Enfin, presque. Pas entièrement en tout cas. Pas du tout. Un peu tout de même. Pas temps que ça. Si on regardait les choses d’un autre angle, non. Il faillait vraiment le voir d’un angle chelou alors. Mais il restait que dans une timeline alternative une hypothèse hypothétique que ça ne soit pas de ta faute.
Non, mais ça va passer crème Oisin si tu y crois assez fort. Ou bien ça se cassera la gueule comme beaucoup de tes argumentations, seulement si tu ne tentes pas tu ne sauras pas. Voilà, tente, c’est le plus important. Ça et faire accepter que ce n’est absolument pas de ta faute.
De quoi on parle ? Ah, oui, il serait peut-être bien de commencer par là tout de même. Le minimum syndical quelque part. Même si tu n’as pas envie de remettre les éléments dans l’ordre pour rester dans ton déni.
Le déni c’est pas mal, mais nous allons devoir mettre le contexte tout de même. Dommage, heureusement que toi tu ne te refais pas la scène.
Tu étais au milieu de la salle commune des Griffondor. Jusque là tout va bien.
À faire tes devoirs d’histoire de la magie. Oui, là encore ça va, même si tu avais été bien mieux à la bibliothèque, mais étrangement tu évites le lieu dernièrement. Ce n’est pas du tout étrange, tu as foutu le foutoir la dernière fois en hurlant contre un gars random qui a fait une blague foireuse à son pote et que tu as mal pris pour le principe. Tu ne te souviens plus de la blague ni du type et encore moins du pourquoi tu avais été énervé à ce point, mais tu te souviens parfaitement du dragon bibliothécaire et la perte de point. Logique en même temps.
Tu rages sur plein de points que tu n’as pas suivis en cours et dont tu ne peux avoir les réponses sans aller à la bibliothèque. Là, ça ne change vraiment pas de d’habitude quand tu fuis le lieu le plus fourni en livre de l’établissement.
Seulement il y a une question en trop, celle qui te fait voir rouge. Laquelle ? Alors là, aucune idée pour personne, mais tu rages pour une broutille. Rien de bien étrange pour toi, mais tu te redresses, prends toutes les affaires sur la table et les lances autour de toi pour te calmer, laisser tout sortir en hurlant un bon coup.
C’est là que le drame arrive. Lancer des objets autour de soi, surtout sans regarder autour, et en étant certain d’être seul, est tout sauf une bonne idée. Parce que tout est parti devant toi, c’est-à-dire ton livre d’histoire, ton encrier, ta plume et ta trousse. Tout sur une pauvre victime.
Bonjour à toi aussi Astrid.
– Bordel, tu fais chier des ours en épine, c’est ta faute.
Genre, vraiment ? Oisin, t’abuses. En tout cas, ton visage semble n’éprouver aucun remords ou doute sur tes paroles. T’abuses, mec. Totalement.
Re: Genre, vraiment ? [PV Astrid] Dim 26 Mai - 14:50
Head in the clouds got no weight on my shoulders, I should be wiser and realize that I've got one less problem without ya
Du jamais vu.
astrid aux couleurs chaudes eut le bon réflexe de réagir avant que l'encre ne vienne salir sa chemise et ses bouquins. mais s'en est fallu de peu. et là, s'étalent l'encrier de l'autre avec le contenu sur le sol de la salle commune, un peu plus loin son livre. plus que prise de mépris pour l’agresseur qui lui tenait ces mots injustifiés, la gryffondor était surtout stupéfiée.
mais assez rapidement elle reprend de ses aises, passe le bras ne tenant pas ses livres dans ses cheveux avec une colère qu'elle tient sur le bout de sa langue et des ongles.
oisin elle en avait une petite idée de loin. pas très sympathique, plutôt colérique. mais même dans la colère il y avait une raison que le coeur n'ignore point. et ce pic d’agressivité, astrid n'arrivait pas à trouver ce qu'elle lui aurait fait. leurs mondes bien trop différents, et clairement aussi n'a-t-elle pas son temps. il y a des raisons pour lesquelles la rouge s'attendait à être insultée dans la rue, son accoutrement, son attitude, mais parce qu'elle respire ? parce qu'elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment ? le karma se fichait-il d'elle ?
▬ je peux savoir ce qui te prend ?
son regard se fait plus pesant.
▬ c'est toi qui jette tes affaires sur les gens et soudainement c'est de leur faute ? tu peux m'expliquer ce qu'il y a de logique dans ça exactement ?
c'est trop tard, venin sort de ses lèvres. et lui tenir de tels propos sont d'une si grande bêtise, elle estimait n'avoir à parler de la sorte à personne mais on dirait qu'il y a plus stupide qu'elle pensait dans cette école. et c'est bien dire, car du monde, elle en connaît.
tout au plus son prochain cours était dans quarante-cinq minutes. elle voulait se rendre dans la salle un peu plus tôt histoire de lire davantage, clairement, astrid avait mieux à faire qu'être interrompue.
C’est qu’elle ne comprend pas la bougresse. Elle ne veut pas voir où elle est fautive. Comme c’est étrange, voyons. Qu’est-ce qui pourrait bien donc lui faire penser que c’est toi qui merdes ? Tout sûrement, mais l’admettre te brûle la langue et la frustration est encore trop présente dans tes veines pour baisser d’un ton et t’excuser.
Sale con.
Pourtant dans ton esprit c’était à elle de s’excuser puis à toi de rentrer tes griffes, hurler un bon coup et tout était fini. Ça ne se passe pas ainsi dans le vrai monde. Dans ce monde qui n’est pas ton esprit. Là tu as simplement le poil qui se hérisse encore plus qu’autre chose.
– Je ne les jette pas sur les putains de passants qui ne savent même pas utiliser deux neurones pour voir que ce n’est pas le moment pour venir chier un bronze dans le coin. Connasse.
Le dernier mot est utilisé comme un point. C’est la putain de salle commune Oisin, tout le monde peut aller et venir sans faire attention à tes humeurs de merde, arrête ton char.
Mais non, à la place tu te lèves, comme pour tenter d’appuyer une dominance de ta part. Tu veux des excuses de sa part maintenant sans même vouloir faire un pas voir des milliers pour voir là où tu vas droit dans un mur.
– Encore heureux que tu n’aies pas mon temps, mais tu vol tout de même le mieux avec tes conneries de cochenille sur des soucies moisies.
Puis tout s’enchaîne et avec la rage au ventre tout se mélange en toi. Le surplus de tout ce que tu gardes en toi n’est pas bon, quand ça éclate tu es juste horrible et incohérent sur certains points. Juste un gros con.
– Rends-moi mon temps ! Aide-moi à ranger ce bordel aussi.
Et sur ses bonnes paroles tu te lèves et comment à ramasser tes affaires comme si tout ce qui se passait était parfaitement normal et logique.
Quelle personne magnifique tu es. Vraiment, pourquoi elle ne te demande pas de t’épouser sur-le-champ ? Je me le demande bien…
Re: Genre, vraiment ? [PV Astrid] Mar 11 Juin - 15:39
Head in the clouds got no weight on my shoulders, I should be wiser and realize that I've got one less problem without ya
quel bougre. sans classe, ni foi, ni loi. elle allait lui tenir tête mais garder du respect encore, s'en tenir à elle peut-être l'aider même mais ses chances sont gâchées la seconde qu'il ouvre la bouche. rouge qui regrette de l'écouter, d'exister même à quelques mètres de lui quand son existence même s'est mise à la répugner.
((pleine de dégoût pour la chose devant toi, rouge, tu n'es pas ardente dans une haine de par les propos qu'il te tient mais plutôt pleine de poison aux lèvres. qui t'arquent, te brûlent d'envie de trancher vif. alors, que fais tu ?))
▬ ...bon, j'ai quelques minutes devant moi, je peux faire ça, j'imagine.
((tu souris comme si tu cédais, mais en vrai c'est venimeux, destructeur. tu te penches au sol comme pour aider à ramasser les livres mais, astrid tu joues un jeu, vient tranquillement glisser la plume, renversée avec l'encrier sous les sofas, là où on ne le retrouverais pas si facilement. et après avoir assez longtemps joué le jeu tu estimes, oeil sur lui pour être sur qu'il te laisses tranquile, tu le laisses à ses affaires, le regarde ramasser seul, et toi tu regardes tes ongles.))
▬ va falloir que j'y aille, j'ai cours dans pas longtemps, allez salut mon chou, nettoie bien tout ça hein, passe une bonne journée
astrid regarde ses affaires, chemise toute propre pas tachetée, ce n'est qu'après qu'elle remarque que ses chaussures elles n'avaient pas échappées au triste sort. la rouge s'arrête. elle allait commettre un meurtre.
elle revient vers oisin avec grande rapidité.
▬ tu sais quoi ? les cours c'est pas important hein. regarde ce que tu as fais à mes chaussures ! tu sais à quel point c'est DIFFICILE de les nettoyer ?? je sais pas, met toi à ma place un peu, j'ai absolument RIEN demandé, j'allais en cours, et tu me tombes dessus comme pour te défouler. comment je dois savoir que tu étais dans la salle commune hein ? et pourquoi je devrais m'attendre à ce que jeter des objets dans la salle commune soit quelque chose de bénin, qui fait ça ?? t'aimes agresser les gens ? trouve autre chose pour te défouler parce que là tu GACHES des journées
Re: Genre, vraiment ? [PV Astrid] Jeu 27 Juin - 13:50
Genre, Vraiment ?
La pression est redescendue d’un coup. Enfin de ton côté en tout cas. Le fait de la voir se plier à ton énervement t’aide à te détendre. Parce que tu y crois quand elle se baisse, tu crois dur comme fer qu’elle plie et t’aide.
À aucun moment tu ne la vois mettre les trucs encore plus loin, faire ce que toute personne normale aurait fait. Se venger du fait que tu es un con à sa manière. Non, pour toi tout est résolu. Tu hoches même la tête quand elle parle d’aller en cours.
Pour toi tout est fini. La rage est partie, elle a plié.
Seulement ça ne se passe pas comme ça, elle revient à la charge. Parle de ses chaussures et d’un coup tu sais plus trop comment répondre. Tu es plus énervé. Enfin si, tu l’as encore, mais plus parce que sa raison de hurler est minable.
Moins que la tienne, ça, c’est sur. C’est même entièrement justifié de son côté.
Totalement justifié, c’est même ça le pire.
– Tu ne vas pas putain de mourir de sa mère la chèvre espagnole en chaleur pendant la canicule pour une paire de godasses qui a pris un peu de couleur. T’es conne ou quoi ?
Ce n’est pas ce qu’elle te demande, ce n’est pas ce qui est à répondre non plus. La question n’est pas là, mais c’est tout ce que toi tu retiens comme une boloss. Si elle se plain de ses chaussures, tu vas résoudre son souci tout simplement.
Tu es quelqu’un de bien. Dans ta tête en tout cas. Certainement que là pour le coup.
Un crachat habille fini sur ses dites chaussures. En plein dans le mille pour viser. Ensuite tu te baisses pour essuyer à l’aide de cela la tache, le bout de ta manche servant de tissus. L’action ne fait qu’étendre encore plus la tache et rendre les dégâts plus grands, pourtant tu sembles fier de ta bonne action.
Ce n’est pas une bonne action.
Rapidement, tu te redresses et tout en essuyant le bout de ta mâche imbibé de morve et encre sur son haut à elle tu finis de dire le fond de ta pensée sur le pourquoi tout est de sa faute.
– Tu as un karma de merde. Si tu avais fait attention à tes putain de cours de divination dans la pisse de chat, t’aurais rien eu. Donc ta faute. Aucun effort de ton côté. Tu es juste comme une vieille chips molle au gout de wasabi qui aurait moisi sous une dalle remplie de limace. La même. Tu gâches ta journée toute seule comme un bébé qui chiale.
Dommage. Elle serait partie tu lui aurais laissé sa victoire, mais elle est resté et ta fierté est bien trop mal placé.
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