas de la votre, parce que vous n’avez pas le sang pour me l’imposer.

Ça t’arrache la gueule.
Prononcer ces mots ce n’est pas toi.
Mais tu n’as pas le choix, pour elle il y a beaucoup choses que tu es prêts à faire et tenir tête à Orphan avec de tels propos en fait parti.
Mais tu continue, tu es lancé comme un train à grande vitesse qui n’a plus de freins. Tu penses avoir encore le contrôle, mais c’est fini Felix. C’est fini. Tu es à fleur de peau, complètement sorti de tes gongs.

Vous faite allusion à l’idée de vous en prendre à l’une de vos Préfète-en-Chef, nommé par votre propre sœur, la Directrice. J’espère que vous vous souvenez que vous n’êtes pas seul dans votre barque, parce que moi en l’occurrence, je m’en souviens très bien.

Encore après ces mots, tu restes courtois et tu inclines légèrement la tête, commençant à tourner les talons pour foutre le camps loin de lui et de son maudit bureau.
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Orphan E. Scamander
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Re: [VIOLENCES] ❝ I'm gonna hurt you. Very, very bad. | Pv. Morpheus Gaunt. Mar 16 Mai - 23:03

I'M GONNA HURT YOU. VERY, VERY BAD.


Il résiste.
Oh, il résiste et le coeur d’Orphan chavire, part à la dérive.
Il sait que les secondes sont comptées. Qu’il ne reste plus beaucoup de temps. Felix n’est qu’une vermine parmi tant d’autres, un parasite à la carapace d’or que lui confère son statut de sang-pur. Très habile mais inutile. Ce ne sont que des roulements de langues qui passent au dessus du directeur comme si tout cela lui était totalement égale.

Parce qu’Orphan se fiche du sang. Quand ça l’arrange. Il ne ressentait aucune honte d’être de sang-mêlé et son assurance, liée à son pouvoir lui permettait d’être écouté, de tous.
Même de Ramsay.

Il écoute, les yeux baissés. Il écoute d’une oreille distraite les revendications de son élève, qui venait de devenir son favori, de remonter dans son estime. Pendant son monologue, Orphan avait relevé le regard, comme partiellement intéressé, décidé à lui prêter une oreille attentive, comme si ses mots avaient enfin de la valeur.

“Tu parles comme lui, Felix.”

Un rictus victorieux et provocateur se dessine discrètement au coin de ses lèvres.
Orphan achève sur un ton presque joyeux et moqueur.
“Ooooh.. tu es comme lui Felix.”

Orphan attrape sa baguette derrière lui et se rapproche de lui d’une grande enjambée. Il l’enlaça quelques instants, le frôlant à peine, ses bras ne touchant pas son dos. Oh non il n’osait pas toucher Morpheus Gaunt, ce sang-pur à qu’il ne pouvait imposer quoi que ce soit dans sa propre école.
Il murmure à son oreille, presque sensuellement.
“C’est une menace… Felix ?”

Il s’écarte et à la mention d’Aileen, à nouveau, son sourire disparaît.
“Le sang est pouvoir, c’est ça ?”

Orphan lève les yeux à nouveau vers le ciel, comme s’il était pris d’une rêverie soudaine.
D’un geste vif, il attrape avec poigne le col de l’uniforme de Felix et le soulève. Ses iris ne vomissaient que du mépris total et un violent désir d’anéantir.
Sans rien dire il le jette avec violence, allongé sur son bureau.

Que la musique commence.
D’un geste de son bras droite il balance toutes ses affaires au sol dans un fracas qui sonne comme des tambours.
De sa main gauche, il lui arrache sa baguette des mains et la jette plus loin dans la pièce. Le petit bâton de bois rebondit en des tintement aigus.

“Le sang est toujours pouvoir ?”

Il lui décoche un coup de poing qui explose les os de son nez. Son sang gicle sur son visage. La symphonie macabre continue. Il veut des cris.

“Endoloris.”
Quelques secondes seulement. Suffisant pour soulever un haut le coeur de souvenir, lui arracher un cri à en mourir.
Orphan appuie de son coude sur son ventre, pour faire gicler le sang coincé dans sa gorge et écarquillés ses yeux dans leurs orbites trempés.

Relâchant un souffle comme après une séance de défoulement, il s’approche à son oreille et susurre avec une suffisance insupportable.

“Le pouvoir est pouvoir.”

***

La musique venait de s’arrêter. Le chef d'orchestre et directeur de Poudlard avait baissé sa baguette.
Il se retourne et lui laisse la possibilité de partir.
Il le regarde et lui fait comprendre qu’un seul mot et c’est elle qui se retrouvera allongée sur ce bureau, le visage déformé, le corps convulsé et humilié.

“Epiksey.”
Il avait visé son nez, qui s’était remis en place. Mais le sang avait déjà séché sur ses lèvres abîmées.


M. Felix Gaunt
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M. Felix Gaunt
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Re: [VIOLENCES] ❝ I'm gonna hurt you. Very, very bad. | Pv. Morpheus Gaunt. Mer 17 Mai - 0:22

I'M GONNA HURT YOU
"I'm a chipped being on all sides, but nothing has ever succeeded in breaking me, and it is not today that things will change. I promised her."
Il te regarde.
Il semble t’écouter pour une fois.
Pour la première fois depuis que tu es entré dans son bureau.
Sauf qu’il te surprend.
Trop.
Comme lui ?

NON !

Ça t’échappe dans un cris de rébellion.
S’il y a bien une chose dont tu es certain, c’est que tu n’es pas comme lui et que tu ne le seras jamais Felix.
Orphan te prends alors dans ses bras, sans pour autant te toucher, une étreinte étrange, qui te laisse sans voix, qui te déstabilises. Qui te fais perdre l’objectif de vue. Qui te fais baisser ta garde.
Sa langue de vipère s’adresse à toi.
Un souffle au creux de ton oreille.
Tu cherche son regard fourbe.
Qu’est-qu’il lui prends ?
Le sang est pouvoir ?
Ta lèvre tremble.
La pression retombe et tu réalises les mots que tu as prononcés. Tu as envie de souffler que non, parce que tu sais que le sang ne fait pas tout, toi mieux que quiconque le sait… mais c’est trop tard Felix, Morpheús est retourné ce terrer là où tu l’as banni pour soit disant le plus grand bien de tous.
Mais n’aurait-il pas mérité de rester un peu plus ?
Peut-être que lui il aurait vue qu’Orphan avait saisi sa baguette, peut-être que lui il aurait su voir ce déplacement de l’épaule avant et aurait pu parer.
Tu étouffes.
Mais tu sais que le plus important n’est pas de te débattre, c’est de trouver ta baguette, le plus vite possible. Orphan est bien plus rapide que toi, pourtant tu as l’impression que toute la scène se passe au ralenti, comme décousue dans le temps.
Tu te retrouve sur le bureau, jeté comme un déchet, le souffle coupé et il en profite pour t’arracher ta baguette des mains et tout dégager.
T’es comme sur un autel et t’as l’impression qu’à son regard il va te faire crever ici même.
Il te repose la question.
Le sang est pouvoir ?
Son poing s’abat en pleins sur ton visage. Tu entends ton nez se briser avant même de sentir la douleur, vivace. Malgré ta vue trouble à cause du choc, tu le vois sur ses lèvres. Tu sais quel sort il va lancer et tu fermes les yeux, te préparant du mieux que tu peux. Avec les années tu n’as appris qu’à résisté l’espace de quelques secondes avant que tout implose.

E n d o l o r i s

Tu n’auras jamais les mots pour décrire la souffrance, la douleur, autant mentale que physique que l’on ressent. Tu ne retiens pas tes cris Felix. Ils déchirent l’espace et tu espère intérieurement que quelqu’un les auras entendu, que quelqu’un sera capable de voir les sillons marqué par tes larmes.
Le coude d’Orphan te coupe la respiration, le sang qui coulait de ton nez à ta gorge sort. Un goût âpre et métallique.
Et tout s’arrête soudainement.
Ton cœur tambourine.
Ta vue est toujours trouble.
Tu ne retrouve pas ton souffle.
C’était plus rapide que certaines fois avec Ramsay, mais ça n’en été pas moins intense et emplie de souffrance. Une fois de plus tu te demande comment tu faisais pour y survivre, pour trouver la force de te relever sur tes jambes à chaque fois.
Le pouvoir est pouvoir.
Tu le sais et c’est ce qui te fait cruellement défaut, depuis toujours, parce que tu n’en as pas.
Tu sais qu’il va te laisser partir avant même qu’il ne s’écarte. Tu sais que cette séance elle n’était pas pour toi, c’était un avertissement de ce qu’il pourrait lui faire à elle, si tu ose dévier… Tu le sais avant même qu’il ne te regarde, alors que tu ne peux stopper les larmes silencieuse qui s’échappent aux coins de tes yeux.
Ton nez revient en place, mais le goût terreux du sang persiste et la légère douleur qu’il te procurait disparaît. Légère parce qu’elle n’est pas comparable à tout le reste.
Doucement tu te redresse Felix et sans un mot, sans un regard, tu vas récupérer ta baguette à l’autre bout de la pièce. Elle n’est pas cassé et sa te soulage. Pendant un instant, une part de toi a envie de se retourner et de lancer ce même sort sur le Directeur… mais tu ne le fais pas, tu te ravises.
Jamais tu ne t’abaisseras à leur niveau.
Tu sors du bureau droit comme un piquet.
Claquant la porte derrière toi.

Comment tu vas bien pouvoir la protéger ?
Comme si un bourreau ne suffisait pas, maintenant tu n’étais réellement nul part chez toi. Comme si la protéger de Ramsay Gaunt n’allait déjà pas être suffisamment compliqué, maintenant tu devais aussi la protéger d’Orphan Scamander, le Directeur de Poudlard.
Comment tu vas bien pourvoir faire ça Felix ?
© ASHLING POUR EPICODE


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[VIOLENCES] ❝ I'm gonna hurt you. Very, very bad. | Pv. Morpheus Gaunt.
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