Quelle heure était-il ? Sûrement très tard. Sans aucun doute trop tard.
Ta ronde allait bientôt débuter. La lampe de poche que tu serres dans ta paume est éteinte. Tu veux te baigner dans cette obscurité qui se mêle à ton ombre. La solitude comme seule étreinte. Quand la lumière fut, les trophées furent inondés, aveuglés par cet éclair presque divin. Chuchotements des fantômes qui sortaient de leur tanière pour se promener dans les couloirs du soirs, tu restes sur tes gardes, oreille tendue alors que tu explores les héroïsmes passés.
Vous étiez le soir du tournoi, des premiers matchs. Tu trembles rien qu'à y repenser. Et tu savais que la soirée risquait fortement d'être mouvementée, car les moeurs et les coeurs étaient trop troublés et excités pour daigner se coucher.
Pas au loin, certains rodent pour s'éclipser et continuer de s'amuser. Tu rouvres la porte et éclaire le couloir de ta lampe de torche. Kassetoi sur tes épaules, tu lui chuchotes amèrement.
— « Je vais faire pleuvoir les points cette nuit, ils vont rien comprendre en se réveillant demain matin pourquoi les sabliers ont diminué de moitié. »
Tu fronces les sourcils et soupire, retournant lire les inscriptions sur les différentes statuettes. Service rendu à l'école... préfet en chef exemplaire année 2004-2005... Coupe de quidditch victoire de poufsouffle 2012. Tu souris faiblement, tiraillée entre la victoire de ta propre maison ou celle de Felix cette année. Sa deuxième victoire avait ravivé sa popularité auprès des filles.
Tellement plongée dans ses reflexions insipides que tu n'entendis pas la voix de ton ami derrière toi. C'est sa présence insoupçonnée qui te fit sursauter, et même crier.
— « NOOON ! »
Et alors tu lèves le bras pour te protéger, le coeur si serré que tu avais l'impression qu'il implosait. Une immense vague de chaleur t'envahit si rapidement qu'elle t'en fila la nausée, et ton interlocuteur fut violemment projeté contre le mur.
Mais tu n'avais pas senti tes doigts contre sa peau. Ni ton bras t'abattre comme une faux.
Comme s'il s'était envolé tout seul.
— « MIRZA ! »
Tu te précipites vers lui, à genoux pour le ramasser. Balbutiant des excuses comme si tu ne comprenais pas toi même ce qui avait pu se passer.
— « J'espère que tu n'as rien de casser... Bordel, tu m'as fait peur. »
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Re: ❝ let it happen | Pv. Mirza Mar 17 Avr - 20:57
you're my open window to a piece of heaven
M // Il n’y a pas de gêne à déambuler dans les couloirs si tant est que les regards qui se posent sur vous ne sont ni circonspects ni jaugeurs. Je suppose ? Exception faite de mon cas. À croire que me voir les oreilles collées au casque de mon vieux lecteur cassette, le pas souple, l’allure dégingandée mais moins dansante que bizarrement resemblante à la nage d’un poulpe - cela pousse à m’étiqueter « weirdo ».
Avec du recul, je dois avouer que cela me fait rire, au moins autant que cela me plaît. De telle sorte, personne ne vient m’emmerder - un weirdo c’est comme un clodo, tu le regardes puis tu passes ton chemin. Ainsi de bon train, de bon coeur, je poursuis ma flânerie quelques minutes encore jusqu’à apercevoir une destination inattendue mais non moins parfaite. Une cascade rousse auréolée de miel - vraisemblablement perdue dans ses pensées et qui déjà m’engourdit de bonne humeur.
Je souris, retire mon casque et m’avance à pas de loup. Mains prêtes à cacher ses yeux, je murmure, facétieux - Coucou Andy, devine qui est là ! - valser lourdement dans les airs jusqu’au sol pour affliger mon fessier et mes coudes, n’était pas la réaction que j’espérais. Je geins, me frotte mollement mes zones endolories qui, j’en suis sûr, seront bleues ce soir puis me relève. Je n’ai rien, je n’ai rien ! Désolé, la prochaine fois je te saluerais d’abord de loin avant de m’approcher. - je dis, le sourire retrouvé et l’air goguenard.
Tu m’as l’air soucieuse. Ou peut-être ai-je tord ? À une heure aussi tardive, mon intuition n’est pas toujours amie fidèle. Comment vas-tu ? Je la fixe, soudain très concerné par le besoin de la savoir parfaitement bien. Avec tout ce qui se passe en ce moment, Poudlard est loin d’être le plus rassurant des cocons. Finn blessé lors du tournois - mon ventre se noue à ce rappel - cette fille retrouvée morte dans le fleuve, ces enlèvements... Dont Finn et elle en furent tous deux victimes.
J’ose une oeillade sur son bras mais avec ces manches longues, le chiffre témoin de ces jours d’enfer n’est pas visible. Jamais de ma vie je n’avais eu si peur de les perdre - la durée de leur disparition, je n’avais ni dormi, ni mangé et passais mes heures à pleurer, vomir, pleurer, vomir ; m’en souvenir n’est peut-être pas la meilleure idée présentement. Mirza, imbécile.
Mon monde s’écroulerait sans eux. Imaginer ne serait-ce qu’une seule seconde Andy entre les griffes de je-ne-sais quel cinglé me rend malade. Je suis heureux d’être tombé sur toi ! J’ai l’impression que cela fait un siècle que nous n’avons pas eut un moment à nous. Je reprends, la mine plus détendue avant de la gratifier d’une étreinte maladroite.
L. Andy Ollivander
Cracmolle-en-chef et propriété de Felix
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Re: ❝ let it happen | Pv. Mirza Dim 22 Avr - 10:35
let it happen
Mais qu'est-ce qui pouvait bien t'arriver ? Bordel, garde le contrôle Andy. Serres les dents et souris. Fais comme si de rien n'était, comme si c'était toi qui l'avait projeté. Confuse et heurtée, tu attrapes son bras avec douceur sans cesser de t'excuser. Bafouillant des "désolée, désolée" tels des murmures qui iraient le caresser.
Mais Mirza, c'est Mirza. Un souffle de bonheur sur ton coeur qui se meurt. Sa gentillesse et sa douceur t'arrache presque les larmes alors qu'il te certifie que ça va aller. Comme si tes émotions d'habitude parfaitement maitrisées explosaient, tu le serres dans tes bras.
— « Oh Mirza, j'appliquerai un baume avec de l'essence de Murlap sur tes bleus, si tu veux.»
Un petit sourire sincère, et il se relève. Comment allais-tu Andy ? Perturbée, c'était sûr.
— « Soucieuse c'est le mot. Je suis inquiète des prochains matchs du tournoi. Tu n'as pas été tiré au sort pour cette première épreuve.. Mais peut-être pour la deuxième. Enfin ce n'est pas quelque chose que je te souhaite...»
Mais peut-être aimait-il ça.. Le connaissant, cela t'étonnerait beaucoup qu'il apprécie être sous les yeux de l'école entière, pour affronter quelqu'un ou quelque chose... Cette dernière pensée te fit frissonner.
— « Je passerais l'éponge de pourquoi tu n'es pas dans ton lit Mirza. Parce que moi aussi ça me fait tellement plaisir de te voir... J'espère que tu vas bien... Raconte moi.»
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Re: ❝ let it happen | Pv. Mirza Dim 22 Avr - 12:57
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M //Elle est si douce. Ses mots sont autant de baumes que ses gestes sont de gemmes. C’est donc d’un large sourire que je réponds positivement à sa proposition - une pommade de Murlap me fera certainement le plus grand bien. Moi qui espérais m’octroyer une après-midi baignade demain à la gravière nord de Glasgow… Mh. Quoique ? Cela me soulagerait d’être dans l’eau, non ?
Mirza, tes pensées s’égarent.
J’espère ne pas être tiré au sort. Je souffle, le regard voilé. L’idée de me retrouver devant les yeux et sous les huées de toute l’école me donne la nausée. Ce n’est pas mon truc les tournois ou les duels. Je préfère dévorer tous les ouvrage de la bibliothèque ou concocter des potions utiles plutôt que de jouer les fanfarons.
Sa remarque - on ne peut plus digne de son statut et fidèle à elle-même - me fait rire. Passons l’éponge oui, s’il te plaît, que je n’ai pas à me confondre en excuses lamentables. Je vais bien… Finis-Je par concéder entre deux rictus facétieux. Enfin… Je dois admettre être plutôt inquiet. À propos de Finn, à propos de toi…
Ce n’est pas sujet facile à aborder… Ainsi, béquille à mon embarras, le mur m’offre son appui et je m’y adosse mollement. J’aimerais lui confier le moindre détail de cette masse informe et sombre qui grandit jour après jour dans ma tête - cette angoisse de les perdre, de les savoir en danger ou encore en proie à des soucis ingérables.
Toutes ces choses qui se passent… Les récents incidents… J’ai le désagréable sentiment que ce n’est pas la fin, tu vois ? Peut-être suis-je trop pessimiste ou juste parano… Je ne sais pas. J’ai peur pour toi, pour Finn, pour nous, pour Poudlard. Mes mains cherchent sa taille et l’emprisonne. J'abandonne mon front sur l'une de ses épaules. Tu… Comment tu t’en sors avec les conséquences de… Tu sais ? Impossible que je prononce ce mot - expérience. Cela reviendrait à l’imaginer en cobaye - jamais, jamais, jamais.
Je l’enlace puis marmonne une contrariété insensée avant de soupirer - J’aimerais vous garder dans un aquarium, à l’abris, sous l’eau. Moi et mes souhaits bizarres…
L. Andy Ollivander
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Re: ❝ let it happen | Pv. Mirza Lun 23 Avr - 22:56
let it happen
Mirza était comme une âme errante face à toi. Si doux, si avenant et si dévoué. Il était cette partie inviolable d'un tableau tâché de boue. Il était cette personne pour qui tu aurais été prête à te sacrifier. Car tu savais qu'il n'aurait jamais hésité à faire de même. Il était pur et cela te touchait, plus que les autres.
— « Je me dis que tu si tu y crois très fort, tu ne le seras pas. C'est magique ! »
Bon, la vérité était plutôt l'inverse. Tu avais espéré si fort ne pas voir ton nom s'afficher. Et voilà que tu devais affronter une Gaunt au premier tour. Mirza confirme ce que tu pensais déjà, que ce n'était pas son truc. Timidement, tu effleures sa joue, si douce et tu souris un peu gênée. « A moi non plus. Je ne vois pas l'intérêt. »
Comparer à étudier, ça en était dénué. Le visage doux de ton ami se fend d'un sourire mal avisé. Peut-être était-il également mal à l'aise de devoir témoigner son inquiétude, de la faiblesse envers toi, envers Finn.
— « Non, ne t'inquiète pas Mirza ! Tu ne crois pas que tu te fais du mal plus qu'autre chose ? Et à te rendre malade, tu me rends malade aussi. »
Tu fronces les sourcils, plissant les yeux pour le jauger du regard. Oh non, Mirza ne serait pas le réceptacle de toute cette mascarade. C'était louable de sa part mais..
— « ... Mais tu n'es pas pessimiste. Je crains le pire moi aussi. » Tu ne contrôles plus ton corps.
— « Je pense que.. on ne devrait pas se prendre la tête autant. C'est pas en se bouffant le moral que tout s'arrangera. » Tu ne contrôles plus tes émotions.
Et quand il parle d'aquarium, c'est les larmes salées qui viennent ravager tes joues comme des vagues enchainées. Tes pomettes comme des plages recueillant l'encre séchée de ton mascara.
— « Je m'en .. Je m'en sors toujours parce que je me bas, je lâche rien et je lâcherai rien ! »
Tu le prends dans tes bras sous le coup de l'émotion. Et tu rêves de finir dans un aquarium en cet instant, d'être ce petit poisson en sécurité dans les bras de Mirza.
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Re: ❝ let it happen | Pv. Mirza Mar 24 Avr - 23:17
no more tears my heart is dry i don't laugh and i don't cry
M // Tout contre moi, belle d’abandon - je sens l’argile de son armure se craqueler. Elle dont les combats ne cessent jamais, qui encaisse les coups, qui se relève des chutes les plus dures… Ses larmes éveillent les miennes mais elles ne couleront pas, non, pas cette fois. Je me dois d’être l’épaule de marbre la plus solide pour éponger son chagrin - et si je me sens un peu fébrile, un peu chancelant, je n’en reste pas moins calme et droit. Mes mains plongent dans sa chevelure et j’en tire quelques mèches, de ci, de là, que j’emmêle autour de mes doigts. Je nous laisse un instant encore dans le silence - songe aux mots justes à lui dire - n’en trouve aucun.
Je ne suis pas une épaule de marbre. Je suis une épaule en carton. Soupire.
Une idée me vient alors. Je pose mon casque sur son crâne - enclenche la cassette de mon walkman sur le morceau numéro 3. Et tandis que la musique s’écoule, je l’encercle un peu plus de mes bras. Sa chaleur se confond dans la mienne. Un petit cocon. C’est agréable d’oublier de penser, d’oublier le sol, les murs et tout ce qui nous entoure. Seule la musique importe. Les notes défilent, l’histoire qu’elles content aussi. Lorsqu’elle touche à sa fin, que la cassette ne filtre plus que des grésillements, je range mon casque.
Je ne connais pas de personne plus courageuse que toi, Andy… Je finis par dire, la dégageant de mon étreinte pour mieux la regarder dans les yeux. Tu as le droit de temps en temps de te laisser aller, tu sais… Je te vois tenir tête à des montagnes de soucis et je me demande à chaque fois, comment tu fais ? Les héroïnes des comics moldus feraient pâle figure devant elle, assurément. Puis je me rappelle que tu n’es pas faite du même alliage que le commun des mortels ! Je ris à mi-voix, un soupçon égayé de l’imaginer en cape rouge, le poing brandit en l’air. Mais même ainsi… Soupçon de gaité aussi vite arrivé, aussi vite reparti - Tu n’es pas Atlas, tu ne peux pas porter le monde et encore moins sa misère sur ton dos.
Je ne sais pas exactement pourquoi est-ce que je lui dis tout ça - pour la consoler, bien sûr, mais pas que. Elle a raison, lorsqu’elle dit qu’il ne faut pas qu’on se prenne autant la tête pour toutes ces affaires déprimantes qui arrivent - on se rend malade. Sauf que, et je crois que c’est là que s’éclair le « pas que » - j’aimerais prendre sa peine, la garder, l’en soulager. Je me fiche d’être malade, à bien y réfléchir - je me fiche même de ne plus en dormir ou de crever d’angoisse.
Si elle va bien, j’irais bien. Si Finn va bien, j’irais bien.
Je sais que tu ne lâcheras rien, jamais ! Je reprends, un peu plus serein. Et moi, c’est toi que je ne lâcherais jamais. Dans le genre phrase bateau, je suis maître - sérieux… Je devrais lui dire « je t’aime comme j’aime l’océan, sans limite, sans faille - comme j’aime cette soeur que je m’inventais petit - comme j’aime ma mère, mon père et mon enfance » Non.. Rien ne sort. Un jour, sans doute, je lui dirais - même si, je l’espère, elle le sait déjà.
J’extirpe un mouchoir de ma poche et le dépose sur ses joues - sous ces petits tapotements de coton que je multiplie, elles s’assèchent ; suite à quoi, je les cajole l’une et l’autre d’un bisou. C’est plus fort que moi - les bisous, c’est mon péché mignon… Sans compter que les joues d’Andy sont des joues à bisous ! Je sais, je sais, je suis infantile. Bon, parlons de choses moins fâcheuses !
Mon sourire s’étire - un tantinet plus facétieux.
Avec Félix, l’amour est-il toujours aussi rose ?
L. Andy Ollivander
Cracmolle-en-chef et propriété de Felix
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Re: ❝ let it happen | Pv. Mirza Dim 29 Avr - 22:03
let it happen
Sa carrure de jeune homme t'enlace alors que tu t'abandonnes dans ta disgrâce. Mirza est bon, Mirza est loyal.. et pour ça tu te demandes pourquoi ce n'est pas dans la maison des lions que le choixpeau l'a envoyé. Et à cette réflexion éclate une symphonie qui fait vibrer ton encéphale, le grand cru de ton âme. L'hymne de l'océan fait vibrer tes synapses et éponge tes larmes qui s'écrasent en pluie d'étoiles sur tes joues rosées.
Mirza rocher solide ou tu t'échoues pour ne pas sombrer dans les abysses sombres. Ta déchéance contrecarrée par ce morceau d'homme qui remonte tes épaules là ou elles devraient se situer.
— « Mirza... Pourquoi il n'y a que devant toi que je n'ai pas honte de pleurer ? »
Tu ne t'entendais pas vraiment, sous les percussions harmonieuses du bocal... alors tu ôtes un instant son casque après t'être laissé bercer, la tête sur son épaule. Ses doigts si doux dans ta chevelure de feu, vous êtes les deux éléments, qui se rassemblent sempiternellement dans leur opposition. Tu ne peux retenir un petit rire cristallin et tu essuies tes yeux, le sourire retrouvé malgré la gêne de crouler sous tant d'éloges et de célébrations. « Tu es aussi courageux que moi. Je donne l'impression d'affronter une montagne de problèmes car je semble les attirer plus que les autres. »
Une théorie qui s'était confirmée ces deux dernières années. Tu avais accumulé plus de loose que la moitié des élèves de Poudlard réunis. Mirza te tient la main et son air déterminé te laisse presque sans voix quelques instants. Tu te prends à plonger tes iris dans ses océans bleus sans rien répondre.
C'est à sa dernière question que tu sens que tu ne peux plus t'obstruer dans ce silence profond.
— « Avec Felix...? Oui tout va bien. Tout ne peux qu'aller bien.. Je crois que je n'ai jamais aimé quelqu'un aussi fort. Et on s'est promis de ne jamais s'abandonner à nouveau. »
Cette fois, c'est toi qui passe ta main dans ses cheveux, et alors que tu poses ton front contre le sien, on entend encore la musique à travers le casque qui se repose sur tes épaules.
— « Et toi Mirza... Quelqu'un qui trouve grâce à tes yeux ? »
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Re: ❝ let it happen | Pv. Mirza Sam 5 Mai - 21:33
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M // Les nuages gris s’en vont chercher d’autres cieux à punir de pluie - les nôtres, s’ils ne sont pas encore tout à fait de ce bleu azur que le soleil chérit tant, ont le charme et la douceur suffisante pour nous apaiser. Je soupire, les épaules relâchées et les paupières closes - le faible écho de la musique s’échappant de mon casque nous habille un moment avant que ses paroles ne me parviennent. Sans détacher mon front du sien, je l’écoute.
C’est étrange - bien qu’elle soit Cracmol, je l’ai toujours estimé et pensé plus magique que n’importe quel autre sorcier. Sa voix me soulage - c’est magique, non ? Sa tendresse me réchauffe - c’est magique, non ? Ses combats me galvanisent, c’est magique non ? Son amitié me rend heureux, c’est magique non ? Andy, mon petit corail, mon poisson aux écailles de pétales de rose… Je souris. J’ouvre les yeux.
Je me réjouis d’apprendre qu’entre Félix et elle, l’amour règne enfin en roi magnanime. Pendant un temps, j’ai souhaité qu’il disparaisse, qu’il la laisse tranquille et sorte de sa vie - de peur qu’il lui attire des ennuis, de peur qu’il lui brise le coeur. La famille Gaunt n’a pas la réputation d’être austère et étroite d’esprit pour rien… Or Félix s’est révélé bien loin de cette image, s’offrant alors - sans qu’il le sache, à moins qu’il ne s’en soit aperçu - ma bénédiction.
J’attends avec impatience le mariage et les bambins… - je souffle, l’air un brin facétieux puis poursuis ma lancée - Tu as intérêt à me nommer parrain. Oh… Ça y’est, la machine infernale de mon imagination se met en marche… Les mirettes plus pétillantes que jamais, mes joyeux désirs explosent ! Je l’emmènerais faire un voyage en voilier sur la mer Méditerranée ! Nous irions aussi visiter le grand aquarium de New York, à ce qu’il paraît c’est le plus beau ! Je lui apprendrais tout ce qu’il y a à savoir sur la faune marine des eaux de Norvège… D’ailleurs je compte me payer un cottage sur un fjord du nord, lorsque j’aurais les sous… Je lui achèterais un doudou en forme de poisson clown… Ou de pieuvre ? Les deux ! Tu me le laisseras en vacances si vous partez ? Ou même si vous ne partez pas… Oh oui ! Nous irons prendre le goûter dans ma barque, sur le lac. Oui parce que j’habiterais à côté d’un lac, évidemment. Ou sur une île en plein océan ? Qu’importe ! Oh ce sera trop bien !
…
Enfin, je cesse mon babillage de futur parrain - ou pas - trop excité.
Doucement, je bascule ma tête en arrière - lèvres pincées et regard opaque. Est-ce que j’ai quelqu’un, moi, qui fait chavirer le navire carmin voguant sous mon poitrail ? Mh… Non. Je ne crois pas. Qui plus est, je n’ai jamais eu de chance de ce côté là - mes amours n’ont jamais été réciproques ou salutaires. Personne à l’horizon pour Mirza la méduse extra ! Je brandis mes bras en l’air, dans un élan tragique, avant de pouffer de ce ridicule dont je m’accable - Un jour peut-être…
Soudain, une idée me vient - une idée me vient toujours soudainement d’ailleurs. Dis, Andy, et si le week-end prochain, on s’octroyait une escapade avec Finn ? Tous les trois ? Chez mes parents, à Paris ? Ou… Ou quelque part en pleine nature ? Histoire de souffler un peu, de prendre du recul, de s’amuser… Nous pourrions faire de l’accrobranche en montagne ou encore visiter Barcelone ou… Je ne sais pas… Jouer les touristes à Rome ? Peu importe l’activité dès lors que nous sommes ensemble ! nous ne l'avons pas été depuis trop longtemps à mon goût.
Je paierais cher pour transplaner, là tout de suite, dans un endroit paradisiaque…
L. Andy Ollivander
Cracmolle-en-chef et propriété de Felix
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Re: ❝ let it happen | Pv. Mirza Lun 21 Mai - 23:51
let it happen
La présence de Mirza à tes côtés était comme une chaleur constante. Il réchauffait ton petit coeur tout mou et le voir sourire était la plus belle des récompenses. Par contre, Mirza restait Mirza. Alors qu'il abordait le sujet des enfants, tu te mis à rougir sans prévenir. Sentant tes joues s'enflammer, tu lui assénas une frappe sur l'épaule pour le repousser légèrement.
— « Eeeeh ! J'ai le temps mon dieu ! J'ai que dix-sept ans ! Et... Et je veux une carrière avant des enfants. »
En vérité, tomber enceinte était sûrement une de tes peurs les plus secrètes. Alors que d'autres filles rêvaient déjà de connaitre le bonheur d'être maman, toi, c'était pas avant un moment. Mirza s'enflamme, et Mirza fait du Mirza. Partant dans un monologue complètement fou, tu poses alors tes mains sur ses joues pour le stopper.
— « Respire petit chat. »
Tu souris, avec sincérité.
— « ... Et je choisirais l'île au milieu de l'océan évidemment. »
Tu le lâches après avoir effleuré ses joues. Il te propose de partir, avec Finn. Ce garçon était décidément complètement fou.
— « Tu sais quoi ? Si tu veux. ça peut être marrant. Par contre, j'emmènerai des livres pour réviser les examens, je vise la tri-licence l'année prochaine... »
Tu croises les bras, un rictus inquisiteur étirant tes pommettes.
— « Et donc ? Tu ne m'as pas répondu Mimi.. Un joli garçon ou une jolie fille en vue ? »
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