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flashback - n'est stupide que la stupidité // finn

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flashback - n'est stupide que la stupidité // finn Mer 11 Avr - 2:58

loufoque tu crois c'est le bébé
d'un loup et d'un phoque ?

M // J’ai les fesses qui me grattent dans ce pantalon. J’aurais jamais dû le mettre. Mh, j’oubliais. Je n’ai pas eu le choix, tous les autres m’ont été volés par des Nargoles. C’est de un 100% pur laine mon chéri, je l’ai acheté dans une super boutique en Écosse. Il est unique ! Le seul model à motifs carreaux violets et verts ! - qu’elle disait, ma mère, à chaque fois que je me plaignais de ce pantalon. Rien n’a changé et rien ne changera jamais. Je m’en plaignais. Je m’en plains. Je m’en plaindrais. Il. Me. Gratte. Les. Fesses.

Je soupire. Le miroir ne me fait pas honneur aujourd’hui ; je reluque les mèches folles se battant ma vue et les plis, que dis-je, les garnisons de plis de mon pull. J’ai l’air, au choix, d’un excentrique hippie né à la mauvaise époque ou d’un clochard transsexuel. Hors de question que j’aille à la boum organisée par John et Foley dans un pareil accoutrement. Qui plus est, comparé à tous ces bruyants et festifs Gryffondors, j’aurais l’air d’une plante verte.

Je ne sais pas boire. Je ne sais pas draguer. Je ne sais pas danser. Je ne sais pas parler sans mentionner au moins une fois un poisson bizarre. Je suis le cliché, le parangon, l’illustration parfaite du marginal. L’ enfant Saint, fils de Saint, petit-fils de Saint, vierge dans tous les domaines. Je soupire, encore, toujours.

La porte s’ouvre, j’oblique nonchalamment de la tête à son encontre - entre Finn. Je souris, bondis à ses pieds, et m’y laisse choir telle un phoque crevé sur une plage. Fiiiiiiinnnnnnnnn, c’est terrrrrriiiiiible, mon adolescence gratte ! Ah non, ça c’est mon pantalon. Je veux dire craainnnnnnns. Ma lamentable lamentation s’étouffe dans une subite quinte de toux. Voilà ce qu’on récolte lorsqu’on avale les molletons de poussière qui traînent sur le parquet.

Une petite minute à jouer les cancéreux précoces puis, souffle reprit, je grommelle et m’affale sur mon lit. J’ai jamais rien fait de dingue comme les autres, ma vie est nulle, je veux mourir. Ô Cieux Infernaux, contemplez ce pauvre bambin geignard que je suis, voyez toute la détresse et la misère de mon existence. Je ne veux pas être une plante verte, ni un phoque crevé sur une plage. Je ne veux plus être le marginal, le loufoque. Phoque. Loufoque. Mh. Ce mot me semble soudain hyper mystérieux - sous couvert de sa ridicule consonance, il doit y a voir un sens caché. Oh. Je lève les mains en l’air, soudain happé par une intense réflexion. Loufoque, tu crois c’est le bébé d’un loup et d’un phoque ?

La principale qualité de Finn, c’est qu’il n’a toujours pas fuit ma compagnie, en dépit de ce genre d’élucubrations que je lui inflige au quotidien.

Un poisson passe.

Je m’allonge, contemple le plafond, reprend le fil de mes pensées. Chose difficile, au vu de mon total manque de logique. Pourquoi suis-je si concerné par cette boum ? D’ordinaire, rester dans ma bulle à rêvasser, partager mon temps avec Finn, Bertram, lire des bouquins sur le monde marin ou grignoter tout ce que je trouve dans leurs coffres - coucou, l’ami vorace et voleur - me suffit. Ah, je sais. C’est normal de se poser toutes ces questions à ton âge. Tu dois avoir les hormones qui travaillent mon chéri, si tu veux je t’envoie des huiles relaxantes. Merci maman. Le souvenir de notre conversation téléphonique de l’avant-veille quant aux affres de la sexualité me revient.

Les hormones, mh.

Finn. Je dis, d’un ton presque trop solennelle tout en le fixant droit dans les yeux. J’ai les hormones qui travaillent. Bien. Voilà. Alors, l’utilité de lui avoir dit ça, je ne sais pas. La résultante ? Je ne sais pas. Je suppose, avec du recul, que j’ai juste envie de me plaindre, de rire, de me plaindre, de rire - après tout, Finn, c’est mon poisson clown. Y a qu’avec lui que je me sens réellement bien, sincèrement moi.





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Re: flashback - n'est stupide que la stupidité // finn Mer 11 Avr - 4:25




Quelle journée. T'as la tête toute retournée, il faut absolument que tu te poses dans ton lit pour souffler. Les cours en deuxième année, c'est franchement pas de la tarte. Sans oublier les grands qui te regardent de travers à cause de ton uniforme gris. Dans les escaliers qui mènent à la salle commune de Serdaigle, tu serres les poings. Énervé. T'es pas moins bon qu'un sorcier. La magie ne fait pas tout, t'en es persuadé, ya bien des choses que tu sais faire que Maybelline ne fait pas. Un jour tu leur feras bien voir que t'es plus fort qu'eux, même sans magie. Et puis y'a eu ce truc à midi... rien que d'y penser tu rougis tout seul dans le couloir. Oublie. Tu vas passer une soirée tranquille avec Mirza et Lukas, et tu verras ça demain. Tu secoues vivement la tête et pousses la porte de ta chambre.

Il n'y a que Mirza, tu lui souris mais... ton expression devient perplexe quand il se met à rouler sur le sol. ▬ Mais... traine donc pas par terre on dirait une carpe en supplice. Tu lui donnes un tout petit coup de pied dans les côtes en rigolant. ▬ Aller arrête de dire n'importe quoi et debout m'sieur craignos! Et c'est quoi ce pantalon t'as dépecé un écossais ou bien? Tu ris de plus belle et files t'écrouler au travers de ton lit, tête et pieds qui pendent dans le vide.▬ T'es pas obligé de faire comme les autres, on est bien nous non? Tranquilles. Mhmm... c'est vrai ce mensonge? Quand tu vois les grands fumer au balcon, tu te dis qu'ils sont trop cool. Quand tu vois des élèves se provoquer en duel, tu te dis qu'ils ont trop la classe. T'aimerais bien grandir un peu plus vite. Parce que purée pour l'instant, t'as salement l'impression d'être rien qu'un petit nabot sans personnalité qui essaye de copier les autres. C'est pas faute d'essayer; t'en fais des escapades nocturnes et des escalades interdites, mais personne te trouve cool comme les autres. Enfin si il y a... Arrête d'y penser putain.

Ta casquette glisse doucement et tombe par terre, entrainant tes boucles châtains décoiffées. Mais c'est pas grave, t'es calmé. Dans ton dortoir, ton cocon, ta petite bulle. Mirza se met à parler de phoque, tu fronces les sourcils et souris en même temps, il saute vraiment du coq à l'âne celui-là. Mais c'est aussi pour ça que tu t'entends si bien avec lui. ▬ Si c'est vrai, pauvre bête haha! Tu ris en imaginant la tête que peux bien avoir un tel animal, une véritable abomination de la nature. Le silence retombe. Tu écoutes ta propre respiration, fixe les étoiles dessinées au plafond. En écoutant, tu devines que ton coloc fait pareil. Ça te fait du bien, quelques instants sans rien dire. Tu fermes les yeux et commences à dénouer ta cravate bleue, qui ne fait que te serrer la gorge toute la journée.

Mais tu t'arrêtes; Mirza t'appelle. Tu rouvres les paupières, la tête toujours pendue à l'envers par dessus le matelas. Ses yeux tombent directement dans les tiens... tu restes quelques secondes à le regarder sans rien dire, la bouche entrouverte, surpris. ▬ Tes hormones? Qui travaillent? Tu répètes. Tu comprends pas vraiment ce qu'il veut dire par là, enfin, si, un peu. Peut-être. Mais c'est pas de ton ressort, ce genre de trucs, t'y comprends vraiment rien. ▬ Moi aussi. J'crois. Enfinchépa. Tes deux mains viennent cacher ton visage, parce que c'est sûr, tu vas encore rougir rien que d'en parler. ▬ Beth qui m'a demandé d'être son copain à midi et euuuuuuh bah je savais pas quoi diiire moi alors j'suis partiii et je l'ai laissée toute seule aaaaarrrgghhh c'est trop dur la viiiiie. Toi aussi tu sais gémir ta souffrance d'adolescent incompris. C'est trop compliqué les filles.

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Re: flashback - n'est stupide que la stupidité // finn Mer 11 Avr - 5:29

loufoque tu crois c'est le bébé
d'un loup et d'un phoque ?

M // C’est pas vrai. J’en reviens pas. Noooon, sériiiiiiieeeeeeeux ? Beeeeeth ? Allonger toutes les voyelles n’est pas nécessaire mais tant pis, faut bien que je traduise à quel point je suis choqué. D’où il a le droit à des déclarations d’amour ? Les seules que j’ai sont celles de ma mère. Beth est mignonne en plus. À ce qu’il paraît, elle embrasse très bien. Elle est même une fois sortie avec un garçon de cinquième année ! C’est Lisa qui l’a dit à Percy qui l’a dit à Joe, qui l’a dit à Flora et George qui me l’ont répété au repas, avant-hier.

Cet enchaînement est très logique, j'vous assure.

Et tu l'as laissé seuuuuule ? Je me redresse, la mine choquée, avant de lui jeter un coussin à la figure. Tu es dinnnnngue ! C’est dinnnngue ! Il faut vraiment, mais alors vraiment, que j’arrête avec l’allongement des voyelles. Je suis sûr que je dois resembler à un crabe s'essayant au langage de la baleine. Il faudrait que, peut-être, sans doute, certainement, probablement, j’arrête aussi avec les comparaisons et les métaphores absurdes… Mh.

En même temps je comprends. T’as dû stressé. Beth Dawkins, la fille qui est sortie avec un garçon de cinquième année et qui embrasse super bien… Je déclare, le ton très sérieux et préoccupé par la situation. Finn doit gérer sur ce coup là. Il faut qu’il sorte avec elle, il faut qu’il vive cette aventure ! Au nom de notre adolescence, au nom de notre amitié. Quant à moi, je ne vais pas rester la plante verte sur le gazon de touche. Ah non, c’est fini !

C’est un signe cette histoire, c’est un signal divin de Merlin, c’est notre chance ! À nous de devenir les mecs populaires et cools de notre année ! Moi aussi je veux pouvoir emballer les filles sans balbutier des noms de poissons ! Je veux pouvoir marcher de manière stylée dans les couloirs, sans me prendre subitement un mur et passer pour un crétin. Je bondis hors de mon lit, me dresse fier et droit, les mains sur les hanches, tel Superman - cet espèce de héros bizarre en collants moulants et slip rouge mais super classe dans ce comics Moldue que mon père m’a offert à Noel.

Il faut qu’on sache draguer comme des professionnels. Je lève un poing vengeur vers le ciel. Il faut qu’on soit réputés pour nos baisers. Puis, armé de mon regard - toujours emprunté à Superman - qui brave les tempêtes, dégèle la glace des icebergs et fait fuir les méchants - même Lex Luthor - je saute sur son matelas. Nous vaincrons ! Oh oui, je sens la puissance, la puissaaaaance transpirer des murs tout autour de nous, nous galvaniser comme jamais !

Mais non.

Pour être réputés pour nos baisers et notre drague, il faut d'abord savoir embrasser et draguer.

Fichtre. C’est un échec.

Je m’écroule sur lui dans un cri déchirant - l’adieu cruel à mes rêves aussi vite nés que brisés. Vaincu par ma fatale destinée - non, je n’en ai fais pas trop - je reprends ma position de phoque échoué, la tête mollement posée sur ses cuisses. Le temps de reprendre un peu de contenance, un peu de souffle. Ça épuise d’être Superman, surtout Superman qui s’auto-kick.

Tu vois, moi j’aimerais bien demander à Luce de sortir avec moi. Sauf que j’arrive pas à la regarder dans les yeux sans me transformer en tomate. Et même si par miracle je réussissais à sortir avec elle, j’serais incapable de l’embrasser. Je geins. J’ai jamais embrassé personne.

C’est vrai, pourquoi je ne peux pas la regarder dans les yeux alors que, Finn, lui, j’y arrive sans problème : comme en ce moment d’ailleurs. Même l’embrasser, ça me serait tellement plus facile. Mh. Ahah. Lui et moi entrain de s’embrasser comme deux tourtereaux tout dégoulinants de bave ? Ahahah. Trop con ! Trop drôle. Je ris. Attends. Attends. ATTENDS. QUOI ?

Je me redresse, cogne nos fronts avec violence - Aïïïe ! - ai-je le temps de grommeler avant de retomber dans l’exacte position que j’avais avant ce soubresaut ridicule. Désolééé, je viens de nous imaginer en train de nous embrasser ! Je dis, entre deux pouffements de rire et deux râles de douleur.





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Re: flashback - n'est stupide que la stupidité // finn Mer 11 Avr - 7:26




Sa réaction ne se fait pas attendre. T'en attendais pas moins de lui. ▬ Maiiiis j'suis pas amoureux moi! Enfin j'sais pas chépa c'que c'est moi... T'es soudainement inquiet, t'as fais une bêtise? Elle était venue te voir et toi tu l'avais laissée en plan en lui lâchant un bref "j'dois réfléchir bye". Pas top tu tout. Un coussin s'écrase violemment dans ta tronche. Tu fronces les sourcils, vexé. ▬ Oui bah ça va t'es marrant t'aurais fais quoi toi... Tu lui renvoies l'oreiller, pour la forme. ▬ T'es sûr qu'on parle d'la même Beth? Elle était toute timide et tout, et trop jolie aussi. C'est vrai ça, qu'elle est jolie. Et gentille. Et elle vient te voir, et toi tu fais rien. Bah bravo félicitations Finn. Peut-être que t'es vraiment amoureux d'elle, finalement? ... Mais pourquoi tu regrettes pas plus que ça alors? Tu préfères mille fois passer du temps avec Mirza qu'avec elle, par exemple. Ça te prend la tête tout ça.

Tu regardes ton coloc se relever, te redressant toi-même pour t'asseoir en tailleur sur le lit. Et puis tu pouffes de rire; elle est ridicule, sa pose de héro de l'amour. Tu l'observes en te retenant d'exploser de rire, comme des pros? mais genre. ▬ Comment tu veux qu'on soit des pros, on est soit dans la chambre soit à la bibliothèque c'est pas les meilleurs endroits pour la drague, si je me trompe pas! C'est pas ton domaine, de toute façon. Ça ne sera jamais ton domaine, tu le sais, c'est pas ton truc de faire tomber les nénettes en distribuant des clins d’œil. Alors tu te dis que... tu préfères voir, quand ça viendra. Mais Beth, elle est venue justement non? Pourtant tu te vois pas lui tenir la main dans les couloirs. Tu décolles de dix centimètres quand il saute sur le matelas et te rattrapes tant bien que mal pour ne pas tomber du lit. Et tu vois son enthousiasme se décomposer aussi vite qu'il est apparu et- oh SHIT! Il s'écroule sur toi et tu débats en l'insultant pour le pousser, histoire de pouvoir rester assis tranquillement. Bon, il ne bouge plus, nickel.

Tu hausses les épaules et ne sachant pas trop où poser tes mains, tu croises les bras derrière ta nuque. ▬ Moi j'peux pas te donner de conseils j'ai jamais embrassé personne non plus, alors bon. Tu recroises son regard. Qu'est-ce qu'il veut? Un petit sourire pointe sur tes lèvres. Il commence à rire. ▬ Kesta? AÏE MAIS PTAIN! Tu presses tes deux paumes contre ton front en grimaçant, prêt à rouspéter encore. Mais. Hein, quoi? Vous. Deux? Il a dit quoi? Tu rougis jusqu'aux oreilles, les mains toujours pressées sur ton front. ▬ Maisqu'est-cequetuvasimaginertoi putain t'es vraiment con! Et avec un pied, tu le pousses en bas du lit. Mais le mal est fait, et te voilà entrain de vous imaginer entrain de- non non non vite, faire diversion! ▬ ATTENTION ORION ESSAYE ENCORE DE MANGER M'SIEUR LUCIEN!! Boloss va, il est même pas dans la chambre, ton chat.

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Re: flashback - n'est stupide que la stupidité // finn Mer 11 Avr - 8:41

loufoque tu crois c'est le bébé
d'un loup et d'un phoque ?

M // Ouch. Finn 1, Mirza 0. Nooon, pas encore. Y’en a marre des moumoutes de poussière du parquet. Encore un peu et je me mangeais les chaussures de Lukas dans la tronche. Erk. Qu’est-ce qu’elles chlinguent ! Il pourrait mieux les ranger - et surtout mieux se laver les pieds. Je préfèrerais boire dix jours de suite du pipi de centaure que d’avoir à les toucher, même du bout d’un bâton.

Oh. C’est fou le bordel qu’il y a du côté du dessous de lit de Finn. Brr. Ça sent le vieux chewing-gum. Normal. Il y a des vieux chewing-gums.

ATTENTION ORION ESSAYE ENCORE DE MANGER M'SIEUR LUCIEN!!  QUOI ? HEIN ? Je sors de mon introspection - inutile soit-dit en passant - tel un ninja aux aguets, me cognant une seconde fois la tête au passage. Maudite soit cette table de nuit !

Pas le temps de niaiser. Je balade mon inquiétude sur la pièce avant de me souvenir que Monsieur Lucien n’est pas dans la chambre mais dans la salle commune - c’est là que je l’avais laissé, tranquillou pépou, libre de faire flotter aux gré des flots flottants sa flottante bulle.

Muni de mon regard qui tue façon prépare-toi à connaître mon gourou vengeur, je me redresse maladroitement pour mieux - roulements de tambours - me jeter sur lui. J’effectue la prise du koala affamé sur arbre fruité - traduction : j’enroule mes jambes autour de sa taille, l’immobilise totalement - du moins, c’est ce dont je me persuade en dépit de mon absence déplorable de muscles - et l’accable de chatouilles. Sous les bras, sur les côtés, sur le ventre. Ahaaaaaaah, on fait moins le malin là hein ! Ça t’apprendra !

Je devrais songer à renommer la position d’attaque du koala affamé sur arbre fruité par : attaque de la carpe vorace sur le ver-de-terre épileptique. Mh. Ça sonne bien. Vendu !

Après cinq bonnes minutes où jamais je n’ai flanché ni n’ai abandonné - oui, admirez ce temps incroyable, cette ténacité féroce, que dis-je, guerrière - je m’arrête, à bout de souffle. Une prouesse due à mon endurance et à mon expérience dans ce domaine - ne jamais me tester sur les chatouilles.

J’ai les joues si rouges, la poitrine si follement emballée et le corps si chaud qu’un homard sur le point de se faire ébouillanter n’aurait rien à m’envier.

Finn… Dis… Je reprends un peu plus calme, avant de m’écrouler à ses côtés, en étoile de mer. Tu… Tu crois qu’on pourrait essayer ? Qu’est-ce qui me prends ? Pourquoi est-ce que cette image me revient en tête… Franchement je…  C’est trop bizarre.

Ne le regarde pas dans les yeux, ne le regarde pas dans les yeux. Ne regarde pas ses lèvres non plus ! C’est gênant, c’est gênant. C'est tellement gênant. Tu sais de… Tu vois. Tu vois ? Il voit ?

Je vois moi ?

Mais pourquoi est-ce que cette foutue image n'part pas. Pour-quoi ! Ce n’est pas comme si j’étais amoureux, hein ? Non. Tomber amoureux de Finn ce serait comme tomber amoureux de Monsieur Lucien, c’est pas possible, ça existe pas dans le monde, même pas dans un monde parallèle. Bah non. Alors quoi ?

Par Merlin, j’ai le cerveau tout mou. Je veux mourir. Je veux mourir. Vite, un coussin - ah, voilà. C’est mieux. J’y vois rien, je respire difficilement, mais je me sens bien, à l’abris de l'Humanité - ou plutôt et surtout à l’abris de mon embarras. À chacun sa méthode.

Je mfp’disais m’ça tu sais mffph’pour.. Mpf’genre tu mpfh’vois.. Comme les mfph’super-mfh’héros, quand mfh’ils s’entraînent mphf’avant les combats. Je pourrais parler de manière audible et claire, je pourrais éviter de me tartiner le nez de ma propre bave - oui, mais non.

Je ne sortirais pas de sous cet oreiller, pas tant que ce film mental bizarre où je nous vois bouche à bouche fera écran à mes pensées. Faut dire que j’m’aide pas - c’est quoi cette proposition d’entraînement de super-héros là ? Mirza, tu pars crevettes !





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Re: flashback - n'est stupide que la stupidité // finn Mer 11 Avr - 14:02




Ça te fait rire de le voir chercher sa truite du regard, mais c'est mission accomplie, son attention est détournée. Attends... c'est quoi ce regard? ll ne va quand même pas... T'attaqu- SI! T'as le temps de rien faire qu'il est déjà accroché comme une moule à un rocher. Avec ce qu'il vient de se passer, ça te fait tout bizarre de le voir comme ça. ▬ Mirzaqu'est-cequetu- AAAAAH NOOOON VA-T'EEEN!! Sous ses chatouilliis impitoyables, tu gigotes dans tous les sens en hurlant de rire. Tes jambes frappent le matelas et tes poings les épaules de ton ami. Mais tu as beau crier, supplier, implorer, quand il est accroché comme ça, Mirette est imbattable. Et toi, acculé comme tu es, écrasé sous son poids, tu es incapable de renverser la situation. Tu ne peux que subir son assaut en pleurant de rire, le ventre devenant douloureux et la respiration saccadée. Et quand enfin il s'arrête, tu te tiens toujours les côtes tellement t'as des crampes. Mais tu le regardes être comme ça, là, au-dessus de toi. Et tu sais pas trop pourquoi, mais t'aimerais bien qu'il reste encore un peu comme il est.

Comme toi, il reprend son souffle. Il dit quelque chose. Tu prends une grande inspiration que tu bloques sans le vouloir, les pensées toutes chamboulées par ce qu'il dit. Il s'écroule à côté. Essayer? Tu ne sais vraiment pas quoi dire, alors tu tournes un tout petit peu la tête pour le regarder. Vous n'avez jamais été aussi proches, non? Tu rougis de la tête aux pieds, n'oses plus bouger. Oui, tu vois. Et alors qu'il se cache derrière un coussin tu restes quelques dizaines de secondes sans rien faire, tournant et retournant ses mots dans ta tête. Et puis... il faut bien que tu dises quelque chose. Tu te tournes de son côté. Timidement, tu soulèves son oreiller du dos de la main, juste assez pour passer la tête en dessous. Et chuchoter, si proche que ton souffle doit chatouiller sa joue. ▬ S-si on est juste tous les deux on- j'veuxdireeuuuh enfin, personne saurait, non? Ça te fait tout bizarre dans le ventre, tout à coup. Mais tu n'as surtout, surtout pas envie de t'éloigner. Ni même de faire valser l'oreiller. ▬ Je- Tu quoi? Tu t'avances encore un peu, jusqu'à ce que le bout de ton nez frôle le sien, et c'est comme un petit choc électrique qui traverse tout ton corps. ▬ Ça serait comme un secret... Tu as très chaud, là, tout de suite. Et ce n'est pas seulement parce que t'es encore légèrement essoufflé après la torture de chatouilles que tu viens de subir. Non c'est autre chose et... c'est agréable.

Mais qu'est-ce que tu fais Finn? Tout ça te monte à la tête, tu dois être rouge comme pas possible, c'est certain. Mais tes yeux se perdent en détaillant son visage à la faible lumière qui passe sous le coussin. Même allongé sur le côté comme ça, tes mains se mettent à trembler comme des feuilles et dans un geste vif mais plein de douceur, tu réduis finalement la minuscule distance à néant, posant le plus doucement possible ta bouche sur la sienne. C'est doux. Tu arrêtes de respirer. Aaaaah mais qu'est-ce que je faiiis?? Tu reprends précipitamment ta place initiale, sur le dos, ton visage écrevisse caché derrière tes mains. T'as le cœur qui bat si fort dans ta poitrine que t'as l'impression qu'il va percer ta cage thoracique et s'envoler très loin. Il y a peut-être... quelque chose que tu voudrais dire mais... ta gorge reste trop serrée. C'est ça, être amoureux?

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Re: flashback - n'est stupide que la stupidité // finn Jeu 12 Avr - 16:53

loufoque tu crois c'est le bébé
d'un loup et d'un phoque ?

M // Que ? Quoi ? Je… J’ai le corps si chaud, si chaud, si chaud. Je brûle. J’ai l’impression de fondre - me transformerais-je en glace ? Non, Finn, ne t’éloigne pas, ne rougis pas, je veux mourir avant toi… Stop. Je ne te regarde plus. Mes joues me font le même effet que lorsque je mange du citron - c’est si bizarre, si curieux. Je ne peux pas m’empêcher de sourire mais d’un sourire qui pique - il est trop plein de trouble, trop plein de toi. Finn… Je ? Tu ? Nous ? Aaaah c’es trop, trop ! Aucune de mes pensées n’a de sens.

Il faudrait que je sorte de sous le coussin mais non, non. Si ? Les papillons dans mon ventre ne partent pas, ils réclament plus. Mais si je leur donne plus, alors j’aurais également plus de piquant dans mon sourire, plus de chaleur dans mon corps ? Et plus de brouillard dans ma tête ?

Je ne dois pas réfléchir. Maman me dit toujours qu’il faut laisser parler ses sentiments… Sauf que je sais pas quelle langue ça parle les sentiments moi !

Adieu coussin - tu me serviras peut-être dans une minute si mon embarras revient à la charge… J’ose un oeil de côté. Il est tout rouge. Nous sommes deux tomates. C’est rigolo, assez rassurant aussi… Il est dans le même état que moi, pas vrai ? Ce sera notre secret, oui, notre secret à nous.

Souplement, je roule sur le côté, me colle à lui. Ah. J’ai ma peau qui devient comme la peau d’une orange. Finn… Son prénom dans ma bouche, c’est comme un chausson aux pommes. C’est tiède, c’est sucré et cela me donne de gourmandes envies. Pourquoi cinq minutes plus tôt, ce n’était pas le cas ? Alors un baiser, c’est si magique ? Ou c’est parce que c’est son baiser, que c’est magique ? J’en veux plus. Je peux… essayer… mes mains… aaaaaah ! J’étouffe mon murmure contre son épaule - que c’est gênaaaaant…

Or, c’est plus fort que moi, je n’attends pas - je glisse mes mains sous sa nuque, le tire jusqu’à l’orée de mon nez. Ses cheveux me chatouillent les cils - ils sont tout doux, tout emmêlés. Ils sentent bon le shampoing. Quant à ses yeux, ils sont si proches qu’ils pourraient couler dans les miens.

Finn, je le savais mais j’en prends conscience seulement aujourd’hui, là, tout de suite - Tu es beau - je susurre, paupières closes quelques secondes, avant de les rouvrir pour affronter la chamade de mon coeur. Jamais ma poitrine ne s’était soulevée avec tant de force ; j’ai peur qu’elle n’implose.

Doucement, je mange le souffle qui nous sépare et pose ma faim sur ses lèvres. Les papillons dans mon ventre font soudain de vrais feux d’artifices - ils sont un peu trop forts, un peu trop virulents - je suis submergé. J’en pleurerais. Ils veulent toujours plus - je le sais, je le sens. Sauf que cela me fait peur et puis j’ai déjà du mal à respirer alors si c’est pour m’asphyxier… Je romps notre second baiser, à regret je l'avoue - puis je laisse mon visage sombrer dans l’ombre de son cou.

Son parfum m’offre un petit paradis de sécurité ; la plus féérique des bulles dans laquelle j'ai pu flotter et Merlin sait que des bulles, j'en ai connu. Plus question de bouger.






Dernière édition par Mirza Nicodemus le Ven 13 Avr - 6:46, édité 3 fois
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Re: flashback - n'est stupide que la stupidité // finn Ven 13 Avr - 2:16




T'entends un peu bouger à côté. Mais tu n'oses pas regarder ce qu'il fait. Tu préfères fermer fort les yeux sous tes mains brûlantes. On dirait que tu as de la fièvre. Aaaah pourquoi t'as fais ça? Tu te sens complètement perdu, t'en oublies presque de respirer. Mais d'un coup, il est là. Contre toi. Et ça, ça fait dérailler le train de ton cœur, si fort que tu crois bien qu'il ne remarchera plus jamais comme avant. Il répète ton prénom, et tu fonds comme un caramel mou laissé au soleil. Lentement, tu baisses tes mains et rouvres les yeux pour ne regarder que lui, même si c'est du coin du regard. C'est tellement bizarre ce qu'il t'arrive. Tous les jours, il t'appelle, et ça ne te faisait pas cet effet là. Ou peut-être que si? Est-ce que c'est possible de passer à côté de ce genre de sensations et de s'en rendre compte que plus tard? Parce que tu as l'impression de tout te prendre d'un seul coup. Toujours est-il qu'il cache sa gêne dans ton cou. Et avec ça, oh Finn, comme tu te sens grand tout à coup. Ça te donne envie de le serrer fort sur ton torse. Et puis tout s'envole, tu redeviens tout petit, ses mains qui caressent la peau de ta nuque te donnent des frissons. Mais tu te laisses faire, tremblant, tu fermes les yeux et tu reviens timidement tout contre lui. Et quand tu les rouvres, il est si proche. Tu as l'impression d'avoir un peu la tête qui tourne, comme quand on se lève trop vite. Mais c'est juste que tu te noies dans ses yeux.

Ses mots, ça fait comme une explosion dans ta poitrine. C'est la première fois qu'on te le dit. Que tu es beau. Enfin, non, ta mère te l'a déjà dis. Ta sœur aussi. Mais c'est vraiment, vraiment pas pareil. Ça te chamboule de partout et t'as l'impression que sur tes joues courent des centaines de petites fourmis. T'aimerais bien lui dire qu'il l'est aussi mais t'as pas le temps de rassembler ton courage, car sur ta bouche se pose la sienne. Et d'un coup, c'est tout bizarre, parce que c'est mouillé sous tes yeux.

Son baiser à lui, il est encore plus doux que le tiens, et le caramel mou au soleil de tout à l'heure, c'est plus qu'une petite flaque de sucre qui crépite maintenant. Oh comme tu voudrais... être embrassé comme ça tous les jours. Dans le coin de tes yeux maintenant, il y a de petites perles de larmes, et toi tu ne bouges même plus, tu restes muet, ému, les lèvres entrouvertes, alors que lui retourne bien vite se cacher dans ton cou.

Il faut que tu lui demandes, parce que t'es pas bien sûr de comprendre ce qu'il se passe. Ni ce que ça veut dire. Ni si vous serez toujours copains. Ni quel jour on est. Ni comment tu t'appelles. ▬ Mirza... Tu passes tes mains dans son dos et prends une grande inspiration. ▬ Est-ce que... c'est ça... être amoureux? Tu crois? Il sent bon. Tu parles de plus en plus bas, comme si tu n'avais pas la force de parler plus fort. parce que si c'est ça je... Aaaah même tout bas, tu n'arrives pas à le dire. Alors comme un réflexe, tu embrasses sa peau délicate, déposant quelques baisers duveteux un peu partout pour mieux cacher ton visage contre son épaule juste après.

Et comme les mots ne veulent pas sortir, tu laisses ton corps parler à ta place. Tes jambes glissent maladroitement contre les siennes et s'y emmêlent, et ça te donne chaud. Mais pour la première fois depuis tout à l'heure, c'est un chaud qui apaise, et qui te fait reprendre un peu d'oxygène. Toujours dans son cou, tu murmures. ▬ Je crois que c'est de toi que je suis amoureux, Mirza. Et à la place de ton cœur maintenant, c'est comme un petit oiseau qui bat des ailes pour s'échapper, tu as presque l'impression qu'il va s'envoler et emporter tout avec lui. Et ça, tu ne veux surtout pas que ça arrive, Finn. Alors tes bras viennent tendrement le serrer contre toi, pour calmer ton cœur qui a oublié comment fonctionner. Qu'est-ce que tu dois faire maintenant?

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Re: flashback - n'est stupide que la stupidité // finn Ven 13 Avr - 21:11

loufoque tu crois c'est le bébé
d'un loup et d'un phoque ?

M // Je crois que c'est de toi que je suis amoureux, Mirza. Il est amoureux de moi ? Amoureux comme quand ces gens qui pleurent sur les quais de la gare doivent se quitter ? Comme quand maman dit à papa de prendre son manteau pour pas qu’il ait froid dehors ? Comme Jack, dans ce film moldu où un gros bateau coule, quand il fait croire à Rose qu’elle vole au dessus de l’eau ? Amoureux d’amour ? Je… Je me sens si privilégié. Je crois que mon amour pour lui, c’est comme quand la marée d’une mer monte et engloutit les plages. Je crois que c’est ça oui, je crois que mon amour veut l’engloutir.

C’est drôle parce que les papillons dans mon ventre, ils ne se sont pas calmés, mais ils sont plus supportables. Ce doit être parce que nous sommes enlacés - ils doivent entendre leurs voisins, ceux qui sont nichés dans son ventre à lui. Je souris. Nous sommes des cages à papillons. Finn… Je murmure, et mon sourire s’étire un peu plus. Je suis amoureux de toi aussi. Ses bisous dans mon cou sont plus doux que du coton - si je pouvais m’en habiller, je le ferais !

Je dégage un petit peu ma tête, le regarde - c’est un brin moins gênant, un brin plus fascinant. Je saisis l’une de ses mains d’une des miennes, accroche nos petits doigts et les enjoint à l’image d’un cadenas. Je fais la promesse de ne jamais te quitter, même quand j’serais grand. Je déclare, trop sérieux pour mes traits trop jeunes. On sera toujours là, l’un pour l’autre, pas vrai ? S’il le faut, je couds ton ombre à la mienne. Peter Pan lui, il y arrive bien.

Puis je regagne sa chaleur, le parfum de sa nuque qui me chatouille nez. Je ne sais pas trop si je fais ce qu’il faut pour faire taire tous mes curieux désirs. Je n’ai jamais eu aussi envie de toucher quelqu’un. Une peluche me procure les mêmes sensations, mais pas avec la même intensité - je suppose ? Finn est un doudou spécial. Je ne sais pas non plus si doudou est le terme approprié. Mmmmh. C’est mon corps qui commande de toute manière, à quoi bon m’obstiner à réfléchir.

Le parfum de sa nuque est vraiment enivrant - alors ma bouche la couvre de caresses, remonte jusqu’à la naissance de sa mâchoire, aux racines de ses tempes, sur la rondeur de son nez et enfin sur la couche de ses paupières. Je n’avais jamais embrassé de paupières. J’aime beaucoup. Mh… Quelle partie de lui n’aimerais-je pas embrasser ? Dis…Si je suis ton petit-ami et que tu es le mien… Oh non, voilà que je rougis de nouveau comme un coquelicot. Petit-ami… Petit-ami… Aaaah. Oust ! Je veux garder mon charisme d’homme sérieux !

(…)

Je ne suis pas encore un homme, ni sérieux, ni charismatique - en conséquence, forcément, mes rougeurs restent. Je n’ose pas demander à voix haute, alors je demande à voix basse. Et que Noël c’est bientôt… Tu voudras bien venir passer quelques jours chez moi, dans ma famille, pour qu’on… tu sais… fête ensemble et que … je veux qu’on soit ensemble tu sais…tu vois… comme les gens ils le sont…ceux qui tu sais…sont amoureux et comme ça…on aura pas à se cacher et… Mon coeur gagne la partie, il bat plus fort que ma respiration ne se soulève - je m’éteins dans un genre de soupire-marmonnement, le matelas dissimulant l’embarras peint sur mon visage.




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Re: flashback - n'est stupide que la stupidité // finn Sam 2 Juin - 23:11




Juste quand la gêne s'évaporait, elle revient empourprer ton visage. ▬ Ja-jamais? On sera ensemble pour toujours, alors? Mais quelle idée de dire ça! Mirza regarde ce que tu fais, Finn ne sait même plus où se mettre ni quoi te répondre.

Mais il n'y a rien à répondre. Car Mirza vient monopoliser tout ton esprit avec ses bisous plus doux que... que... que tout ce qui est doux sur terre. La soie, les plumes, la laine, les draps propres, les peluches neuves, le velours bleu des draps de vos lits de Serdaigle. Et ô Finn tu ne sais pas où te mettre, tu ne sais pas quoi faire de tes mains, de tes bras, de ta bouche, de tout ton être. Que faire quand on est noyé d'amour comme ça? Que faire quand on ne peut même plus respirer tant le cœur est sollicité? On ne peut rien faire, c'est tout.

Et puis... et puis Mirza se remet à dire des choses trop sérieuses. Des choses auxquelles tu n'as jamais pensé avant qu'il n'en parle. Est-ce qu'il y avait déjà pensé, lui? Et si oui, avec qui? Avec toi, déjà? petit-ami... Oui je... oui d'accord je viendrais. Tu réponds plus automatiquement que par réelle réponse suite à une vraie réflexion. Mais... c'est vrai ce qu'il dit non? Et puis... et puis, c'est aussi ton meilleur copain, c'est normal d'aller chez lui. Enfin non, ce n'est plus ton meilleur copain, si? Oh non mais ça ne va pas, tu ne veux pas perdre ton super ami! Ola, c'en est trop, Finn t'es en surchauffe, il te faut de l'air frais. Tu te redresses soudainement, maintenant assis juste à côté de lui, les jambes toujours enlacées d'une certaine façon. Tu ne remarques que maintenant à quel point ta poitrine résonne des forts battements de ton cœur affolé. Mais un fin sourire tire tes lèvres et s'y installe pour rester quand tu réalises vraiment. J'ai embrassé quelqu'un, hihi. Et en plus c'est Mirza, et il est beau, et il est doux, et je l'aime et lui aussi. Vite vite vite de la fraicheur, tu passes tes mains vigoureusement sur tes joues et secoues tes cheveux pour tenter de chasser le brasier qui enflamme ta tête. ▬ Tu me donnes trop chaud Mirza, au secours! Si ça continue, tu vas courir dans les couloirs pour prendre une douche froide.

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flashback - n'est stupide que la stupidité // finn
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