Pitoyable calamité aux yeux faussement dorés, pitoyable tromperie aux cheveux faussement immaculés, pitoyable malheur au sourire faussement heureux. Tout chez toi n'était que mensonge, duperie et tricherie. Heaven, même ton simple prénom semblait être une douce entourloupe, plongeant dans un cauchemar sans fin. Mélancolie récidivante, enfouie au plus profond de ton cœur et dévorant la sagesse présente dans le fond de ton âme. Corps éternellement corrompu par des coups et blessures, à la peau porcelaine distinctement déshonorer d’hématomes. Et il t'observait dans l'obscurité de ses yeux éclatants, déchirant l'imposture pour ne laisser que la vérité. Et il t'effrayait, profondément et avec sincérité. L'unique vérité ; le déni de la réalité. Adrian Mortimer Blake, cette réalité bouleversante qui te poignardait avec agressivité, tâchant ton nom angélique d'un doux supplice, tâchant l'immaculer d'une couleur flamboyante. Tu fuyais, Heaven. Désespérément et indomptablement. Tu ne voulais pas, ne souhaitais pas que tes larmes se déversent sur tes joues, que tes sentiments se manifestent sur ton visage, que tes cheveux ou ton apparence commencent à te trahir. Mais il t'observait et sous son regard perçant, tu étais prise au piège. Sous son regard perçant, la vérité allait être dévoilée. « Aliénor, il ne reviendra pas. » Non, tu ne voulais pas entendre ces paroles, ces murmures qui s'apparentais à un mensonge. Tu ne voulais pas entendre sa voix, ni voir sa personne près de toi. Et pourtant, il continuait d'avancer avec méfiance à ton égard, s'approchant lentement de l'animal terrifiée que tu étais. Rapidement, tu avais reculer jusqu'à que ton dos rencontre le mur de pierre, froid, glacé - comme une pierre tombale. Qu'est-ce qu'il devait avoir froid, Croyance. Les larmes te montèrent aux yeux. Non, tu ne devais pas flancher, pas à ses côtés. « Adrian. » L'unique mot qui s'était échapper d'entre tes lèvres, avec l'espoir que tu ne flancherais pas. L'unique mot qui contenait pourtant une multitude de tes sentiments, en espérant que ces sentiments l'avaient atteint. « Tu n'as pas le droit de m'appeler de la sorte. » Et tu avais baisser la tête pour ne pas affronter son regard, pour ne pas qu'il remarque tes yeux humidifiés qui brillaient de nostalgie. Mais c'était trop tard. « Tu n'es ni Croyance, ni mon père, ni ma mère. Ni une quelconque personne importante à mes yeux ! » Et tu avais crier, Heaven. Et il avait déposer ses mains contre la pierre, à chaque côté de ton visage, emprisonnant ta personne pour que tu ne puisse t'échapper. L'odeur de la cigarette parcourait ton corps, alors que tes paroles l'avait profondément vexer ; un coup de martinet sur la bête et elle serait de nouveau apprivoisée pensait-il avec facilité alors que son visage restait de marbre et son regard reflétait sa tempête intérieur. « Et heureusement, vu que toute ces personnes finissent par disparaître. Je ne pourrais supporter perdre quelqu'un de nouveau. » avais-tu murmurer, tes joues se colorant d'une douce couleur rougeâtre, sentiments intérieurs dévoilés ; victoire assurée pour Adrian qui commençait à prendre conscience de ta propre faiblesse. « Ce n'est pas à toi de décidé si je dois disparaître aussi aisément que les autres. Et soyons clairs, je n'abandonnerai jamais aussi facilement. » Et tu sent tes joues devenir brûlantes, s'empourprant rapidement alors que tu le poussais agressivement, tentant de t'enfuir à nouveau. Mais sa main droite vint s'emparer de ton poignet, qu'il trouva étonnamment fragile. Tout comme le reste de ton corps qu'il vint plaquer contre le sien, soulevant ton visage de sa main de libre. « Un fouet et des menottes serait régler pour te tenir tranquille. » Mais son amusement disparu bien vite lorsqu'il remarqua tes larmes dévalées tes joues, ton esprit ne pouvant éclipser la vérité plus longtemps. « Adrian, est-ce que je vais devenir plus vieille que mon grand-frère ? » Et les mots mouraient dans ta gorge, alors qu'il avalait sa salive douloureusement en sentant les battements de ton cœur. « Adrian. » Répétais-tu toujours plus douloureusement, le cœur de ton interlocuteur manquant un battement. « Vais-je devenir plus vieille ? » Les larmes continuèrent à basculer, ne pouvant plus être contenues. « Oui, toi et moi nous vieilliront sans eux. » Et la vérité te brisa le cœur, brisa ton esprit, brisa ce monde falsifié dans lequel tu t'étais désespéramment enfuie. Tu avais fermer tes paupières douloureusement, ne pouvant supporter le poids de son regard, le poids de son existence, déversant ta tristesse. « Si seulement ce soir-là je l'avais accompagné, si seulement je n'avais pas privilégier ce foutu score de ce foutu jeu vidéo ! .. peut être serions-nous rentrer tous les trois. » Et tu en rêve, Heaven. Chaque nuit, chaque seconde de ta misérable existence. Tu imagines ce monde alternatif ; si seulement tu n'avais pas été stupidement égoïste. « Ou peut-être auriez-vous tous perdu la vie. » Tes paupières s'étaient soulevées délicatement, acceptant ses paroles comme ton destin car tu aurais au moins été à ses côtés. Et le visage d'Adrian s'était légèrement crispé d'amertume alors qu'il te libérait de son emprise, laissant tes jambes se mollir sous le poids de ton corps, tombant pitoyablement sur le sol. La déception certainement visible sur son visage, tu vins fermer tes paupières à nouveau, abandonnant totalement. « Ne te fais pas d'idée sur ce qui va suivre, je veux simplement avoir la satisfaction d'être la raison de ta survie. » Hein ? Brusquement, lumière défaillante, crépitement sous le coup de l'émotion, sous le coup de cette magie qui sommeillait en toi, sous le coup de ses sentiments que tu ne contrôlais plus. Sentiments puissants, sentiments bouillonnants, sentiments débordants, tempête grandissante à chaque caresse de sa part. A chaque baiser déposer contre ta peau fébrile, ses lèvres délicates qui embrassaient tendrement chaque partie de ton corps avec sensualité, libérant un désir ardent qui ne pouvait plus être arrêter. Et ta voix libérait des petits gémissement de plaisir, te délectant de ce moment unique et privilégier entre vous deux. Un moment qui ne durerait pas, un moment éphémère ou bientôt vous ne serez plus deux amants, mais deux inconnus. Et il avait plonger son regard ambré dans la profondeur de tes prunelles violines, ressentant cette attraction séduisante parcourir son corps. « C’est pas que tu me déconcentres, mais je risque de perdre le contrôle si tu continues de me regarder comme ça. » Et tes lèvres avaient dessinées un sourire factice. Avant qu’il ne soit détruit par un impatient baiser. Le lendemain, il avait simplement déposer un baiser sur ton front avant de prononcer, d’un ton hautain : « N'ose plus jamais prétendre que tu souhaites mourir. Je ne cesserai jamais de me dresser sur ton chemin, de toute façon. » Et il avait quitter ton dortoir, fièrement.