× Elle cherche à devenir avocate pour venir en aide à son père et retrouver sa mère. D’ailleurs, elle ne considère pas sa mère biologique comme une personne de sa famille mais bien comme une parfaite étrangère. A tel point que si ça ne tenait qu’à elle, elle ne rentrerait jamais chez elle durant les grandes vacances.

× Même après dix ans de sevrage au sang animal, elle est toujours autant tentée par le sang humain et n’arrive pas à se défaire de cette presque addiction. Durant ses premières années, elle a failli sauter sur sa camarade de chambre pour se nourrir mais à réussi à réfréner ses instincts. Aujourd’hui, elle s’enferme dans la musique mais surtout joue du piano lorsque sa faim est profonde. Elle ne sait pas trop pourquoi, mais jouer l’apaise.

× Linyao est restée enfermé dans son mutisme jusqu’à sa cinquième année. Elle ne jure donc que par les sortilèges informulés car du point de vue de ses professeurs, parfaitement muette, elle n’avait pas d’autre choix que de s’entraîner sur ce point. Elle maîtrise un peu la langue des signes mais parlait surtout avec sa baguette. Bien qu’elle est recommencée à parler, Linyao n’est pas du genre très loquace.

× Elle n’est pas très intéressée par la magie en soit. Pourtant Linyao est très assidue en cours, encore plus encore lorsque les matières l’intéressent et son en rapport avec son rêve. Tout fois le désastre avait été présent en première année lorsqu’elle ne comprenait pas le principe de l’école, mais elle avait finalement été capable de se débrouiller pour ne pas redoubler.

× Même si son regard ne suit pas et semble totalement jugeant et déchirant, Linyao est plutôt douce. Bien que ses propos proviennent généralement du centre de son cœur et peuvent sembler assez franc. Principalement parce qu’elle ne comprend pas trop, bien que plus les années passent, plus elle semble s’adoucir. Par contre, chacun de ses mots sont réellement pensés et mesurés.

× Bien que totalement désintéressée du genre humain, elle arrive à être attendrie par certaine personne et donc, passer du bon temps. Plus jeune elle n’aurait jamais pensé pouvoir autant s’habituer à la vie présente. Même si elle ne se l’avouera jamais et que son but ne changera jamais. Parce qu’elle n’est pas du genre à revenir sur ses paroles, même si elles ne sont pas prononcées.

× De manière généralement, elle est assez hautaine et critique car considère les vampires supérieurs aux humains (la chaîne alimentaire vous voyez). Mais outre ses crocs apparents et son regard qui parfois, semble dévorer les gens de la tête au pied, Linyao semble assez « normale » même si il est très difficile de savoir ce qu'elle pense d'autant plus qu'elle joue de la carte du mystère.

× Ses passe-temps sont le piano, la lecture et la mode. Elle passe aussi beaucoup de temps à observer les gens et par extension, les connaît plus qu'ils ne la connaissent. N'étant de toute façon, pas très ouverte dans les discussions sur sa personne. Et de toute manière, elle a un très bon niveau d'adaptation qui lui permet de se plier en fonction des personnalités qu'elle rencontre.

× Linyao éprouve une certaine haine envers les sorciers mais principalement envers le ministère de la magie, ses chasseurs et ses punisseurs. C'est aussi pour une de ces raisons qu'elle souhaite être face à eux bien pour les combattre et leur faire comprendre qu'ils ne sont rien.

Ses parents ne se sont jamais aimés. Ou du moins, si des sentiments existaient, ils n’étaient pas réciproques. Son père en aimait une autre depuis bien des années, plus de mille ans pour donner quelques détails. S’il était allé au contact de la mère de Linyao, s’il avait vécu avec elle durant plusieurs années c’était pour une seule et triste action. Un seul désir qu’il partageait avec la seule femme qu’il aimait : avoir un enfant.

Parce qu’ils étaient un peu différents, un peu particulier. Et qu’ils n’étaient pas humain.

C’est pour ça qu’enfanter leur était compliqué, pour cette raison que le père de Linyao avait vogué plusieurs années afin d’arriver à engrosser une femme pour finalement récupérer l’enfant pour retourner vivre avec sa bien-aimée. La seule femme pour laquelle se stratagème des plus immorale fonctionna, fut la mère de Linyao. Une jeune sorcière né-moldu d’origine chinoise qui vivait depuis bien longtemps à Londres.

Une femme simple qui vivait au jour le jour, sans doute l’avait-elle aimé lors de leurs premiers jours. Parce qu’elle ignorait beaucoup de chose, peut-être même le fait qu’il était vampire. Ou bien elle ne faisait que feinter l’ignorance. Toujours est-il qu’elle avait vécu des beaux jours dans l’ignorance la plus totale de ce jour où sa fille nouvelle-née et son amour disparurent sans la moindre raison. Elle était désorientée, incomprise. Elle avait cherché à les retrouver sans savoir que tout ce qu’elle avait pu imaginer n’était rien en rapport avec cette réalité.

Ainsi grandit Linyao, avec son père et cette femme qui n’était pas sa génitrice. Bien entendue, volée très tôt du berceau, elle était à ses yeux sa mère biologique. Un couple de vampire qui vivait dans un coin reculé de la forêt de Transylvanie, à quelques pas d’un village d’être magique suceur de sang qui se cachait du monde humain. Ils étaient chassés, alors ils faisaient profils bas. Mais la particulier des parents de Linyao étaient que ses derniers ne vivaient que pour le sang humain fraichement cueillit.

La demoiselle fut donc éduquée dans les règles de l’art dans un monde sans humain et entourée de magie. Une culture de son monde, elle qui était mi-vampire mi-humaine bien qu’elle l’ignorât totalement. Ses instincts devaient être sa raison d’être, qualifiée comme monstre dans les contes moldus, ignorante de la totalité du monde qui l’entourait et de ce monde dont elle faisait à moitié partie. La seule nourriture qu’elle connu était celui du sang-humain, principalement ses idiots qui se perdaient dans leur forêt. Bien qu’il arrivait, de temps en temps, que ses parents partent dans des endroits bien plus prisé pour récupérer quelques mets des plus délicats.

Une vie des plus paisibles, tout qui lui paraissait normal. C’était sa raison de vivre, sa raison d’exister. Ainsi qu’elle avait vécu pendant tant d’année. Et pourtant, tout son centre d’attraction qui avait été violé du jour au lendemain. Sa mère qui n’était pas revenue de sa chasse, son père paniqué qui voulait s’enfuir avec sa fille. Comme s’il sentait quelque chose, comme s’il avait compris ce qu’il allait se passer. Mais avant qu’ils n’aient pu partir, un groupe d’homme vêtu de noir étaient rentrés dans un brouhaha d’explosion. Linyao qui ne pouvait pas bouger, son père qui essayait de la récupérer en se défendant des attaquants. Mais rien de concret de s’affirma.

Linyao ne savait pas où était sa mère. Et son père avait été arrêté par les pires êtres qui soit.

Et toute sa vie avait été chamboulée. Linyao, simple enfant âgé d’une dizaine d’année, enfermée dans une pièce sans fenêtre qui lui est totalement inconnue. Une femme qui entre, ce présente comme sa véritable mère. Celle qui l’avait mise au monde.

Mensonge, mensonge, mensonge.

Alors on tente de lui expliquer tous les mensonges dans lesquels elle a été bercée. Cette partie d’elle-même dont elle ignorait la présence. Linyao n’y croit pas, car rien ne lui semble logique. Alors les années passent dans cette pièce en présence constante. Cette pièce qui devient sa peur, sa terreur, cette pièce dans laquelle elle a frôlé la mort la plus atroce. Vivre dans un changement ou mourir de faim, un dilemme qui c’était finalement présenté. Un dilemme qui avait survécu durant des mois, presque une année.

Ils appelaient ça une cure pour lui redonner une vie. Parce qu’apparemment, ce qu’elle avait vécu avec ses parents n’était pas autorisé. Car si elle n’acceptait pas, elle n’y survivrait pas. Un monde qui s’écroule ne leur suffisait pas.

Son père est arrêté et jugé pour avoir tué de nombreux innocent. Mais elle ne comprend pas, le mal n’existe pas, il ne faisait que se nourrir lui et sa famille. Sa mère était introuvable. Sans doute avait-elle fui, ou bien sa rencontre avec les chasseurs de vampire c’était-elle mal passée.

Linyao qui a beau combattre ce qu’on lui demande, ce qu’ils disent lui offrir. Elle ne veut pas de leur « vie meilleure ». Pourtant elle fini par craquer, accepte se sevrage d’animal. Elle trouve sa repoussant, sec et sans goût. Ça n’arrive pas à lui suffire, à la nourrir convenablement. Alors son être fini par s’enfermer dans un mutisme, devient bien plus docile. Tout sonne comme un torture à ses oreilles, enfant qui fini par accepter bien que ses pensées ne tournent qu’autour de sa véritable famille.

Puis on la fait s’habituer au monde dit réel. Celui loin de ses compères vampires, celui du monde magique rempli de sorcier et créature toutes aussi étranges les unes que les autres. Mais bien sans vampire. Comme s’ils n’existaient pas. Son père lui manque, sa mère lui manque. Chaque nuit elle fond en larmes dans des reniflements silencieux, sa gorge qui se refuse à laisser échapper des sons.

Elle s’y habitue à sa vie humaine. Bien assez pour se rendre finalement dans cette école de sorcellerie dans laquelle elle était inscrite depuis sa naissance. Cette école dans laquelle sa ‘’mère biologique’’ avait fait ses études des années auparavant. Une année de retard cependant par rapport à l’habituelle, Linyao au côté demi-vampire enfuit dans son être et ses envies. Qui ne touche plus au sang-humain bien avec dégoût de cette nourriture fade servit pour ces êtres hors du commun.