tu ne fumes pas, mais l'odeur de cigarette ne t'es pas déplaisante pour autant. tu dirais qu'elle te plaît. l'oeil sur la mine d'argus te peint un portrait serein, contemplatif peut-être, t'es pas sur de lire son regard, ce même, ce soir éclairé à la belle lune. la vue proposée par la tour avait de quoi en boucher un coin. argus a un truc pour les étoiles, et toi, de la fascination pour le monde malgré la petite place que tu t'y donnes. discussion venait, se fanait, à votre entendement seulement, la brise de nuit agréable et la compagnie également, à vos côté quelques bouteilles, certaines ouvertes, d'autres tardant à être déclipsées. t'as l'esprit dissipé quand tu te rappelles que c'est de ses endroits ou payne et argus ont été. et owain tu ris, par le nez, t’étouffe presque avec la bière au bout de ta langue.
▬ bro to bro, argus, dans un éclat de dents et un petit coup d'épaule qu'il te prête attention.
s'il te connait il doit reconnaître l'expression que tu lui tends ; curiosité mêlée avec malice. il n'y a personne sur les toits à cette heure là à part vous, et une trappe que vous aviez fermé pour éviter les dérangements. ou un luke qui se transformerait en beckett pour t'avoir, owain. à cette pensée, tu bois, d'un rictus amer.
▬ tu penses quoi de dorothy ? girlfriend material or not ?
c'est posé ainsi, avec regard sérieux mais les lèvres qui en manquent. t'essaies de faire comprendre que s'il se défile tu n'allais pas le laisser tranquile. un peu de commérage ici et là, se mettre à crier aux autres que catwright a fui devant ta question, puis rire à l'idée de le voir te dévisager. certains disent que des amitiés se tiennent par secret gardés, tu es de ceux qui stipule qu'une amitié gâchée pour un secret dévoilé en est une bien frêle.
▬ à titre informatif, hein, savoir si ça t'es arrivé de l'envisager. tu te veux un peu plus rassurant sur cette part, inconsciemment. d'habitude d'amis qui se mettent sur la défensive lorsqu'il s'agit de faire le pas ou non, comme si désirer et vouloir être désiré était dégradant.
tu n'es pas sans comprendre le risque prit quand il s'agit d'amitiés mises en danger par des sentiments, ou la curiosité de voir ou ça irait. souvent entend-tu dire chaque partie ne pas se sentir être assez, comme s'ils étaient des sources dont l'autre doit puiser pour être satisfait. mais à vrai dire la seule eau qui manque est celle qu'on ne retrouve pas chez soi, celle qu'on s'imagine abondante quand on est bien plus complexe que cela. bien plus complexe qu'un amas de sourires et tendresses comme si tout forcément ira.
▬ je te promet de répondre à n'importe quelle question que t'as, sincèrement., bouteille levée comme pour appuyer tes propos, ça trinque, et ça boit
Dernière édition par Owain S. Baxter le Mer 11 Sep - 13:29, édité 1 fois
Argus I. Catwright
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Re: cadeau de dieu (argus) Mar 2 Juil - 18:22
Des bières sur les toits, la tour d'astronomie comme point d'ancrage. C'est à peu de choses près ce qui définit le mot BONHEUR, n.m. dans le dictionnaire personnel d'Argus Catwright. Ajoutez-y la fin des examens, l'approche de l'été et la présence d'un ami, tous les ingrédients étaient réunis. Tu poses ta bière pour rallumer ta cigarette et alors que tu souffles par le nez, Owain Baxter manque s'étouffer avec sa boisson. Tu te tournes, intrigué. À tous les coups c'est une idée stupide qui lui a traversé l'esprit, comme le calcul de la hauteur de la tour en lâchant des cailloux, ou la descente des escaliers en roulé-boulé, va savoir. Il te donne un coup d'épaule et son expression terrible te fait sourire. Il a déjà toute ton attention.
Tes sourcils se froncent. Dorothy? Ah non, ça n'avait jamais été envisagé, comme l'exprime ton air un peu désarçonné. Ta cigarette pend un peu bêtement au bord de tes lèvres. Faut pas te mettre des idées pareilles dans la tête, après tu les retournes dans tous les sens. Tu te demandes d'où ça sort, c'est vrai que vous passez beaucoup de temps ensemble, mais...? Non? Ce serait la vision qu'ont les personnes extérieures à votre relation? Tu sais quoi répondre mais tu ne sais pas comment le dire. Ton expression s'adoucit alors que paradoxalement, tu te demandes tout bas, putain Owain, pourquoi tu dois être aussi gênant. C'est vraiment un pote. Comme souvent, tu te raccroches à l'humour. Tu récupères ta cigarette, moitiée entamée, et tu la pointes sur le Serpentard:
J'vais te dire ce que j'ai pas envisagé: me faire péter la gueule par ton colocataire. T'essayes de me caser ou de planifier mon assassinat?
Tu ricanes. Non, t'es (presque) sûr que Sandro ne ferait jamais ça. Un regard plus sérieux. Owain serait au courant, n'est-ce pas? Il partage sa chambre avec l'Italien. Avec l'Islandais aussi. Parfois, tu les envies. Mais aussi fun que ce soit d'imaginer une pyjama party avec ces trois-là, ce n'est pas l'environnement qui te convient. Jamais tu fermerais l'oeil.
Plus sérieusement: non.
Girlfriend material, oui, objectivement parlant, pas personnellement. T'es content qu'elle ait trouvé quelqu'un comme Sandro, il a l'air d'avoir la tête sur les épaules, et si t'avais le droit de donner ton avis à ce sujet, tu dirais que c'est ce qu'il lui faut. Tu reprends la conversation là où tu l'as laissée dans ta tête:
C'est vrai qu'on s'entend bien, mais je le vois pas comme ça. C'est bizarre pour un regard extérieur?
Tu n'as aucun doute sur tes intentions et celle de Dorothy, et tu sais qu'elle sait que tu sais euh... ouais, trop compliqué. Bref, c'est clair entre vous, en revanche tu te demandes si ton comportement prête à confusion d'un point de vue externe. C'est vrai aussi que t'as pas beaucoup d'amies. Et que tu traînes avec quelqu'un que tu aimais à détester y'a pas plus de six mois, aussi. Meh. C'est pas vraiment ce que tu cherches à exprimer. Dorothy est une fille bien. Tu as de la chance qu'elle soit ton amie, et ce concept-là est déjà difficile à assimiler, même si tu commences doucement à t'habituer à le dire. Au fond tu le sais depuis un moment, comme on rencontre parfois des gens dont on a la certitude qu'on les a croisés dans une autre vie. Mais t'as pas assez bu pour te lancer dans ce genre de conversation philosophique, alors on va plutôt saisir l'occasion qu'Owain te tend, magnanime. Tu te grattes le menton en souriant, pensif.
T'en fais pas... je vais trouver un truc bien gênant pour compenser.
Tu réfléchis.
CADEAU DE DIEU; Juin 2029 Tour d'astronomie avec Owain
Owain S. Baxter
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Re: cadeau de dieu (argus) Mar 2 Juil - 20:00
tu ne trouves que des rires soufflés à ses réponses, mélangés à de la surprise, un peu de rebondissements et des expressions attentives. argus dans son élément, hein.
▬ réfléchis bien, gugus profite, parce qu'il est trop bien pour te tej du toit là, owain.
tu n'avais pas encore répondu à ses interrogations. détaché, de par l'heure à laquelle vous vous trouviez ici, l'atmosphère aussi, peut-être la compagnie, le temps au ralenti ici, le soir c'est toujours un peu ça - tu laisses les questions flotter le temps de boire un peu, la liberté aux bout des lèvres.
▬ tu me surprends. je pensais que t'allais dire oui, au moins le oui du "bon ami". au moins c'est clair.
oui à quoi owain, au fait de l'avoir envisagé ou au fait qu'elle soit girlfriend material ?
▬ tu peux pas me dire que jamais tu t'es dis quelqu'un allait le voir comme ça, si ? tu aurais pu dire que tu sens qu'elle l'affectionne particulièrement, et que sandro est brun, fume beaucoup et que tu serais capable de dire qu'argus l'avait aidé à déterminer quels genre de mec elle aime. naïvement. ah, aussi que tu avais parié de l'argent sur ces deux là mais chut. hein. c'est pas chelou, juste le monde parle, argus. j'ai vu de l'alchimie, ça m'avait l'air de pouvoir marcher.
(le pouffsouffle avait donné le dernier mot, apparemment. haussement d'épaules avec ça, owain et une gorgée à nouveau, qui sait que son avis est biaisé comme à d'autres.)
▬ j'lui aurais pas demandé moi tu vois ? on est pas particulièrement proches. elle a l'air du type à sortir tout un discours sur pourquoi c'est important que tu sois son ami et, c'est cool hein, mais ça va me mettre mal à l'aise. et dans l'histoire j'saurais pas si elle le dit par auto-conviction ou déni.
c'est l'effet des vacances, pas croyable les mots qui sortent de tes lèvres owain, sincère sans avoir eu assez à boire. convaincu que c'est pour la monnaie que tu fais ça serpentard, tu humes comme pour confirmer tes derniers propos, les yeux sur le spectacle qu'offre la soirée, au loin là haut.
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