Prénom(s) et nom —Artemis Fox Surnom(s) — il est concevable que les personnes les plus proches l'appellent Arty Âge — dix huit ans Orientation sexuelle — info ici Origine — anglaise Sang — sang mêlé Particularité — semi-vélane Année d'études — huitième année Options ou licence — bi-licence étude des créatures magiques, droit et politique Avenir — elle voudrait promulguer des lois pour la protection de l'environnement et des créatures magiques ainsi qu'une révision de leurs droits.. Elle voudrait également ouvrir un refuge pour toutes les espèces en danger. Avis sur les cracmols et moldus à Poudlard — c'est un pas en avant et quelque chose de nécessaire bien que la présence des moldus soit insolite Maison — info ici (attendre la répartition) Avatar —C.C code geass | |
| Baguette magique — chêne blanc, cheveu de vélane, très souple Épouvantard — des créatures à l'agonie auxquelles elle ne peut pas venir en aide Patronus — une biche Reflet du miroir de Risèd — elle s'y voit près d'un lac, entourée d'une rimbambelle d'animaux qu'elle aime tant et accompagnée d'une silhouette aux traits flous qui l'enlace. Odeur de l'Amortentia — pin, musc et violette Matière favorite — étude et soins aux créatures magiques, évidemment Bonbon favori — info ici Créature inspirante — elle a une affection particulière pour les augurey Animal de compagnie — une chouette effraie qui s'appelle Galilée |
Mental
Les cheveux d’Artémis ont la couleur des sanctuaires qu’elle voudrait défendre. Pas chasseresse, elle se ferait bien vengeresse d’une nature parfois muette, que les lois oublient. Débarrassée des artifices de la civilisation, elle se fait un piédestal de racine et sur son promontoire, elle se demande pourquoi tout ce qui est humain désigne ce qui est bon. Alors que les hommes intelligents se déchirent-eux même et écorchent le berceau de verdure qui borde le monde.
Désabusée par l’égoïsme et l’indifférence de la majorité sorcière, Artémis se tient à l’écart de cet univers qui se mord la queue. Elle les observe en silence, spectatrice, condescendante amusée de cette foule qui se donne tant de mal à quérir des choses éphémères alors que la vie serait si simple si on se rapprochait d’avantage de la simplicité. Hautaine à souhait, Artémis distille ses piques et s’amuse en irritant les superficiels sans jamais cacher son dédain. Et aujourd’hui presque rien ne la trouble ni ne l’émeut, elle est innateignable et imprenable. Cette satané vélane.
Pas assez fataliste pour que le destin l’abatte, Artémis préfère en rire qu’en pleurer et elle vaque selon ses humeurs, sans que rien ne la rattrape. Aussi élusive que la déesse dont elle porte le nom, elle est derrière son regard espiègle, d’une lucidité qui trompe les âge. Ses émotions ne troublent jamais ses capacités intellectuelles car elle se veut d’un jugement infaillible. C’est qu’il ne faut pas se fier à n’importe qui et si Artémis laisse volontiers sa main, elle garde précieusement sa confiance.
Il ne lui faut pas grand chose à Artémis pour un sourire. Une brise fraîche, une odeur boisée ou le ronronnement d’une créature lui suffit. Il n’y a que dans ces moments la que son coeur s’ouvre véritablement et que la joie qui éclot, arrache le mépris de son regard. Tout ce que la forêt chante et tout ce que les rivières sifflent, elle s’en délecte comme une dryade. Et elle resterait bien, languissante sur des lits de fleurs blanches mais elle rêve de faire changer les choses.
Elle a l’ardeur des idéalistes, des utopies plein la tête et un écosystème fragile à protéger. Pour y parvenir, il faut se plier aux règles du jeu politique alors Artémis en apprend consciencieusement les règles pour parvenir à ses fins et sait bien qu’elle n’est pas la seule à rêver d’une harmonie véritable.
elle reste toujours le moins longtemps possible dans l’enceinte du château, même en hiver - il va s’en dire qu’elle préfère la compagnie des animaux à celle des humains - si elle en était capable, elle transformerait tous les étudiants en animaux - ne l’avouera jamais mais apprécie les événements sociaux dans une certaine mesure - son don a fait quelqu’un d’elle une personne solitaire pendant son enfance - elle peut être très cassante comme très serviable et chaleureuse, ça dépend de son interlocuteur - elle a toujours un sourire en coin, peu importe son humeur - elle maitrise à la perfection un assortissement de sortilèges floraux
Story
Euphresia était une vélane, mais le village lui connaissait surtout le visage hideux d’une harpie. De sa chaume plantée à la lisière d’un bois, elle protégeait la forêt comme une mère louve sa progéniture et s’énervait dès qu’on osait en troubler la tranquillité. Fléau des chasseurs et des braconiers, Euphresia Fox s’était forgée une réputation si effrayante qu’on oublia vite qu’elle était une belle femme.
Elle devint l’origine d’une légende urbaine. Aux sorciers de passages, on déconseillait bientôt d’arpenter les sentiers qui serpentaient entre les arbres car une gorgone y avait fait son domaine et dans ce royaume silvestre, elle était une reine cruelle. Quand des explorateurs vaillants se décidaient à s’y aventurer, ils ne trouvaient derrière le feuillage qu’une grosse frayeur et des récits palpitants à raconter.
Un jour, Barnabas Fox, un botaniste qui étudiait une variété particulière de fougère endémique à cet endroit, décida de s’y risquer au nom de son métier. Il ne se doutait pas qu’il y découvrirait la fleur la plus rare qui soit et qu’il en nommerait chacun des pétales amour. Emue par la passion désinteressée de ce sorcier, Euphresia fut rapidement intriguée par sa présence. Ils se retrouvèrent vite dans l’adulation commune, presque religieuse qu’ils vouaient à la nature et s’aimèrent avec passion.
C’est ainsi que naquit Artémis.
...
Artémis tu m’accompagnes au village ?
Barnabas Fox regardait sa fille avec un sourire encourageant.
Du haut de ses sept-années, elle était déjà d’une beauté qui transcendait son enfance mais aussi jolie qu’elle fut, elle passait ses journées au lac loin de toute fréquentation humaine. Barnais en était inquiet. Il n’était pas sain pour une gamine de son âge de s’enfermer dans la solitude.
Non je ne veux pas.
Il observa le bas de sa robe blanche crottée de boue et ses mains recouvertes de taches brunes. Artémis plantait des fleurs. Encore.
Pourquoi ?
Elle ne répondit pas et ne daigna même pas le regarder.
Artémis réponds à papa.
Barnabas s'efforça de paraître sévère ce qui était très difficile puisqu’il était un homme au tempérament doux.
Artémis leva la tête et sur son expression enfantine, un regard indéchiffrable était gravé. Il était lourd comme des pierres.
Tu ne veux pas jouer avec les autres enfants du village ? Tu t’étais bien amusée ce matin pourtant.
Artémis se leva brusquement et ses cheveux de cristal tombèrent autour d’elle comme un rideau de lumière. Barnabas remarqua alors sur le crâne d’Artémis, un drôle d’agglutinement capillaire. Il l’observa de plus près et constata qu’un chewing-gum y était coincé.
Elles ont mis des cailloux dans mes chaussures.
Barnabas ne savait pas quoi dire. Il était triste et désemparé parce qu’il savait que la situation était compliquée. Quand bien même il s'adressait aux autres parents avec qui il entretenait de bon rapports, leurs filles étaient sujettes à une influence supernaturelle qui les dépassaient.
Et il savait bien que les garçons de l’âge d’Artémis, étaient rendus trop idiot par son sang de vélane pour qu’elle puisse entretenir de bons rapports avec eux.
Perdu dans ses réflexions, il ne se rendit pas compte qu’Artémis était déjà partie. Sans doute dans une de ses cachettes sylvestres.
...
La bête blessée se mit à geindre.
Artémis se mit à courir aussi vite qu’elle le pouvait et se laissa tomber aux côtés de la créature qui souffrait le martyr en faisant craquer des branches sous le poids de ses genoux.. Un sortilège fusa par dessus son crâne tandis que son mère faisait fuir le chasseur. Mais le mal était déjà fait. Un carreau d’arbalète s’était fiché dans la chair de la bête et le poison dont le métal était enduit lui causait des spasmes incontrôlables.
Les doigts tremblant de colère, Artémis s'efforça d’appliquer un onguent magique en sussurant à son compagnon que tout irait bien. Elle passait sa main sur une plaie où jaillissait un petite rivière de sang que rien n’endiguait.
Les bras de sa mère voulurent l’écarter en douceur et Artémis refusa. Elle hurla.
Non !
La prise de sa mère cessa tout d’un coup et Artémis sentit la chaleur d’une étreinte dans son dos. Le volcan de colère s’éteignit brusquement et à présent elle n’était que terriblement triste. Des larmes ruissèrelent au coin de ses yeux en luisant comme des diamants miniatures.
Je ne veux pas qu’il meurt.
Il n’y eut aucune réponse. Seulement des bras qui la serrèrent avec d’avantage de force et la vision d’Artémis se brouilla. Malgré tout elle pouvait deviner le regard vitreux de l’animal apeuré qui souffrait encore. Sa mère lui jeta un sortilège d’apaisement et à présent il ne subsistait plus que l’effroi.
Artémis pausa l’arrière de sa paume sur le garrot de la biche et lui murmura que tout irait bien.
Elle mourut et Artémis la pleura comme on pleure un proche. C’était la troisième ce mois.
Sa mère avait raison. Les hommes étaient cruels.
...
Artémis le savait. La forêt était vivante. Elle respirait, expirait, grandissait et vivait au rythme d’une mélodie dont personne ne connaissait le rythme. Le matin comme le soir, elle aimait se perdre dans cette symphonie pour en apprécier la beauté simple et en apprendre les délices.
Artémis connaissait le chant des criquets, le va-et-vient des oiseaux migrateurs, les jeux espiègles des lutins de cornouiailles et la sagesse des centaures qui habitaient le fin-fond des bois. Elle préférait de loin ces êtres à moitié cheval que les humains, dont elle avait vu l’affre terrible de leurs égos qui n’avaient pas conscience parfois de bousculer tout un écosystème fragile.
Elle les voyait défaire des siècles de travail silencieux, tuer des bêtes simplement au nom du sport et à présent lorsqu’Euphrasia fondait sur des braconniers pour les effrayer, Artémis n’était jamais loin.
Rejetée par les filles du village, Artémis avait décidé qu’elle grandirait à l’écart des hommes et de leurs hubris.
Derrière l'écran
| Clea — ça faisait longtemps que je n'avais pas rp et les forums hp sont toujours ceux sur lesquels je suis la plus inspirée. J'ai trouvé celui ci très cool. |